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31 décembre 2010

Voeux de Christophe Bouillon aux militants

Vous trouverez ci dessous les voeux de Christophe Bouillon Premier Secrétaire Fédéral


Christophe Bouillon - Edito
envoyé par federationps76. - L'actualité du moment en vidéo.

30 décembre 2010

Triste anniversaire

Cela fait un an jour pour jour que les journalistes de France 3, Hervé Ghesquières et Stéphane Taponier, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans, Mohammed, Gulam et Satar, ont été enlevés par un groupe de talibans à l’est de Kaboul en Afghanistan.
Ils font partie, avec leurs collègues, Kauffmann, Carton, Fontaine et Seurat, des journalistes français retenus en otages le plus longtemps à l’étranger.


Rappel des faits : Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier effectuaient un reportage sur la reconstruction d'une route près de Kaboul pour le magazine "Pièces à conviction" de France-3.
Ils ont disparu le 30 décembre 2009, après avoir indiqué à leurs confrères qu'ils souhaitaient « aller au contact des villageois », dans la province de Kapisa au nord est du pays, à 60 km de la capitale.
Ils avaient passé les trois précédentes semaines aux côtés des troupes françaises installées sur place. Au moment de leur enlèvement, ils n’étaient plus sous la protection de l’armée.

Dans un premier temps, pour ne pas risquer une éventuelle surenchère dans les négociations, le gouvernement français impose la discrétion.
France Télévision s’y plie et évoque le sort les otages sans montrer d’images et ne citent que leurs prénoms, Stéphane et Hervé.
Mais c’était sans compter sur le porte-parole de l’UMP de l’époque, Frédéric Lefebvre et le député UMP Eric Raoult, qui mettent en cause les journalistes en dénonçant « le risque qu’il y avait à effectuer un reportage dans une zone en guerre sans être encadré par l’armée française ».
Puis, Jean-Louis Georgelin, quelques semaines plus tard, alors chef d’état-major des armées, ose chiffrer publiquement : « nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire ».
Il déclarera également sur Europe 1 : « J’appelle à la responsabilité des uns et des autres ».
La profession est outrée mais maintient la discrétion autour de cette affaire.

Trois mois après leur enlèvement, les ravisseurs envoient une cassette vidéo qui brise l’anonymat : les français découvrent, d’abord sur Internet, puis dans les journaux télévisés le visage des otages.
Le message énoncé par les otages, sous la pression de leurs ravisseurs, est le suivant : « Nous exigeons que cette vidéo soit diffusée sur les chaînes françaises (…) nous sommes en danger de mort (…) c’est la dernière fois que nous parlerons dans une vidéo ».

Les comités de soutien se créent.
En octobre, France Télévision - employeur des journalistes retenus en otage - a organisé, à l’occasion de leur 300ème jour de détention, un grand concert gratuit de soutien au Zénith de Paris.
Le gouvernement français, de son côté, évoque des négociations difficiles avec les ravisseurs : leurs demandes sont à la fois financières et politiques.
Ils exigent une forte rançon et veulent la libération de leurs compagnons détenus par les forces de l’OTAN. Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec Hamid Karzaï, président de l’Afghanistan en exercice, sur le sort des otages. Les négociations s’enlisent et de longs mois passent.
Certains hommes politiques continuent néanmoins d’évoquer une issue heureuse dans de « brefs délais ». Ce qui provoque la colère des familles des otages : « On espérait une libération en septembre, puis à Noël… C’est toujours reporté. Je préférerais qu’ils ne disent rien » proteste Arlette Taponier, la mère de Stéphane.
Cette semaine, une nouvelle cassette vidéo, datant semble t-il de mi-novembre, a été diffusée par le Ministère des Affaires étrangères aux familles des détenus.
Selon Gérard Taponier, le père de Stéphane : « Ils sont en bonne santé. Un point c’est tout, on en sait pas plus. C’est très court comme message. Ils demandent qu’on les libère le plus rapidement possible, que le gouvernement fasse le maximum. Ils sont très amaigris, mais ils ont bon moral ».

Les autorités françaises ont beau déclarer, à l’instar de Michèle Alliot-Marie : « La libération de tous nos compatriotes retenus en otage est une priorité absolue pour le président Nicolas Sarkozy », rien n’y fait : les familles et les comités de soutien n’y croient plus.

