Rechercher dans ce blog

15 septembre 2015

Lettre ouverte à la gauche et aux écologistes

Cher-e-s camarades, Cher-e-s ami-e-s, 

La gauche, c’est le camp de la transformation sociale. Elle doit le rester. La transformation écologique et sociale de l’économie de marché, le refus de la société de marché c’est le cœur de l’engagement contemporain de la gauche. 
Modifier concrètement les conditions d’existence, se battre pour élever les consciences, agir conformément aux valeurs républicaines d’égalité, de liberté, de fraternité c’est son combat quotidien.
La gauche, c’est toujours agir pour la justice dans le réel, c’est toujours l’intérêt général dans l’économie comme dans le social. C’est toujours le juste équilibre comme chemin pour rejoindre l’idéal d’une société plus décente pour tous. 
La gauche est aujourd’hui fragmentée. Elle défend ses valeurs dans un monde tenaillé par l’identité, obsédé par le profit, dominé par le conservatisme. La gauche aborde en ordre dispersé les défis de son époque. La révolution de l’immatériel, les défis climatiques, les bouleversements géopolitiques, la droitisation de la société et l’extrémisation de la droite. 
Pour être en mesure de le faire, la gauche doit changer. Elle s’est déjà transformée tout au long de son histoire faite de modernisation, de luttes et de conquêtes. Elle a toujours su trouver le chemin de l’union, le chemin de l’action. Elle s’est élargie aussi, voyant naître l’écologie politique. Léon Blum a raison : nous nous inscrivons toutes et tous dans une longue chaîne qui  nous relie à la Révolution et qui nous relie aussi entre nous. 

