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30 août 2012

Zooms sur la Rochelle : logement et numérique


Le premier zoom porte sur les défis de la ville : le logement, les quartiers sensibles, les transports, le périurbain, le second sur les collectivités locales, actrices du désenclavement numérique du territoire.

1) Les défis de la ville : le logement, les quartiers sensibles, le transport et le périurbain
Cet atelier était animé par de nombreux intervenants de qualité avec, notamment, François Lamy, ministre de la ville, Frédéric Gilli, docteur en économie et géographe, des élus : Annie Guillemot, maire de Bron, Roland Ries, maire de Strasbourg, sénateur du Bas Rhin et Paul Coizet, délégué FNESR au logement, Président de l’Office public de l’habitat du département du Doubs et conseiller général du Doubs.
Constat : le manque de logements, les citoyens qui expriment une demande de service public de proximité, l’aménagement du territoire, des villes, des banlieues.
Mon point de vue sur ce débat : Il faudrait un projet social mixte sans séparation entre la banlieue, les quartiers et les résidences situées en zone périurbaine, qui réduise les inégalités au niveau des territoires, et mette l’humain au coeur de la ville.
Certaines collectivités bénéficiant du dispositif ANRU, se sont davantage penchées sur le volet habitat que sur le volet de l’accompagnement social du plan. On se retrouve alors avec de belles habitations mais peu de personnes pouvant y loger. Il faudrait plutôt mettre le facteur humain au centre de ces dispositifs, ce qui n’est pas toujours le cas, et développer la mixité sociale pour favoriser le mieux vivre ensemble. Le système administratif actuel apparaît trop complexe (mille-feuille de compétences : l’Etat, la région, le département, les collectivités locales, etc.). Le citoyen a du mal à se repérer, trouver des aides et les bonnes informations. Le gouvernement réfléchit à son amélioration pour que l’usager ait accès à toutes les informations quand il en a besoin.
La volonté de l’Etat pour aider les quartiers sensibles est de mettre les moyens conséquents pour la jeunesse. Il en a fait son coeur de programme.
Concernant les quartiers sensibles, où il n’y a plus d’avenir pour la population, certains préfèrent déménager pour aller s’installer dans les zones périurbaines, ce qui entraine des fermetures de classes pour cause de manques d’effectifs. Cette population est souvent discriminée, ces jeunes ne sont pas embauchés, et sont mis à l’écart de notre République.
François Lamy veut que tous les ministères réinvestissent les quartiers populaires et déplore le traitement toujours négatif qui est fait de ces endroits : « On ne parle plus de ces quartiers que lorsqu'il y a une flambée de violence ». Il souhaite qu'on donne plus dans ces quartiers pour une égalité entre les territoires. Il réclame un fort engagement pour la continuité des dotations de solidarité (exemple DSU) afin de pouvoir aider et subventionner les associations qui sont un acteur majeur de la ville.

2/ Les collectivités locales, actrices du désenclavement numérique du territoire
Pour ce second zoom, je commencerai par une citation de François Hollande dans sa proposition N° 4 « Je soutiendrai le développement des nouvelles technologies et de l’économie numérique, levier essentiel d’une nouvelle croissance, en organisant avec les collectivités locales et l’industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici à dix ans. »
Cet atelier est animé par Fleur Pellerin, ministre de l'Economie numérique, Jean Pierre Jambes universitaire, auteur de ‘Territoires et numérique : la clé d’une croissance’ et de nombreux élus dont René Souchon, président de la région Auvergne, ancien ministre.
Le gouvernement veut renouveler les partenariats public-privé locaux et territoriaux pour mutualiser au mieux les moyens et accélérer notamment le déploiement de la fibre optique. Cela permettrait de créer 7% d’emplois grâce aux nouvelles technologies et de s’ouvrir davantage au monde.
Le développement des services publics liés à Internet, mais aussi des usages numériques, de l’e-administration et du haut débit permettrait, par exemple, de pouvoir avoir un entretien avec un conseiller (agent administratif, municipal, etc.) par vidéoconférence tout en restant chez soi, favorisant de la sorte l’essor du télétravail. L’e-médical peut permettre le partage des radiographies dans le Cloud* ou de pouvoir faire un premier diagnostique – à distance - avec son médecin. Le haut débit permettrait de dématérialiser certains services de l’Etat et de faciliter certaines démarches administratives.
Le gouvernement veut rattraper son retard en matière de haut débit. En effet, la cinquième puissance mondiale se trouve classée au 20ème rang des pays équipés du web, en termes d’infrastructures et d’usages numériques.
Fleur Pellerin souhaite réduire la fracture numérique entre les territoires. Pour la ministre, le développement du numérique à haut débit dans tous les territoires est un atout majeur pour l’implantation des entreprises, qui souhaitent savoir, avant de s’y installer, si le haut débit y est déployé. L’objectif à atteindre dans un délai de 10 ans : que tous les citoyens aient accès à un réseau FTTH à domicile.
Pour cela le gouvernement voudrait créer, d’ici la fin de l’année, une structure pour aider et accompagner les collectivités locales, que ce soit dans le domaine technique, commercial ou juridique dans leur déploiement du haut débit avec un système de péréquation respectant le principe de l’égalité des territoires. Notamment en élaborant un cahier des charges qui pourrait être présenté aux partenaires, fournisseurs d’accès et opérateurs et trouver une date de basculement pour le haut débit sur tout le territoire français, comme ce fut le cas pour la TNT. Pour que les collectivités puissent mener à bien ce projet, Fleur Pellerin souhaite faire appel à un fonds européen d’investissement, notamment via la B.E.I.

* Cloud : concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur.


