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30 septembre 2010

Mauvais coup porté aux collectivités locales avec l'annonce du budget

Alors que le Gouvernement persiste à mener une politique fiscale injuste au profit des plus riches - avec le maintien du paquet fiscal et le refus d'une contribution plus forte des revenus du capital - et inefficace en matière d'emploi et de croissance, le ministre du Budget vient d'annoncer le gel des dotations de l'Etat aux collectivités locales.
Ce gel, du fait des critères de répartition des enveloppes budgétaires, va entraîner une baisse de la dotation globale de fonctionnement pour 20 000 des 36 000 communes.

Cette mesure est injuste car elle frappe les collectivités locales que l'Etat avait déjà affaiblies en supprimant la taxe professionnelle et en ne compensant pas l'intégralité des charges transférées.
Elle est injuste aussi car les collectivités représentent moins de 10% du total de la dette publique et que chacun de leur emprunt est adossé à un investissement alors que l'Etat emprunte pour payer ses dépenses quotidiennes.

Cette mesure de gel des dotations est une mesure dangereuse.
Dangereuse pour l'activité économique alors que les collectivités représentent plus 70% de l'investissement public. Associés au projet de réforme des collectivités, ce gel des dotations va entraîner un recul fort et néfaste de l'investissement public aux dépens de la croissance.
Les élus socialistes et républicains regrettent et dénoncent cet acharnement de l'UMP sur les collectivités locales qui sont aujourd'hui le dernier rempart face aux désengagements de l'Etat et au recul des services publics.

La FNESR prépare un projet de refonte globale de la démocratie locale et de l'aménagement du territoire. Fiscalité, compétences, organisation, partenariats et statuts des élus locaux doivent être traités dans un même texte. En 2012, nous abrogerons la réforme des collectivités imposée par l'UMP et nous rétablirons un lien de confiance entre l'Etat, les collectivités locales et les citoyens pour garantir le développement de tous les territoires et réduire les inégalités.

27 septembre 2010

Tous sur le pont pour la défense de nos territoires





Ce samedi 25 septembre, comme dans de très nombreuses villes françaises les élus et militants socialistes se sont mobilisés pour dénoncer le projet de réforme territoriale du gouvernement.
Présent sur le marché d'Elbeuf et à St Aubin Les Elbeuf, les militants socialistes ont fait signer une pétition pour expliquer cette régression et cette attaque aux territoires, aux collectivités, au monde associatif.
La pétition a eu un très bon accueil, les signataires ont été nombreux.
Puis, un débat a eu lieu avec les responsables associatifs du Pays d'Elbeuf en présence de Didier Marie, président de l'Union des Elus Socialistes et Républicains.
Les bénévoles associatifs ont répondu présent et l'échange a été d'une grande richesse.

24 septembre 2010

Manifestation à Rouen



Encore une fois ce 23 septembre, les Seinomarins ont montré leur détermination face à la réforme des retraites votée à l'Assemblée Nationale.
Prés de 60 000 personnes se sont mobilisées à Rouen pour montrer leur volonté et exiger le retrait de cette loi qui ne résoudra en rien le probléme des retraites.
Syndicalistes, militants associatifs, partis politiques de gauches, étudiants, salariés du privé et du public, tous ont battu le pavé avec un seul mot d'ordre: Une autre réforme des retraites est possible.

12 septembre 2010

| 7e Rencontre des maires et présidents de structure intercommunale

Alors qu’il recevait les maires et les président de structures intercommunales au Zénith le 11 septembre dernier, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime a proposé aux élus locaux d’engager une démarche collective, résolue et ambitieuse pour écrire ensemble un nouveau projet de territoire pour les années 2011-2014 :

« Je suis fondamentalement persuadé que le couple communes-Département demeure incontournable, pour protéger nos concitoyens, aménager durablement le territoire, offrir à chacun l’opportunité de s’épanouir dans son environnement. Seulement les mauvaises nouvelles s’accumulent : recettes départementales limitées en 2011 à 0,73%, dépenses contraintes en augmentation de 8 %, conséquences de la crise, ralentissement de l’activité économique et multiples désengagements de l’Etat. Les incertitudes liées à la réforme des collectivités locales constituent un autre motif d’inquiétude. Lorsque le Département est visé ce sont les communes qui sont touchées. In fine, ce sont nos concitoyens les principales victimes.

