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14 mai 2008

L'UMP perdu sur le marché

Avec discrétion (depuis peu de temps), sur les marchés , les dames de l'UMP nous donnent la leçon.
Cher Jacques Brel, toi qui chantais " et un point à l'envers et un point à l'endroit" reviens vite parmi nous car leur chanson est aujourd'hui devenue avec Sarkozy : et un point à l'endroit (bling-bling !), et deux points à l'envers (blong-blong !), détricotons, détricotons les protections sociales, de haute lutte acquises par nos parents ! Au delà des contre-vérités sur lesquelles nous reviendrons, allons à ce qui nous semble l'essentiel.

Non, le Parti Socialiste n'a pas de chef, et pour une raison simple : le Parti Socialiste n'a pas le culte du chef ! Ce culte du chef, grand ou petit dont la droite française s'est trop souvent facilement satisfaite pour aggraver les inégalités sociales et réduire les libertés !

Jean Jaurès, Léon Blum, François Miterrand ont été des hommes politiques responsables dont la pensée, la vision, la culture humaniste, les propositions pour l'avenir, l'action politique se sont appuyées sur les aspirations du peuple, c'est à dire du plus grand nombre. C'est pourquoi, aujourd'hui et conformément à son éthique, le Parti Socialiste ne se cherche pas un chef mais travaille à l'élaboration d'un programme politique plus juste, plus fraternel, en un mot plus républicain ! Au cours de ce travail démocratique, une femme, un homme, se positionnera parce qu'elle ou il aura particulièrement pris sa part dans l'expression des réponses à apporter aux attentes de nos concitoyens. Nous récusons les leçons de la droite et contestons les tout puissants moyens médiatiques qu'elle utilise pour à intervenir dans notre processus publique et démocratique.

Certe, la solidarité n'appartient pas à ceux qui la manifestent au quotidien et les femmes et hommes socialistes ne sont pas les moindres à s'investir dans les actions caritatives devenues en France littéralement vitales pour trop d'entre nous du fait des choix politiques de cette droite dure et arrogante !
Nous croyons bien évidemment que toutes les bonnes volontés sont indispensables pour pallier les carences et la brutalité envers les plus démunis de la politique inégalitaire du pouvoir actuel. Mais simultanémént nous pensons que gouverner, c'est exercer en amont des choix politiques et donc budgétaires équitables afin que la solidarité ne soit pas qu'un mot de campagne électorale, vite oublié : 15 milliards d'euros par an pour les plus favorisés ! 15 milliards dont un nombre croissant d'experts de tous horizons nient toute pertinence économique !
Aujourd'hui, quand les prix des carburants s'envolent pour des raisons principalement spéculatives, les bénéfices des sociétés pétrolières explosent sans qu'aucune mesure de compensation ne soit prise : comment continuer à conduire les enfants à l'école ou chez la nounou puis se rendre à son travail et refaire le même trajet en sens inverse, le soir, et les courses ? Augmentation du prix des carburants, des dépenses de santé, des produits alimentaires de première nécessité : il ne s'agit désormais même plus de protection du pouvoir d'achat, il s'agit tout simplement du droit de vivre au quotidien.

Responsable, le Parti Socialiste assurera comme par le passé, ses devoirs envers l'ensemble de la nation. C'est pourquoi son programme ne sera pas un copié-collé des exigences des dirigeants les plus conservateurs du MEDEF et des spéculateurs des marchés financiers qui ruinent notre tissu industriel et nos emplois.

Le Parti Socialiste n'a pas de problème et surtout pas quelle ironie,les mêmes que ceux de l'UMP et de son chef ! Non, la gauche et la droite, n'ont pas la même politique, les mêmes objectifs, les mêmes préocupations.
N'en déplaise au irréductibles de l'UMP sakozyste, le peuple de gauche l'a parfaitement compris !

Texte rédigé par Jean Pierre Boumeziren