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29 décembre 2008

Charcutage de la télé public



Octobre 2007 à Cannes, la ministre de la Culture et de la Communication annonce qu'une loi sera présentée dans les prochains mois afin de transposer en droit français la directive européenne « Télévision sans frontières ».
Un classique … !
Pour faire passer la casse d’un service public, privatiser et en passer les bénéfices aux amis du CAC40, l’état sakozyste nous rejoue la musique du « c’est la faute à Bruxelles (ou à la mondialisation) … c’est compliqué, vous savez … mais on s’occupe de tout ! ».
Très en verve, la Ministre précise que le gouvernement souhaite aller plus loin en permettant aux chaînes privées d’accroître leurs recettes publicitaires et d'alléger leurs obligations d'investissement dans la production.
En outre, la loi sur les concentrations sera assouplie et l'interdiction faite à un actionnaire privé de détenir plus de 49 % d'une chaîne hertzienne sera modifiée dans ce sens.
On s’interroge : le projet sur le fond, ne s’opposerait-il pas à l’une des finalités des réglementations européennes à savoir limiter la constitution de monopoles pour plus de concurrence dans l’intérêt des consommateurs ?
Lors de la transposition des directives, les Etats-Membres disposeraient donc de latitudes leur permettant de favoriser éventuellement des intérêts privés au détriment du service public ?
Les réponses ne se font pas attendre : le lendemain, le titre de Canal+ s'envole de 7,6%, de TF1 de 7,2% et de M6 de 6,5%.Résultat des courses
Le lobbying de TF1 auprès des députés UMP se met en place et un an plus tard : mission accomplie !
A l’heure où l’on s’accorde sur l’impérieuse nécessité de l’indépendance des média pour un fonctionnement démocratique de nos sociétés, cette loi décrète la nomination et la révocation du président des chaînes publiques par le Président de la République.
Mais on n’est plus à une contradiction près !
La publicité « commerciale » sera supprimée sur les chaînes publiques entre 20 heures et 6 heures à compter du 5 janvier 2009, puis totalement à la fin 2011 mais les chaînes privées sont autorisées à procéder à une deuxième coupure lors de la diffusion de films ou de téléfilms et à augmenter la publicité de 6 à 9 minutes par heure. Bon courage …
Le Parti Socialiste et l’opposition toute entière ont combattu cette loi, dénonçant une "mise sous tutelle" de la télévision publique comme il n’en existe "dans aucun pays démocratique" ainsi que les "cadeaux faits à Bouygues", le principal actionnaire de TF1.
Le gouvernement sarkozyste a demandé au président de France-Télévisions, de décréter lui-même cette suppression de la publicité dès le 5 janvier.
Certains s'interrogent sur la légalité du procédé, le projet de loi n’étant examiné par le Sénat (en l’état non- majoritairement favorable au projet) qu’à compter du 7 janvier.
Très logiquement, le Parti Socialiste a annoncé son intention de saisir le Conseil Constitutionnel. Le Ministère de la culture aurait déclaré que cette disposition ne pose pas de problème juridique, s'agissant de la « simple » anticipation d’une loi (non complètement votée et a fortiori non promulguée ! …). Nous supposons que la Ministre a demandé le conseil de sa collègue Garde des Sceaux sur ce qui s’apparenterait à un singulier cas d’anticipation du principe de non- rétroactivité des lois.
A suivre …

Texte rédigé par Jean Pierre Boumeziren

27 décembre 2008

Le pouvoir en vacance ou la vacance du pouvoir?

Le moment a été bien choisi par le couple du pouvoir pour se trouver au deux extrémités de la planète : Sarkozy au Brésil et Fillon en Egypte.

Quelle belle image du pouvoir donnée au Français par les temps qui courent.
Attention ,nous dit on, ce sont des déplacements d'affaires, des visites officielles pour l'intérêt du pays.
Sarkozy au Brésil pour représenter l'Europe en tant que président de l'Union Européenne, comme si à quelques jours de la fin de cette présidence notre agité conserve encore une quelconque influence possible.
En vérité le choix n'est il pas plus propice à des vacances de rêves ??
Il n y a qu'à prendre connaissance du lieu de sa villégiature.
D'après une agence locale brésilienne , reprise par la presse brésilienne :

« C'est dans ce complexe hôtelier de luxe, sis sur une plage isolée à 430 km au sud de Salvador de Bahia, qu'ils devraient rester jusqu'au 29 décembre, date de leur retour en France, avec la famille de la Première dame, dont son père biologique qui habite au Brésil.
Selon le site de l'hôtel, l'établissement dispose de vastes bungalows face à la mer, espacés dans une cocoteraie de manière à "assurer la tranquillité des hôtes". De là, la famille présidentielle pourrait visiter la ville coloniale d'Ilheus, capitale du cacao rendue célèbre par les romans de l'écrivain brésilien Jorge Amado. »
Fillon en Egypte, là aussi nous dit on, pour soutenir une certaine paix au Moyen Orient et encourager les relations bilatérales franco-égyptienne.

Peu importe, coupler cette visite à des vacances de rêve sur les plages de Charm El Cheik au bord de la mer rouge contraste avec l'état économique et social ambiant en France.

Les Français qui subissent de plein fouet cette crise économique et sociale devraient ils applaudir ces choix inopportuns ?

Le contraste est flagrant entre ces vacances de milliardaires et ces situations intenables des certains de nos concitoyens.

Deux millions de chômeurs inscrits , la moitié non indemnisée,

Des millions de mal logés,

De plus en plus de travailleurs pauvres,

Des milliers de détenus entassés dans des prisons surpeuplées dans des conditions dégradantes

Et, la liste est longue...

Une vacance de pouvoir s'est installée de fait. La France roule sans tête ni queue.

Si , il paraît que le ministère de l'Intérieur a pris délégation provisoire du pouvoir, autrement dit la France est surveillée et dirigée par la police.
Quelle évolution dans nos institutions !!

Texte rédigé par Sayah Jalaouali

25 décembre 2008

Petite grâce entre ami

Encore une fois, Nicolas Sarkozy est allé à contre pied de ce qu'il déclarait et promettait pendant la campagne présidentielle de 2007(plus possible d'accorder des grâces presidentielles aux détenus : symbole de sa chère rupture avec le passé.
Mais aujourd'hui, il manifeste sa contradiction, encore une, en accordant une grâce partielle a Jean Charles Marchiani (homme sulfureux des services secrets français).

Mr Marchiani est connu pour des multiples déboires judiciaires

-trafic d'influence et abus de biens sociaux dans un marché de fournitures de boite de vitesse pour des chars Leclerc destinés a être vendus aux Emirats Arabe Unis

-trafic d'influence et abus de biens sociaux dans une affaire de commissions versées par la société hollandaise Vanderland pour le marché de tri de bagages de Roissy. Il a perçu une importante somme d'argent ( 9.7 millions de francs) sur son compte en suisse de 1991 a 1994.

A la fin de ce feuilleton judiciaire, Mr Marchiani a été définitivement condamné à :

-deux peine de prison ferme, de trois et un an.

-400.000 euro d'amende

-privation de droits civiques et civiles de cinq ans.



Voilà à peu près l'homme à qui le président Sarkozy n'a pas hésité une seconde à accorder une certaine grâce, partielle soit elle.

Monsieur le président, de grâce alors, ou vous maintenez vos déclarations de campagne d'interdire toute grâce ou alors vous l'élargissez à des milliers des prisonniers méritants ( hors hauteurs des crimes terroristes , stupéfiants ,viols ou agressions sexuelles).

La politique répressive de Nicolas Sarkozy n'est elle destinée qu'au petit peuple ? J'espère que non.
La question se pose quand même, y a t il deux poids et deux mesures ?
On accorde une grâce à un délinquant d'envergure comme Marchiani (peut être pour mieux l'insérer dans la société) et on se l'interdit pour d'autres : des milliers de petit voyous pour qui l'enfermement n'est qu'un vecteur de récidive et d'aggravation future de leurs sorts.

Peut-on parler de justice quand les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous?", s'interroge Martine Aubry, qui ajoute: "La grâce partielle accordée à M. Marchiani est d'autant plus injustifiable que le président refuse des réductions de peines et des remises en liberté anticipées même pour des faits mineurs".