Aujourd’hui, au 365ème jour de leur détention, les familles des otages, Reporter Sans Frontières (RSF), Florence Aubenas (elle-même détenue pendant près de cinq mois en Irak en 2005) tous mobilisés pour la libération des otages, commémorent ce triste anniversaire et expriment leur ras le bol.
« Les familles sont plus qu’agacées » déclare Jean-François Juliard, secrétaire général de RSF.
 A l’issue de la projection pendant 90 minutes des visages des otages sur l’Arc de Triomphe, il ajoute : « Personne ne souhaitait qu’on arrive à cet anniversaire, et on y est. Le but de cette opération c’est de secouer l’opinion publique et de dire ‘ça suffit !’ ».
Montrant les deux portraits des journalistes de France 3 affichés sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris, Florence Aubenas, marraine du Comité de soutien, précise : « Un an ! Libérons-les. On se demande toujours à quoi ça sert de se mobiliser. J’ai été détenue en Irak. Ca sert à ça ».
A propos de cette journée d’action : « On a voulu faire quelque chose d’un peu visible, voyant et fort, pour dire ‘ne les oublions pas !’ ».

Pour sa part, Martine Aubry a déclaré : « Je tiens à exprimer, au nom du Parti Socialiste, notre totale solidarité à Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et leurs accompagnateurs afghans, capturés il y a un an aujourd'hui, alors qu’ils exerçaient leur métier d'observation et d'analyse, avec professionnalisme et responsabilité, au service de l'information des Français.
Un an d’inquiétudes pour leurs familles, leurs collègues, leurs amis. Un an de souffrances, de peurs, de privations pour eux. Leur détention porte atteinte à la liberté d'information, liberté fondamentale sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie.
En ce triste anniversaire, je veux aussi penser à tous les journalistes emprisonnés ou menacés tout simplement parce qu'ils font leur métier celui de collecter, rassembler et commenter des faits pour les porter à la connaissance du public, et aussi à tous les otages retenus à travers le monde, particulièrement aux six français actuellement retenus en Afrique. »

De nombreux événements et des concerts de soutien sont organisés partout en France pour sensibiliser le pays tout entier à cette cause.

Il faut que tous sachent que nous ne les oublions pas.

Texte rédigé par Frédéric Penalver

28 décembre 2010

La droite ose tout… c’est même à cela qu’on la reconnaît !

Communiqué du Bureau National

Une quarantaine de députés UMP ont déposé mardi 21 décembre une proposition de loi d’orientation sur les investissements et les services dans les territoires ruraux, proposant textuellement l’instauration d’un « bouclier rural », plagiant une proposition du Parti socialiste.
Les signataires de cette proposition de loi – dont le député Jean Auclair qui avait sévèrement raillé le bouclier rural sur son blog le 10 novembre 2010 - ont copié sans complexe les propositions figurant dans la convention égalité réelle du Parti Socialiste : le développement des infrastructures numériques et routières, la défense des services publics et des critères d’accès aux services publics.


Le Parti Socialiste se félicite tout naturellement que la droite, manifestement à court d’idées devant son bilan désastreux, reprenne ses propositions.

Le problème, en l’espèce, c’est que la droite est seule responsable de la fragilisation sans précédent des territoires, de la fermeture en cascade de services publics, de l’abandon volontaire et assumé du monde rural.
Le problème, c’est que la droite a choisi de sacrifier les territoires et les services publics locaux sur l’autel de l’austérité.
Le problème, c’est que la droite a voté une réforme territoriale qui ne fera qu’accentuer les difficultés du monde rural en asphyxiant financièrement les collectivités territoriales.

Totalement incohérent avec la politique du gouvernement, ce plagiat est ridicule.
Le monde rural mérite mieux que cette manifestation de malhonnêteté intellectuelle.

Le Parti Socialiste appelle les citoyens ruraux à se mobiliser massivement contre le mépris, l’arrogance et l’incompétence de la droite lors des élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.