Face aux mutations de nos territoires, nos collectivités vont pourtant devoir résoudre une équation complexe : répondre à de nouvelles attentes, à de nouveaux besoins, alors qu’elles disposent de moins de moyens, de moins de marges de manœuvres, et d’une moindre visibilité de leur avenir institutionnel.

Nous avons l’habitude de nous dire franchement les choses : le contexte actuel, et notamment le contexte financier, nous oblige à réinventer nos modalités d’intervention. J’aurais pu décider de réviser seul les engagements du Département, avant de réunir les maires et leur annoncer à quelle sauce ils seraient mangés. Je n’ai pas opté pour cette solution. Ni attentiste, ni désabusé, je leur propose aujourd’hui de nous engager dans une démarche collective, résolue et ambitieuse. D’écrire ensemble un nouveau projet de territoire pour les années 2011-2014.

Bien conduite, la remise à plat des politiques départementales ne doit pas être vécue comme une contrainte : elle peut se révéler être un élément dynamisant pour nos territoires. Certes, nous agissons sous la pression d’une réduction sans précédent de nos moyens d’action. Mais il faut transformer cette contrainte en atout. Nous entendons faire avancer notre partenariat autour d’un projet de territoire, défini au plus près du terrain, avec les maires et l’ensemble des élus locaux, dont l’expertise et l’expérience sont irremplaçables.
Il ne s’agit pas d’imposer d’en haut un projet clef en main, à décliner territoire par territoire. Tout au contraire, je propose de tisser un nouveau canevas, faire de la dentelle territoriale. Ce projet sera également défini en cohérence avec les travaux que la Région a réalisés dans le cadre du Schéma régional d'aménagement et de développement du territoire.

Ce travail se déclinera en deux volets, thématique et territorial. Il sera fondé sur un échange avec l'ensemble des élus de la Seine-Maritime, associant également les milieux économiques et associatifs, des échanges ouvert à nos concitoyens. Dès à présent notre Conseil Consultatif de Développement sera mobilisé pour réfléchir à la mise en œuvre concrète de cette grande consultation départementale.

L’enjeu pour tous est de dépasser les incertitudes qui pèsent sur les collectivités pour nous projeter vers l’avenir. Notre Département bouge, l’ensemble de ses acteurs se sont mis en mouvement : il faut prolonger cette dynamique, et continuer d’avancer, d’innover, pour inventer la Seine-Maritime de demain. A nous de faire de la Seine-Maritime ce territoire d’expérience et un Département d’excellence ! »

08 septembre 2010

RSA jeunes, la fausse bonne idée du gouvernement

Alors que le ministre de la Jeunesse va rencontrer les partenaires sociaux pour tirer le bilan du plan « Agir pour la jeunesse », Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime dénonce cette fausse bonne idée du gouvernement :
« Les jeunes sont les premières victimes du chômage et la Seine-Maritime
n’est pas épargnée avec 16 282 jeunes concernés en mai 2010.
A ce fléau s’ajoute la précarisation de l’emploi (temps partiels, CDD, intérim).
En septembre dernier, Nicolas Sarkozy annonçait à Avignon un plan de 460 M€ pour la jeunesse avec comme principale mesure, la mise en place d’un « RSA jeunes », au 1er septembre 2010.
Seulement on assiste là encore à une vérité bien terne si on se remémore les
promesses du gouvernement.
Selon l'Elysée, 160.000 jeunes devaient être concernés à terme pour un coût en année pleine de 250 M€.
En réalité, cette cible était surestimée et n’était qu’un leurre. Leurre d’ailleurs déjà dénoncé par Martin Hirsch.
En effet, le gouvernement n’a inscrit que 20 M€ pour verser la prestation entre octobre et décembre.
D’aucun pense que cette somme ne pourra permettre de verser l’allocation
qu’à moins de 15.000 personnes.
Et à ce jour, il n’y a pas de ligne budgétaire spécifique pour financer le RSA jeunes.
Pour toutes ces raisons, je considère que le « RSA Jeunes » est la fausse bonne idée du gouvernement.
Il ne s’adresse pas aux jeunes sans activité ni aux jeunes étudiants salariés.
Bref, ce « RSA jeunes » pose tellement de conditions restrictives (2 ans à
temps complet de travail dans les 3 dernières années avant la demande,
périodes de chômage non comptabilisées, etc.) qu’il ne concernera qu’un tout petit nombre de jeunes.
Le résultat est sans appel : pour notre Département, la cible était estimée à
près de 3 200 jeunes.
Au final, il n’y aura que 350 bénéficiaires du RSA jeunes ! »