Texte rédigé par Sayah Jalaouali

22 décembre 2008

Diversité , des actes et plus des paroles

A l'heure où le Président Sarkozy intervient avec tambours et trompettes sur le thème de la diversité, il est intéressant de voir à quel point l'UMP s'acharne sur ce qui était le symbole du Président sur ce théme : la nomination de Rachida Dati et de Rama Yade.
Quel fameux grand écart en guise de cadeaux Noël...

«La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté.» Jean Jaurès
La politique française est toujours affaire de couleur: rose, rouge, bleu ou orange, ce sont en gros les signes identitaires des principaux partis politiques français.

La République n’a t elle pas adoptée un drapeau coloré ?

Mais dans la réalité, au delà des colorations "symboliques", la France n’est elle pas tout simplement multicolore ?
Et là, nous sommes face à des citoyens et non plus face à des sigles, bref dans la vraie vie.
Ce mélange de couleur emprunte-t-il un chemin facile digne de notre République pour jouir de sa part de souveraineté et d'implication citoyenne ?
Hélas non.
Dans tout les cas, pas pour une grande partie de nos concitoyens.

Effet Obama oblige, la classe politique française découvre soudainement le mot magique, diversité, cette potion qui a généré un bain de jouvence démocratique au peuple américain.
Ce symbole fort entraîne des réactions en chaîne partout de part le monde.
La tache d’huile s'est vite répandue et a traversé l’Atlantique pour arriver en France.

Nos consciences vont elles se réveiller pour aboutir a la révolution sociétale ?

Après tout Jaurès ne disait-il pas « Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience».

Des multiples réactions et propositions se manifestent ici et là et nous ne pouvons que les encourager : le sujet ne doit pas être clivé, il est vital pour qu’il fasse consensus.
N’oublions pas qu’il est question d’une large frange de la population française et qu’il est temps de compter avec.
Cette frange ne peut être que source de richesse et surtout source de paix.
Dans le cas contraire, c’est le radicalisme qui pointera son nez, c’est le communautarisme qui submergera la société.

Ne laissons pas une partie de nos compatriotes au bord du chemin.

Il faut appeler à un « new deal » pour redéfinir une vision nouvelle de la société où chacun trouve sa place pour éviter la rupture.

Tirons des leçons des américains : leur système social a bel et bien échoué.
C’est bien le pays le plus désorganisé au niveau de ses communautés, c’est bien le pays le plus marqué par son éclatement ethnique et comme résultat de cet échec, il redresse aujourd’hui la barre avec l’élection d’un noir a la présidence.
Quel éclat !!

Le Parti Socialiste a le mérite de se pencher bien avant d’autres sur la question de la diversité, timidement certe, mais a saisi la mutation de la société et l’a plus ou moins prise en compte : rappelons nous des propositions présidentielles de 1981(droit de vote des étrangers aux élections locales) toujours d’actualité d’ailleurs.

Les députations de Harlem désir, Bariza Khiari, et d’autres… sont des symboles politiques avant-gardistes et courageux.

Cela reste toujours insuffisant mais plus conséquent que de proposer par le fait du prince des symboles révocables à tout moment que l'on compare maintenant à des "produits financiers".

Les socialistes doivent aller plus de l’avant dans ce domaine crucial pour l’avenir, ne serait ce que par la force de nos convictions ( justice ,égalité, humanisme…).
La démocratie ne doit pas s’arrêter là où commence l’intérêt de l’autre.

Texte rédigé par Sayah Jalaouali.

21 décembre 2008

Les lycéens d'Elbeuf mobilisés

A Elbeuf aussi, les lycéens de nos établissements sont en colére face à la réforme du Ministre porte flingue de Sarkozy.
Et face à la contestation, Darcos a cédé même si son objectif est de profiter de la tréve des "confiseurs".
Reculer pour mieux sauter....
Mais les syndicats lycéens ont raison d'avoir des craintes et de continuer la mobilisation au regard de la régression éducative que représente ce projet de loi.
Le lycée de demain sera radicalement différent de l'actuel. En effet, au-delà de la disparition d’un réel groupe classe, trois tendances majeures se dessinent à travers la réforme proposée par Darcos :
- des programmes sans aucune spécificité pour ce qui est du tronc commun ainsi qu’un lycée à la « carte ». Sur ce dernier point, derrière l’aspect sympathique de la liberté de choisir ses matières, aucun accompagnement en termes d’orientation n’est prévu, ce qui multipliera la situation d’élèves perdant pied ou construisant un parcours « fun » mais sans cohérence pour l’accès aux études supérieures.
- un abandon de la volonté d’apprendre au lycéen à penser par lui et volonté d’en faire un mouton docile (cf. remise en cause de l’enseignement de Sciences Economiques et Sociales au profit de la « découverte du monde de l’entreprise », attaques répétées contre l’enseignement de philosophie en terminale…).
- une restriction du nombre d’heures enseignées au lycée et donc l’émergence d’un lycée « light », avec le risque que cela représente pour la reconnaissance de la valeur du diplôme du baccalauréat. Sauf pour celles et ceux dont les parents pourront payer des boîtes privées certifiant les connaissances dans tel ou tel domaine.
A cela s'ajoute le nombre de poste supprimé dans l'enseignement.
Le ministère ne fait pas une réforme pour améliorer le lycée.
Il fait une réforme pour réaliser des économies budgétaires.
Le ministère ne fait pas une réforme en lien avec la communauté éducative (lycéens, enseignants, parents d’élèves,…) mais contre cette communauté éducative.

20 décembre 2008

Le LABO 76

A l’occasion d’une conférence de presse vendredi 12 décembre à Rouen, Christophe BOUILLON, 1er Secrétaire Fédéral du PS en Seine-Maritime, Guillaume BACHELAY, nouveau Secrétaire National ‘Industrie et NTIC’, Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, coordinateur du LABO76 et Djoudé MERABET, trésorier de la Fédération, ont présenté le LABO76, véritable laboratoire d’idées (‘think tank’) des socialistes en Seine-Maritime.



Le manifeste du Labo 76 est en ligne sur le site et peut être signé par email : lelabo76@gmail.com

03 juin 2008

Rencontre des reconstructeurs

Laurent Fabius a qualifié samedi l’initiative des "reconstructeurs" socialistes de "mouvement le plus novateur" au sein du PS, estimant que le "faux débat" entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë risquait de virer au "pugilat".

Le "pôle des reconstructeurs", qui regroupe des proches de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg doit se retrouver dimanche pour voir s’il est possible de dessiner une nouvelle alliance, puis une nouvelle majorité au congrès de Reims à la mi-novembre.

"C’est le mouvement je crois le plus novateur," a déclaré M. Fabius à Europe 1, évoquant "des responsables et militants qui viennent de sensibilités différentes (et) décident de travailler ensemble sur le fond et de rechercher des solutions communes pour une gauche décomplexée et qui puisse gagner".

"Le début du débat qui s’est instauré (en vue du congrès) est un faux débat", entre Ségolène Royal, candidate déclarée à la direction du parti, et Bertrand Delanoë, candidat présumé mais non déclaré, a estimé l’ancien Premier ministre.

M. Fabius a notamment estimé à propos de la polémique autour du "libéralisme", que tous deux "sont plutôt en accord qu’en désaccord sur ce point".

"Quand il y a un faux débat, en général ça dégénère en pugilat", a-t-il poursuivi, réclamant un "débat de fond". "Ce qu’on attend de nous, c’est quelles sont les réponses concrètes (...) que vous avez à apporter sur l’emploi, sur les délocalisations, sur la santé, sur l’école, sur l’environnement et sur le futur".

Interrogé pour savoir si Mme Aubry pourrait devenir la candidate des "reconstructeurs" à la tête du PS, M. Fabius a déclaré "on verra, on n'en est pas encore là", en souhaitant "sortir des débats de personnes qui empoisonnent la vie politique".

Présent à cette journée Erick S militant de la section nous livre son sentiment:

"toutes ces images étaient dans ma tete, toutes les valeurs du PS défilaient également, le pacte social, la laicite, la fraternite et je me disais qu'il y a quelques mois lorsque j'ai décide apres avoir rencontré M FABIUS et MARIE de rejoindre le PS je n'imaginais pas alors vivre si rapidement des moments aussi importants".