24 décembre 2010

Le chiffre du jour

En novembre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en France métropolitaine a augmenté, toutes catégories confondues.
Selon les chiffres diffusés, vendredi 24 décembre, par le ministère du travail, il y a 21 300 personnes sans aucune activité de plus, portant leur nombre à 2,698 millions.
En incluant les personnes en activité réduite, le nombre de chômeurs a augmenté de 33 600 pour un total de 4,019 millions.

Source Le Monde.fr

23 décembre 2010

Education : le gouvernement n’a rien compris !

156 postes supprimés à la rentrée 2011 dans le 1er degré de l’Académie de Rouen.
L’Ecole de la République est une nouvelle fois mise en danger par des choix politiques désastreux.

De trop nombreux postes supprimés, conséquence également du principe de non remplacement d'un départ sur deux à la retraite qui fragilise les services publics, une « réforme » de la formation des enseignants inepte et dangereuse, des instructions envoyées aux inspecteurs d’académie visant à accroître encore le nombre d’élèves par classe, à réduire la scolarisation à deux ans et le nombre d’enseignants chargés de lutter contre la difficulté scolaire, etc.
Un chaos provoqué par les attaques systématiques de la droite contre l’école et qui a été pointé par des résultats catastrophiques dans les évaluations internationales.

Pour la réussite de tous, priorité à l’éducation !

C’est dès le plus jeune âge que se forgent les inégalités. Il est temps aujourd’hui de remettre l’Ecole au coeur de notre projet de société en lui donnant les moyens nécessaire à la réussite de tous.

Christophe BOUILLON Premier Secrétaire Fédéral 
Joël MERCIER Délégué Fédéral à l’Education

16 décembre 2010

La ville d'Elbeuf vote son budget pour 2011

Le budget présenté en conseil municipal le 10 décembre 2010 repose sur les mêmes principes que le budget précédent : maintien de l’offre de service public aux usagers, maitrise des dépenses de fonctionnement maintien des taux de fiscalité locale,  recours modéré à l’emprunt.
Il est de 29 136 130 millions d’euros dont 8 579 890 millions d’euros d’investissement.

Pour Didier Marie « ce budget s’élabore dans un contexte économique et sociale défavorable. L’accroissement de la précarité, le chômage qui progresse n’épargne pas la commune ».
La rigueur de la gestion municipale permet donc de concilier l’affectation des moyens pour faire fonctionner des services publics de qualité en réponse aux besoins croissants de la population, tout en dégageant les marges de manœuvre nécessaires pour autofinancer des projets d’équipements et d’aménagement urbain structurants pour dessiner une ville attractive, dynamique et inscrite dans la modernité.

Pour agir pour tous les âges de la vie en 2011, la ville confortera les moyens alloué au CCAS et augmentera les crédits alloués aux départs de nos enfants en classes de découverte ( 8 cette année). L’enveloppe financière destinée à nos séniors pour les sorties sera doublée.

Pour agir pour bien vivre ensemble en 2011, le Théâtre des Bains Douches sera réhabilité et la Médiathèque modernisée en y intégrant la Ludothèque.

Pour agir aujourd’hui pour préparer l’avenir en 2011, la ville envisage de requalifier la rue des Martyrs et la Rue de la République et lancera une étude pour établir une stratégie globale sur le commerce à Elbeuf.

Le projet d’aménagement du quartier du Parc St Cyr va débuter avec la reconstruction de logements au Parc St Thérèse et la démolition de l’immeuble les Bruyères.
L’implication de la ville dans le développement durable s’étoffera par la création d’un Jardin Pédagogique au Jardin René Youinou.

10 décembre 2010

C’est reparti pour les Restos du Cœur !