07 septembre 2010

Une belle manifestation à Rouen

Les rues de Rouen se sont remplies d'un flot de manifestants tous déterminés pour dénoncer le projet de loi du gouvernement et de Sarkozy sur les retraites.
Slogans, banderoles, pancartes, drapeaux étaient sortis massivement et formaient un patchwork de couleurs trés plaisants.
Dans le cortége en présence de Laurent Fabius, Didier Marie et Christophe Bouillon, les militants socialistes de tout le Département étaient nombreux.
La section d'Elbeuf était trés représentée.

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05 septembre 2010

A Elbeuf, un rassemblement républicain réussi


De trés nombreuses associations, syndicats, partis politiques et notamment le parti socialiste étaient présents ce samedi 4 septembre pour dénoncer la dérive sécuritaire et xénophobe du gouvernement et notamment du Président Sarkozy.
Autour de Didier Marie, président du Département, de Djoudé Merabet maire d'Elbeuf et Nadia Mezrar conseillére générale, les militants ont montré par leurs présences nombreuses leur détermination à faire reculer la haine de l'autre entretenue par la Droite.
A l'occasion du 140e anniversaire de la IIIe République, les elbeuviens de défendre ont montré leur attachement à la devise "Liberté, Egalité, Fraternité".

02 septembre 2010

Rentrée scolaire : Zéro pointé pour le gouvernement

En cette période de rentrée scolaire, les mauvaises surprises et les annonces inquiétantes se succèdent : le Gouvernement continue de démanteler le service public de l’Education, et patauge entre improvisations hasardeuses (réforme du lycée) et désintérêt !
Pendant que le gouvernement démolit l’école, le Département et la Région la modernisent et la défendent avec force.
L’avenir de nos enfants est en jeu : défendons le service public de l’Education !

Florilège des mauvaises nouvelles de la rentrée :

 Cette année, 16.000 postes d’enseignants ont été supprimés, et le gouvernement envisage d’en retirer 17.000 de plus l’année prochaine ! Au total, 49 500 postes ont été retirés en 6 ans, c’est le plus grand plan social du pays !
En Seine-Maritime, malgré l’augmentation du nombre des élèves, 51 classes ont été fermées en primaire,40 postes d’enseignants et 174 postes administratifs supprimés dans les collèges.
 La réforme de la seconde, faite dans la précipitation et sans concertation, doit s’appliquer dès cette année : de nombreux élèves de seconde feront leur rentrée sans
manuels et leurs parents devront payer 200 €.
 16 000 nouveaux enseignants vont faire leur rentrée sans formation pédagogique, le Gouvernement ayant décidé de s’en servir comme remplaçants.
 La scolarisation des plus jeunes (moins de trois ans) est de plus en plus difficile, faute de postes suffisamment nombreux. Elle n’est plus assurée dans de nombreuses écoles maternelles.
 Les dispositifs et les moyens pour venir en aide aux élèves en difficulté sont affaiblis ou démantelés : suppression des RASED, des CLIS, des psychologues scolaires ...
 Les écoles maternelles, fierté du système éducatif français, sont menacées d’être remplacées par des « jardins d’éveil », garderies payantes dénuées de contenu éducatif et pédagogique.

Au côté des communes, le Département de Seine-Maritime (en charge des collèges) et la Région Haute-Normandie (en charge des lycées et de l’apprentissage)agissent pour protéger et améliorer les conditions d’éducation :

Partenaire des élèves : deuxième jeu de livre pour les collégiens, carte région pour les lycéens et apprentis (30 € pour des dépenses culturelles et de 30 à 100 € pour l’achat de livres scolaires ou de matériel), pass’culture pour les collégiens (40 €)
Partenaire des familles : bourses d’éducation, participation aux frais de restauration pour les collégiens et les lycéens demi-pensionnaires ; financement par le Département du surcoût engendré par les repas bios servis dans les collèges.
Partenaire des équipes éducatives, enseignants et personnels : budget des collèges doublé depuis 2004 ; 300 millions d’euros de gros travaux depuis 2005 ; 31 collèges
rénovés ou reconstruits en 6 ans ;1OO% des lycées rénovés entre 2007 et 2010 ; mise en place du Contrat de Réussite Educative Départemental (CRED) avec une dotation de 50.000 € par collège.

