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31 août 2010

Des elbeuviens à la Rochelle



C’est la première fois qu’un vieux militant comme moi participait à l’université d’été.
J’ai pu assister à plusieurs ateliers et surtout à la séance de clôture du dimanche 29 août.
J’ai pu vraiment apprécier le travail de fond qui était réalisé à tous les niveaux du Parti.
Et surtout ce travail de réflexion, d’élaboration de notre projet qui doit nous conduire au rendez-vous de 2012 si important pour notre pays à été conduit avec nos partenaires extérieurs au Parti : syndicalistes, Intellectuels, scientifiques, membres des Partis de gauche
J’ai constaté un Parti au travail à l’écoute des français.
J’ai été impressionné par l’exemplaire mobilisation des élus.
J’ai aimé l’ambiance de franche camaraderie.
J’ai adoré la mobilisation et le travail des jeunese du MJS
Enfin, c’est regonflé à bloc que j’ai quitté La Rochelle après l’intervention de notre Premier Secrétaire Martine AUBRY.

Elle a été sans concession pour Sarkozy et toute sa clique de l’UMP et du Fouquets.
Avec force, elle a rappelé le bilan catastrophique pour la France et les Français des trois ans de sarkozysme.
Elle nous a exhortés à être présent dès la rentrée auprès des travailleurs pour défendre les retraites.
Elle nous a demandé de poursuivre le travail de réflexion sur le Projet Socialiste qui au travers de nouvelles conventions doivent mobiliser l’ensemble de notre parti.
Le Projet devant être opérationnel au printemps 2011.
Nous devons être la hauteur pour incarner le recours tant attendu.
Il s’agit pour tous les socialistes et pour toute la gauche de proposer un autre projet pour une autre France apaisée et plus juste.


Discours Martine Aubry - La Rochelle 2010
envoyé par PartiSocialiste. - L'actualité du moment en vidéo.

Voici un exemple d’ateliers auquels j'ai participé.
Ils doivent nous permettre de rassurer et mobiliser le tissu associatif Elbeuvien face à l'abandon du gouvernement.

Défendre et promouvoir la vie associative.

« La vie qu’on veut, elle se construit avec les associations » ; tel est le message délivré par les socialistes lors de cet atelier présidé par Farid Boudaoud, faisant intervenir tant des élus, que des responsables d’associations, de coordinations et de fédérations associatives, locales et nationales.
Les associations sont essentielles à la démocratie, elles structurent la société civile, participent à la formation des citoyens et développent des projets essentiels à la cohésion sociale.
Dans un contexte de crises - économiques, sociales, etc.- que traverse notre société, et qui engendrent des inégalités criantes, les associations apparaissent comme des acteurs essentiels, auxquels les citoyens accordent largement leur confiance.
Pourtant plusieurs intervenants ont souligné que les politiques actuellement menées par le gouvernement mettent gravement en danger les structures associatives : baisse drastique des financements de l’Etat, instabilité des modes de financement, ‘réforme’ des collectivités territoriales qui menace l’action publique en direction des associations

Replacer le fait associatif au coeur de la réflexion et du projet socialiste.

Cet atelier a aussi été l’opportunité pour nos partenaires, d’interpeller le Parti socialiste sur les attentes du monde associatif.
Travailler ensemble pour garantir l'intérêt général.
Cet atelier a été alimenté par l‘intervention des nombreux militants socialistes engagés dans la vie associative et présents dans la salle.
Ainsi s'est affirmée la volonté de poser le fait associatif comme une priorité politique du Parti socialiste, de dialoguer avec nos partenaires associatifs, au niveau local et national, afin de construire et servir l’intérêt général.

