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23 décembre 2011

Touche pas à ma Poste : Pour la défense des services publics en milieu rural


Le combat de Dominique Chauvel vice Présidente du Département et maire de Sotteville sur Mer pour la défense de la présence postale en milieu rural continue.

Après le rejet du référé par le Tribunal de Rouen initié par le Groupe La poste, le collectif souhaite reprendre le dialogue avec la Direction concernant la réduction des horaires du bureau de FONTAINE-LE-DUN.

Malheureusement, le constat est tout autre puisque la Direction a décidé de fermer jusqu’à nouvel ordre le bureau de FONTAINE-LE-DUN.
Aprés une occupation symbolique, le bureau a été libéré  mercredi matin à 7h00 et un constat d’huissier a été fait devant témoins ne constatant aucune dégradation.
Le bureau a été rendu dans le même état que lundi matin jour du début de l’occupation.

Dominique Chauvel en appelle maintenant à la responsabilité du Directeur Régional et lui demande comme
elle le fait maintenant depuis de longues semaines de renouer le dialogue et la concertation avec les habitants de ce canton qu'elle représente avec de nombreux élus, commerçants et citoyens.

Sur ce sujet, la droite locale est extraordinairement sourde aux revendications de nombreux acteurs locaux et surtout d'habitants de ce territoire.

Il est vrai que le député local n'est pas à une contradiction prés en se parant de la cape de l'élu de proximité et en votant à l'Assemblée Nationale avec l'UMP les lois qui détricotent les services publics.

21 décembre 2011

Conseil municipal du jeudi 15 décembre 2011

Vous trouverez ci aprés quelques unes des décisions prises à l'occasion du Conseil Municipal du jeudi 15 décembre 2011


Budget 2012

Le budget présenté par Didier Marie à l’occasion du conseil municipal du 15 décembre repose sur le même principe que le budget des années précédentes.

Les grandes lignes de celui-ci sont le maintien du nombre et l’accroissement de la qualité de l’offre de service public aux usagers, la maitrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement, la stabilité des taux de la fiscalité locale et le recours modéré à l’emprunt.

Ainsi pour 2012, le budget communal s’élève à un total de 31 638 915 euros dont un budget de fonctionnement qui s’équilibre à 21 475 085 euros.

Comme évoqué à l’occasion du débat d’orientations budgétaires, les masses financières progressent pour moitié en raison des transferts de charges CREA/ville (Maison de la justice et du droit, programme de réussite éducative, médiateur scolaire, associations sportives et culturelles…), l’autre moitié correspondant aux dotations 2011.

L’impôt des elbeuviens revenants à la ville ne variera que de la revalorisation des bases décidées par le Parlement.
Le produit des services se stabilise, les droits de mutation augmentent sensiblement en 2011 grâce à l’effort de la ville dans la production de logements.

Priorité pour la ville, l’éducation et le logement bénéficieront de moyens importants permettant de répondre aux besoins locaux.
Ainsi, l’informatisation des écoles se poursuivra avec le câblage informatique des classes et le renouvellement des matériels ou encore des crédits permettant à 163 élèves de partir en classes de découvertes.

Sur le logement, prés de 150 000 euros seront alloués pour soutenir l’offre de logement locatif.

En terme d’aménagement urbain, la 2eme tranche de la rue du Neubourg sera réalisée sur la partie basse afin de compléter le travail déjà entrepris allant du giratoire François Mitterrand à l’église Immaculée ravalé de l’intérieur et de l’extérieur.
En accompagnement de la résidence Colbert, un giratoire sera aménagé au débouché de la Cavée des Ecameaux et de la rue de Bourghteroulde.

L’ensemble des acquis permettra de conjuguer politique sociale, attachement au service public et ambition pour l’avenir.


Cession de parcelle


L’étude menée sur le quartier dit « la gare » avait identifié le secteur de l’ancienne usine Breton comme un secteur aménageable à court échéance. Un premier projet est en cours sur le périmètre Poussin/ Chenneviére et concernera la création de 55 logements.

Afin de finaliser la recomposition urbaine de ce secteur, une seconde phase de projet a été lancée sur une parcelle proche de l’IUT.

Une opération mixte est actuellement à l’étude, elle permettra la réalisation du Pôle Emploi, de logements locatifs et de logements individuels en accession à la propriété.

Dans la mesure où la conduite de ce projet est menée par la ville, il est nécessaire d’assurer la maitrise du terrain et de l’acquérir à la CREA.

