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19 décembre 2012

La droite européenne fragilise les besoins locaux des plus démunis.


L’Union européenne réduit les crédits alloués aux associations caritatives gérant l’aide alimentaire comme les Restos du cœur, la Banque Alimentaire, le Secours populaire et la Croix Rouge.
Ce sont 4 associations caritatives qui oeuvrent au quotidien par le biais de l’aide alimentaire à la distribution de 130 millions de repas aux plus démunis.
Pour le Département de Seine Maritime, ce ne sont pas moins de 15760 personnes qui en bénéficient grâce à ses associations qui sont présentent chaque jour sur le territoire.
En effet la proposition de création du FEAD (Fond Européen d’Aide aux plus Démunis) destiné à remplacer le PEAD (Programme Européen d’Aide aux plus Démunis) ne répondra pas aux besoins urgents des personnes en très large difficultés.
Né à l’origine d’une idée de Coluche et Jacques Delors, le programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) a vu le jour en 1987.
Doté d’une enveloppe de 500 millions d’euros, son fonctionnement repose sur le troc de matières premières issues des stocks de la politique agricole commune (PAC) contre des denrées alimentaires. En l’absence temporaire de stocks, des enveloppes budgétaires seraient, le cas échéant, allouées pour l’achat direct de denrées alimentaires.
Cette aide représente 70% des besoins nationaux.
Au fil des années, avec l’assouplissement de la PAC, le volume des stocks d’intervention à considérablement diminué.
Pour pallier à cette baisse, la Commission Européenne à mis en place en 1995 un système d’allocation d’enveloppe budgétaire permettant l’achat de denrées directement sur le marché.
La France a complété ce besoin en 2004, lors de la fermeture de l’intervention pour la viande, par la mise en place d’un Programme national d’aide alimentaire (PNAA) permettant ainsi l’achat de denrées complémentaires (Poisson, viandes, fruits et légumes).
En 2008, l’Allemagne et la Suède favorable à une réduction drastiques de l’enveloppe budgétaire du PEAD, qui ne répondrait plus à ses objectifs initiaux ont déposé un recours devant la Cour Européenne de justice contre la Commission européenne dans le but de faire annuler le règlement annuel financier du PEAD pour l’année 2009.
En 2011, la Cour de justice à répondu favorablement à la requête germano-suédoise entrainant la mise en péril du PEAD.
En effet la cour a jugé que le budget annuel du PEAD devait avant tout être construit sur la basse des stocks d’intervention disponibles.
Prenant acte de cette décision la Commission européenne a donc revu son budget à la baisse passant ainsi de 500 à 113 millions d’euros pour 2012. Les stocks d’intervention de la PAC diminuant de manière croissante, chaque année, confirment la remise en question de l’existence du PEAD.
« Nous avons des valeurs fondamentales et des idéaux communs à défendre, et l’Europe doit garantir aux européens qu’ils pourront toujours se nourrir, se loger et se chauffer. J’invite donc la Commission et le Conseil à mettre en œuvre des solutions concrètes qui assureront à long terme l’existence du PEAD, symbole de l’Europe sociale pour laquelle nous nous battons ».
Ce sont par ses mots qu’ Estelle Grelier, ancienne eurodéputée socialiste a conclu son intervention au sein du parlement européen (15 février 2012), dénonçant ainsi la position de la droite européenne avec le soutien du gouvernement français, alors encore de droite, qui a obtenu la disparition du PEAD en 2014.
La délégation socialiste française au Parlement européen avait ainsi voté le règlement prolongeant de deux ans (2012 et 2013) le Programme européen d’aide alimentaire aux plus démunis (PEAD).
Qu’en est-il de l’avenir du PEAD ?
Le 24 octobre 2012, la commission européenne sur l’appui de son président J-M Barroso et du Parlement propose la création d’un Fond Européen d’Aides aux plus Démunis (FEAD) qui puiserai sur les fonds de cohésion avec des crédits 2 fois moins important que les besoins réels
Le gouvernement français par la voix de son Ministre délégué chargé des affaires européennes, Monsieur Bernard Cazeneuve a réaffirmé la mobilisation du gouvernement, en particulier de Marie-Arlette Carlotti, de Stéphane Le Foll et la sienne, pour que le programme soit maintenu dans les perspectives budgétaires européennes de 2014 à 2020.
Djoudé Merabet maire d’Elbeuf et l’équipe municipale restent attentifs à l’évolution de ce dossier qui concerne bon nombre d’elbeuviens et rejoint la position de l’eurodéputée Estelle Grelier et du gouvernement qui bien qu’étant minoritaire au sein du Parlement européen (majorité droite) usent de leurs capacités pour sauver les budgets dont ont besoins les citoyens en grande difficulté.

Texte rédigé par Mehdi Kaim.

11 décembre 2012

Téléthon 2012 : de nombreuses associations elbeuviennes réunies autour d’une même cause


Cette année encore, les associations elbeuviennes sous l’impulsion de la mairie d’Elbeuf se sont largement mobilisées pour cette 26ème édition du téléthon. C’est un peu plus de 20.000 euros qui ont été collectés et reversés à l’Association Française contre les myopathies.
La multitude des animations qui ont été proposées à travers toute la ville atteste de la dynamique et de la solidarité du tissu associatif elbeuvien. Les bénévoles ont œuvré sans relâche du jeudi au dimanche et même bien avant pour certains. Nombreux, courageux, témoignant d’un engagement infaillible, leurs nombreuses actions ont permis de compenser la baisse des dons.
Défis sportifs, soirée sportive déguisée, conférence, vente de dessins, loto, concert… les associations elbeuviennes n’ont pas manqué d’idées pour faire débourser quelques euros pour la bonne cause. Ce mouvement de solidarité auquel les elbeuviens ont largement répondu malgré le contexte économique, est le souffle d’espoir des malades. C’est grâce à l’engagement de tous que l’AFM peut combattre la maladie et faire progresser la recherche qui profite à tous.   

10 décembre 2012

Conseil municipal du 21 novembre 2012

Vous trouverez ci aprés quelques unes des décisions prises à l'occasion du Conseil Municipal du jeudi 21 novembre 2012

DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES

Le budget communal sera présenté au conseil municipal de décembre prochain. Conformément à la loi, celui-ci a été débattu dans les deux mois précédant son vote à l’occasion du conseil municipal du 21 novembre 2012.

A l’occasion de ce débat, la politique d’investissement et la stratégie financière ont été défini.
Au niveau du contexte national, Didier Marie a rappelé que l’environnement socio-économique restait fragile avec une croissance française qui stagne.
Les grandes orientations des finances publiques s’inscrivent dans la stratégie de redressement de celles-ci et par conséquent par la réduction de la dette.

Ce projet repose sur 3 axes – la réduction des finances publiques, la réduction des déficits, la stabilisation de la dette.

Au niveau local, après avoir examiné le contexte économique national, l’élaboration du budget 2013 tiendra compte de ces contraintes financières et fiscales. Elle s’inscrira dans une démarche de maintien de l’investissement, tout en le priorisant. Les dépenses de fonctionnement seront maitrisées le tout au bénéfice de la population elbeuvienne.

La ville ne fera pas évoluer ses taux d’impositions.