14 mai 2008

L'UMP perdu sur le marché

Avec discrétion (depuis peu de temps), sur les marchés , les dames de l'UMP nous donnent la leçon.
Cher Jacques Brel, toi qui chantais " et un point à l'envers et un point à l'endroit" reviens vite parmi nous car leur chanson est aujourd'hui devenue avec Sarkozy : et un point à l'endroit (bling-bling !), et deux points à l'envers (blong-blong !), détricotons, détricotons les protections sociales, de haute lutte acquises par nos parents ! Au delà des contre-vérités sur lesquelles nous reviendrons, allons à ce qui nous semble l'essentiel.

Non, le Parti Socialiste n'a pas de chef, et pour une raison simple : le Parti Socialiste n'a pas le culte du chef ! Ce culte du chef, grand ou petit dont la droite française s'est trop souvent facilement satisfaite pour aggraver les inégalités sociales et réduire les libertés !

Jean Jaurès, Léon Blum, François Miterrand ont été des hommes politiques responsables dont la pensée, la vision, la culture humaniste, les propositions pour l'avenir, l'action politique se sont appuyées sur les aspirations du peuple, c'est à dire du plus grand nombre. C'est pourquoi, aujourd'hui et conformément à son éthique, le Parti Socialiste ne se cherche pas un chef mais travaille à l'élaboration d'un programme politique plus juste, plus fraternel, en un mot plus républicain ! Au cours de ce travail démocratique, une femme, un homme, se positionnera parce qu'elle ou il aura particulièrement pris sa part dans l'expression des réponses à apporter aux attentes de nos concitoyens. Nous récusons les leçons de la droite et contestons les tout puissants moyens médiatiques qu'elle utilise pour à intervenir dans notre processus publique et démocratique.

Certe, la solidarité n'appartient pas à ceux qui la manifestent au quotidien et les femmes et hommes socialistes ne sont pas les moindres à s'investir dans les actions caritatives devenues en France littéralement vitales pour trop d'entre nous du fait des choix politiques de cette droite dure et arrogante !
Nous croyons bien évidemment que toutes les bonnes volontés sont indispensables pour pallier les carences et la brutalité envers les plus démunis de la politique inégalitaire du pouvoir actuel. Mais simultanémént nous pensons que gouverner, c'est exercer en amont des choix politiques et donc budgétaires équitables afin que la solidarité ne soit pas qu'un mot de campagne électorale, vite oublié : 15 milliards d'euros par an pour les plus favorisés ! 15 milliards dont un nombre croissant d'experts de tous horizons nient toute pertinence économique !
Aujourd'hui, quand les prix des carburants s'envolent pour des raisons principalement spéculatives, les bénéfices des sociétés pétrolières explosent sans qu'aucune mesure de compensation ne soit prise : comment continuer à conduire les enfants à l'école ou chez la nounou puis se rendre à son travail et refaire le même trajet en sens inverse, le soir, et les courses ? Augmentation du prix des carburants, des dépenses de santé, des produits alimentaires de première nécessité : il ne s'agit désormais même plus de protection du pouvoir d'achat, il s'agit tout simplement du droit de vivre au quotidien.

Responsable, le Parti Socialiste assurera comme par le passé, ses devoirs envers l'ensemble de la nation. C'est pourquoi son programme ne sera pas un copié-collé des exigences des dirigeants les plus conservateurs du MEDEF et des spéculateurs des marchés financiers qui ruinent notre tissu industriel et nos emplois.

Le Parti Socialiste n'a pas de problème et surtout pas quelle ironie,les mêmes que ceux de l'UMP et de son chef ! Non, la gauche et la droite, n'ont pas la même politique, les mêmes objectifs, les mêmes préocupations.
N'en déplaise au irréductibles de l'UMP sakozyste, le peuple de gauche l'a parfaitement compris !

Texte rédigé par Jean Pierre Boumeziren

28 mars 2008

Conseil municipal. Installation du maire

Allocution de Djoudé Merabet, maire d'Elbeuf

Cher Didier,
Cher Françoise,
Cher(e)s collègues,
Mesdames Messieurs,


C’est avec beaucoup d’émotion, mais également un profond sentiment de responsabilité que je prends la parole pour m’adresser à vous.

Je tiens d’abord à remercier mes collègues du conseil municipal, qui m’ont accordé leur confiance pour diriger l’équipe municipale.

Merci à toi, Didier, qui m’a donné le goût de la chose publique, et m’a très tôt confié des responsabilités, me faisant découvrir la force de l’action collective.

J’ai beaucoup appris à ton contact, et si je suis fier de te succéder dans ce fauteuil de maire, j’ai surtout appris de toi qu’on occupe une fonction élective pour agir, et apporter sa pierre à l’édifice. Je saurai m’inspirer de ton exemple, et m’appuyer sur tes conseils pour continuer à porter une politique ambitieuse au service de tous les habitants.

Merci également à l’ensemble de mes collègues. En m’investissant de ce rôle, ils me manifestent leur estime et leur amitié. Je ferai mon possible pour me montrer digne de votre confiance, et coordonner l’action de l’équipe municipale, en ayant toujours à l’esprit que nous avons été élus sur un programme, ambitieux et solidaire, et sur une promesse : celle d’être à l’écoute de tous les habitants, disponibles et accessibles.

Je n’oublie pas que nous sommes élus, elbeuviens parmi les elbeuviens, pour diriger la commune en ayant toujours comme cap le bien vivre ensemble et comme boussole l’intérêt général.

En ces temps difficiles, nous savons que nos concitoyens attendent de nous aide et soutien, pour faire face à aux difficultés de l’existence, et amortir les effets d’une politique nationale toujours plus dure pour les plus modestes. Face aux remises en cause du droit du travail et de la solidarité nationale, à l’affaiblissement de la sécurité sociale et aux coups portés contre l’école de la République par un gouvernement qui ne veut pas entendre le message des urnes, nous mènerons une politique solidaire et généreuse, tournée vers chacun des habitants de notre ville.


Je ne vous cache pas que je suis ému ce soir. Emu, car il y a quatorze ans de cela, je prenais place dans cette assemblée en tant que conseiller municipal.

C’était en mars 1995.

A l’époque, la salle me paraissait immense et je ne réalisais pas encore que l’action publique au service de ma ville guiderait mes choix de vie.

Agir pour le bien commun est exigeant, difficile. Lorsque l’on s’engage, pour décider et agir au nom de ceux qui nous ont élus, il faut faire preuve de détermination et d’humilité. J’espère que je ne manquerai ni de l’un ni de l’autre.

L’action publique met l’individu face à ses choix et ses responsabilités. Dès 1995, plus jeune conseiller municipal d’Elbeuf, j’ai choisi à cette époque de prendre les miennes, déjà.

Depuis cette date, je n’ai eu de cesse de remplir le mandat qui m’avait été confié avec sérieux, rigueur, fidèle à mes convictions et en privilégiant le contact permanent avec les elbeuviens.

J’ai beaucoup écouté, beaucoup appris, j’ai appris à sentir cette ville et à prendre la mesure de l’attente de la population à l’égard de ses élus.

Les elbeuviens attendent que nous soyons les bâtisseurs du « mieux vivre ensemble, du mieux vivre tous ensemble ».
Ils attendent de nous que nous défendions l’intérêt général car il ne faut jamais oublier que c’est l’essentiel. Ils attendent de l’élu qu’ils apportent des solutions à leurs préoccupations immédiates, qu’il soit l’élu du quotidien.

Mars 1995, mars 2008, sachez mesdames, messieurs que l’émotion au moment où je vous parle est la même qu’au premier jour.

*****
Je parlais de mon sentiment de responsabilité, car je mesure l’importance de la mission que tu m’as confiée Didier.

Je travaille à tes côtés déjà depuis longtemps et je connais tes qualités. Je me suis beaucoup imprégné de celles-ci et je continuerai à le faire.

Les Elbeuviens t’ont de nouveau accordé leur confiance et portent en toi les espoirs de voir une ville qui avance, qui les écoute, qui les protège même.

Ces espoirs se lisent dans l’ensemble des actions que tu as proposées pour ce nouveau mandat qui commence.

Agir pour tous les âges de la vie, concilier aspirations personnelles et intérêt de tous, construire notre avenir commun, amener tous les elbeuviens à s’investir plus encore dans la vie de la cité, développer la citoyenneté, voilà notre fil conducteur.