19 décembre 2011

Libération de Salah Hamouri

Communiqué de Jean Christophe Cambadélis, Secrétaire national aux Relations Internationales, de Pouria Amirshahi, Secrétaire national à la coopération, à la francophonie, à l'aide au développement et aux droits de l'Homme.

Le Parti socialiste se réjouit de la libération de l'étudiant français détenu en Israël Salah Hamouri.
Il avait été condamné par un tribunal militaire israélien et emprisonné depuis 2005 pour un « délit d'intention
terroriste » alors qu'il a toujours clamé son innocence.

Le Parti socialiste pense à ce moment à la joie de sa famille et de ses proches, qui ont tant attendu ce moment.
Le Parti socialiste, qui a soutenu la libération de Salah Hamouri, salue la formidable mobilisation du comité de soutien qui a rassemblé toutes les opinions politiques, et de son principal animateur, Jean-Claude Lefort.

Il saisit l'occasion pour réaffirmer que seule une paix durable et juste peut permettre aux peuples israélien et palestinien de vivre en paix et en sécurité dans deux États souverains.

La France doit contribuer à l'avènement de cette paix.


15 décembre 2011

13 décembre 2011

Le Département de Seine Maritime a voté son budget

Les élus du Département de Seine-Maritime étaient rassemblés aujourd’hui en assemblée plénière pour le vote du budget 2012, Didier Marie, Président du Département a souligné l’effort réalisé par ce budget, marqué par la volonté de préparer l’avenir et le soutien aux jeunes.


« Préparer l’avenir, cela implique surtout d’avoir le courage de se réinventer.
Autonomie de l’individu, animation et investissement sur nos territoires sont des priorités du budget 2012 du Département de Seine-Maritime, marqué par notre volonté de relance et d’optimisme pour les Seinomarins. Notre budget 2012 sera un budget solidaire, citoyen et orienté vers les préoccupations majeures des Seinomarins pour l’emploi, l’insertion ou l’amélioration de la vie quotidienne.
L’opposition UMP n’est jamais à une contradiction près et a voté contre ce budget de relance mais pour tous les dispositifs innovants qui en découlent.

Un budget citoyen, pour maintenir l’effort sur les Solidarités.
Ce budget réaffirme ce qui est à la fois un cœur de métier, une méthode et une philosophie : la solidarité.
Ce lien que nous devons tisser chaque jour entre les femmes et les hommes de tous âges et de toutes conditions.
Nous ne renonçons, en la matière, à aucun de nos engagements.
Nous l’avons vu, ce sont toujours plus de 720 millions d‘euros que nous y consacrons.
Ce budget réaffirme que la solidarité, c’est aussi, dans un moment de raréfaction des moyens publiques, donner plus à ceux qui ont moins, agir d’abord et avant tout aux bénéfices des fragilisés de la vie.

Un budget solidaire, pour aider les Jeunes à devenir autonomes.
Le Pass’installation, JAVA, Citoyens 76 sont des orientations fortes, des choix innovants, des solutions concrètes et efficaces.
L’on dit souvent de la jeunesse qu’elle doit être soutenue, car elle est notre avenir. Ce n’est pas suffisant : elle est aussi notre présent.
Elle vit, étudie, travaille sur nos territoires. Ce sont des citoyens ou des citoyens en devenir et ils doivent être accompagnés dans leur installation, lorsqu’ils quittent le domicile familial, accompagnés dans leurs études et dans leurs engagements citoyens et solidaires.

Un budget de relance, pour l’investissement local et l’emploi.
Nous avons essayé d’éviter, à tout prix, un effet de vases communicants entre le budget d’investissement et le budget de fonctionnement.
A ce propos, l’on ne peut que souligner et regretter les contradictions d’un président de la république qui affirme, lors de son discours de Toulon, le caractère essentiel de l’investissement public pour notre économie, et dont le gouvernement, dans le même temps, assèche la capacité des collectivités à assumer ce rôle.
La part des collectivités dans l’investissement décroit lentement pour atteindre en 2012, 63% contre plus de 70% les années précédentes.
En Seine Maritime, nos efforts en la matière demeureront élevés, environ 200 millions d’euros.
 La Seine Maritime est l’un des Départements qui investit le plus sur ses territoires.