Face à nous, il y a le bloc réactionnaire. Les plus myopes d’entre nous sont désormais instruits par l’épisode malheureusement limpide des réfugiés. C’est un avant-propos d’une France à la Orban. Cette menace ne saurait être ni un argument massue, ni le forceps de notre unité. Cette menace n’en demeure pas moins réelle : droite en voie d’extrémisation et extrême droite en voie de banalisation sont en train de converger dans les têtes. Si elles sont concurrentes dans les urnes, c’est pour savoir qui des deux régnera sur ce bloc électoral. La droite française la plus à droite du monde fera bientôt sa jonction avec l’extrême droite la plus banalisée d’Europe. Communiant dans le refus d’un prétendu grand remplacement par les musulmans, dans l’arabophobie, l’europhobie et il faut bien le dire, la haine du Parti socialiste depuis le mariage pour tous. La haine des idéaux de la gauche, responsables, pour eux, de tous les maux. Une fois au pouvoir, que croyez-vous qu’ils feront de la République et de l’Etat social ?
Cette menace est là. Elle se nourrit aussi de notre division.
Chacun dans notre coin, nous croyons pouvoir tirer les marrons du feu de la grande confusion qui règne. L’anathème règne en maître à coup d’excommunications médiatiques sous le regard désabusé et incrédule d’un peuple de gauche ainsi démotivé.  Nous pensons pouvoir nous doubler les uns les autres. Certains veulent même se dédoubler. D’autres pensent que le salut est dans l’alternative si radicale, qu’elle fait de l’autre l’ennemi. Ce n’est pas en installant partout la droite et l’extrême droite, que l’idéal à gauche sera mieux défendu. 
Certes, nous pourrions continuer ainsi, en attendant le déluge d’un épisode réactionnaire qui viendrait recouvrir notre pays. Certes, là où il y a le danger, il y a ce qui sauve. Confrontés à une victoire du bloc réactionnaire, défaits, acculés, nous nous allierions, nous constituerions les premiers rangs de la résistance. Nous l’avons déjà fait au cours de notre histoire. Nous le referions. Je le sais, nous le savons. 
Mais, pourquoi nous imposer cette terrible épreuve à nous mêmes et aux Français ? Devons-nous l’attendre les bras ballants pour comprendre ? Devons-nous la subir, les yeux larmoyants, pour réagir ? 
Je ne mésestime pas nos débats économiques, sociaux voire européens. Il y a là des fractures qui pour importantes qu’elles soient, ne sont insurmontables. Aiguiser les divergences ne permet pas de les surmonter mais seulement de les faire durer. Dans les années 1970 ou bien 1936, les désaccords au sein de la gauche étaient plus graves puisqu’ils portaient sur le modèle de société. Et pourtant, la gauche s’est unie. 
Aujourd’hui des hommes et des femmes rêvent d’un deuxième congrès de Tours séparant réformistes et contestataires. Certains semblent même préférer la défaite de la gauche de gouvernement pour mieux fonder une gauche protestataire. Ce qui conduit à un esprit de système dans la critique de la gauche au pouvoir, qui manque pour le moins de discernement. Et dont je ne suis pas sûr qu’il profite électoralement ou politiquement à ceux qui l’emploient. 
Ces stratégies issues d’un autre temps affaibliront durablement la gauche et l’écologie en général, et marginaliseront la gauche de contestation en particulier. 
Prenons donc garde au « narcissisme des petites différences » pour parler comme Sigmund Freud. Le péril réactionnaire, ce défi mortifère, nous ne pourrons pas l’affronter divisés, isolés, chacun de notre côté. La gauche a déjà perdu la bataille des cœurs et des esprits. Si elle venait aujourd’hui à manquer le tournant de l’unité et donc à perdre la bataille politique, elle perdrait la bataille de la République. 
Unis, nous avons conquis de nouveaux droits. A l’ère industrielle, en arrachant des droits politiques et sociaux pour dompter le capitalisme. Aujourd’hui, nous faisons de même en cherchant à conquérir de nouveaux droits écologiques et vitaux. Aujourd’hui, ces deux engagements ne font qu’un : c’est la social-écologie. Ce combat se mène en France et dans le monde. C’est l’enjeu du sommet Paris climat de décembre.
Unis, nous avons fait nos preuves aux responsabilités, nous avons acquis notre respectabilité dans les épreuves. Unis, nous avons dirigé les collectivités locales, inventé un modèle « d’en bas », fait d’efficacité économique, de durabilité écologique, de lien social et d’émancipation par la culture ou le sport. Une gauche de proximité appréciée par les Français. Et il faudrait la détricoter ? Mais dans quel but ?
Aujourd’hui, nous repensons notre modèle social pour pouvoir le préserver.  Aujourd’hui, il faut se battre pied à pied pour l’emploi. Aujourd’hui, il nous faut agir pour redonner confiance et espoir à nos concitoyens, agir en commun au service de nos valeurs communes. Ensemble, nous pouvons relever notre pays et le tourner vers l’avenir.
Pourtant, il ne suffira pas de s’unir à nouveau. Il faudra profondément changer, radicalement muter. Muter pour être fidèles à nos principes et être à la hauteur de notre époque. Muter pour prendre acte des attentes politiques nouvelles de nos concitoyens. Voilà notre tâche commune si nous voulons continuer à agir pour le bien commun. 
Il ne s’agit pas de nous unir entre nous, entre appareils, dans un cartel. Il s’agit de nous unir avec le peuple de gauche, d’aller repuiser notre légitimité et notre énergie, nos idées aussi, dans le peuple de gauche. Oui, cette alliance d’un nouveau type est une alliance populaire : la belle alliance, parce qu’elle dépasse nos propres formations. 
Il est temps de dépasser la gauche telle qu’elle fut. Pour relever les défis de notre modèle de société républicaine qui est contestée par un bloc réactionnaire. 
Nous, nous voulons dépasser le Parti socialiste car nous estimons ses réponses et son organisation datées. 
Nous voulons participer à l’émergence d’une nouvelle gauche politique et citoyenne. Nous voulons le faire dans le respect des cultures politique, des histoires et des mémoires.
Oui, cette alliance doit se faire sans exclusive et dans le respect. Elle est ouverte à toutes les formes de collectif : partis, syndicats, associations, ONG… Elle est bien entendu ouverte à tou-te-s les citoyen-ne-s sensibles à la défense de nos valeurs républicaines, humanistes et européennes. Elle repose sur un principe de participation, car il s’agit de penser et produire un nouveau répertoire d’action et de mobilisation.
Cette grande alliance est un grand dessein. Elle nous dépasse toutes et tous, elle a besoin de nous toutes et de nous tous. Cette belle alliance est un bel horizon pour la gauche et les écologistes, un horizon commun pour la France et le monde de demain.
Alors, militants de l’égalité, sympathisants du progrès, partisans de la social-écologie, élus de France, enfants de la République, défenseurs de la laïcité, soldats de la liberté ! Participez à ce grand combat. Le Parti socialiste va à votre rencontre. Il rencontrera aussi toutes les forces de gauche et propose dès maintenant l’ouverture d’une discussion collective pour bâtir une route commune. Il faut que chacun apporte sa pierre pour offrir un espace commun à la nouvelle gauche. 