Dans ce contexte, la municipalité continuera ses efforts pour agir en faveur de tous, favoriser le vivre ensemble et préparer l’avenir.
L’accès au logement reste une priorité. Les restaurations immobilières se poursuivront dans le centre ancien.
Des restaurations verront le jour rue de Bourghteroulde et rue du 11 novembre.
Des opérations neuves vont être lancées comme l’immeuble rue Mouchel de la SAIEME.
La requalification d’envergure de la médiathèque sera engagée afin de moderniser l’équipement en intégrant la ludothèque.
La construction du nouveau LCR du Parc st Cyr, la réhabilitation du château et l’extension de l’école Malraux offriront des équipements publics renouvelés.
La ZAC Marignan entrera dans une phase de réalisation avec le lancement de la concession d’aménagement.

ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX CLUBS SPORTIFS

Le conseil municipal lors de l’attribution de subvention aux clubs sportifs avait réservé une somme de 11 300 euros à répartir entre les clubs présentant des projets précis de développement de leur activité sur 3 ans et des clubs susceptibles de déposer une demande de subvention de fonctionnement. L’Office Municipal des Sports a étudié les dossiers de subventions et a soumis au conseil municipal les projets du club de gymnastique Tempo Gym, du Core Basket, du Core Rugby, du club de karaté Shotokan, du club de Hand Ball de l’ALB Elbeuf, du vélo club de la Saussaye-Elbeuf et du Core Volley


EXPOSITION DU PATRIMOINE ELBEUVIEN A PARIS

L’association Villes et pays d’Art et d’Histoire souhaite organiser une exposition photographique « Les patrimoines de France » sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris en 2013.
L’objectif est de soutenir les territoires à forte plus value patrimoniale, à souligner leurs particularités et mettre en lumière leur rôle dans la fabrication de la ville de demain.
Le patrimoine remarquable de la ville d’Elbeuf est connu et reconnu, la ville ayant accédée au conseil d’administration de l’association nationale.
La ville d’Elbeuf a donc souscrit sa participation à cet événement qui mettra en lumière le long travail entrepris par les équipes municipales successives de reconquêtes et de valorisation du patrimoine industriel.

PROGRAMME D’INTERET GENERAL

La ville d’Elbeuf a approuvé le principe du nouveau dispositif d’aide à l’amélioration de l’habitat de la CREA. Le PIG a pour objet d’apporter une assistance gratuite aux propriétaires occupants et bailleurs souhaitant réaliser des travaux.
C’est un outil supplémentaire dont se dote la ville pour agir sur le logement à Elbeuf. Le travail porte ses fruits et certaines opérations de réhabilitation en sont la traduction.



02 décembre 2012

Inauguration de la Fédération

Ce samedi après-midi des militants d'Elbeuf et de Saint-Aubin ont répondu à l'invitation de la Fédération pour l'inauguration et la visite de ses locaux rénovés :


28 novembre 2012

Guerre des Chefs à l'UMP : le FN en embuscade.


Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le lamentable spectacle qu'offre aujourd'hui l'UMP : cette guerre pour la présidence du parti entre deux hommes dont le sens politique est dévoré par l'ambition personnelle et la quête du pouvoir.

L'exercice de la démocratie ne semble pas des plus évidents pour cette formation politique et pourtant, la démocratie, elle, a besoin d'un parti d'opposition crédible, constructif et fidèle aux valeurs républicaines.

Il serait facile de s'amuser ou de se réjouir de cette débâcle de la droite, mais ce serait sans en mesurer les réelles conséquences. 

En effet, l'explosion de l'UMP laisse toute la place à Marine Le Pen . 
Certains militants séduit par les dérives "extrêmement" droitières de quelques uns pendant cette élection risquent de ne pas résister aux sirènes du FN qui se positionne donc comme seule force politique d'opposition crédible du fait de la déliquescence de la droite classique.

Nous, socialistes, devons poursuivre notre effort de pédagogie et d'écoute pour être au plus proche des préoccupations des Français, permettre la mise en oeuvre de la politique gouvernementale du changement et faire vivre la démocratie.

16 novembre 2012

Election du secrétaire de section à Elbeuf


Depuis plusieurs années, nous menons ensemble un travail militant qui nous a valu de belles victoires électorales.
Un travail militant qui nous rapproche toujours plus des Elbeuviens qui partagent nos valeurs, nos combats pour plus de justice sociale.

Un travail militant qui se veut aussi pédagogique avec nos concitoyens. Et dans cette période difficile de crise économique et sociale, ce travail d’explication des politiques menées par notre gouvernement est d’autant plus nécessaire.

Mais le militantisme, c’est aussi le plaisir de se retrouver pour des moments de convivialité, d’amitié, de solidarité.
Et cela aussi nous le faisons bien !
C’est la vie riche d’une section.

Hier soir, lors du vote pour désigner notre secrétaire de section, vous m’avez fait l’honneur de me reconduire dans cette fonction.
Je vous en remercie tous chaleureusement et ensemble nous continuerons à mener ce bon travail collectif, ponctué de temps festifs et à la clé, grâce à tous vos efforts, nous connaîtrons encore de beaux succès démocratiques.

Djoudé Merabet

08 novembre 2012

Réélection du Président Obama.


Le peuple américain vient de renouveler sa confiance en Barack Obama pour les quatre années à venir. Ce choix est celui d'une Amérique plus sociale et plus progressiste mais aussi le refus du conservatisme extrême du candidat républicain.

Durant son premier mandat, dans un contexte particulièrement difficile, le Président Obama a pris des risques pour mener une politique innovante qui permette de protéger au mieux ses concitoyens :
Sur le plan économique : mise en œuvre des mesures de régulation du système bancaire et soutien de l’Etat à l’industrie automobile pour sauver les emplois.
Sur le plan social : réforme du système de santé pour accorder une sécurité sociale à des millions d’Américains qui en étaient dépourvus. 
Sur le plan de la politique étrangère : fin de la guerre en Irak et refus d’une politique de choc des civilisations.
Sur le plan sociétal : droit au mariage pour tous.

Cette réélection devrait permettre à la France de renforcer encore sa coopération avec les Etats-Unis. Car comme l'a rappelé François Hollande dans son message de félicitations au Président américain : « La France et les Etats-Unis partagent des valeurs communes. Je suis convaincu que durant votre nouveau mandat nous renforcerons encore notre partenariat pour favoriser le retour de la croissance économique dans nos pays, pour lutter contre le chômage et pour trouver des solutions aux crises qui nous menacent, notamment au Moyen-Orient. »

Barack Obama a lui aussi souligné dans son discours, hier, la nécessité de ces relations de coopération afin de pouvoir relever les grands défis internationaux : « Ma réélection est un choix clair en faveur d'une Amérique ouverte, solidaire, pleinement engagée sur la scène internationale et consciente des défis de notre planète : la paix, l'économie et l'environnement. »





François Hollande et Barack Obama lors de la visite du Chef de l'Etat français à la Maison Blanche



07 novembre 2012

2013 : Un budget de combat contre la crise

Alors que les gouvernements précédents avaient laissé la dette doubler en dix ans, la France engage un effort historique pour préserver notre liberté de décider face aux marchés. Et elle le fait dans la justice, en préservant les classes populaires, les classes moyennes et les pme.

Un effort partagé et équilibré :
  • 10 milliards de recette sur les entreprises : À travers un rééquilibrage de la fiscalité, plus favorable aux petites entreprises qu’aux grands groupes.
  • 10 milliards de recette sur les ménages : Avec des mesures concentrées sur les foyers fiscaux qui ont le plus bénéficié des cadeaux fiscaux ces dernières années.
  • 10 milliards d'économie sur les dépenses publiques : Les gouvernements précédents n’avaient jamais réduit ainsi le train de vie de l’État. Seuls les secteurs prioritaires (Éducation, sécurité, justice) verront leurs effectifs progresser.