Je veillerais à ce que ce fil ne se distende pas pour que l’ensemble des engagements prévus soit tenu comme cela à été le cas dans le mandat précédent, sous ta direction et celle de Françoise.

Pour m’aider dans cette mission, je sais que je pourrais compter sur mes collègues adjoints et conseillers municipaux qui s’engagent comme moi avec toi, avec sérieux, fidélité et loyauté.

Je sais aussi que je pourrai compter sur une administration efficace, réactive qui sait s’adapter aux évolutions de notre ville et des ses habitants.

Enfin, garant de cette équipe municipale, je sais que je pourrai compter sur toi pour m’épauler, me conseiller, m’orienter.

Tes qualités, ton dynamisme, ta rigueur, tes valeurs nous avons appris à les partager avec les seinomarins depuis 4 ans. Ils ont encore besoin de toi.

Tu peux compter sur mon amitié pour te permettre de remplir les fonctions qui sont à nouveau les tiennes depuis jeudi dernier.

Je suis sûr qu’ensemble, élus, personnels territoriaux, acteurs économiques, associatifs, et habitants nous ferons en sorte de faire un pas serein vers l’avenir.

Chers Collègues, Mesdames Messieurs, au moment de terminer mon allocution, j’ai une pensée pour les élus qui ne sont plus là et avec qui j’ai traversé ces années, notamment René Youinou.

J’ai une pensée pour mes amis, pour ma famille, mes parents notamment qui m’ont toujours soutenu enfin Claire toujours présente et les yeux de mes enfants qui me motivent encore plus aujourd’hui dans l’action que je mène au service des elbeuviens.

Avec votre soutien à tous, je répondrai présent pour construire une ville en mieux.

10 mars 2008

Une campagne victorieuse à Elbeuf

La campagne électorale s'est achevée et les résultats du Parti Socialiste aux élections cantonales et municipales sont prometteurs.
Prometteurs car ils confirment la confiance que les elbeuviens accordent à Didier Marie et à ses équipes pour conduire les projets qu'il a presenté grâce à l'appui de nombreux militants et sympathisants.

Avec 100% et 3786 voix ( je rappelle que seule la liste "Elbeuf, la ville en mieux" était en lice ), Didier Marie confirme le travail mené depuis de nombreuses années au service des habitants de notre ville.

La recette est finalement la bonne:
- Beaucoup de proximité, d'écoute et de contact avec les habitants
- Une confrontation des projets avec les associations, les partenaires et les elbeuviens

Le projet présenté, l'équipe renouvelée aux profils divers et à l'image de notre ville a séduit les électeurs.
Je remercie les militants socialistes qui ont su relayer avec enthousiame et énergie l'équipe dans la confrontation de ce projet à la population.

En ce qui concerne l'élection cantonale, le résultat est à la hauteur du travail accompli par Didier Marie au sein de cette collectivité.

Avec 74.51% et 6742 voix , le nouveau conseiller général de notre canton ( Elbeuf, St Aubin les Elbeuf, Orival et La Londe) montre là aussi que les orientations prises par le Département depuis 2004 étaient les bonnes et que le projet départemental ( et sa déclinaison pour notre canton) allaient dans le sens de l'intêret collectif et des préoccupations individuelles.

01 mars 2008

Meeting du Parc Expo

Article paru dans Le Monde

Laurent Fabius a affirmé hier soir, vendredi au Grand-Quevilly, près de Rouen, qu’il y avait “une solidarité totale” entre Nicolas Sarkozy et François Fillon et que celui-ci n’était que “l’exécutant” de la politique présidentielle récusée par les Français, selon les sondages.

” On en vient à nous expliquer que, puisque le président de la République baisse dans les sondages et que le Premier ministre monte, cela signifie que la politique du gouvernement est acceptée, incontestablement. Et que, non moins incontestablement, le Président ne souffre que d’un léger trouble personnel, que cela ne saurait durer et que les choses vont rentrer dans l’ordre “, a ironisé M. Fabius.

Le député de Seine-Maritime tenait un meeting avec les candidats aux municipales et cantonales, dont Valérie Fourneyron à Rouen et Laurent Logiou au Havre, et les présidents ou premiers vice-présidents PS des Conseils généraux des deux départements de Haute-Normandie et des conseils régionaux de Haute et Basse-Normandie.

“L’efficacité du gouvernement, je ne la vois pas“, a affirmé M. Fabius, s’en prenant au discours officiel sur la flambée des prix.

Selon lui, “François Fillon est un homme habile, non pas pour gouverner, mais pour présenter. S’il est populaire, ce n’est pas pour ce qu’il fait, c’est pour ce qu’il ne fait pas“.

” Il y a une solidarité totale entre le président de la République et le Premier ministre. M. Sarkozy a décidé, M. Fillon a appliqué“, a poursuivi l’ex-Premier ministre en prenant l’exemple des franchises médicales, du “refus d’augmenter le SMIC” et de la fermeture de tribunaux.

” Il n’y a pas de différences entre eux. C’est UMP et UMP. Sarkozy est l’exécutif, Fillon est l’exécutant“, a-t-il conclu sur ce point, réfutant “la thèse du découplage “.

M. Fabius a aussi combattu “la dépolitisation” du scrutin municipal à laquelle s’essaye la droite.

” Le jour où le ministère de l’Intérieur annoncera les résultats, si, partout où il n’y a pas le sigle UMP (sur le matériel de campagne, ndlr) il décide qu’ils sont +sans étiquette+, la colonne +sans étiquette+ va grimper par rapport à la dernière fois ! “, a-t-il raillé.

Devant plus de 1.500 personnes, le député de Seine-Maritime s’est montré prudent sur l’issue des scrutins des 9 et 16 mars, en raison de “l’inconnue” de la participation. Il a demandé aux militants d’”expliquer inlassablement” aux électeurs que, selon qu’ils voteront ou pas, “une partie de leur vie changera” ou non.

“Il y a une nécessité, une action d’intérêt général à sortir le carton jaune. C’est à notre portée“, a-t-il dit.

Répondant à François Fillon qui avait affirmé le même jour à Blois que les socialistes n’avaient “pas de programme“, Laurent Fabius a affirmé que les socialistes “avancent des projets“. “Des projets de solidarité - PS signifie aussi projets de solidarité - et pour construire l’avenir“.

“Nous avons des propositions. Là où François Fillon dit qu’il n’y a pas de propositions, c’est en fait que nos propositions ne sont pas du tout celles du gouvernement“, a-t-il appuyé.

24 février 2008

23 février 2008

Débat de campagne avec Didier Marie

Retrouvez Didier Marie sur l'émission " La voix est libre " en copiant le lien
suivant : http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=e14b_voixlibre&video_number=0

18 février 2008

Un 1er Mai de lutte et de souvenir.

Les slogans dénonçant la politique économique et sociale du gouvernement Sarkozy ont retenti dans les rues d’Elbeuf.
A l’appel des syndicats de l’agglomération d’Elbeuf, de nombreuses personnes ont défilé dans les rues de notre commune ce 1er Mai.

Les mots d’ordre de cette manifestation étaient multiples :

• Hausse du pouvoir d’achat
• Sauvegarde des retraites
• Dénonciation de la présidence « bling-bling »



De nombreux camarades socialistes de la section et de l’agglomération se sont joints aux manifestations pour montrer leur soutien et participer à cette lutte.





Les socialistes se sont ensuite rendus à Caudebec les Elbeuf (exceptionnellement face à l’Espace Bourvil et non pas place du Marché) pour la traditionnelle cérémonie d’hommage à Jean Jaurès.



Très nombreux, les militants et sympathisants de l’agglomération ont écouté avec gravité le discours éloquent de Nadia Mezrar secrétaire de section de St Pierre les Elbeuf, qui a fustigé le président de la république et son gouvernement.



