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31 octobre 2009

Campagne de sauvegarde de la Poste




Aprés le succés de la votation citoyenne organisée le 03 octobre dernier, la section d'Elbeuf et le comité local de défense de La Poste ont renforcé leur mobilisation pour maintenir la pression contre le gouvernement afin qu'il retire son projet.

Des cartes pétitions ont été distribué ce samedi aux elbeuviens afin de contraindre le président de la République de prendre en compte le résultat de la dernière consultation.


Présents toute la matinée, les militants d'Elbeuf et des partenaires issus du comité local ont pu constater que l'opposition à ce projet était toujours aussi fort parmi la population.




Prochain rendez vous le 5 novembre à 17h30 pour un rassemblement devant La Poste.



21 octobre 2009

Réforme des Collectivités : réaction de Didier Marie

Pour faire suite à l’intervention du Président de la République sur la réforme territoriale, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, réaffirme son opposition à ce mauvais coup porté à nos concitoyens :

« La confirmation de la suppression de la taxe professionnelle, cadeau aux représentants du
MEDEF, va non seulement coûter cher à l’Etat et aux collectivités mais sera aussi compensée
par les impôts des ménages.
Alors que le président Sarkozy refuse de remettre en cause le bouclier fiscal, de s’attaquer aux niches fiscales, de revoir les exonérations sociales et fiscales des grosses entreprises - bref, après s’être vidé les poches en faisant des cadeaux, il décide maintenant de faire celles des collectivités et des contribuables locaux.
En Seine-Maritime, ce sont 282 M€ de recettes versées par les entreprises qui disparaissent. Elles seront compensées la première année par une dotation de l’Etat abondée par les impôts des
ménages.
Pour la suite, pas d’évolution, c'est-à-dire en clair, une perte de ressources.
Cette décision fait suite aux transferts massifs de charges de l’Etat sur le Département : 180 M€
non compensés, - 56M€ de plafonnement de la taxe professionnelle depuis 2007.
En 2009, la dette du gouvernement aux Seinomarins s’alourdit chaque jour de 191 781 €.
M. Sarkozy asphyxie les collectivités locales et réduit à 15% leur autonomie financière.
Autant dire qu’il nous passe les menottes fiscales et les accroche aux grilles de la préfecture
qui décidera de nos ressources.
Le président de la république a par ailleurs confirmé l’engagement d’une réforme de
l’organisation territoriale malgré l’opposition de toutes les associations d’élus dans leur
diversité.
Il programme ainsi la fin de la décentralisation et l’affaiblissement des services publics
locaux.
La suppression de la clause de compétence générale réduira le champ d’action du
Département.
Nous en prenons immédiatement acte et ne ferons plus crédit au gouvernement que ce soit pour le fonctionnement des services de l’Etat ou pour les investissements relevant de sa responsabilité.
De même si la réforme devait être adoptée en l’état, elle amènerait le Département à revoir toutes ses politiques contractuelles et à reconsidérer les aides qu’il apporte aux territoires au-delà de ses compétences obligatoires.
Enfin le président de la république joue de la démagogie et bafoue la démocratie en fusionnant
les mandats des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
Il va diviser le nombre d’élus par deux : la belle affaire ! En fait il ne supprimera, pour des visées exclusivement partisanes, qu’1% des élus.
En supprimant les conseillers généraux et les conseillers régionaux et en créant qu’un seul mandat pour les collectivités, le président de la république institutionnalise le cumul des mandats alors que nos concitoyens demandent au contraire plus de disponibilité et de proximité. Ainsi il organise la reprise en main politique des collectivités en reprenant par la loi ce que son camp avait perdu par les urnes.
Le président de la république en centralisant le pouvoir marque son mépris et celui du
gouvernement pour les élus de proximité, aggrave les difficultés des ménages et affaiblit une
fois de plus les services publics locaux.
Cette réforme va profondément modifier l’organisation des institutions de la république et avoir
des répercussions très dures pour nos concitoyens.
Le président de la république doit par conséquent les consulter par référendum.
C’est ce message que je porterai en novembre prochain au Palais des Congrès de Paris lors de
la réunion des 4 200 conseillers généraux de France et lors du Congrès des Maires.
Cette réforme n’est pas inéluctable dès lors qu’au-delà des prises de positions partisanes, une
majorité d’élus locaux et parlementaires veulent défendre l’efficacité de la