Priorité à l'emploi, au pouvoir d'achat et aux pme :
L’emploi :
  • Financement de 100 000 emplois d’avenir (150 000 à terme), des contrats de génération (500 000 à terme) et de 340 000 contrats aidés en 2013.
  • 40 000 recrutements dans l’Éducation nationale et de nouveaux emplois ces prochaines années dans les secteurs de la jeunesse, de la sécurité et de la justice.
  • 2 000 postes créés à Pôle emploi pour le suivi individualisé des demandeurs d’emploi.
Le pouvoir d'achat :
La hausse de la TVA votée sous Nicolas Sarkozy et qui allait faire peser 11 milliards de prélèvements sur l’ensemble des Français est abrogée, soit 400 euros par ménage, et par an.
Les PME :
Les avantages fiscaux des grands groupes, qui ont été largement épargnés ces dernières années alors que les PME subissaient la crise, seront strictement limités.

La justice fiscale :
  • Une taxation exceptionnelle à 75 % sera mise en place pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros. L’effort de redressement sera concentré sur les ménages qui ont le plus bénéficié des cadeaux fiscaux du précédent gouvernement.
  • L’impôt sur le revenu sera rendu plus progressif par la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 45 % à partir de 150 000 euros par an. Les ménages modestes bénéficieront d’un mécanisme de décote leur permettant de ne pas être concernés par la non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu : les ménages non imposables le resteront.
  • La justice, c’est aussi des revenus du capital enfin imposés comme ceux du travail.
Le budget 2013, présenté par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, est un budget de justice. L’essentiel de l’effort demandé reposera sur les très hauts revenus et patrimoines, bénéficiaires d’exonérations et niches fiscales aussi inefficaces qu’injustes accordées sous la droite et qui ont gravement dégradé nos finances publiques.

29 octobre 2012

Congrès de Toulouse : l'Union fait la force.


La délégation de militants seinomarins, emmenée par le premier secrétaire fédéral Christophe Bouillon, a pu constater que le parti était en ordre de marche pour soutenir l'action du gouvernement.

En effet, tous les ministres présents dans la Ville rose ont affiché leur unité en appelant à la responsabilité .

Responsabilité, mais également pour Vincent Peillon « sacrifice, dévouement, abnégation et effort pour conduire la France ».
Benoît Hamon à lui raillé la droite, "la belle bande de professionnels qui nous a laissé 600 milliards d’euros de dette supplémentaire."
Citant François Mitterrand, Martine Aubry a évoqué sa fierté, demandant aux militants de relever la tête et ainsi d'avoir « la nuque raide ».
«Il n'y a pas un socialiste, pas un parlementaire, pas un ministre, pas un élu, pas un militant, a répété également Martine Aubry, qui ne doit pas soutenir le Premier Ministre dans sa tâche extrêmement difficile ».
Jean-Marc Ayrault a également assuré "affronter les difficultés, sans les fuir". Il a défendu sa méthode, celle de la "mobilisation des forces du pays" et du "dialogue social" et a fixé sa direction : « Le sens de l’effort auquel j’appelle le pays, c’est l’édification d’un nouveau modèle français. »

Harlem Désir, nouveau premier secrétaire a clôturé ce congrès avec les mots suivants:
" Aujourd’hui, c’est toujours en tant que militant parmi les militants que je veux vous dire : soyez vous aussi plus que jamais fiers d’être Socialistes. Soyons fiers de soutenir François Hollande, soyons fiers d'être le parti du changement !
Je repense à cette phrase de François Mitterrand, passant le témoin à Lionel Jospin :
« La tâche est rude, je peux le dire, mais elle est en même temps exaltante : porter l’espoir et le combat des Socialistes, c’est la justification d’une vie ».
Je suis fier d’être votre Premier Secrétaire, et je n’ai qu’une chose à vous dire : Vive les militants du grand Parti socialiste ! Vive la République. Et vive la France !"

Il s'agira donc pour nous, militants de déployer nos forces afin de soutenir l'action gouvernementale, tout en faisant preuve de pédagogie pour expliquer la nécessité des réformes et en restant vigilants quant à notre capacité à faire remonter les aspirations de la société.



17 octobre 2012

Petroplus

Communiqué de Presse de Didier Marie :


Alors que se tient l’assemblée plénière du Département de Seine-Maritime, Didier Marie
a souhaité réagir suite à l’annonce du tribunal de commerce de Rouen de la liquidation
de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne tout en accordant un délai jusqu'au
5 novembre pour trouver un repreneur :

« Nous avons commencé notre séance par trois interventions lors du débat de politique
départementale sur l’emploi et avons en particulier évoqué le situation de Petroplus et
de ses salariés.
Je suis allé ce midi les rencontrer et attendre le verdict avec eux. Celui-ci n’est pas
conforme à l’attente des salariés, de leurs représentants et des élus puisque le tribunal a
prononcé la liquidation.

Je voudrais dire tout mon soutien aux salariés qui ne se sont pas contentés d’attendre
les décisions mais qui ont participé à la mise en oeuvre d’une solution de reprise. Ils se
sentent trahis et on peut les comprendre. Le tribunal de commerce laisse un petit espoir
en reculant au 5 novembre la date définitive de dépôt des nouvelles offres.
Aussi ténue que soit cette perspective, nous devons rester mobilisés jusqu’au dernier
moment. C’est de l’avenir de centaines de familles dont il s’agit et de celui du raffinage
en France.
Au-delà de cette date, il est impératif d’accompagner tous les salariés et de chercher
pour chacun d’eux une solution d’emploi et de lancer un vaste plan de réindustrialisation
du site mobilisant les financements privés et publics.

L’espoir tient à un fil. Jusque-là tenons-nous-y. Ensuite, tous les acteurs devront
assumer leurs responsabilités et nous prendrons les nôtres. J’ai proposé d’envoyer dès
demain un courrier - cosigné par les présidents de groupes de l’assemblée
départementale - au Premier Ministre lui demandant de mobiliser tous les moyens pour
permettre la poursuite de l’activité de Petroplus. »

15 octobre 2012

Conseil municipal du jeudi 4 octobre 2012

Vous trouverez ci aprés quelques unes des décisions prises à l'occasion du Conseil Municipal du jeudi 4 octobre 2012



ACQUISITION DE FONCIER. PARC ST THERESE
Dans le cadre du Programme de Rénovation urbaine, un projet mixte a été validé sur l’emprise de l’ancien Parc St Thérèse à proximité du Parc st Cyr.
Ce projet permettra la livraison de 30 logements par la SA HLM d’Elbeuf ainsi que la réalisation d’un centre multi accueil réunissant un centre médico-social géré par le Département et une crèche gérée par la ville.
Ce projet ambitieux contribuera fortement à la requalification de ce secteur du territoire en implantant des services publics indispensables à la vie du quartier.
Afin de lancer le projet, la ville a acquis le terrain à l’Établissement Public Foncier de Normandie.

STAGE DE SENSIBILISATION A LA CITOYENNETE EN MILIEU SCOLAIRE

Par transfert de compétence la ville d’Elbeuf a intégré dans ses actions la mise en place des stages de sensibilisation à la citoyenneté en milieu scolaire.
Dans la continuité du travail mené par le médiateur scolaire depuis 2007, un groupe de travail composé du délégué du Préfet, des représentants des collèges de Cléon, Elbeuf et Caudebec Les Elbeuf ainsi que des partenaires associatifs a élaboré un projet de stage de sensibilisation à la citoyenneté.