                                   
Jean-Christophe Cambadélis
Premier secrétaire du Parti socialiste

12 septembre 2015

Les Normands témoignent


Ils sont chefs d’entreprises, syndicalistes, ouvriers, enseignants, chercheurs, responsables associatifs, artistes, salariés, étudiants, artisans, commerçants, sportifs... Tous ont bénéficié du soutien de la Région, de Laurent Beauvais et/ou de Nicolas Mayer-Rossignol.

En vidéo, ils témoignent d’une Région à l’écoute et au service de tous.

À partir d’aujourd’hui, chaque jour, découvrez un nouveau témoignage sur le site 

Voici les deux premiers :


M. FRÉDÉRIC GRANOTIER SOUTIENT NICOLAS MAYER-ROSSIGNOL

En mai 2014, l’entreprise Lucibel, entreprise française très innovante spécialisée dans les solutions d’éclairage issues de la technologie LED, a annoncé sa décision de relocaliser une partie importante de sa production depuis la Chine vers la Normandie, plus particulièrement à Barentin en Seine-Maritime.
Pour Frédéric Granotier, PDG de Lucibel, ce choix s’explique notamment par la volonté déterminante de la Région Haute-Normandie et de son Président, Nicolas Mayer-Rossignol, d’accueillir l’entreprise sur son territoire : « Le Président Nicolas Mayer-Rossignol s’est mobilisé personnellement. Nous nous sommes vraiment sentis bienvenus en Normandie. Cela a été un élément majeur dans notre décision d’implantation à Barentin. Nicolas Mayer-Rossignol m’a vraiment épaté dès la 1ère réunion. J’ai rencontré quelqu’un qui connaissait le monde de l’entreprise, qui avait beaucoup d’énergie, de dynamisme. Cela dénotait beaucoup par rapport à d’autres politiques que j’avais pu rencontrer dans d’autres régions. Et il tient ses engagements. Je ne suis pas de gauche, je n’ai jamais voté à gauche, mais si j’étais en Normandie, je voterais pour lui. »

Pour visionner le témoignage  : http://dai.ly/x369qgj


M. PIERRE SINEUX SOUTIENT LAURENT BEAUVAIS

Pour Pierre Sineux, président de l’Université de Caen-Normandie depuis 2012, la Région Basse-Normandie a été l’une des premières Régions en France à adopter un Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur, faisant d’elle un précurseur et un exemple. La Basse-Normandie s’est également distinguée par un soutien important à l’Université de Caen sur l’amélioration de l’accès à l’enseignement supérieur et les résultats obtenus – plus de 26 000 étudiants l’an dernier, encore plus cette année – attestent de l’efficacité des mesures prises.
Amené à le côtoyer fréquemment dans le cadre de ses fonctions, Pierre Sineux met en avant l’ouverture d’esprit de Laurent Beauvais : « Ce que je retiens, c’est sa capacité à nous écouter, à nous associer aux réflexions stratégiques. Ce que j’ai perçu chez lui, c’est cette grande considération qu’il a toujours manifesté à l’égard de l’enseignement supérieur et de l’Université.»

Pour visionner le témoignage  : http://dai.ly/x369qgi


Bidonnage sauce Morin

Article de Charlie Hebdo du 9 septembre 2015 : 


11 septembre 2015

CHAQUE JOUR AU SERVICE DE TOUS LES NORMANDS !