Ce budget ne présente ni de déficit courant, ni de déficit d’audace : il est l’expression du volontarisme de ceux qui ne se résignent pas face à la crise.
En adoptant ce budget, nous affirmons hautement et clairement nos ambitions. Et surtout, nous envoyons aux Seinomarins un message d’optimisme. »

12 décembre 2011

Décès de Michel Bérégovoy

Suite à l’annonce du décès de Michel Bérégovoy, Didier Marie, Président du Département réagit :

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la nouvelle de la disparition de Michel Bérégovoy. C’était un militant de la première heure, un élu de terrain efficace et utile, un homme proche des Seinomarins et des habitants de Rouen.
Conseiller municipal, conseiller général, régional et député, il a été de tous les combats des socialistes et de la gauche.
Depuis 2004, date à laquelle nous avons fait basculer le Département à gauche, il avait pu exercer ses talents avec compétences au service des familles en difficultés et au service des personnes âgées en tant que vice-président de la commission des Solidarités.
Michel était un élu de proximité doté d’une richesse humaine extraordinaire et d’une sagesse politique marquée de ce qui fait un grand Homme : la fidélité à ses convictions. Il a tracé la voie aux nouvelles générations, dans sa ville et dans notre département.

Toujours de bons conseils et doté d’une expérience certaine, le parti socialiste perd l’un de ses plus ardents militants et à titre personnel je perds un ami. J’ai une pensée profonde et sincère pour son épouse, sa famille et ses proches. »

10 décembre 2011

Jeunes socialistes d'Elbeuf : c'est parti.


Ce samedi 10 décembre, les jeunes socialistes d'Elbeuf ont officiellement lancé leur campagne pour l'élection présidentielle de 2012 afin de soutenir la candidature de François Hollande.
Les Jeunes Socialistes et les Volontaires du Changement iront à la rencontre des jeunes, en porte-à-porte dans les quartiers. Ils iront à la rencontre des 18-23 ans, qui n’ont encore jamais voté à une élection présidentielle devant les lycées, les lycées techniques et professionnels.

Si vous souhaitez les rejoindre, retrouvez les au local de la section d'Elbeuf au 23 place de la république 76500 Elbeuf tous les samedis.

04 décembre 2011

Un droit de vote local pour tous.

Retrouvez l'intégralité de la tribune de Martine Aubry publiée dans Libération vendredi 2 décembre


Lorsqu’ils vivent et travaillent en France depuis des années, parce que leurs enfants grandissent avec les nôtres, parce qu’ils participent activement à la vie de la cité, les étrangers en situation régulière doivent enfin prendre part aux élections locales, en détenant le droit de vote.


Notre République n’a pas achevé la construction de la démocratie en France.
C’est le long chemin vers le suffrage universel, marqué par des avancées historiques, le vote des femmes, la majorité électorale à 18 ans, et complété par les acquis de la démocratie sociale.
Cette quête doit se poursuivre. Les deux tiers des Français sont désormais favorables au vote des étrangers lors des élections locales. C’est un évident progrès de notre conscience collective.
Mais ce sont des principes qui doivent nous guider dans ce grand débat, et non des sondages.

L’égalité réelle que nous voulons, emprunte la voie du progrès social et de la lutte contre les inégalités qui se sont gravement creusées pendant cette décennie de droite au pouvoir. Mais des droits politiques sont encore à écrire. La citoyenneté demeure l’une des plus fortes expressions de la « société des égaux ». L’égalité s’exprime là, comme le dit justement Pierre Rosanvallon, « sur le mode d’une inclusion, d’une participation ». Un homme ou une femme, une voix.