Ces stages poursuivent deux objectifs :
- Permettre à l’élève qui a ignoré ou n’a pas accepté les règles qui structurent la vie au collège d’acquérir les éléments de compréhension de son acte et de prendre conscience de sa responsabilité ainsi que des droits et devoirs qu’implique la vie en collectivité.
- Lutter contre l’absentéisme scolaire en proposant une alternative à la mesure d’exclusion temporaire décidée par les chefs d’établissements.
Après deux ans d’expérimentation, les stages s’inscrivent dans une démarche de prévention des comportements à risques, les partenaires ayant constaté une amélioration du comportement des adolescents.

CARTE CULTURE. CONVENTION AVEC L’UNIVERSITE DE ROUEN

Afin de favoriser l’accès des étudiants aux structures culturelles, un dispositif incitatif 3 Carte Culture » a été mis en place par l’université de Rouen.
La ville d’Elbeuf souhaite s’associer à cette démarche et faire bénéficier les étudiants des manifestations, concerts et spectacles à caractère culturel qu’elle organise pour la saison 2012-2013.
A cette fin, un projet de convention détermine les obligations de chacun.
L’Université s’engage à distribuer gratuitement aux étudiants trois coupons d’une valeur de cinq euros sous forme de « carte Culture » permettant d’obtenir une réduction supplémentaire sur les tarifs étudiants ou jeunes âgés de moins de 26 ans et la ville s’engage à accorder à l’étudiant détenteur de la « Carte Culture » une réduction de cinq euros maximum par spectacle proposé par la ville.
Ce nouveau dispositif permettra aux jeunes elbeuviens d’accéder à des offres culturelles à moindre cout et renforce l’ensemble des dispositifs mis en place par le Département ou la Région.

REHABILITATION IMMOBILIERE
La société Logeal Immobiliére s’est porté acquéreur de l’immeuble situé au 1 Cours Carnot et que les elbeuviens connaissent sous le nom de l’Octroi.
Ce bâtiment original qui marquait l’entrée de la ville fait partie de ces nombreux héritages témoins de l’histoire industrielle de la ville.
Afin de pouvoir maitriser son devenir, la ville d’Elbeuf a autorise la société Logeal de mettre en place une opération d’Acquisition-Amélioration.
Des travaux de rénovation, tels que la maçonnerie, les menuiserie intérieure et extérieure, électricité, plomberie, chauffage, peinture et remplacements des sols sont prévus avant une mise en location.
Pour réaliser ce projet et optimiser son montage financier, la ville d’Elbeuf a garanti l’emprunt de la société Logéal.

13 octobre 2012

Vote des militants sur les motions

Pour la Section d'Elbeuf, les résultats du vote sur les motions dans le cadre du congrès sont les suivants :

Inscrits : 260 
Votants : 143
Soit 55% de participation ( Département 56%).
Exprimés : 125
Blancs et nuls: 18

Motion 1 : 105 soit 84%
Motion 2 : 2 soit 2%
Motion 3 : 14 soit 11%
Motion 4 : 2 soit 2%
Motion 5 : 1 soit 1%

07 octobre 2012

Banquet Républicain


Hier soir, ce sont près de 300 militants et sympathisants qui étaient réunis à l'occasion du traditionnel banquet républicain de la Section d'Elbeuf.

Ce moment de convivialité était aussi l'occasion pour Djoudé Merabet, Didier Marie et Christophe Bouillon de revenir sur le travail fourni par les militants durant les campagnes présidentielle et législative. Un travail de terrain, au contact de la population, qui a amené les victoires que l'on connaît.

Aujourd'hui, après seulement 5 mois d'exercice du pouvoir, plusieurs propositions du candidat François Hollande sont d'ores et déjà devenues des réalisations du Président de la République et de son gouvernement.

A nous, maintenant, militants, élus de continuer notre mission de proximité. Nous nous devons de rester à l'écoute et d'expliquer le travail du gouvernement pour redresser la France laissée dans un triste état et pour construire une société plus juste.





03 octobre 2012

Réunion de section : présentation du Congrès et des motions


Hier soir, les militants des sections d'Elbeuf et St Aubin étaient réunis pour prendre connaissance des modalités du prochain Congrès de Toulouse et s'approprier les différentes motions présentées.

L'agenda du Congrès :
11 octobre : vote des adhérents sur les motions
18 octobre : élection du (de la) premier(e) secrétaire
19 et 20 octobre : congrès fédéraux
26 au 28 octobre : congrès national

Les motions :
Une motion est un texte d'orientation politique présenté au vote des militants du PS.
Ce texte est issu d'une ou plusieurs contributions.
Ces textes définissent l'orientation générale du PS entre deux congrès défendue et mise en œuvre par la majorité.

Cinq motions sont en lice pour Toulouse :
Motion 2 - Question de principes
Première signataire : Juliette Méadel
Motion 3 - Maintenant la gauche
Premier signataire : Emmanuel Maurel
Motion 4 - Oser. Plus loin, plus vite
Premier signataire : Stéphane Hessel
Motion 5 - Toulouse, mon congrès
Première signataire : Constance Blanchard

Alors que la droite se déchire derrière les ambitions personnelles du couple Copé-Fillon qui se projettent déjà pour 2017, dans les sections du Parti Socialiste, les militants du parti s’enrichissent des différentes contributions et motions qui seront soumis au vote.
Contrairement à la droite, le débat dans notre formation politique est permanent et ne peut s’accommoder d’opportunités personnelles liées au renouvellement des instances.
Débattre, échanger, militer, au quotidien en proximité avec les habitants, ce travail à Elbeuf est fait depuis longtemps et restera la feuille de route.


27 septembre 2012

Visite en Seine-Maritime du ministre du Redressement productif.


Mercredi dernier, 26 septembre, Arnaud Montebourg était de passage dans notre région pour se rendre à l'usine Renault de Cléon et la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne.

Tout d'abord, à Cléon, le ministre du Redressement productif en a appelé au « patriotisme économique » pour défendre l'industrie française : « Toute réussite de Renault est une réussite pour tous les Français ».
Après une visite d'une chaîne de fabrication d'un nouveau moteur diesel et d'un atelier où sera construit le futur moteur électrique, il a déclaré : « Je voudrais que l'on parle en bien de la France, que nous soyons fiers, que nous défendions notre base industrielle ».

Plus tard à Petit Couronne, Arnaud Montebourg a assuré aux salariés de Petroplus, le soutien du gouvernement, sa volonté d'avancer et de sauvegarder, autant et aussi longtemps que possible, l'emploi industriel en France.
Rappelons que le tribunal rendra son délibéré dans quelques jours, le 2 octobre prochain, après l'examen de deux offres de reprise de la raffinerie présentées par NetOil et AGP.
Il est également envisagé un nouveau contrat de façonnage qui permettrait la poursuite de l'activité sur le site et, à ce sujet, Arnaud Montebourg, sans en dévoiler davantage a lui aussi évoqué cette piste, faisant naître un nouvel espoir auprès des salariés.

Cette visite du ministre du Redressement productif marque à la fois le soutien du gouvernement et sa volonté de s'engager pour l'emploi et le développement industriel.Cela s'inscrit dans le cadre du programme de François Hollande dont on peut rappeler entre autres les propositions suivantes : favoriser la production et l'emploi en France, soutenir la recherche et l'innovation, créer une banque publique d'investissement pour relancer notamment les filières industrielles françaises.