Texte rédigé par Albert Lannes

30 août 2010

L'été de la honte à droite et au gouvernement

Dans cette politique ultra sécuritaire de la droite française, une communauté toute entière est prise en tenaille, désignée comme le bouc émissaire pour cacher l'échec politique en matière de sécurité.
Les roms sont des citoyens européens.
Au nom de cette Europe, la situation des Roms en France nous met pleinement devant nos engagements et nos responsabilités.
Faire l’Europe est une tache ardue.
Ce sont des cultures et des peuples différents à faire cohabiter, à faire avancer ensembles .
La politique officielle du gouvernement envers les roms va à l’encontre de ce que nous devons leur proposer.
C'est un logique d'expulsions qui prévaut comme s’il existait des européens acceptables et d’autres européens indésirables, expulsables au gré des humeurs..Loin d'une logique d'intégration.
Ce problème nous renvoie a un autre : Celui de ses milliers de français qui ont des origines et qui sont eux aussi désignés et stigmatisés pour les mêmes raisons que les roms…
En France aussi, par la voix de ses ministres ou de ses porte-paroles, le gouvernement laisse entendre qu’il existerait des français de souche et des francais de " feuillage ".
Et que ces derniers sont susceptibles d’être "défrancisés" à la moindre déviance.
Pourquoi une frange entière de français est-elle mise sur la sellette?

Notre propre histoire ne nous apprend-t-elle pas suffisamment ?

Qu’ils soient roms ou français venus d'ailleurs , leur destin est commun; scellé par la force de l’Europe et la force de la République.
On ne peut diviser ni stigmatiser des populations entières.

Le tissu social français ou européen est large et varié, c’est de là qu’il puise sa force et son rayonnement…

Texte rédigé par Sayah Jalouali

26 août 2010

Le gouvernement n'a pas chomé cet été.

Loin des préocupations des français et afin de faire oublier l'affaire Woerth-Bettencourt et les démissions de certains Ministres, Hortefeux, Estrosi et les portes-flingues à parole de l'UMP Morano et Lefevbre se sont livrés à une valse de propos ou de déclarations honteuses pour les unes et irresponsables pour les autres.

Afin de camoufler l'échec patent de Sarkozy sur la sécurité ( il est bon de noter qu'il a la gestion de ce dossier depuis 2002, d’abord comme Ministre de l’Intérieur puis comme Président de la République), la garde rapprochée du Président s'est lancée dans des accusations démagogiques en interpellant les maires sur cette question, a stigmatisé volontairement une catégorie de citoyens et de résidents, a voulu travestir la réalité en voulant mettre en place une nouvelle loi sur la responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants, celle-ci existant déjà.

Encouragé par leur Président qui persiste et signe, les portes- flingues à parole ont été sourd aux consternations du monde associatifs, de l'Eglise catholique, de députés de droite comme de gauche et même d'anciens Premier Ministres de droite, de l'ONU ou de la presse internationale.

En jouant avec le souffle de la xénophobie et du racisme, le Président tente encore une fois de séduire un électorat qui l'a fui.

Pour de nombreux républicains et démocrates, le jeu n'en vaut pas la chandelle et Sarkozy devant incarner l'unité nationale s'évertue à diviser et à opposer.

24 août 2010

24 aout 1944, libération d'Elbeuf

Ce mardi 24 aout, les élus elbeuviens, les anciens combattants et les habitants de la commune ont célébré le 66 ème anniversaire de la Libération d'Elbeuf.
Didier Fontaine adjoint au maire en charge des anciens combattants a rappelé la joie ressentie par les Elbeuviennes et les Elbeuviens tempérée pour ceux qui avaient perdu des proches ou qui comptaient des déportés et des prisonniers parmi les leurs.
Elbeuf enfin libre, malgré les mesures répressives subies, les elbeuviens ont enfin respiré un air de liberté et laissent libre cours à leur allégresse.
Il a rendu un vibrant hommage à ceux qui se sont sacrifiés, aux soldats des armées alliées morts sur nos communes, à tous ceux qui se sont battus pour nous rendre notre liberté et notre dignité.