Texte rédigé par Abdoulaye Sall

28 août 2012

Rentrée universitaire pour les Elbeuviens



Plusieurs militants de la section d’Elbeuf se sont rendus à l’Université du PS de la Rochelle, dont le thème général avait pour nom : « Le temps du changement ».

Cette année, les organisateurs attendaient une affluence record du fait de la présence durant ces trois jours de 33 ministres du gouvernement sur 39 dont le premier d’entre eux. Et ils ne furent pas déçus car on dénombrait, à la fin de ces universités, pas moins de 4 500 à 5 000 personnes par jour. L’ambiance était chaleureuse et conviviale et l’on sentait que soufflait cette année sur l’Encan un léger parfum de satisfaction et d’euphorie lié aux victoires récentes du parti.

Les nombreux ateliers, couvrant tout un spectre de préoccupations propres au PS (éducation, environnement, logement, économie, jeunesse, citoyenneté, territoires, rénovation, …) et liées à l’actualité gouvernementale, étaient animés par les ministres eux-mêmes, des parlementaires, des élus et des intervenants issus de la société civile venus de toute la France. On a notamment pu assister à des réunions menées par nos élus haut-normands sur la politique étrangère (Laurent Fabius), le redressement de l’économie (Guillaume Bachelay), la génération de la crise (Estelle Grelier), la feuille de route 2012-2017 pour les jeunes (Valérie Fourneyron)…

Les moments forts de ces universités furent l’ouverture, avec un discours de bienvenue de Maxime Bono – maire de la Rochelle – , un autre d’Emmanuel Maurel (Secrétaire national aux universités permanentes et d’été), et la clôture avec un discours de Thierry Marchal-Beck – Président du MJS – empreint d’enthousiasme et rassurant quant à la relève des jeunes socialistes et un autre à la fois musclé et émouvant de Martine Aubry en qualité de Première Secrétaire.

Le samedi, les élus et les militants présents de l’Eure et de Seine Maritime se sont retrouvés autour du pot traditionnel, organisé cette année conjointement par les deux fédérations haut-normandes sur le port de la Rochelle.




Université d’été du PS à la Rochelle : zoom sur l’atelier « prendre soin des plus fragiles »


L’université d’été du PS à la Rochelle, c’est aussi des idées et des points de vue qui rassurent sur des sujets plus discrets comme la perte d’autonomie, thème d’un des ateliers qui s’est tenu samedi après-midi : « Prendre soin des plus fragiles » animé notamment par Michèle Delaunay, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des personnes âgées et de la dépendance. A contrario du titre, nous n’étions pas dans le compassionnel autour des personnes âgées ou handicapées mais dans une volonté commune d’agir, de redonner de la consistance à la loi de 2005 malmenée par l’ancien Président. La politique qu’il a menée, a conduit à une situation désastreuse : associations qui agissent dans le domaine du handicap ou des personnes âgées et MDPH mises à mal par le manque de moyens, nombreuses dérogations accordées sur les obligations en matière de scolarisation, d’accessibilité. Pourtant l’accessibilité n’est pas une charge mais un investissement sur le long terme qui améliore le cadre de vie d’une plus large population.

La nouvelle politique menée sera transversale : éducation, emploi des personnes en situation de handicap, accompagnement des aidants, accessibilité ou bien encore prise en charge de la dépendance pour les personnes âgées. Ces thèmes sont au coeur du programme de notre Président pour aboutir à une plus grande égalité des droits. Samedi nous avons aussi parlé de la représentativité des personnes en situation de handicap : leur permettre une réelle inclusion dans la vie publique est aussi l’un des souhaits formulés par notre Président. L’inclusion a remplacé l’intégration. C’est aussi ça la diversité. Avec sa politique ‘handicap’ citoyenne, le temps de changer le regard est aussi arrivé avec François Hollande.


Texte rédigé par Magali Adam


21 août 2012

Les 100 jours de François Hollande ou le retour à une gouvernance «normale».



Comme l'a déclaré Jean-Christophe Cambadélis : « A partir du moment où le gouvernement s'est installé, une espèce de spirale de l'apaisement s'est mise en place". "Vous n'avez plus entendu, depuis 100 jours, les polémiques incessantes, jour par jour, hystérisant la société française".
François Hollande, Jean-Marc Ayrault et les membres du gouvernement ne se sont pas contentés d'apaiser le climat et de donner une nouvelle image de la France, leur travail a déjà porté ses fruits et plusieurs propositions de campagne sont d'ores et déjà devenues des mesures concrètes :
– Parité au sein du gouvernement
– Nouvelle loi sur le harcèlement sexuel
– Baisse de 30 % du salaire du Président de la République, du Premier ministre et des ministres
– Augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scolaire
– Suppression de la TVA Sarkozy
– Augmentation de 2% du SMIC
– Encadrement des rémunérations des dirigeants d'entreprise publique
– Création de 1000 postes de professeurs des écoles dès la prochaine rentrée
– ...
Ces mesures ont permis de répondre à l'urgence, mais le Président de la République et son gouvernement ont aussi défini un nouveau cap pour préparer l'avenir en s'appuyant notamment sur les priorités suivantes :
– Education et jeunesse
– Mobilisation de l'Europe pour la croissance et l'emploi
– Nouveau projet pour l'industrie et les PME
– Engagement pour l'environnement
– Ambition internationale au service des valeurs de la France.
Comme on peut le voir, malgré les difficultés conjoncturelles liées à la crise, l'équipe gouvernementale met tout en oeuvre pour que le changement devienne une réalité et que la France retrouve les valeurs qui lui ont fait défaut pendant ces dix dernières années : justice, égalité, solidarité...