13 septembre 2012

Didier Marie félicite les athlètes paralympiques haut-normands


Des quatre hauts-normands en compétition aux Jeux paralympiques de Londres, trois ont décroché une médaille !
« Je tiens à adresser mes plus vives félicitations à nos quatre athlètes haut-normands qui ont su se qualifier aux Jeux Paralympiques de Londres, je tiens également à leur témoigner mon admiration pour leur combativité à toute épreuve », a déclaré Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime.
Parmi ces qualifiés, on compte 3 pongistes, Florian Merrien, Grégory Rosec et Thu Kamkasomphu ; et une archère, Brigitte Duboc.
Florian Merrien, Jean-Philippe Robin et Yann Guilhem ont décroché une médaille de bronze en tennis de table par équipe après leur victoire face à la Corée du Sud. Pour sa deuxième participation aux Jeux Paralympiques et à seulement 27 ans, Florian Merrien, originaire de Grand-Quevilly a réussi l’exploit de remporter la médaille de bronze par équipe ! En tant que membre du collectif olympique régional, il reçoit l’aide et le soutien du Département de Seine-Maritime et de la Région Haute-Normandie dans le cadre du « 276 ».
Grégory Rosec, Maxime Thomas, Emeric Martin et Nicolas Savant-Aira ont obtenu la médaille de bronze en tennis de table par équipe. Pour sa troisième participation aux Jeux Paralympiques, Grégory Rosec, ce havrais de 35 ans qui a un tempérament de gagnant a pris sa revanche à Londres avec cette
médaille de bronze par équipe.
Thu Kamkasomphu pongiste licenciée à Evreux, a quant à elle remporté la médaille d’argent en simple. Une médaille qui s’ajoute à un palmarès impressionnant : 6 médailles paralympiques, dont 2 en OR (Pékin en 2008, et Sydney en 2000).
La Sottevillaise Brigitte Duboc, était la seule femme archère de la délégation française. Sa spécialité : le tir longue distance. Elle est détentrice du record de France sur 70 mètres. Bravo à elle pour sa belle performance jusqu'en huitièmes de finale.

« Le Département de Seine-Maritime est aux côtés des athlètes depuis plusieurs années, ces victoires sont une fierté pour nous tous ! A cette occasion, nous réaffirmons notre engagement auprès des sportifs de haut niveau, du sport pour tous et des clubs indispensables dans la formation des champions et dans la pratique des disciplines sportives », a ajouté le Président du Département de Seine-Maritime.

09 septembre 2012

Jeux olympiques et jeux paralympiques : deux poids deux mesures


Alors que les premiers ont occupé notre espace télévisuel pendant trois semaines, pour les deuxièmes inutile d’aller chercher des retransmissions sur France Télévision, il faudra se contenter d’une brève en fin de journal. Remercions nos athlètes tricolores de nous apporter des médailles, sinon nous aurions à peine connaissance de l’existence des jeux paralympiques. Et là encore il faut ajouter un bémol avec des informations succinctes et superficielles qui du coup limitent l’intérêt : si vous souhaitez savoir à quoi correspondent les catégories T37 et T44 de nos deux médaillées d’or du 100 mètres, cherchez donc sur Internet. Il ne s’agit pas d’évaluer ou de comparer les performances des athlètes valides ou des athlètes en situation de handicap ils sont tout autant méritants. Qu’on s’appelle Usain Bolt ou Marie-Amélie Le Fur un 100 mètres reste un 100 mètres, l’athlète paralympique n’est juste pas médiatisée. Avec leurs nombreuses médailles, les français font briller le sport adapté sans bruit. Bien que le préfixe pourrait nous y faire penser les jeux paralympiques ne sont pas des jeux en parallèle des autres, étymologiquement paralympique est la contraction de paraplégie et olympique. Ce sont de vrais jeux, avec de vraies médailles et de vrais athlètes.

Texte rédigé par Magali Adam

06 septembre 2012

La rentrée du changement


L’éducation, priorité du Président François Hollande, a connu pour cette rentrée 2012 la mise en place de mesures d’urgence :

 création de 1000 postes de professeurs des écoles
 création de 280 postes de professeurs dans le second degré
 1500 auxiliaires dédiés à l’accueil des élèves handicapés
 100 conseillers principaux d’éducation
 2000 assistants d’éducation
 500 assistants chargés de la prévention et de la sécurité dans les établissements

Vincent Peillon, ministre de l’Education déclare : « Moi je veux une école qui fabrique du commun, je veux une école qui soit capable entre tous les enfants de France de rassembler autour de valeurs comme la liberté, l'égalité, la justice, le respect des autres, le refus des orthodoxies, l'esprit critique et la définition des devoirs envers soi et envers les autres ».

François Hollande a affirmé que l'école était une condition du redressement de la France :
« C'est donc un investissement pour assurer la cohésion sociale - c'est la mission de l'école - la lutte contre le chômage - il y a urgence - mais c'est aussi une des conditions pour favoriser l'excellence et donc la compétitivité ».

Au plan local, la municipalité d’Elbeuf sur Seine n’est pas en reste :
Cette année, ce sont 688 élèves en maternelle et 938 élèves en élémentaire qui ont repris le chemin de l’école. La ville connaît une progression depuis 2002 de 4,23% d’effectifs supplémentaires.
Les grands axes de la Municipalité reposent notamment sur :

 le bien être scolaire : chaque année, la Ville consacre 25% de son budget à ses écoles (6 maternelles et 6 élémentaires). Elle affecte aux écoles 100 agents, ce qui représente un tiers des effectifs de la municipalité ;
 l’entretien du patrimoine : primordial pour la sécurité et le bien-être des enfants. Au total, l’entretien du patrimoine représente un coût annuel important : 408 000 € ;
 modernisation du cadre scolaire : équipement des écoles en nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
 accompagnement de projets éducatifs transversaux avec le monde associatif local (solidarité, citoyenneté, sports, culture, environnement, …) ;
 Programme de Réussite Educative : soucieuse de l’épanouissement des jeunes
de la commune, l’équipe municipale s’est investie dans le PRE. L’objectif est de favoriser la réussite éducative des enfants et des adolescents en difficulté et ce, dès les premières années de l’école maternelle et jusqu’au terme de la scolarité, en prenant en compte la globalité de leur environnement.


Pour la Municipalité, cette politique est le reflet d’une volonté affirmée d’aider à ce que chaque jeune Elbeuvien puisse préparer son avenir car l’école de la République a une mission immense : assurer l’égalité des chances, en dépit des inégalités économiques et sociales.





05 septembre 2012

Rentrée scolaire 2012-2013 : Communiqué de presse du Président du Département


Didier Marie maintient l’éducation au coeur des priorités et dessine les lignes du collège de demain.

A l’occasion de la rentrée scolaire 2012, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, a présenté sa vision du collège de demain basée sur une rénovation profonde de l’école et l’innovation pour offrir les meilleures conditions d’apprentissage aux Seinomarins.

« Je suis de ceux qui sont satisfait de voir que la philosophie qui inspire cette rentrée 2012 est sensiblement différente des années précédentes. Depuis longtemps, sur le terrain, nous sommes nombreux à penser et à dire qu’une autre politique éducative était possible et urgente. Je crois qu’elle est désormais en train de se construire. Le dialogue constitue la clé de réussite de cette refonte, c’est ce qui permet de trouver le point d’équilibre où les orientations politiques rencontrent les aspirations de ceux qui sur le terrain vivent et font l’école.