20 octobre 2009

Fermeture de l'usine NPC à Caudebec Les Elbeuf : Communiqué de Didier Marie

Alerté par les syndicats de l’entreprise NPC (ex EMT Composants) de Caudebec les Elbeuf, j’ai appris avec stupéfaction que le site caudebécais de l’usine du groupe suédois Autoliv était menacé de fermeture.
La direction de NPC a en effet annoncé son intention de procéder au licenciement des 141 salariés de l’équipementier automobile avant la fin de l’année 2009.
Cette décision est un véritable scandale, et j’ai aussitôt saisi M le Préfet lui demandant de réagir face à cette décision qui représente un très mauvais coup pour l’emploi dans l’agglomération elbeuvienne et en Seine-Maritime.
Trahissant les engagements pris lors de la reprise de l’entreprise il y a moins d’un an, engagements formalisés dans un plan détaillé validé par le Tribunal de Commerce, Autoliv et NPC n’ont jamais donné leur chance au site caudebécais : contrairement à leur promesse de porter le chiffre d’affaire de l’entreprise à 18 millions d’euros, la direction du groupe et de l’entreprise n’ont pas confié suffisamment d’activité à l’entreprise pour qu’elle puisse dégager des bénéfices, la maintenant ainsi dans une situation extrêmement fragile de manière délibérée et organisée.
J’ai fait part aux syndicats de l’entreprise de mon soutien et de celui des élus de l’Agglo dans ce combat pour sauvegarder l’emploi.
Nous serons à leurs côtés pour éviter ce gâchis humain et industriel que constituerait la fermeture de l’usine NPC de Caudebec

15 octobre 2009

Loi Carle ou comment la droite piétine la Laicité

Fin septembre 2009 une proposition de loi préalablement adoptée au Sénat, dite loi Carle (sénateur UMP ) est venue en discussion sur les bancs de l'assemblée nationale.
Son titre assez long pour une très courte loi en dit beaucoup sur les objectifs sournois visés par la majorité UMP et ses affidés.
« Garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat d’association lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence »
La loi prévoit que la commune de résidence participera obligatoirement à cette dépense si elle ne dispose pas de la capacité d’accueil dans les écoles publiques sur son territoire, ou lorsque l’élève est scolarisé à l’extérieur de la commune pour des motifs contraignants liés aux obligations professionnelles des parents, à l’inscription d’un frère ou d’une sœur dans un établissement scolaire de la même commune ou à des raisons médicales.
Voilà remise sur le tapis cette loi qui prétend remédier aux difficultés d'application de la loi du 13 Août 2004 , article 89 , relative aux libertés et responsabilités locales, article controversé que souhaitait , à juste titre, voir simplement abroger le groupe SRC ( la gauche ) à l'assemblée;
Ainsi donc la droite et le nouveau centre , au pas de charge ,son héraut Vanneste et son ministre Chatel en tête, l'amplifie aux prétexte de la clarifier pour mieux nous préparer de façon à peine voilée, à l'arrivée du chèque éducation, promesse du candidat -président Sarkozy.
Au nom de la liberté d'enseignement, brandie comme un étendard vierge et républicain, évidemment, mais hypocritement !
Cette loi vise cyniquement à mettre encore plus à mal notre école publique en favorisant outrageusement l'école privée: depuis 2002 le Gouvernement a supprimé plus de 50 000 postes dans les écoles publiques ; il a supprimé la carte scolaire, mettant à mal la mixité sociale ; il menace la maternelle ; il abandonne l’éducation prioritaire ; il offre aujourd’hui des subventions au secteur privé pour qu’il s’installe dans les quartiers défavorisés ( plan espoir banlieues )
Le premier motif d'obligation, porte sur l’absence de capacité d’accueil dans la commune de résidence.
Ce critère pourrait sembler justifié, mais ce serait oublier un peu vite le principe issu du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que « l’organisation de l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés, est un devoir de l’État ».
Il devrait, en conséquence, n’y avoir aucune commune ou regroupement de communes dépourvu d’école publique.
Il y en a hélas!
Et à n'en point douter, en ne remplissant pas ces obligations constitutionnelles, ce gouvernement aura beau jeu de prétendre alors, que la loi était utile, et qu'elle doit donc s'appliquer.
La loi Carle va encourager le consumérisme scolaire, mettre en oeuvre le marché de l'enseignement, la mise en concurrence (mot sacré pour la droite) des écoles.
Elle favorisera l'exode déjà préparée par l'abandon de la carte scolaire sous les motifs personnels d'obligations de travail ( 90 % des emplois en zone urbaine ), sous les motifs d'un rapprochement de fratrie dans la commune; d'aucuns avanceront l'argument de la scolarisation du grand frère dans le collège ou le lycée de ville pour mettre les soeurs et frères en école élémentaire privée.
La loi utilise le vocable de parité !
Ce principe est antirépublicain et anticonstitutionnel !
Seul compte le principe d'égalité des citoyens. Entre les écoles il n'y aurait de parité qu'à égalité d'obligations et de charges.
Or ce n'est pas le cas car, c'est son honneur laïque, notre école publique a seule l'obligation d'accueillir tous les élèves sans conditions morales, philosophiques ou religieuses, ainsi que d'appliquer le principe de gratuité qui, aujourd'hui peut-être plus que jamais, est pour toutes les familles la garantie d'un égal accès à l'école.
L'école privée n'a pas cette mission de service public!
La loi d'obligation s'attaque même au pouvoir du Maire en se passant complètement de son accord; c'est le piétinement de la libre administration des communes. Elle cherche par idéologie ultra-libérale à tuer l'école publique à privatiser et sectoriser l'enseignement au nom d'une liberté individuelle opposée à la liberté collective.
Nos parlementaires ont prévu un recours devant le conseil constitutionnel.
Nous devons souhaiter leur réussite et rester vigilants devant ces lois qui sont autant d'atteintes renouvelées au principe de la laïcité républicaine.

