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19 décembre 2007

Pouvoir d’achat ! fracture sociale ! ça vous parle ????

En 1995,Jacques Chirac dénonçait durant sa campagne le creusement d’une certaine fracture sociale.
Symbolisée par une forte croissance du chômage (12%).il en avait fait son cheval de bataille.
12 ans plus tard cette fracture est toujours là, elle s’est même aggravée.
Le comble est que même travailleur on reste pauvre.
En mieux on stagne.

Aujourd’hui,c’est le descendant de Chirac qui est au pouvoir : Nicolas Sarkozy.
Ce dernier n’a pas hésité à reprendre le même thème sous une autre appellation; le pouvoir d’achat pour parler aux francais.
Serait il plus efficace que son mentor ?

Au point où nous en sommes, je ne pense pas vu les premières mesures prise par lui :

Les 15 milliards attribués, d’entrée, aux plus aisés ne font que conforter l’opinion publique dans l’idée que Sarkozy est le porte parole des plus riches.
Ceux là, leur pouvoir d’achat était il mis en question ?


L’exonération d’impôt sur les successions n’engendreront aucun bénéfice pour l’emploi.
Donc pas d’augmentation du pouvoir d’achat non plus. Au contraire cela serait la promotion de l’accumulation patrimoniale.


Les heures supplémentaires défiscalisées ne sont que des leurres pour dédouaner les mesures scandaleuses citées au dessus.
Ce n'est qu’une couche de vernis social, histoire de dire que je n’oublie pas la majorité qui travaille.
Franchement aurons nous le choix de faire des heures supplémentaires ?
Déja de très nombreux salariés faisant ces heures ne sont pas payées.
Ce dispositif a donc ses limites.

Nicolas Sarkozy nous joue le même jeux que Jacques Chirac avec sa fracture sociale.

Le pouvoir d’achat, ce fourre tout, pour ne pas parler de la pauvreté ou de l’augmentation des salaires cache en vérité une dérive qui risque de tirer la majorité vers le bas.
Quand on revendique plus de pouvoir d’achat cela ne veux pas dire forcément une augmentation des salaires mais cela peut être des baisses de prix, cela laisse à croire que cela revient au même, en tout cas sur le plan de la consommation .
Mais sur le plan de la reconnaissance ? le travailleur a le droit à l’évolution aussi!

Nicolas Sarkozy a peut être bien compris cela pour ne plus évoquer ces notions de pauvreté, d’augmentation de salaire…et d’insister sur la notion de pouvoir d’achat pour ne pas s’impliquer dans la revendication salariale.
Pardon, il s’est impliqué une fois pour augmenter de 200% le salaire d’un certain Sarkozy Nicolas

Texte rédigé par Sayah Jalouali

11 décembre 2007

Visite de Kadhafi à Sarkozy

Quelques heures après la visite de Kadhafi, les deux présidents jouent au jeu du poker menteur.
Qui dit la vérité?
L'agence France Presse s'en fait l'écho.


PARIS (AFP) - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été reçu mardi avec les honneurs à l'Assemblée nationale à Paris et, au deuxième jour d'une visite déjà controversée, a contredit le président Nicolas Sarkozy sur la question particulièrement sensible des droits de l'Homme. Evènement

Mouammar Kadhafi a affirmé ne pas avoir évoqué le sujet des droits de l'Homme, alors que le chef de l'Etat avait insisté la veille sur le fait qu'il avait demandé au dirigeant libyen de "progresser" sur ce dossier.

"Tout d'abord nous n'avons pas évoqué, moi et le président Sarkozy, ces sujets", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision publique France 2. "Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a bien "parlé" des droits de l'Homme avec son hôte, lors d'un entretien lundi et du dîner officiel, a immédiatement répliqué Claude Guéant, secrétaire général de la présidence. "J'en ai été témoin", a-t-il dit.

Ces déclarations risquaient d'attiser la polémique sur la venue du dirigeant libyen en France , la première depuis 34 ans.