L’éducation est et restera une priorité départementale
Malgré la raréfaction des moyens face à une augmentation constante des besoins, nous n’avons pas touché au budget de l’éducation et nous avons maintenu les dotations à un niveau historiquement élevé. Les moyens de fonctionnement alloués aux collèges représentent aujourd’hui plus de 31 M€, soit une augmentation de 52% en 7 ans. Pour cette rentrée scolaire, le Département maintient son effort en faveur des familles pour qui la rentrée scolaire était devenue un casse-tête financier, avec la revalorisation de l’Allocation de Rentrée Scolaire.

Depuis 2005, 11 gymnases ont été livrés et 3 autres sont en préparation pour un effort global de 24 M€. 19 restaurants ont été livrés dans le cadre du plan cuisine pour un montant de 23,4 M€. Et surtout, nous avons livrés 19 nouveaux collèges, le dernier en date étant celui de Pavilly, inauguré en avril dernier, et celui de Maromme dont la première phase d’extension vient de s’achever.

Des actions innovantes pour dessiner le collège de demain avec nos partenaires
Nous devons, aux côtés de nos partenaires, innover pour dessiner les lignes du collège de demain solidement ancré dans l’ère numérique. Après avoir engagé une première phase d’expérimentation, nous allons généraliser le dispositif des Espaces Numériques de Travail à l’ensemble des collèges de Seine-Maritime.
Le collège de demain est un collège où l’on pratique toutes les disciplines sportives grâce au Pass’Sport 76, distribués notamment à 23 807 enfants lors de la saison sportive 2011/2012. C’est également un collège où l’on fait l’apprentissage des goûts et des saveurs avec la distribution des "bons repas de l’agriculture durable" dans les cantines.

L’innovation pédagogique pour favoriser la réussite des élèves
Le collège de demain est aussi un collège de l’innovation pédagogique : un espace citoyen, où nos jeunes font l’expérience du débat, de l’expression et de l’initiative. C’est tout le sens de la refonte des Contrats de Réussite Educative rebaptisés CRED 76 : motiver et mobiliser les collégiens par la découverte de nouveaux horizons en orientant vers l’école l’ensemble des initiatives, des ressources et des richesses de ce département.

Investir dans nos collèges, et rénover l’école, faire le pari de l’éducation, de l’intelligence et du savoir, garantir à tous les moyens de réussir sa scolarité, de se former, en tant que citoyen, en déterminant son propre itinéraire de développement…Tout cela contribue à construire une meilleure société, une société qui s’estime. C’est là, je crois, la plus noble des ambitions et le plus rentable des investissements ».

30 août 2012

Zooms sur la Rochelle : logement et numérique


Le premier zoom porte sur les défis de la ville : le logement, les quartiers sensibles, les transports, le périurbain, le second sur les collectivités locales, actrices du désenclavement numérique du territoire.

1) Les défis de la ville : le logement, les quartiers sensibles, le transport et le périurbain
Cet atelier était animé par de nombreux intervenants de qualité avec, notamment, François Lamy, ministre de la ville, Frédéric Gilli, docteur en économie et géographe, des élus : Annie Guillemot, maire de Bron, Roland Ries, maire de Strasbourg, sénateur du Bas Rhin et Paul Coizet, délégué FNESR au logement, Président de l’Office public de l’habitat du département du Doubs et conseiller général du Doubs.
Constat : le manque de logements, les citoyens qui expriment une demande de service public de proximité, l’aménagement du territoire, des villes, des banlieues.
Mon point de vue sur ce débat : Il faudrait un projet social mixte sans séparation entre la banlieue, les quartiers et les résidences situées en zone périurbaine, qui réduise les inégalités au niveau des territoires, et mette l’humain au coeur de la ville.
Certaines collectivités bénéficiant du dispositif ANRU, se sont davantage penchées sur le volet habitat que sur le volet de l’accompagnement social du plan. On se retrouve alors avec de belles habitations mais peu de personnes pouvant y loger. Il faudrait plutôt mettre le facteur humain au centre de ces dispositifs, ce qui n’est pas toujours le cas, et développer la mixité sociale pour favoriser le mieux vivre ensemble. Le système administratif actuel apparaît trop complexe (mille-feuille de compétences : l’Etat, la région, le département, les collectivités locales, etc.). Le citoyen a du mal à se repérer, trouver des aides et les bonnes informations. Le gouvernement réfléchit à son amélioration pour que l’usager ait accès à toutes les informations quand il en a besoin.
La volonté de l’Etat pour aider les quartiers sensibles est de mettre les moyens conséquents pour la jeunesse. Il en a fait son coeur de programme.
Concernant les quartiers sensibles, où il n’y a plus d’avenir pour la population, certains préfèrent déménager pour aller s’installer dans les zones périurbaines, ce qui entraine des fermetures de classes pour cause de manques d’effectifs. Cette population est souvent discriminée, ces jeunes ne sont pas embauchés, et sont mis à l’écart de notre République.
François Lamy veut que tous les ministères réinvestissent les quartiers populaires et déplore le traitement toujours négatif qui est fait de ces endroits : « On ne parle plus de ces quartiers que lorsqu'il y a une flambée de violence ». Il souhaite qu'on donne plus dans ces quartiers pour une égalité entre les territoires. Il réclame un fort engagement pour la continuité des dotations de solidarité (exemple DSU) afin de pouvoir aider et subventionner les associations qui sont un acteur majeur de la ville.

2/ Les collectivités locales, actrices du désenclavement numérique du territoire
Pour ce second zoom, je commencerai par une citation de François Hollande dans sa proposition N° 4 « Je soutiendrai le développement des nouvelles technologies et de l’économie numérique, levier essentiel d’une nouvelle croissance, en organisant avec les collectivités locales et l’industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici à dix ans. »
Cet atelier est animé par Fleur Pellerin, ministre de l'Economie numérique, Jean Pierre Jambes universitaire, auteur de ‘Territoires et numérique : la clé d’une croissance’ et de nombreux élus dont René Souchon, président de la région Auvergne, ancien ministre.
Le gouvernement veut renouveler les partenariats public-privé locaux et territoriaux pour mutualiser au mieux les moyens et accélérer notamment le déploiement de la fibre optique. Cela permettrait de créer 7% d’emplois grâce aux nouvelles technologies et de s’ouvrir davantage au monde.
Le développement des services publics liés à Internet, mais aussi des usages numériques, de l’e-administration et du haut débit permettrait, par exemple, de pouvoir avoir un entretien avec un conseiller (agent administratif, municipal, etc.) par vidéoconférence tout en restant chez soi, favorisant de la sorte l’essor du télétravail. L’e-médical peut permettre le partage des radiographies dans le Cloud* ou de pouvoir faire un premier diagnostique – à distance - avec son médecin. Le haut débit permettrait de dématérialiser certains services de l’Etat et de faciliter certaines démarches administratives.
Le gouvernement veut rattraper son retard en matière de haut débit. En effet, la cinquième puissance mondiale se trouve classée au 20ème rang des pays équipés du web, en termes d’infrastructures et d’usages numériques.
Fleur Pellerin souhaite réduire la fracture numérique entre les territoires. Pour la ministre, le développement du numérique à haut débit dans tous les territoires est un atout majeur pour l’implantation des entreprises, qui souhaitent savoir, avant de s’y installer, si le haut débit y est déployé. L’objectif à atteindre dans un délai de 10 ans : que tous les citoyens aient accès à un réseau FTTH à domicile.
Pour cela le gouvernement voudrait créer, d’ici la fin de l’année, une structure pour aider et accompagner les collectivités locales, que ce soit dans le domaine technique, commercial ou juridique dans leur déploiement du haut débit avec un système de péréquation respectant le principe de l’égalité des territoires. Notamment en élaborant un cahier des charges qui pourrait être présenté aux partenaires, fournisseurs d’accès et opérateurs et trouver une date de basculement pour le haut débit sur tout le territoire français, comme ce fut le cas pour la TNT. Pour que les collectivités puissent mener à bien ce projet, Fleur Pellerin souhaite faire appel à un fonds européen d’investissement, notamment via la B.E.I.