Manifestation à Paris Ni pauvre, ni soumis



Plus de 30.000 personnes ont répondu samedi à l'appel du collectif d'associations de personnes handicapées Ni Pauvre Ni Soumis. Accidentés de la route ou malades, ils sont venus en nombre pour dire stop à une société qui exclut les personnes handicapées. Des promesses de revalorisation de l'allocation adulte handicapé (AAH) non tenues ont été le point de départ de ce mouvement.
Avec une allocation mensuelle de 628 € - montant maximum de l'allocation adulte handicapé – handicap et pauvreté font hélas bon ménage.
« Pouvoir d'achat, pouvoir de rien » tel était le slogan des manifestants.
En attendant des avancées pour un revenu décent, un premier rendez-vous vient d'être programmé avec le Ministre du Travail.
Mais l'accès à l'emploi n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg et n'apportera aucune solution à ceux qui ne peuvent pas travailler.
Ceux-ci devront se contenter d'une revalorisation de 5%.
On est loin de pouvoir crier victoire quand on sait que les bénéficiaires de l'AAH ne sont pas dispensés des franchises médicales.
Le Parti socialiste rappelle qu’il s’est prononcé pour l’objectif de parité de l’AAH avec le Smic, dans les plus brefs délais possibles. Il considère que l’annonce présidentielle ne répond absolument pas aux attentes des personnes handicapées.
Peu de temps après la manifestation Ni Pauvre Ni soumis, un autre cortège déambulait dans les rues de Paris, cette fois composé de personnes âgées qui plaidaient pour leur retraite.
Un nouveau genre de manifestants pour un nouveau modèle économique chaque jour un peu plus inacceptable.




Texte rédigé par Magali Adam Revert

Hors jeu le racisme dans les stades

Les amateurs de foot français ont du voir les images ce week end du joueur de football d'origine marocaine copieusement insulté par un supporter (mais a-t-on le droit de continuer à l'appeler comme cela) lors du match Metz-Valenciennes.
Quand de tels agissements arrivent sur les stades de football, il est indispensable de prôner la plus grande fermeté.
La loi doit etre appliquée et l'auteur de ces faits condamnés.
Ne laissons pas le football français gangréné par ce fléau que connaissent d'autres pays en Europe.
Les valeurs de ce sport sont à l'opposé de ce spectacle donné par ce pseudo-supporter.
Tolérance, solidarité sont l'âme du mouvement sportif en France.
Nos enfants doivent s'en inspirer.
Et c'est pour cela que les acteurs du football français doivent donner un signe fort pour ne plus voir cela.

La seule réponse, c'est le carton ROUGE.

15 février 2008

Plan Banlieue

Le rapport appelé faussement plan « Espoir Banlieue » annoncé par Fadela Amara et présenté par Nicolas Sarkozy mérite qu’on s’y attarde tant celui-ci, pourtant attendu par les élus, les associations et surtout les habitants de ces quartiers est à la limite de l’escroquerie politique.

En effet, alors que le titre même de cet énième plan laissait entendre que le gouvernement avait pris l’ampleur des difficultés rencontrées dans ces quartiers et qu’il se donnerait les moyens d’y répondre, Sarkozy nous met en scène un plan « coquille vide »…

Lors de son discours du 8 février 2008 , les premiers mots ont du faire plaisir aux milliers de travailleurs sociaux, bénévoles associatifs qui œuvrent dans ces quartiers…

Citons-le : «vingt ans de travail de tant de femmes et d’hommes de bonne volonté […] de tant d’associations qui ont déployé tant de trésors d’intelligence et de générosité….ou encore « je veux une politique d’égalité des chances sur l’ensemble du territoire ».

La suite, moins appréciable est la traduction des incohérences gouvernementales et de la fumisterie du président.

Incohérence gouvernementale dès les premières lignes car après avoir supprimé des services publics de proximité, donc un peu d’Etat dans les banlieues, Sarkozy nous annonce qu’il mettra dans chaque quartier un représentant de l’Etat.

Incohérence gouvernementale car après avoir évoqué l’effort financier de l’Etat, Sarkozy nous annonce qu’il ne renouvèlera pas certain Contrat Urbain de Cohésion Sociale et donc les crédits qui vont avec.

Incohérence gouvernementale car après avoir baissé les crédits à de nombreuses associations comme ici à Elbeuf, Sarkozy nous annonce qu’il les aidera sur plusieurs années.

Fumisterie car après avoir été l’artisan de la suppression de la police de proximité, il nous annonce qu’il veut « que les habitants et les forces de l’ordre apprennent à se connaitre et à se respecter ».
Alors que le rôle de cette police de proximité crée sous le gouvernement Jospin était justement de rétablir le dialogue.

Fumisterie car il s’agit d’un copier-coller de dispositifs existants ou connus depuis longtemps (écoles de la 2èmes chance, adultes-relais, tutorat et accompagnement en ZEP).

Bref, comme l’a dit Voltaire : On parle toujours mal quand on a rien à dire. "



Banlieue, l'incendie n'est pas éteint...

12 février 2008

Débat télévisé

L’émission « la voix est libre », sur France 3 Normandie sera consacrée ce samedi 16 février aux Elections Cantonales avec une émission spéciale de 11h00 à 12h00 qui se décline ainsi :

De 11h00 à 11h30 : Débat entre Jean-Louis Destans et Ladislas Poniatowski

De 11h30 à 12h00 : Débat entre Didier Marie et Michel Lejeune.


Dans une période où la droite locale n'ose plus afficher son appartenance à la famille UMP, il est intéressant d'entendre les propositions des représentants locaux.

Tous à vos postes...

Meeting de soutien

30 janvier 2008

Stop ou encore

Derriére les scrutins du 9 et 16 mars 2008, il est indéniable que se joue la première confrontation du peuple contre l'UMP, le gouvernement et le Président Sarkozy.
Stop ou encore...voici la petite musique que nous ne cesserons de rappeler aux habitants de notre ville.
Sarkozy ne peut se dédouaner de cette échéance.
Il est intéressant de voir que dans les rangs de l'UMP la cacophonie s'installe et que certain candidat souhaiterait voir le président en déplacement à l'étranger comme il sait si bien le faire ou mieux en voyage "de noce prolongée".
Dans le même temps, nous montrerons à travers notre projet municipal et cantonale que notre vision de la société et des personnes qui la composent s'oppose à celle de la droite.
Plus solidaire, plus ouverte, plus attentif, plus courageuse...


Carton jaune

Laurent Fabius appelle les électeurs à adresser un carton jaune à la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon.

Les élections municipales et cantonales seront l'occasion de se prononcer sur la politique mise en oeuvre et à venir du gouvernement Sarkozy-Fillon. Des mauvais coups ont été portés depuis neuf mois : baisse du pouvoir d'achat des salariés et des retraités, taxes médicales, coupes sombres dans les effectifs de la fonction publique, remise en cause de la laïcité, alignement sur la diplomatie de Bush, refus d'organiser un référendum sur le nouveau traité européen. D'autres décisions négatives sont en préparation : augmentation de la TVA et de la CSG, taxes diverses notamment sur les téléphones mobiles et les abonnements à l'Internet, démantèlement du code du travail et du système de retraites par répartition, etc.

Dans 40 jours, en se rendant aux urnes et en choisissant le bulletin socialiste, les Français auront la possibilité d'adresser un carton jaune à la politique actuelle.

Afin de faciliter le travail de mobilisation sur le terrain, nous mettons en ligne sur le site www.laurent-fabius.net un "carton jaune à la droite". S'ils le souhaitent, les sympathisants, les militants, les candidats peuvent le télécharger et l'utiliser lors du porte à porte, sur les marchés, dans les réunions publiques.

20 janvier 2008

Elections cantonales de mars 2008

La Fédération du Parti Socialiste, représentée par Christophe Bouillon, 1er secrétaire fédéral de la Seine-Maritime, a présenté, à Yvetot, coeur du département, les 35 candidats qui représenteront la majorité départementale lors de l’élection cantonale, le 9 mars prochain.
A cette occasion, il était accompagné de Didier Marie, président du Département, qui a présenté les propositions du projet départemental qui sera défendu par chaque candidat sur son canton.

Sur le canton d'Elbeuf, Didier Marie sera notre candidat supplée par Annie Jaouen.

Décliné sous forme d’un document de 32 pages, intitulé “Seine Maritime , la vie en mieux“, ce projet prolonge les nombreuses initiatives prises par la majorité départementale depuis 2004 sous l'impulsion de Didier Marie, action qui impulse un nouveau souffle indispensable à notre territoire.
Retrouvez ce programme sur www.lavieenmieux.fr site de campagne des candidats de la Majorité Départementale.