En fin de matinée, Kadhafi a été reçu avec les honneurs à l'Hôtel de Lassay, résidence officielle du président de l'Assemblée, où avait été déroulé le tapis rouge et où il a été salué par la garde républicaine, conformément au protocole prévu pour les chefs d'Etat.

L'opposition de gauche a boycotté la rencontre dans un lieu aussi symbolique, ainsi que certains élus de la majorité.

Le chef du parti socialiste, François Hollande, s'est demandé "ce que venait faire" le colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale, et le député socialiste Pierre Moscovici a critiqué la venue d'un "dictateur" dans le "temple de la démocratie".

M. Kadhafi n'a toutefois pas pu s'adresser, comme il l'avait souhaité, aux élus réunis dans l'hémicycle, un honneur auquel avaient eu droit des chefs d'Etat comme l'Américain Bill Clinton ou l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.

Il a été reçu par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avant de s'adresser à des parlementaires.

Prenant la communauté internationale à rebrousse-poil, le leader libyen a alors rejeté toute "internationalisation" du dossier du Darfour.

"Si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même", a-t-il affirmé, au moment où l'ONU s'apprête à déployer sa plus importante mission de paix dans cette province du Soudan, une stratégie qu'appuie Paris.

Il a aussi affirmé qu'il fallait "un seul Etat démocratique" israélo-palestinien, jugeant "pas faisable de séparer" les Israéliens et les Palestiniens.

A l'issue d'un dîner au palais de l'Elysée, une série de contrats ont été signés lundi soir, portant notamment sur la fourniture d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires destinés au dessalement de l'eau de mer.

Tripoli a également confirmé l'achat de 21 Airbus, et, selon une source à la présidence française, envisage d'acheter 14 Rafale --l'avion de combat que Dassault Aviation n'a jamais réussi à exporter-- ainsi que 35 hélicoptères et autres équipements militaires pour une valeur de 4,5 milliards d'euros.

M. Sarkozy a annoncé attendre des retombées commerciales de 10 milliards d'euros de la visite.

Le quotidien de gauche Libération ironisait sur "le doux bruit du stylo sur le vélin des contrats", qui "couvrira les plaintes des prisonniers politiques de Tripoli".

Venu avec une délégation pléthorique de plusieurs centaines de personnes, le colonel est resté fidèle à son image: il a fait dresser une tente bédouine sur la pelouse de l'hôtel Marigny, résidence officielle des chefs d'Etat étrangers en visite en France.

Le "guide" libyen est également accompagné de nombreux gardes et d'une poignée de ses célèbres "amazones" en treillis qui assurent sa garde rapprochée.

Mardi après-midi, Mouammar Kadhafi devait rencontrer des intellectuels dans un palace parisien, avant de prononcer une allocution dans les locaux de l'Unesco devant des membres de la communauté africaine en France.

02 décembre 2007

Pouvoir d'achat: Réaction de Laurent Fabius

Invité des 4 vérités sur France 2, Laurent Fabius prédit que les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour améliorer le pouvoir d’achat vont provoquer la déception des Français qui attendaient "des espèces sonnantes et trébuchantes".

On va désormais "vers la fin du régime des 35 heures" ce qui ne permettra plus d’avancement salarial.

"Je crois qu’il va y avoir une certaine déception parce que le verbe de M. Sarkozy est haut mais le pouvoir d’achat restera bas", a-t-il déclaré.

"Les gens attendaient des espèces sonnantes et trébuchantes et Nicolas Sarkozy dit ’il n’y a plus de grain à moudre’. S’il n’y a plus de grain à moudre à l’automne, c’est parce qu’on a vidé le silo en juin", a-t-il ironisé.

"Les gens vont être déçus, ils attendaient des mesures sur le coût du carburant, il n’y a rien. Ils attendaient des mesures sur la prime pour l’emploi, sur la négociation salariale et le Smic et il n’y a rien", a déploré le député PS, pointant également la situation des retraités.

Il a estimé qu’il était nécessaire de rénover les universités qui sont "souvent (...) crasseuses" mais aurait préféré "qu’on trouve des ressources plus pérennes" que la vente de 3% du capital d’EDF annoncée jeudi soir par le chef de l’Etat.