* Cloud : concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur.


Texte rédigé par Abdoulaye Sall

28 août 2012

Rentrée universitaire pour les Elbeuviens



Plusieurs militants de la section d’Elbeuf se sont rendus à l’Université du PS de la Rochelle, dont le thème général avait pour nom : « Le temps du changement ».

Cette année, les organisateurs attendaient une affluence record du fait de la présence durant ces trois jours de 33 ministres du gouvernement sur 39 dont le premier d’entre eux. Et ils ne furent pas déçus car on dénombrait, à la fin de ces universités, pas moins de 4 500 à 5 000 personnes par jour. L’ambiance était chaleureuse et conviviale et l’on sentait que soufflait cette année sur l’Encan un léger parfum de satisfaction et d’euphorie lié aux victoires récentes du parti.

Les nombreux ateliers, couvrant tout un spectre de préoccupations propres au PS (éducation, environnement, logement, économie, jeunesse, citoyenneté, territoires, rénovation, …) et liées à l’actualité gouvernementale, étaient animés par les ministres eux-mêmes, des parlementaires, des élus et des intervenants issus de la société civile venus de toute la France. On a notamment pu assister à des réunions menées par nos élus haut-normands sur la politique étrangère (Laurent Fabius), le redressement de l’économie (Guillaume Bachelay), la génération de la crise (Estelle Grelier), la feuille de route 2012-2017 pour les jeunes (Valérie Fourneyron)…

Les moments forts de ces universités furent l’ouverture, avec un discours de bienvenue de Maxime Bono – maire de la Rochelle – , un autre d’Emmanuel Maurel (Secrétaire national aux universités permanentes et d’été), et la clôture avec un discours de Thierry Marchal-Beck – Président du MJS – empreint d’enthousiasme et rassurant quant à la relève des jeunes socialistes et un autre à la fois musclé et émouvant de Martine Aubry en qualité de Première Secrétaire.

Le samedi, les élus et les militants présents de l’Eure et de Seine Maritime se sont retrouvés autour du pot traditionnel, organisé cette année conjointement par les deux fédérations haut-normandes sur le port de la Rochelle.




Université d’été du PS à la Rochelle : zoom sur l’atelier « prendre soin des plus fragiles »


L’université d’été du PS à la Rochelle, c’est aussi des idées et des points de vue qui rassurent sur des sujets plus discrets comme la perte d’autonomie, thème d’un des ateliers qui s’est tenu samedi après-midi : « Prendre soin des plus fragiles » animé notamment par Michèle Delaunay, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des personnes âgées et de la dépendance. A contrario du titre, nous n’étions pas dans le compassionnel autour des personnes âgées ou handicapées mais dans une volonté commune d’agir, de redonner de la consistance à la loi de 2005 malmenée par l’ancien Président. La politique qu’il a menée, a conduit à une situation désastreuse : associations qui agissent dans le domaine du handicap ou des personnes âgées et MDPH mises à mal par le manque de moyens, nombreuses dérogations accordées sur les obligations en matière de scolarisation, d’accessibilité. Pourtant l’accessibilité n’est pas une charge mais un investissement sur le long terme qui améliore le cadre de vie d’une plus large population.

La nouvelle politique menée sera transversale : éducation, emploi des personnes en situation de handicap, accompagnement des aidants, accessibilité ou bien encore prise en charge de la dépendance pour les personnes âgées. Ces thèmes sont au coeur du programme de notre Président pour aboutir à une plus grande égalité des droits. Samedi nous avons aussi parlé de la représentativité des personnes en situation de handicap : leur permettre une réelle inclusion dans la vie publique est aussi l’un des souhaits formulés par notre Président. L’inclusion a remplacé l’intégration. C’est aussi ça la diversité. Avec sa politique ‘handicap’ citoyenne, le temps de changer le regard est aussi arrivé avec François Hollande.


Texte rédigé par Magali Adam


21 août 2012

Les 100 jours de François Hollande ou le retour à une gouvernance «normale».



Comme l'a déclaré Jean-Christophe Cambadélis : « A partir du moment où le gouvernement s'est installé, une espèce de spirale de l'apaisement s'est mise en place". "Vous n'avez plus entendu, depuis 100 jours, les polémiques incessantes, jour par jour, hystérisant la société française".
François Hollande, Jean-Marc Ayrault et les membres du gouvernement ne se sont pas contentés d'apaiser le climat et de donner une nouvelle image de la France, leur travail a déjà porté ses fruits et plusieurs propositions de campagne sont d'ores et déjà devenues des mesures concrètes :
– Parité au sein du gouvernement
– Nouvelle loi sur le harcèlement sexuel
– Baisse de 30 % du salaire du Président de la République, du Premier ministre et des ministres
– Augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scolaire
– Suppression de la TVA Sarkozy
– Augmentation de 2% du SMIC
– Encadrement des rémunérations des dirigeants d'entreprise publique
– Création de 1000 postes de professeurs des écoles dès la prochaine rentrée
– ...
Ces mesures ont permis de répondre à l'urgence, mais le Président de la République et son gouvernement ont aussi défini un nouveau cap pour préparer l'avenir en s'appuyant notamment sur les priorités suivantes :
– Education et jeunesse
– Mobilisation de l'Europe pour la croissance et l'emploi
– Nouveau projet pour l'industrie et les PME
– Engagement pour l'environnement
– Ambition internationale au service des valeurs de la France.
Comme on peut le voir, malgré les difficultés conjoncturelles liées à la crise, l'équipe gouvernementale met tout en oeuvre pour que le changement devienne une réalité et que la France retrouve les valeurs qui lui ont fait défaut pendant ces dix dernières années : justice, égalité, solidarité...

13 juillet 2012

Déclaration de Djoudé Merabet, Maire d'Elbeuf sur Seine


Conseil Municipal du 5 juillet 2012

Nous sommes tous conscients que la situation économique et sociale laissé par l’ancienne majorité de droite est désastreuse.
La Cour des comptes vient une nouvelle fois d’en faire la démonstration dans son rapport annuel. La droite au pouvoir a été incapable d’endiguer le surendettement du pays qui atteint 90% du PIB.
La droite au pouvoir a gaspillé l’argent public par des cadeaux fiscaux aux plus riches, tout en multipliant les plans d’austérité qui affectent les classes moyennes et les plus modestes d’entre nous.
La droite au pouvoir n’a rien fait pour relancer une économie créatrice d’emplois et génératrice de richesses à redistribuer équitablement.
La droite aujourd’hui dans l’opposition ne peut donner des leçons en matière de bonne gestion des finances publiques et sur les solutions à apporter à la sortie de crise.
Le Président de la République, François Hollande, lors de sa campagne, avait clairement évoqué les difficultés qui nous attendaient. Il les avait anticipées.
Pas de fausses promesses, irréalistes et irréalisables, qui ne pourraient que décevoir les Français et risqueraient de les pousser dans les bras d’une extrême droite qui instrumentalise la misère sociale à son profit.
François Hollande a fixé un cap pendant la campagne des présidentielles. C’est sur ces orientations que les Français l’ont démocratiquement plébiscité le 6 mai dernier.
Une fois élu il tient les engagements pris.