13 janvier 2008

Voeux de la section

A l'occasion des voeux de la section d'Elbeuf, plus de 210 militants et sympathisants ont répondu à notre invitation pour déguster dans la convivialité la galette républicaine traditionnelle.
Didier Marie a lancé le coup d'envoi de la campagne pour les élections municipales et cantonales de mars 2008.
Djoudé Merabet secrétaire de la section a lui aussi lancé les hostilités.

Voici l'intégralité de son discours.

"Chers amis, chers camarades, militants, sympathisants,

Chère Françoise, Chère Annie, Cher Didier,

Merci d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation pour ce moment fraternelle et convivial des vœux de la section d’Elbeuf et de La Londe.

Ces moments de rencontre sont toujours pour nous un plaisir et particulièrement en ce début d’année où la tradition nous invite à vous souhaiter à vous et à vos proches une bonne et très heureuse année 2008.

Je tiens aussi en particulier à remercier les nouveaux membres de nos sections arrivés cette année, nombreux et ceux qui vont nous rejoindre dans les mois qui viennent.

Ces vœux ont une résonnance particulière cette année.

Ils sont à la charnière entre notre échec à la présidentielle et nos victoires possible aux élections municipales et cantonales et je laisserais juste après moi le soin à Didier de nous en parler.

Nous avons dépassé le stade de la culpabilisation mais nous devons toujours tenir compte des erreurs passées pour corriger le futur.

Et que nous apprends le passé :

- qu’il n’y a de victoire possible que si le discours tenu est à la hauteur des attentes des français
- que le Parti Socialiste ne gagne qu’à partir du moment où il affirme son identité et ses valeurs
- que les rapprochements contre nature avec le centre droit ne peuvent qu’ébranler la gauche toute entière
- et qu’il n’y a de victoires possibles qu’avec le rassemblement de toute la gauche

Ces erreurs ont un coût et ce coût s’appelle Nicolas Sarkozy.

Nous voici donc avec le pur produit de la droite libérale, réactionnaire et individualiste qu’on nomme maintenant le sarkozysme.

Concentration de tous les pouvoirs, loi du plus fort, hypocrisie organisée entre ministres et collaborateurs, effets de manches et tour de passe passe télévisuelle.
La solennité de la fonction présidentielle a été remplacée par l’excès de luxe et sa démesure…

La vie privée devient un argument de campagne et même de rase campagne.

Dans l’esprit de Sarkozy , le people a remplacé le peuple, ses yeux sont pleines de paillettes.

Mais derrière tout cela, la réalité est tout autre, j’oserais même dire le top model cache la forêt.

Les retraites stagnent pour de nombreuses personnes âgées comme ici à Elbeuf, les services publics sont saignés comme dans notre agglomération avec les tribunaux, les médicaments coutent plus chers pour tous, la durée du temps de travail est menacée pour les travailleurs, les universités sont privatisées, la laïcité est menacée…

C’est pourquoi, le rendez vous du mois de mars doit être le premier signe de révolte de la part de tous les français qui souffrent de cette politique.

Le 9 et 16 mars, c’est demain.
Le temps est court, les journées s’égrènent.

Nous avons commencé à nous mettre en ordre de marche pour aller au contact des elbeuviens et plus largement des habitants de ce canton.

Je remercie les militants qui se sont déjà engagés à tes cotés Didier pour ces campagnes et j’invite les autres qui le souhaite à nous rejoindre.

La recette est la même et elle est notre marque de fabrique, beaucoup de proximité, de contact et d’enthousiasme.

Nous multiplierons les présences sur les marchés de la ville tous les samedis matins, nous irons au devant des elbeuviens en multipliant le porte à porte dans toute la ville, nous distribuerons les documents de campagne dans toute les boites aux lettres….

Chacun trouvera sa place.

La section d’Elbeuf est à l’image de notre ville : Solidaires, multiples, portées vers l’avenir.

A tes cotés Didier depuis de longues années, j’ai beaucoup appris.
Les militants de notre section le savent eux aussi.

Tu m’as appris la rigueur, la force de conviction, le respect des engagements, les valeurs, l’amitié.
Ce que j’ai appris de toi, je m’efforce de le transmettre aux militants qui m’entourent et je sais car ils l’ont montré à de nombreuses reprises que tu peux aussi compter sur eux.

Je le disais, le 09 et le 16 mars, c’est demain.

Alors, chers amis, dès maintenant, mettons nous en ordre de marche pour continuer le travail entrepris à Elbeuf, dans ce canton et je l’espère au Département.

11 janvier 2008

La police de proximité ressuscitée

Une fois de plus, Sarko 1er et sa cour (ou son gouvernement parait-il) montrent leur totale improvisation et leur incohérence.
En effet après avoir entre autres; favoriser les rentiers et le capital en prétendant vouloir valoriser le travail, augmenter les retraites que de 1.1%, le SMIC et les minimums sociaux moisn que l’inflation tout en ayant dit, « je serai le président du pouvoir d’achat » - en oubliant de préciser qu’il parlait du sien-, voici qu’il ressuscite un dispositif qu’il avait enterré lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur.

Ainsi, c’est avec un certain plaisir que j’ai accueilli le retour de la police de proximité, qui rappelons-le avait été supprimée en 2003 par Sarkozy lors de son intervention à Toulouse sous ses termes « les policiers n’ont pas vocation à organiser des tournois de foot ».
Quelle incompétence, quel mépris, quelle suffisance !!!

Car il faut être de Neuilly et croire que seules ; la répression, la haine et la violence (intervention d’Argenteuil) peuvent répondre à la difficulté d’être dans notre société, quand le hasard de la vie vous a fait naître dans l’abandon.

Là où, seules des mesures empreintes de citoyenneté et de valeurs républicaines peuvent apporter des solutions durables.

Dans ce cadre la « polprox » mise en place en 1997 par Jean-Pierre Chevènement, proposait le retour du dialogue, de l’écoute et de la reconnaissance de l’autre.
Mais 5 ans après sa suppression, aujourd’hui dans les quartiers, c’est la catastrophe, tout le monde a peur de tout le monde, dans un grand double miroir paranoïaque.

Cinq années ont ainsi été perdues.
De nouveau, il faudra reconstruire ce que la droite a détruit, mais n’oublions pas que ce n’est pas l’unique mesure à prendre : l’école, les services publics, le soutien aux familles monoparentales, les services aux personnes âgées ou en grandes difficultés ont besoin d’être présents dans ces quartiers.

La présence de l’état protecteur et républicain pour redonner de l’espoir et retrouver le respect de l’esprit citoyen dans les quartiers les plus défavorisés est indispensable.

Mais je crains une fois de plus que ce ne soit qu'un effet d’annonce.

Voici un nouvel exemple de l’incohérence et de l’incompétence de Sarkozy.

Texte rédigé par Bruno Jeannet

Rassemblement des socialistes à la Mutualité

Intervention de Laurent Fabius à l’occasion du rassemblement des secrétaires de section à la salle de la Mutualité, pour marquer le lancement de la campagne nationale du Parti socialiste en vue des élections du 9 et du 16 mars.

Chers camarades, je m’exprime ici d’abord comme candidat aux élections municipales à Grand-Quevilly où nous avons 72 % de logements sociaux, ce qui montre qu’on peut atteindre les 20 % sans drame.

La question est parfois posée, elle a été fort bien posée, et ensuite écartée bien sûr par Bertrand, par Ségolène : élection nationale ou élection locale ? La réponse est évidente : locale d’abord. Les conseillers généraux, les élus municipaux ont des projets locaux à faire valoir. Pour avoir pris connaissance de pas mal de ces projets locaux, je crois que le mot principal à travers nos cinq propositions, c’est le mot « solidarité », car c’est celui-là qui fait le lien avec tous les autres et qui nous distinguent fondamentalement des listes de droite.

Mais au-delà, est-ce que ce sera un scrutin national ? Bien sûr que oui. D’abord parce que, excusez l’évidence, c’est la première fois, depuis les élections législatives et présidentielles, que tous les Français sont appelés aux urnes. Ensuite, parce que le Président de la République lui-même, dans ce temple de l’objectivité républicaine qui s’appelle le conseil de l’UMP, avec son ami Tony Blair, a dit qu’il entendait s’impliquer dans les élections municipales et départementales. Et puis parce que nous-mêmes, nous nous apprêtons à faire la même chose, parce que ces élections auront bien sûr un impact sur la vie nationale et parce que, c’est l’élément supplémentaire que j’apporte, selon le résultat de ces élections, la politique qui sera suivie ne sera pas la même.

