Rechercher dans ce blog

09 juillet 2007

Réforme de l'université, précipitation ou passage en force

La méthode utilisée par Sarkozy pour décider de l’avenir de nos universités est inadaptée aux enjeux nécessaires à l’avenir de notre jeunesse.
Nous nous félicitons que la mobilisation de l’ensemble de la communauté universitaire ait conduit le Président de la République à reprendre l’examen du projet de loi sur les universités et à ouvrir de nouvelles discussions.
Sous la pression des syndicats et notamment de l’Unef, le gouvernement s’est résigné à rediscuter de ce projet.
Les syndicats rappellent par ailleurs que les étudiants n’étaient pas demandeurs d’une loi sur l’autonomie mais qu’ils réclament depuis longtemps des moyens financiers conséquents pour faire face aux nombreuses difficultés que connaient l’université : la démocratisation, la lutte contre l’échec en premier cycle, l’orientation, l’insertion professionnelle, les conditions de vies des étudiants.

Pour le Parti Socialiste, rien ne peut être envisagé pour l’université sans le rétablissement de moyens financiers et de moyens humains adéquats.

03 juillet 2007

Réforme dangereuse pour nos services publics

L’intervention de notre collègue communiste au Conseil Municipal du vendredi 27 juin 2007 a été l’occasion pour Didier Marie de rappeler notre volonté farouche de défendre l’ensemble des services publics présents sur notre ville ou notre agglomération.
Le Président de la République en souhaitant légiférer vite avec sa réforme de la Justice tente encore une fois un coup de force au détriment des français les plus fragiles.
Ainsi cette réforme prévoit la suppression de nombreuses juridictions sur l’ensemble du territoire français (Tribunaux, Conseil de prud’homme etc…).
Dès l’annonce de cette réforme, en sa qualité de Président de l’Agglomération et du Département, Didier Marie est intervenu auprès du Préfet pour lui faire part de son extrême vigilance sur ce projet de réforme.
Pour lui, la justice ne peut être appréciée de manière « comptable » uniquement comme le conçoit la Ministre chargée de ce dossier.
Elle se doit d’être proche des gens qui en ont besoin.
Nous serons attentifs et combatifs si ce projet de loi devait avoir des incidences sur notre agglomération.