23 août 2010

Réunion de Bregancon

Communiqué du Parti Socialiste

Le président de la République a réuni aujourd’hui les conseillers et membres du gouvernement en charge des questions économiques et budgétaires à Brégançon.
Après l’esbroufe sur la sécurité, voilà l’esbroufe sur la croissance de l’économie et la baisse des déficits.

Une nouvelle fois, les mesures annoncées sont loin d’être à la hauteur et cette réunion de travail s’apparente surtout à un énième coup de communication.

Le gouvernement s’obstine à surestimer la croissance pour 2011.
Les chiffres du deuxième trimestre 2010 sont trompeurs et avant tout liés à la reconstitution des stocks des entreprises.
La croissance ne devrait pas dépasser cette année 1,4% contrairement à ce que vient une fois encore de répéter le communiqué officiel.
Elle devrait se situer entre 1,5% et 1,8 % en 2011, selon la majorité des économistes et des institutions internationales.
C’est insuffisant pour redresser les comptes publics et il est urgent de prendre enfin des mesures efficaces.

Encore une fois, rien n’est véritablement annoncé pour réduire les niches fiscales. Le président de la République s’obstine à maintenir le taux réduit de TVA dans la restauration, l’allégement des charges sociales sur les heures supplémentaires et le bouclier fiscal, mesures pourtant extrêmement coûteuses et inefficaces.

S’agissant des dépenses, le gouvernement a confirmé et même renforcé la rigueur qui pèsera sur l’ensemble des Français, en particulier des plus modestes d’entre eux. L’hypothèse d’un gel des salaires dans la fonction publique est maintenant une réalité qui frappera lourdement l’ensemble des fonctionnaires.

Le Parti socialiste appelle le gouvernement à faire enfin preuve de réalisme et de pragmatisme en revoyant les prévisions de croissance pour 2011, afin de construire un budget réaliste, et en abandonnant les dogmes politiques au premier rang desquels le bouclier fiscal et le taux réduit de TVA dans la restauration.

Sans une profonde remise en question de la politique budgétaire et fiscale, ce sont les Français moyens et modestes qui porteront une nouvelle fois la charge du redressement des comptes publics, au détriment de la consommation et de la croissance et donc, in fine, au détriment de l’objectif recherché, la baisse des déficits publics.

20 août 2010

Insécurité : il faut chercher du côté du gouvernement, pas des élus.

Les élus socialistes et républicains de Seine-Maritime sont choqués des récentes déclarations du ministre de l’industrie, Christian Estrosi, qui accuse les maires d’être responsables de l’insécurité.
Le ministre suggère d’infliger une « très forte amende » aux municipalités qui ne mettraient pas tout en œuvre pour la sécurité.

S’attaquer à la bonne volonté des élus locaux n’est pas nouveau pour ce gouvernement : dès les prémices de la réforme territoriale, les élus avaient été accusés d’être trop nombreux, trop coûteux et trop dépensiers.
Ils avaient servi de paravent pour tenter de masquer la responsabilité du gouvernement quant à sa mauvaise gestion.

Aujourd’hui, c’est pour faire oublier huit années d’échecs en matière de sécurité que les élus sont mis en cause.
L’accusation est intolérable.
Comment oser faire croire qu’une municipalité n’a pas à cœur d’améliorer la qualité de vie de ses concitoyens, de veiller à sa tranquillité, de préserver son patrimoine ?
Les élus autant que leurs concitoyens subissent l’insécurité.

Didier Marie, Président de l’UDESR 76, déclare : « s’il s’agit de trouver un responsable, mieux vaut chercher du côté du gouvernement qui rogne, année après année, sur les effectifs de police et de gendarmerie et qui a supprimé la police de proximité.
Ni les statistiques, ni les phénomènes de délinquance ne peuvent s’améliorer quand tous les remparts contre l’insécurité sont affaiblis : école, emploi, justice, logement, santé, etc.
Dans tous ces domaines, le gouvernement a fait le choix de réduire les moyens.
La conséquence se mesure notamment au travers de l’insécurité que ressentent et vivent les Français. »