Si au soir du deuxième tour, j’allais dire « Dieu nous en garde ! », c’est un succès de la droite, qu’entendra-t-on ? Le président de la République qui, une fois n’est pas coutume, apparaîtra à la télévision nous dira : « Ma politique a été confirmée, je continue et même, je double. »

Si c’est la gauche, comme nous le souhaitons tous, qui l’emporte, il y aura nécessairement des inflexions.

Je souhaite, c’est le message que je veux apporter à notre réunion, que ces élections dans sept semaines soient des élections carton jaune. Je m’explique : carton jaune d’abord sur la question de l’amputation du pouvoir d’achat.

Le président de la République a fait campagne, non pas comme on le dit souvent, pour dire : « Je serai le président du pouvoir d’achat », non ; la formule exacte est : « Je serai le président de l’augmentation du pouvoir d’achat ». Tous les mots y sont, simplement pas dans le bon ordre : l’augmentation du pouvoir d’achat du Président, oui !

Quand on regarde, vous êtes sur les marchés en ce moment pour la campagne, que nous dit-on ? « Tout augmente, sauf les salaires. » Alors je sais bien qu’il y a le « travailler plus pour gagner plus », mais je n’ai pas vu beaucoup de salariés se précipiter avec leur feuille de paie, disant : « M. le député, M. le candidat au conseil municipal ou au conseil général, regardez comme ma paie a augmenté ! » Il y en a sûrement, le regretté François Mitterrand disait : « Il y a des poissons volants, mais ce n’est pas la majorité des poissons. »

Les chômeurs en tout cas, pas concernés ; les temps partiels, pas concernés ; les retraités, pas concernés ; les retraités, en tant que premier adjoint à la mairie de Grand-Quevilly, à la fin de l’année, j’ai eu le banquet des personnes âgées et j’ai fait le tour des tables, comme chacun d’entre nous le fait, et qu’est-ce que j’ai entendu ? « 1,1 % : on se moque de nous ! » 25 % qui était promis, as-tu dit Ségolène, 1,1 %. Et on pourrait continuer la liste. Carton jaune contre l’amputation du pouvoir d’achat.

Vous me direz : « Mais si tout le monde était appelé à l’effort », oui, mais tout le monde n’est pas appelé à l’effort. On rappelait le bouclier fiscal, et il ne faut pas citer les choses de manière abstraite, il faut citer les chiffres dans le Nord-Pas-de-Calais qui n’est quand même pas la région la plus riche de France, 111 personnes ont reçu en moyenne un chèque du Trésor public de 89 500€. Et j’invite tous ceux qui font campagne, c’est-à-dire vous tous, à se procurer la moyenne dans chaque région, car elle est publique.

Si encore l’effort avait été demandé à tous les Français pour mettre l’accent sur les priorités, oui : éducation, recherche, PME, innovation, mais rien ! Rien ! Alors cela mérite un carton jaune. Mais le carton jaune, nous n’avons pas la possibilité d’expulsion ! Mais le carton jaune doit aller plus loin et servir d’avertissement pour la suite, car dès après les élections de mars, il y aura des décisions.

Cette année, par une coïncidence extraordinaire, avril tombe après mars, et on nous a annoncé en avril des décisions sur l’assurance maladie ; en mai, des décisions sur la retraite ; en juin, un collectif budgétaire et une modification des règles du contrat de travail. Que se passera-t-il ?

On va reparler, mais il faut en reparler dès maintenant, de l’augmentation de la TVA, de l’augmentation de la CSG, de l’allongement de la CRDS, de l’aggravation des taxations médicales et de ce qui se prépare si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Oui, sans doute, on gardera la durée légale du travail mais on fera en sorte que dans chaque entreprise où le salarié est en situation de difficulté, de faiblesse par rapport à l��employeur, on puisse avoir des dispositions plus défavorables que la loi. C’est cela qui est dans les tuyaux. Et il faut donc, au soir du 9 et du 16 mars, qu’il y ait une protestation, un carton jaune de la population française pour dire : « Non, il faut changer de politique, n’aggravez pas une politique qui d’ores et déjà a échoué. »

Carton jaune aussi, mes camarades, sur ce que j’appellerai pudiquement la « pratique du pouvoir ». L’autre jour, dans sa conférence de presse, le président de la République a pris à parti un journaliste parce qu’il avait eu l’audace de parler de monarchie. Mais quand on prend l’étymologie, quand un seul concentre toutes les décisions, cela s’appelle quand même comme ça. Les citoyens ont élu un président de la République, et ils se retrouvent avec une monarchie élective.

Alors je pense qu’il faut dire ce qu’on pense de cela. Monarchie élective, non ; phénomène de cour, non ; Premier ministre autrefois collaborateur, maintenant paraît-il, cela changera ; les ministres faire-valoir, rivés à leur téléphone, attendant un signe d’encouragement pour passer une nuit calme, ce n’est pas possible.

La proximité avec les intérêts financiers et l’occupation, il n’y a pas d’autre terme, des écrans et des médias audiovisuels, c’est pourquoi j’insiste, François l’a fait l’autre jour, je l’ai fait aussi moi-même, sur la nécessité impérieuse d’établir dans ce pays l’égalité audiovisuelle parce que c’est une clé de la démocratie.

Qu’est-ce qu��on attend d’un président de la République en ce moment ?

Il y a de graves menaces et de graves crises ; il y a la menace du terrorisme, mais nous l’opposition, on ne nous informe de rien. Il y a la menace de la dissémination nucléaire ; je n’ai pas, a priori, d’opinion sur la question de savoir s’il faut ou non vendre des centrales à tel ou tel pays du Moyen-Orient, mais je sais que si la France veut faire de cela une politique, il faut qu’elle nous explique comment l’utilisation de ces centrales ne se traduira pas à terme par un risque d’augmentation de la dissémination nucléaire.

Il y a le risque, et pas le risque, la menace climatique et il y a la menace financière et c’est là-dessus qu’on attend le chef de l’Etat. Donc au lieu de s’occuper de t��ches latérales, qu’il explique au pays, à l’Europe et au monde ce que sont les solutions de la France pour en discuter et pour avancer.

Qu’est-ce que j’ai entendu en faisant campagne comme vous ? On attendait d’un chef de l’Etat dignité ; on attendait de l’efficacité ; on attendait une certaine sobriété et l’on a un étalage agité et parfois même immature.

Voilà ce que j’avais à dire, mes camarades.

Nous avions demandé un référendum sur le Traité européen. Il semble que M. Sarkozy fasse en sorte que ce référendum n’ait pas lieu. Oui, mais voilà, les élections du 9 et 16 mars, elles, ne pourront pas être annulées.

Nous les affrontons avec des atouts, et si nous ne gagnons pas, cela ne pourrait venir que de nos propres insuffisances. On les connaît, on les a pour une part expérimentées : il y a la division et de ce point de vue-là, le rassemblement d’aujourd’hui fait plaisir, et fera plaisir bien au-delà de nos rangs.

Il y a la dispersion qui consisterait à ne pas se concentrer sur cette échéance-là, et puis il y a la dilution qui pourrait faire croire à certains, à tort, que c’est en multipliant les œillades à la droite qu’on rassemble la gauche.

Le rassemblement oui, mais n’oublions pas d’abord notre base politique et sociale.

Ce que je veux dire pour terminer est tout simple : les 9 et 16 mars, on votera pour de bons candidats socialistes aux mairies ; pour de bons candidats socialistes dans les conseils généraux, mais on votera aussi je l’espère en brandissant un carton jaune contre l’amputation du pouvoir d’achat et contre les pratiques du pouvoir.

On rappellera à ceux qui nous président que notre conception des choses, celle des Français, n’est pas : « On est élu un dimanche et puis c’est le bon plaisir et puis rendez-vous cinq après ! » Non, entre temps, il y a les rendez-vous avec le quotidien des Français. Ce rendez-vous là, pour nous, c’est le 9 et le 16 mars et nous pouvons faire en sorte que ce soit un rendez-vous gagnant.

Avec Sarkozy, dire ne signifie pas forcément faire...