Texte rédigé par Philippe Buisson

14 octobre 2009

13 octobre 2009

Banquet Républicain à Elbeuf






Comme chaque année, la section d'Elbeuf a organisé son traditionnel banquet républicain avec les militants et sympathisants de l'agglomération d'Elbeuf.
Les secrétaires des sections voisines étaient présents pour ce moment de convivialité.
En présence de Djoudé Merabet secrétaire de section, de Didier Marie président du Département et d'Alain le Vern président de Région, le top départ pour les élections régionales a été donné.
Cet échange avec les militants a été l'occasion pour Djoudé Merabet de dénoncer la politique du gouvernement.

Pour lui " soumis au rouleau compresseur d’un gouvernement irresponsable, les français n’envisagent l’avenir que d’un œil sombre.
Le PS du national au local doit être leur porte voix.
Difficultés sociales, chômage en hausse, atteinte aux libertés individuelles, justice bafouée…je continue…mise au pas des contres pouvoirs, ministre raciste, augmentation du forfait hospitalier, taxe sur vos indemnités journalières si vous êtes malades.
Ce constat, c’est le quotidien de nombreux français et c’est la France de Sarkozy
."
Didier Marie fait le constat " que comme les caisses de l’Etat sont vides, il faut par ailleurs trouver des économies à faire.
Après avoir vidé les poches des plus modestes, le gouvernement s’attaque aux services publics, qui sont , le bien de ceux qui n’en ont pas.
Et constate que si les caisses sont vides, ce n’est pas parce que la Droite aurait trouvé en arrivant aux affaires un Etat en faillite mais bien parce qu’elle a mené au cours des dernières années une politique économique aberrante, qui a démultiplié les effets de la crises, une politique fiscale injuste, qui a asséché les caisses de l’Etat, et une politique sociale inefficace, qui ne permet pas de remettre les Français privés d’emploi au travail.

Enfin, Alain Le Vern a appelé les militants et sympathisants "a s'engager dans cette campagne où la droite n'aura de cesse de multiplier les mensonges" par la voix d'un ministre-candidat, englué dans une crise du lait qu'il est incapable de résoudre.
Il a aussi rappelé le bon bilan de cette Région qui continuera d'agir pour les Hauts Normands.









