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29 avril 2010

Les socialistes à Elbeuf le 1 mai

Crise économique, précarité, remise en cause des retraites : c'est dans ce contexte social que va se dérouler la traditionnelle manifestation du 1er mai.
A l'occasion du 1er mai 2009, le Parti socialiste avait déjà mobilisé de très nombreux militants aux côtés des organisations syndicales.
A Elbeuf, la section avait su répondre à cet appel.
Cette année, après la victoire de la gauche solidaire aux élections régionales, notre responsabilité est particulière et il importe de renouveler et d'amplifier notre mobilisation, face à la politique injuste du Gouvernement et de la droite.
Ce 1er mai, ce sera pour les socialistes, avec la gauche politique et syndicale, l'occasion de réaffirmer la nécessité de retraites justes, de salaires décents, d'emplois stables et de services publics préservés, dans une France juste et solidaire.
Il faudra être nombreux pour être entendu et préparer l'avenir

Samedi 1er mai à partir de 10 heures
place de l'Hotel de ville à Elbeuf


Nous nous retrouverons ensuite à 11h30 à Caudebec Les Elbeuf devant la mairie pour notre traditionnelle hommage à Jean Jaurés.

25 avril 2010

Un premier train de mesure à la Région

A l'occasion de la derniére séance du Conseil régional, les élus socialistes ont proposé plusieurs orientations qui seront declinées en mesures concrètes, notamment à partir de la prochaine seance du 21 juin.
Elles visent à soutenir l'emploi et les entreprises, développer la formation, encourager le pouvoir d'achat, préserver l'environnement et consolider les solidarités locales.

En voici quelques unes :
* mise en oeuvre du Contrat Regional de Développement Economique(bilan du Schéma Régional de Développement économique qui n'a plus de valeur législative depuis le début de l'année et qui n'a pas été évalué), puis grace au CRDE, sans attendre l'évolution législative annoncée par le gouvernement,continuer de soutenir l'économie ( cr chef de filat) en aidant les entreprises(investissement, emploi, formation) en intégrant des conditions strictes.
* premiers diagnostics énergétiques prealables à l'utilisation des "chéques énergie". Aider les particuliers, sous forme de subventions. Ces aides correspondraient à environ 25 % des couts moyens.
* premiers emplois tremplins secteur sportif et culturel : conforter la vie associative en favorisant la création d'emplois pérennes avec engagement à la formation du salarié recruté
* contrat d'accés à la qualification : 6000 contrat d'accés à la qualification permettant de reduire le nombre de jeunes sortant du systéme éducatif sans formation et d'aider leur insertion dans l'emploi. creation du Service Public Regional de la Formation
* contrat de securité professionnelle : formation qualifiante pour tous les licenciés de la crise qui le souhaitent avec un complément de revenu, sorte de "sécurité sociale professionnelle du 21 ème siécle".

Pour Valérie Auvray et Sophie Molle conseilléres régionales et membres de la section, "ces premières mesures sont la démonstration que les Régions peuvent etre des remparts face à l'inaction du gouvernement dans une situation de crise".

07 avril 2010

Didier Marie soutient le Président de Seine St Denis et la loi de l'ADF

Alors qu’autour de l’Assemblée des Départements de France, de nombreux présidents alertent le gouvernement sur la situation financière de leur collectivité, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, fait acte de solidarité et témoigne aussi de la situation critique de son territoire.
« Depuis de nombreuses années, la majorité départementale alerte les Seinomarins sur la situation financière de la collectivité qui ne cesse de s’aggraver.
Le gouvernement se défausse sur notre collectivité, transfère des charges sans les compenser.
Aujourd’hui l’Etat doit plus de 260 M€ aux Seinomarins au titre des transferts de charges non compensés et le compteur tourne toujours.
En décembre dernier, nous avons voté un budget de résistance pour ne pas abandonner les populations les plus en difficultés.
Nous avons fait le choix des solidarités en poursuivant notre action pour améliorer le quotidien et le pouvoir d’achat de nos concitoyens.
Mais jusqu’à quand pourrons-nous le faire ?
Dans ce contexte, nous comprenons et partageons la position de nos collègues qui, comme Claude Bartolone en Seine-Saint-Denis, font le choix de mettre l’Etat devant ses responsabilités.
De Droite comme de Gauche, les Départements français ont un genou à terre à cause d’un Gouvernement qui ne voit en eux que le réceptacle des politiques qu’il ne veut pas conduire lui-même.
La stratégie est désormais bien connue : le Gouvernement met en oeuvre des politiques nationales de solidarité comme l’allocation personnalisée
d’autonomie (APA), la prestation de compensation des personnes handicapées (PCH)ou le revenu de solidarité active (RSA).
Ces politiques sont à la charge des Départements et chacun sait qu’avec le vieillissement de la population et la crise, ces dépenses explosent.
Pourtant, elles ne sont pas compensées, par l’Etat, à l’Euro près comme la Loi l’exige.
A cela s’ajoutent les dépenses d’investissement que le Gouvernement entend faire payer aux collectivités territoriales…tout en dénonçant les financements croisés.
Et ce même Gouvernement se permet de contester les politiques facultatives conduites par les Départements alors que ce sont celles qui protègent nos concitoyens des ravages de sa politique socialement injuste.
Le temps de la protestation est révolu.
Je refuse que les Seinomarins paient la facture et je réaffirme ma solidarité avec les élus de tous les territoires en danger.
Indépendamment de l’examen d’une possible action en justice contre l’Etat que
pourrait mener notre département, je soutiens l’idée du président de l’ADF, Claudy
Lebreton, visant à trouver une solution législative à cette situation et s'il le faut,recourir au Conseil constitutionnel. »

01 avril 2010

Handicapé et pauvre



Pour la deuxième fois en deux ans, le collectif d’associations de personnes handicapées Ni Pauvres Ni Soumis a manifesté samedi dernier dans plusieurs villes de France, l’occasion de revenir sur la situation toujours inacceptable des personnes handicapées ou atteintes de maladies invalidantes.
Le collectif réclame un revenu minimum d’existence décent.
L’allocation de l’adulte handicapé (aah) est ridiculement revalorisée chaque année, 628 euros en 2008, elle est aujourd’hui de 696 euros.
Même augmentée de 25 %, comme l’a promis le gouvernement, l’AAH restera en deçà du seuil de pauvreté.
Avec moins de 700 euros par mois et un pouvoir d’achat toujours en baisse, la pauvreté vire souvent à la misère.
Et comme le handicap et l’absence de conditions de vie décentes ne suffisaient pas, les personnes « handi » sont confrontées à de nouvelles dépenses de santé directement liées à la politique de Sarkozy (hausse du forfait hospitalier, franchises médicales ou déremboursement de certains médicaments notamment).
Le collectif revendique aussi l’augmentation du seuil d’accès à la couverture médicale universelle complémentaire, pour que les allocataires de l’AAH soient plus nombreux à en bénéficier.
Mais après des dépenses faramineuses qui ont servi à l’achat de 94 millions de vaccins pour la grippe H1N1 les caisses sont vides, inutile donc d’espérer une amélioration.
Les personnes handicapées sont les laisser pour compte d’une politique tape à l’œil, vide des principes élémentaires de solidarité.

Texte rédigé par Magali Adam Revert