Platon l’écrivait déjà dans « La République » le plus grand danger pour la démocratie est que l’orateur prenne le pas sur le sage.

Or aujourd’hui, nous avons ce risque en la personne de Nicolas Sarkozy qui usant et abusant de ses relations, entretient une relation malsaine avec les médias.
En effet ses amis : Bouygues, Bolloré, Dassault, et Lagardère sont à la fois, clients de l’état et propriétaires de grands groupes médiatiques lui permettant de se mettre en scène tel un avocat plaidant sa propre cause, effets de manche compris, et utilisant comme il se doit la mauvaise foi comme argument.

Utilisant alors un style incantatoire où le fond du discours peut se résumer en une seule formule : Je suis le plus beau, je suis le plus grand, je suis le meilleur et je dis ce que je veux.
Et ceci en étant sûr de ne jamais être contredit par ses interlocuteurs.

Il a dit : « je ne serai au service d’aucun lobby »
Il a menti :Je vends les rafales de mon ami Dassault à Khadafi.
J’offre une prime de 5000 € pour l’achat d’un véhicule électrique, dont mon ami Bolloré va être le principal constructeur.
Je supprime la publicité sur le service public permettant à mon ami Bouygues de voir le cours de l’action TF1 progresser de 15% en une demi-journée, ceci étant d’autant plus intéressant pour lui qu’il a l’intention de vendre TF1.
Je participe au montage fiscal qui permet à mon ami Lagardère de ne payer aucun impôt sur la vente de ses actions EADS lors d’un probable délit d’initié (Oh !une affaire dont on n’entend plus beaucoup parler.) !

Il a dit : » le paquet fiscal donnera du pouvoir d’achat et relancera la croissance ».

Rappel : le paquet fiscal contient trois mesures principales :

* L’exonération fiscale des heures supplémentaires :
Comme les 35h vont être supprimées il faudra travailler au moins plus de 39h pour pouvoir y accéder.

* La suppression des droits de succession :
Il faut savoir qu’auparavant déjà plus de 85% de la population en était exonérés, et que seuls les très gros patrimoines en tireront un grand bénéfice.

* Et surtout le bouclier fiscal à 50% qui a permis aux 5000 français les plus riches, dont beaucoup de ses amis, de se voir rembourser près de 7 MILLIARDS d’Euros et contrairement aux promesses qui avaient été faites, cette mesure n’a eu aucun effet sur la croissance; ses joyeux bénéficiaires préférant faire des placements juteux en Asie.

Or, en France environ 7 Millions de personnes vivent avec moins de 750 euros par mois, si ces 7 milliards leur avaient été distribués (soit 1000 euros par personne), nul doute qu’ils auraient été immédiatement injectés dans l’économie, créant ainsi de la croissance.

Mais quand ses amis journalistes (le service presse de TF1 a fêté la victoire au champagne à 19h) lui pose la question, il répond en mettant en avant les deux premières, et ses amis négligent ensuite de l’interroger sur la troisième.
Eh oui, médias quand on vous tient, on peut manipuler les français.

Ainsi effectivement, et là il ne ment pas, il peut affirmer que les caisses de l’état sont vides mais c’est lui qui les a vidées par des mesures économiques ineptes qui n’ont bénéficié qu’à une minorité de français qui n’en n’avaient pas besoin.

Alors j’aimerai l’entendre dire la vérité :

Je suis le président qui :

* A mis en place une franchise médicale de 50€ même pour les plus démunis.

* N’augmente les retraites que de 1.1% soit 7€ par mois en moyenne pour les petites retraites.

* Refuse de donner un « coup de pouce » au SMIC

* Refuse de mettre en place la TIPP flottante pour diminuer l’impact de l’augmentation du pétrole.

* Supprime l’exonération de la redevance pour les personnes âgées.

* Permet de travailler plus, 42 années de cotisation, pour toucher moins.

* Divise les français insidieusement, en les opposants à l’aide des commentaires des médias, essentiellement à l’encontre des ; fonctionnaires, cheminots, enseignants et chômeurs.

* Suis le président de tous les français mais je vais faire campagne sur le terrain pour l’UMP

* Défend les droits de l’homme avec mes amis Khadafi et Poutine.

* Force les patrons de grands groupes français, EADS et AREVA, à signer des contrats léonins avec la chine, car ils sont globalement déficitaires, uniquement pour annoncer du chiffre.

* Contrôle les médias.

* Croît que dire c’est faire.

* Pense que l’Europe est une province de la France.

* Se prend pour une rock star.

Et pour conclure je suis le sarko des palaces qui prend aux pauvres pour donner à mes riches amis.

P.S je ne parle pas de sa vie privée car je ne veux pas lâcher la proie pour l’ombre, mais en soulignant toutefois qu’il se fait photographier ou filmer uniquement s’il le désire.
Et là encore il ment.

Il est notable que lors de sa conférence de presse les plus grandes occurrences sont, les mots liés à mensonges et vérité.

Texte rédigé par Bruno Jeannet

01 janvier 2008

Je vous invite à prendre connaissance d'une initiative du CNR ( Comité National pour un Référendum).
Il s'agit d'une lettre à destination des parlementaires.


Madame la députée, Monsieur le député
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur


Vous êtes certainement conscient(e) de l’importance que représenterait pour notre pays le nouveau traité européen signé à Lisbonne par les chefs d’Etat et de gouvernement.

Ce traité aurait une répercussion considérable sur la vie économique, sociale et politique de la France et de chacun de ses citoyens. D’ailleurs sa ratification exige préalablement une révision de la Constitution française.

Lors du précédent référendum sur le projet de traité constitutionnel, certains ont voté oui, d’autres ont voté non, mais en France, le peuple s’est prononcé librement, ce qui est tout à l’honneur de notre pays.

Comme une majorité de nos concitoyens, je considère que le nouveau traité doit également être soumis à référendum. Et cela dépend aussi de vous.

En effet, pour que ce traité s’applique, il faut passer par deux étapes successives, dont la première concerne la révision de notre Constitution, avant celle concernant l’adoption proprement dite du traité. Si cette première étape ne recueillait pas la majorité requise des 3/5 des membres du Congrès, le président de la République sera contraint de recourir au référendum. Beaucoup de voix venues de tous horizons se sont élevées pour qu’il en soit ainsi.

Quelle que soit votre opinion sur ce traité, je vous demande donc solennellement de voter contre la révision constitutionnelle lors de ce premier vote, puisque, compte-tenu de la décision du président de la République, c’est la seule façon d’obtenir que le peuple français tout entier puisse s’exprimer. Ce que le suffrage universel a décidé ne peut être tranché à nouveau que par le suffrage universel. C’est pourquoi je vous demande de ne pas prêter votre concours à ce qui serait un grave déni de démocratie.

Comptant sur votre accord, et en attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.


Pour le CNR, la tenue d'un référendum sur le traité de Lisbonne est une ardente nécessité démocratique.
C'est pourquoi des personnalités diverses, dont certaines avaient déjà pris l'initiative d'appels et de pétitions en faveur de cette consultation populaire, ont décidé de rassembler leurs efforts dans un Comité national pour le référendum.
Le CNR s'adresse à tous ceux, quelle que soit leur opinion sur le nouveau traité, qui affirment la nécessité que le suffrage universel se prononce sur ce traité.
Vous aussi, exigez que la décision revienne aux citoyens, soutenez la démarche du Comité National pour un Référendum.

Allocution de Sarkozy

Discours expéditifs et pompeux, propos convenus, décalage des propos avec la réalité vécue par des millions de français, ...
Après des vacances "Jet Set" qui ont alimenté nos journaux télévisées, le Président Sarkozy pour sa première intervention n'a pas donné aux français l'espoir que l'on aurait pu attendre.
Droit dans son costume élyséen, il a confirmé ce que nous avons combattu activement ces derniers mois.
Taxes sur les malades, démantélement de la justice de proximité ou de l'Etat, attaque du droit de grève.
Il a aussi confirmé par son absence de proposition ses échecs sur le plan du pouvoir d'achat alors que sur ce sujet des millions de personnes attendaient des actes.

La "Renaissance" que Sarkozy appelle de ses voeux n'est autre que celle de l'outrance financière avec grands restaurants, yachts et jets privés qui privilégie les uns et exclus les autres.


Combattons là...