La semaine dernière, les Restos du Cœur ont lancé leur 26e campagne d’hiver dans toute la France.  
Deux fois par semaine, ses centres de distribution recevront des familles qui subissent la crise de plein fouet et qui savent qu’elles trouveront là, outre des denrées alimentaires, réconfort, chaleur et convivialité.
Grâce au travail et l’engagement constant de ses 58 000 bénévoles, aux dons des particuliers, des associations et des entreprises, les Restos du Cœur, qui interviennent sur tout le territoire, ont permis d’offrir, durant  la campagne 2009-2010, 103 millions de repas à plus de 830 000 personnes accueillies dans ses centres installés partout en France. 
Sur le territoire elbeuvien, le nombre de bénéficiaires a encore augmenté cette année.
Cet élan de solidarité exemplaire n’agit pas seulement sur le plan alimentaire mais apporte aussi aux bénéficiaires les moyens leur permettant d’accéder à l’autonomie. 
Car les Restos du  Cœur -on a tendance à l’ignorer-  ce n’est pas seulement la distribution des repas : c’est aussi une aide apportée à tous ceux qui fréquentent ses centres de distribution, notamment dans le domaine du retour à l’emploi. Les chantiers d’insertion, par exemple, mis en place par les Restos, ont ainsi permis la signature de plus d’un millier de contrats aidés qui se sont conclus, pour  plus d’un quart d’entre eux, en embauches définitives. 
Cela est  possible avec le concours de l’état et des départements qui apportent des soutiens financiers.  Mais des changements récents dans les politiques d’accompagnement ont mis en péril une centaine de ces chantiers en France, d’où l’appel des Restos au respect des engagements pris et au versement régulier des aides sur plusieurs années afin que ces chantiers ne soient pas soumis aux aléas des décisions budgétaires. 
Cela concerne en particulier l’aide de 10 millions d’euros que le gouvernement a versée l’an dernier et qui n’est pas encore votée à ce jour  pour  cette année. 
Ils tiennent, de plus, à faire savoir qu’ils conservent leur indépendance, qu’ils ne sont pas un service public et qu’ils sont au seul service des plus démunis, fidèles, en cela, à l’idée lancée par Coluche il y a vingt-cinq ans déjà.
Les Relais du Cœur interviennent également auprès des ménages ou des familles mono parentales qui rencontrent des difficultés pour  élever leurs enfants, en leur apportant aide et conseil et en fournissant du petit matériel de puériculture.
Enfin, les Resto agissent aussi auprès des sans-abris en distribuant, lors de tournées régulières en camion, des repas chauds et  en effectuant également des maraudes lors des périodes de grand froid.
Les Restos du Cœur ont toujours démontré qu’avec une saine gestion - saluée à deux reprises par la Cour des comptes - qu’ils pouvaient faire beaucoup plus que n’importe qu’elle administration disposant d’un budget similaire.
Comme pour  le récent Téléthon, saluons la générosité des donateurs, la disponibilité et  l’engagement des bénévoles qui agissent tous pour améliorer, durant chaque campagne hivernale, le quotidien de chacun.
 
Texte rédigé par Frédéric Penalver

07 décembre 2010

Téléthon 2010 : on ne baisse jamais les bras à Elbeuf

Un peu moins de don cette année au compteur du 23ème téléthon qui vient de s'achever ce week end, mais la victoire sur les maladies reste belle. Le résultat au niveau national est en baisse mais pas localement, les dons récoltés sont équivalents aux dons de 2009 (52000 euros pour l'agglomération).
Une nouvelle fois, les habitants de l'agglomération elbeuvienne se sont montrés généreux et solidaires malgré un contexte économique difficile.
Ils ont répondu en masse à l'appel des associations organisatrices en bravant le froid et la neige.
Du tournoi de foot au loto ou à la vente de crêpes, les bénévoles ont travaillé sans relâche aux cotés des associations.
Des enfants du centre de loisirs du Parc St Cyr sont venues prêter main forte à une association elbeuvienne. Tous unis pour faire avancer la recherche.

Solidarité, générosité c'est ce qui caractérise au mieux les elbeuviens.

04 décembre 2010

Vote sur le texte de la convention "Egalité Réelle"


Jeudi dernier, les militants de la section d'Elbeuf se sont prononcés sur le texte de la convention " Egalité Réelle" lors d'un vote.
Le cycle de convention qui aura largement permis aux militants d'échanger, de débattre, de confronter nos idées s'achéve.
Nous devons l'annoncer avec fierté car ce travail collectif de mutualisation des idées marque le départ d'une réflexion plus large à mener pour présenter aux français un projet présidentiel pour 2012.

Le résultat pour la section d'Elbeuf est le suivant :

- POUR : 114 soit 88,37%
- CONTRE : 5 soit 3,88%
- ABSTENTION : 10 soit 7,75%