« CHAQUE JOUR AU SERVICE DE TOUS LES NORMANDS ! » : NICOLAS MAYER-ROSSIGNOL ET LAURENT BEAUVAIS DÉVOILENT LEUR SITE INTERNET ET LEUR LOGO DE CAMPAGNE 

«La politique doit être au service des Normands ; pas l’inverse ! 

Pour moi, la politique n’est pas et ne doit surtout pas être un métier.
Ce que les Normands attendent, ce sont des élus à l’écoute, sur le terrain, qui bossent, engagés à leur service en appliquant un principe simple: dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit.

«Parler de la Normandie, c’est bien. Agir pour les Normands, c’est mieux.» déclare Nicolas Mayer-Rossignol.

Une Région solide, à l’écoute, proche, c’est le message que veulent faire passer Nicolas
Mayer-Rossignol, Laurent Beauvais et leurs équipes à travers un nouveau site internet.


Il permettra à tous les Normands de s’informer sur les réalisations concrètes de la Région, de participer à la campagne et à l’élaboration du projet pour tous les Normands.

Le logo, quant à lui, rappelle qu’au 1er janvier 2016, Haute et Basse-Normandie ne formeront plus qu’une région, la Normandie.
Sans la volonté de ce gouvernement et l’action des deux Présidents de Région Laurent Beauvais et Nicolas Mayer-Rossignol cela n’aurait pas été possible.






05 septembre 2015

Réfugiés : "Notre devoir, c’est de trouver des réponses durables"


Extraits du discours de Manuel Valls en clôture de l'Université d'été du PS:

(...) L’Europe, à ses frontières, sur son sol, au milieu de la Méditerranée, est touchée de plein fouet par les conséquences de phénomènes massifs : effondrement des Etats comme en Lybie, guerre en Syrie, en Irak, crise humanitaire dans la corne de l’Afrique, désordres climatiques en Afrique sub-saharienne et plus largement aspirations au départ de ceux qui cherchent une vie meilleure.

Depuis des mois, il y a un drame humain, une hécatombe. Des migrants bravent tous les dangers, supportent la souffrance, rencontrent la mort. Encore 71 corps sans vie, retrouvés entassés, il y a deux jours, dans un camion en Autriche. 71 destins brisés.
Depuis le début de l’année, le nombre d’entrées irrégulières dans l’espace Schengen 
a atteint 340 000.

Beaucoup, proviennent des Balkans, pour aller en Allemagne. 
C'est trois fois plus que l’année dernière. Ce mouvement s’accélère. Et il va durer.
Alors, notre devoir, c’est de trouver des réponses durables, fondées sur des valeurs : 
humanité, responsabilité, fermeté.

Humanité parce que les migrants doivent être traités dignement. Abrités, soignés.

Responsabilité parce que nous sommes viscéralement attachés au droit d’asile. 
Ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la torture, les oppressions, doivent être accueillis. Et donc, chaque demande d’asile doit être examinée. Rapidement.

Je veux vous citer une phrase qui m’a bouleversé : 
« Donnez-moi vos pauvres, vos exténués, qui, en rangs serrés, aspirent à vivre libres, le rebut de vos rivages surpeuplés, envoyez-moi ces déshérités rejetés par la tempête … de ma lumière, j'éclaire la porte d'or ».
Cette phrase est martelée sur le socle – oui, le socle – de la Statue de la liberté, cadeau 
de la France à la jeune démocratie américaine, phare du monde nouveau, lueur d’espoir pour des millions d’âmes. 
La France, par ce cadeau aux Etats-Unis d’Amérique, n’a pas seulement offert un extraordinaire ouvrage d’architecture. 
Elle a transmis une partie de son âme et de son message universel, prolongeant les liens noués par l’Hermione de LAFAYETTE, et que la nouvelle Hermione – j’étais à son bord hier – continue de tisser aujourd’hui.

C’est la fidélité à ce message, à cet héritage qui guide notre action aujourd’hui. 
Nous avons adopté la loi sur l’asile qui réduira les délais d’instruction. 
Dès le mois de juin, nous avons pris des mesures humanitaires fortes, décidé un plan d’urgence offrant 12 000 places d’hébergement supplémentaires par rapport à il y a trois ans. 