Pendant que le gouvernement démolit l’école, le Département et la Région la modernisent et la défendent avec force.
L’avenir de nos enfants est en jeu : défendons le service public de l’Education !

01 septembre 2010

Rentrée scolaire: Communiqué de Didier Marie

Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, a défendu mercredi matin au collège Jean Lecanuet de Rouen une politique offensive en matière d’éducation.
« Malgré un climat de défiance entre le gouvernement, les organisations syndicales et la communauté éducative, je confirme ma volonté de maintenir l’éducation comme la priorité phare de la majorité départementale.
Pour cette rentrée, le gouvernement frappe fort dans notre département : selon les syndicats, 40 emplois à temps plein en moins dans les collèges seinomarins, 116 postes au total dans le secondaire sur l’académie, effectif moyen des classes porté de 23 à 28 élèves,démantèlement des RASED, etc.
Sur les quatre dernières années scolaires, 49 400 postes ont été supprimés dans l’Education nationale, c’est le plus grand plan social engagé par le gouvernement. J’ai écrit à Luc Chatel pour lui faire part de mes inquiétudes face à ces dérives qui sembleraient être prolongées l’année prochaine avec de nouvelles suppressions de postes.
A ce moment crucial où le gouvernement se désengage sur un sujet aussi fondamental, je réaffirme ma volonté de maintenir l’éducation comme priorité départementale et de faire le pari de la formation et de la jeunesse.
Pour cette rentrée, notre collectivité assure ses compétences au côté de la communauté éducative et va au-delà pour privilégier le « Bien apprendre ».
Les moyens en fonctionnement pour les collèges représentent en effet aujourd’hui plus de 32M€, soit une augmentation de 54% sur 6 ans.
Des actions innovantes permettent de donner aux jeunes les meilleurs outils : 17 000 clés USB intelligentes pour les nouveaux élèves de 6ème, contrats de réussite départemental pour aider les élèves en difficulté et mettre en place des projets citoyens, sans oublier l’allègement des cartables, les repas « Bio et terroir », etc.
Il est tout autant important pour les collégiens de se sentir épanouis dans leurs établissements et je veux offrir à tous le « Bien vivre » dans des établissements de qualité équipés de défibrillateurs, avec un budget de plus de 60M€, en augmentation de 87% sur 6 ans.
En 6 ans nous avons construit 31 nouveaux collèges, 20 équipements sportifs, 19 pôles de restauration.
Mais la rentrée est aussi difficile pour le pouvoir d’achat des familles que le gouvernement n’a pas épargné avec de nombreuses augmentations de prix.
Il est donc important d’être aux côtés des Seinomarins avec des aides départementales très concrètes et 100% utile comme les bourses d’éducation, les Pass’Culture 76 et Pass’Sports 76.
Le Pass’Transport annuel à 30€ pour les jeunes permet par exemple aux familles de faire une économie de 870€.
Toutes nos actions constituent aujourd’hui un véritable « coup de pouce » au pouvoir d’achat et « un plus » pour la réussite éducative et personnelle des jeunes. »

Une vie au service des autres

C'est un résumé de la personnalité de notre camarade et ami Jacky Ansermet décédé cet été des suites d'une longue maladie.
Militant à la section d'Elbeuf, puis à la section de St Pierre Les Elbeuf, élu municipal, il s'occupait particuliérement des questions sportives.
Jacky était un militant et un élu disponible tourné vers les autres, la générosité et la joie de vivre l'animant au quotidien.
Il était un homme de valeur défendant ses convictions et n'acceptait pas les injustices.
Citoyen engagé, c'est comme sapeur pompier volontaire qu'il continue à se mettre au service des autres.
Jacky a commencé sa carriére de pompier à l'age de 16 ans.
Ouvrier chez Renault à 18 ans, il finira sa carriére comme superviseur du poste central de sécurité.
Beaucoup de monde connaissait Jacky et beaucoup l'aimait sur le territoire elbeuvien et au delà.
Son socle, cette respiration qui nous ait nécessaire quand une passion nous anime, c'était sa famille.
C'est pour eux aussi que nous avons une pensée.