12 octobre 2009

Les droits de l'enfant ne sont plus une priorité

Après la suppression du Secrétariat d'État aux droits de l'homme et celle du Juge d'instruction, Sarkozy et son gouvernement s'en prennent maintenant à la défense des droits de l'enfant.
Lors du Conseil des Ministres du 9 septembre dernier la suppression de l'institution du Défenseur des Droits de l'enfant a été annoncée.
Cette fonction serait noyée au sein d'un futur poste de Défenseur des droits dont les attributions et les contours sont actuellement mal définis.
Comme à l'accoutumée, c'est sans aucune concertation que ce projet a été lancé.
Les députés de la majorité comme de l'opposition, ainsi que l'actuelle titulaire du poste, Dominique Versini (1) n'ont pas été informés de cette décision qui semble être prise pour des raisons budgétaires mais surtout politiques : Mme Versini allait émettre des réserves sur le sort des mineurs étrangers en France...
A l'heure où l'on enferme des enfants, voire des nourrissons dans des Centres de Rétention Administratifs dans des conditions d'accueil épouvantables, à l'heure où l'on supprime des postes dans l'Education Nationale, notamment ceux liés à l'aide aux enfants handicapés (AVS) et aux enfants en difficulté (RASED), l'action du Défenseur des Droits de l'enfant est pourtant plus que jamais indispensable.
En effet, cette autorité indépendante a pour mission, entre autres, d'intervenir de façon neutre et impartiale en faveur des enfants dont les droits ne sont pas respectés et de façon plus générale sur la condition des mineurs dans notre pays.
De plus, la suppression de cette instance irait à l'encontre des préconisations du Comité des Droits de l'enfant des Nations Unies, qui, dans son rapport du 22 juin 2009, a demandé au gouvernement français de continuer à renforcer le rôle du Défenseur des Droits de l'enfant.

Nous devons nous mobiliser afin de maintenir cette institution, de réaffirmer son indépendance et sa liberté d'action. Pour cela, vous pouvez signer la pétition en ligne : http://www.petition-defenseurdesenfants.com./

(1) Nommée à ce poste le 29 juin 2006 pour un mandat de 6 ans, Dominique Versini est à l'origine de deux rapports portant, l'un, sur le thème de l'enfant au cœur des nouvelles parentalités et l'autre sur la question préoccupante des adolescents en souffrance.

Texte rédigé par Frédéric Penalver.

05 octobre 2009

La rénovation en marche, les élections régionales aussi



Les militants socialistes d'Elbeuf se sont prononcés le jeudi 1 octobre pour désigner la tête de liste aux élections régionales 2010 et pour la rénovation du Parti.
Alain Le Vern a largement été désigné pour conduire la liste des socialistes à cette élection face à une droite revancharde incarnée par son candidat-ministre.
Sur la rénovation du Parti, les militants ont souhaité accompagner la dynamique en se prononçant largement pour celle ci.
La section se mettra au travail.

03 octobre 2009

Grosse mobilisation pour la votation citoyenne à Elbeuf


Dés 8h du matin, à la Poste, sur le marché, place François Mitterrand et à l'Hotel de ville, les militants socialistes étaient à pied d'oeuvre pour ouvrir les bureaux de vote à l'occasion de cette votation citoyenne.
A la Poste, ce sont les salariés qui se sont précipités pour voter contre ce projet de privatisation, nous ont-il dit..
Des mots d'encouragements et de remerciements accompagnaient leur passage à l'urne.
Sur le marché,un flot ininterrompu d'elbeuviens s'est présenté soit avec le bulletin de vote dans les mains, arborant fiérement celui ci, soit attendant patiemment dans la file d'attente.
L'occasion pour les militants de continuer d'expliquer les dangers d'une privatisation rampante.
L'accueil était très chaleureux comme ont pu le constater Didier Marie et Djoudé Merabet présents aux premières heures avec les militants.
98% des 1464 votants se sont prononcés contre le projet de privatisation de la Poste
Démonstration est faite qu'à Elbeuf, les citoyens se mobilisent pour sauver leur service public.