C’est une augmentation de 45 % pour instruire dignement les 60 à 70 000 demandes d’asile – le chiffre est stable – que notre pays reçoit chaque année. En Allemagne, on parle de 800 000 !

Enfin, fermeté. Il y a les migrants, éligibles au droit d’asile. 
Il y a aussi une immigration économique, irrégulière. 
Face à cela, il faut des règles strictes, la plus grande intransigeance pour lutter – et je pense à Calais, et la coopération franco-britannique – contre les passeurs, les trafiquants d’espoir qui se repaissent de la misère humaine.

Aucun pays européen ne parviendra à faire face seul ! Encore moins les pays de première entrée.
Comme l’ont dit, avec force, Sigmar GABRIEL et Frank-Walter STEINMEIER : 
l’Europe doit être à la hauteur.

La France assume ses responsabilités. L’Allemagne également. 
Le Président de la République et la Chancelière allemande portent une initiative 
commune, sur la base d’un document rédigé par les deux ministres de l’Intérieur, 
Bernard CAZENEUVE et Thomas DE MAIZIERE. 
D'abord, il faut converger vers un système unifié d’asile. Ensuite, il faut renforcer les politiques de retour. 
Aider, enfin, les pays limitrophes à faire face et réfléchir au déploiement de gardes-frontières européens. 
L’espace Schengen, ce n’est pas simplement l’abolition des frontières entre Etats-membres. C’est aussi le contrôle de nos frontières extérieures. 
L’oublier, c’est le mettre en péril. 
C’est pourquoi, il faut aussi des hot-spots – des centres d’accueil en Italie, Grèce, pour distinguer réfugiés, demandeurs d’asile et migrants irréguliers.

Mais aucune réponse durable ne sera trouvée sans une politique ambitieuse de 
développement,sans que nous nous tournions vers les pays du Sud qui ne doivent 
pas se vider de leurs talents, de leur jeunesse. 
Regarder au-delà de la Méditerranée, construire des liens nouveaux avec l’Afrique –
continent de demain – c’est un grand projet pour l’Europe et pour la France.

Nous prenons les choses en main. Et j’appelle la droite à faire preuve de cohérence. 
Un jour, elle rejoint Angela MERKEL et nous donne des leçons ! 
Un autre, elle est contre la Chancelière allemande, alors qu’en matière de migrations, 
celle-ci prend, avec la France, les bonnes décisions, et que le gouvernement allemand 
de coalition combat l’extrême droite. La droite française, elle, court derrière le FN !
L’opposition est incohérente. Nous devons incarner la responsabilité, la stabilité, la protection.
Etre cette force qui met notre pays en mouvement.(...)

Solidarité pour les réfugiés : les Régions normandes s'engagent

Communiqué de presse de Nicolas Mayer-Rossignol et Laurent Beauvais Présidents des Régions Haute et Basse Normandie :

Face aux drames insupportables qui se succèdent à nos frontières, la Normandie ne peut rester sans agir. L'Histoire de notre région nous oblige. Nous savons, ici, le prix de la liberté et la valeur des Droits de l’Homme. Devant l’urgence, nous déclarons Haute et Basse- Normandie Régions solidaires. Dans les plus brefs délais nous proposerons à nos assemblées régionales la mise en place exceptionnelle d’un fonds d’aide de 50 000€, à destination des associations œuvrant pour l’accueil des réfugiés, dont nous tenons à saluer le travail et l’engagement de leurs membres et bénévoles. Nous travaillerons également avec les bailleurs sociaux sur les moyens, en liaison étroite avec les collectivités locales volontaires, de faciliter l'accueil et l'hébergement des populations en détresse. Nous allons enfin, en lien avec les autorités académiques et l'Institut européen des Droits de l'Homme et de la Paix, proposer et susciter des projets pédagogiques sur ces enjeux dans les établissements d'enseignement - lycées notamment-, qui relèvent de la compétence régionale. Dès ce jour, nous écrivons aux principales collectivités normandes afin de les inviter à rejoindre notre initiative. Devant le drame humain dont personne ne peut ignorer l’ampleur, nous appelons chacun à la solidarité. Il en va de notre dignité collective et de nos valeurs. Il n’y a pas de place pour le repli sur soi en Normandie.