Depuis 2 mois, 2 mois seulement, le Président de la République s’est ainsi imposé sur la scène internationale et a affirmé avec force son opposition aux politiques d’austérité qui minent les peuples européens depuis 3 ans. Il a su, au-delà des clivages politiques, rassembler une majorité de chefs d’Etat et de gouvernement pour réorienter les politiques de développement économique et industriel de la zone euros et amorcer une stratégie de croissance.
Les 120 milliards du pacte de croissance et les 4,5 milliards d’euros de garanties financières aux projets industriels obtenu par François Hollande représentent un ballon d’oxygène destiné à doper l’activité et donc l’emploi dans nos pays. D’autres initiatives seront prises.
Il marque également symboliquement le retour en force de la France dans sa capacité à peser politiquement face au leadership européen détenu jusque-là par Madame Merkel et à réorienter l’Union Européenne.

Cette volonté de dialogue permanent et la détermination dont François Hollande fait preuve pour arriver à des compromis justes sont aujourd’hui des atouts indispensables pour obtenir des avancées vers plus de solidarité, plus de démocratie, dans une Europe à 27.
Le gouvernement et la nouvelle majorité parlementaire donnent corps au projet porté par François Hollande pendant la campagne présidentielle.
Voila le sens de l’action politique : le changement par la concertation, le redressement dans la justice et le rassemblement de tous les Français désireux de participer à l’effort national. Nous nous inscrivons parfaitement dans cette démarche et la soutenons.
Comme le Président de la République, comme le gouvernement, nous agissons, chacun dans nos responsabilités pour améliorer sans cesse la vie de nos concitoyens.
Nous agissons pour que tous les Elbeuviens soient fiers de leur ville ; une ville qui change, qui s’embellit. Une ville qui se reconstruit sur elle-même pour et avec les habitants. Comme nous le faisons ici à Elbeuf depuis des années.
Les délibérations que nous avons votées ensemble ce soir en Conseil Municipal en sont une nouvelle fois l’illustration : en prenant en compte l’humain dans la politique de rénovation de nos quartiers, en apportant la démonstration du sérieux de la gestion de nos finances, en développant l’accessibilité au plus grand nombre à la culture, au sport, aux équipements publics, en soutenant le tissu associatif.
Rien n’est simple, rien n’est jamais acquis.
Cela demande parfois du temps et de longue réflexion.
Cela demande un engagement de tous les instants des élus et un travail de qualité de la part du personnel municipal qui met en œuvre les décisions prises.
Nous continuerons à actionner tous les leviers institutionnels, juridiques et techniques mis à notre disposition pour développer nos projets. Nous continuerons à chercher tous les financements possibles pour les faire aboutir pour qu’au final les Elbeuviens se sentent toujours mieux dans leur ville et dans leurs vies.
Et cela bien au-delà des compositions diverses de notre Conseil Municipal.

02 juillet 2012

Barbecue de la Section

Samedi dernier, malgré de nombreuses averses, s'est tenu le barbecue annuel de la Section.
L'occasion pour les militants et sympathisants de se retrouver pour fêter les belles victoires aux élections présidentielles et législatives.



25 juin 2012

Education : Communiqué de Didier Marie


1 000 postes rendus aux écoles primaires et enfin des mesures concrètes pour la Seine-Maritime !

Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, se félicite de la décision du
gouvernement d’engager le plan d’urgence pour l’éducation annoncé par le
ministre de l’Education, dont Florence Robine, recteur de l’académie, a commencé la
mise en oeuvre en Seine-Maritime, à l’occasion du dernier Comité Technique Paritaire
Départemental :
« 1 000 postes supplémentaires pour l’école à l’échelle du pays, c’est un premier pas de
20 postes supplémentaires pour les écoles de Seine-Maritime. Ce premier pas
démontre, par des mesures concrètes et immédiates, la rupture avec la politique de
démantèlement de l’éducation nationale de l’ancienne majorité, qui avait conduit
l’Inspection Académique à prévoir, pour la prochaine rentrée scolaire, 130 nouvelles
suppressions de postes pour notre département », précise Didier Marie.
Si la concertation, voulue par Vincent Peillon pour déterminer les sites prioritaires
d’application du plan d’urgence, n’a pas pu être mise en oeuvre pour cette première
phase, Didier Marie entend bien s’y associer pour la suite : « les élus locaux, notamment
ceux siégeant au Comité Départemental de l’Education Nationale, ont une connaissance
fine de leurs territoires. Ils sont à même d’apporter un éclairage important au regard des
critères posés par le ministère (difficultés sociales des populations, ruralité, etc).
Aux côtés de l’Inspection académique, des représentants des parents d’élèves et des
enseignants, j’entends ainsi contribuer à la reconstruction de ce qui fait notre priorité à
tous : l’éducation de nos jeunes, l’avenir du pays ».

18 juin 2012

Une belle victoire aux législatives

Le résultat des élections législatives dans le Département est sans appel. La droite subit un revers important.


Grâce à la mobilisation des électeurs, 8 candidats socialistes siégeront à l'Assemblée Nationale.

Sur ces 8 candidats, 6 femmes ont brillamment réussi à s'imposer sur leurs circonscriptions, alliant compétence, présence sur le terrain et proximité avec les populations.

Estelle Grelier, Valérie Fourneyron, Luce Pane, Catherine Troallic, Dominique Chauvel, Sandrine Hurel, Christophe Bouillon, Laurent Fabius porteront les couleurs de la Seine Maritime.

A l'occasion de cette élection, je tiens à remercier les militants de la section d'Elbeuf qui ont accompagné dans cette bataille les équipes dde campagne de Dominique Chauvel.

Dominique Chauvel a mis en échec le patron local de l'UMP avec 50,93% des suffrages, Alfred Trassy-Paillogues n'obtenant que 49,07%.

La victoire de Dominique Chauvel est un exemple d'engagement, de détermination, de travail de militant et d'élue engagée sur la durée.



17 juin 2012

Reprise à Pétroplus

Après cinq mois d’arrêt de leur usine, les salariés de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne, ont exprimé une nouvelle fois avec fierté et à juste titre dans les faits, jeudi midi 14 juin, la richesse humaine et la compétence technique qui sont les leurs : la remise en service d'une raffinerie arrêtée complètement au cours d’une longue durée, une première en Europe.

Comme lors des grands arrêts (non complets) dont les raffineurs avaient à ce jour la maîtrise, l’opération rigoureusement programmée de redémarrage s'étalera sur plusieurs jours.

Pour marquer cet évènement et de manière « symbolique », l'Intersyndicale avait organisé un barbecue devant les portes de la raffinerie. Près de 200 personnes ont participé à cette manifestation de soutien, rassemblement auquel se sont joints des élus du Parti socialiste dont Christophe Bouillon et Guillaume Bachelay ainsi qu’une délégation de la section du PS d’Elbeuf/Seine.

Symbolique : La fête, la vraie se fera en septembre après que le tribunal de commerce de Rouen se sera prononcé le 24 juillet, parmi les quatre ou cinq repreneurs qui postulent actuellement et dont l’un au moins, sera en mesure selon l’Intersyndicale, d’assurer durablement l’existence de la raffinerie.

Texte rédigé par Jean Pierre Boumeziren