Je sais, comme chacun, que, dans notre tradition constitutionnelle et notre histoire, la citoyenneté s’est voulue fondée sur la nationalité.
Pourtant, rien n’indique qu’une lecture étroite de ce principe soit dans les gènes de la République. En ouvrant le droit de vote aux élections locales aux autres européens, tout en conservant la règle de nationalité française pour les élections nationales car ce sont les Français qui doivent élire ceux qui sont qui sont amenés à faire les lois de la France, nous avons démontré la capacité d’une marche en avant.
Mais surtout le pacte républicain se doit de réussir l’intégration.
C’est un héritage que même le gouvernement d’aujourd’hui revendique pour donner meilleure figure à sa sombre politique d’immigration.
Or, l’on ne peut plus longtemps verser des larmes de crocodiles devant les difficultés de l’intégration, et dans le même instant, refuser d’examiner la forme avancée d’intégration politique qu’offre le vote aux élections locales. Si la France veut redevenir un modèle dans ce domaine, elle doit regarder hors de ses frontières pour vérifier que d’autres pays, en Europe et au-delà, confrontés aux immigrations successives, réagissent différemment et parfois avec plus d’efficacité et d’humanité.
C’est affaire de reconnaissance et de dignité.
La démocratie sociale est heureusement en avance sur les droits politiques : un salarié étranger peut devenir délégué du personnel ou membre d’un comité d’entreprise, et électeur aux prud’hommes, nul ne s’en offusque. Et plus de 10 pays européens appliquent le droit de vote aux étrangers non communautaires, comme l’Irlande depuis 1963, le Danemark depuis 1975, les Pays-Bas depuis 1983…
Je connais les obstacles qui attendent cette grande réforme, je respecte les objections, j’admets moins les hypocrisies. La question de la réciprocité des droits dans les Etats d’origine est légitime. Convenons qu’il était aisé de l’obtenir des pays membres de l’Union européenne.
Faudra-t-il attendre que la planète soit harmonieusement démocratique et libérée des dictatures, pour qu’ici, l’on consente à reconnaître ce droit ?

J’entends aussi invoquer le risque d’un détournement communautariste.
Sans aucune naïveté ni complaisance, je sais d’expérience que les communautarismes prospèrent davantage quand l’égalité est bafouée, la capacité à s’intégrer déniée, et qu’au fond, une part de la cité se mure à sa propre périphérie.
Faut-il engager cette réforme aujourd’hui? Clairement oui, car par temps de grande crise économique et sociale, la cohésion et la citoyenneté locales sont des réponses et des remparts face aux populismes, d’où qu’ils viennent.
La société française est réceptive à une telle avancée, je la crois prête à l’accepter.

Il faut la déroutante capacité de retournement de l’actuel Président de la République, qui s’y est dit favorable à plusieurs reprises et encore en 2008, pour en faire désormais l’un des instruments destinés à encourager les peurs collectives, et d’abord la peur de l’autre quand l’autre est étranger, dans les mois qui précédent l’élection de 2012. Le cynisme - et même le mensonge quand il s’agit de prétendre que nous proposerions que les étrangers pourraient être Maires alors qu’il s’agit de s’aligner sur le droit des étrangers communautaires qui l’exclut - s’érigent là en méthode de gouvernement. Les Français ne s’y trompent plus.

Pour la gauche française, majoritaire au Sénat et qui prépare l’alternance, c’est l’un des actes législatifs qui traduisent nos valeurs, et l’idée même que nous avons de l’égalité des droits dans la France du XXIème siècle.
Les socialistes voteront cette loi.

Pour moi-même qui ai, de longue date, défendu les progrès de la citoyenneté, c’est la poursuite d’un combat nécessaire et juste.
Il ne nous exonère pas de repenser et de refonder par ailleurs nos politiques de l’immigration et de la nationalité.
Mais il est le signe que dans ce domaine, comme pour tant d’autres, le temps du changement est venu.

03 décembre 2011

Vote des militants socialistes pour l'élection législative de 2012

98,23% des militants socialistes de la section d'Elbeuf se sont prononcés pour la candidature de Laurent Fabius pour représenter le Parti Socialiste sur la 4 éme circonscription.
A une trés large majorité, les militants socialistes elbeuviens ont désigné notre député sortant.

01 décembre 2011

Nouvelle campagne des Restos du Coeur : une augmentation de la misère en France

Combien seront distribués de repas durant cette nouvelle campagne (la 27ème) qui s’ouvre ces jours-ci ? Même s’il est trop tôt pour avancer un chiffre, nul besoin d’être devin pour savoir qu’il sera – malheureusement - en forte augmentation.
En effet, l’an dernier, ils étaient 860 000 bénéficiaires auxquels ont été distribués 109 millions de repas. En un an, ce sont près de 300 000 personnes qui ont franchi le seuil de pauvreté (moins de 950 €/mois).
Olivier Berthe, président des Restos, précise que les bénévoles «voient arriver des personnes qu'ils ne connaissaient pas avant : des gens qui travaillent, qui ont des emplois aidés, des emplois à temps partiel subis et qui ne s'en sortent pas», et cela sans parler des retraités de plus en plus nombreux.
C’est donc ça, la société du travailler plus pour gagner plus ?
Une société qui ne valorise plus le travail au point que celui-ci ne permette plus de vivre décemment.
Au cours de cette campagne, les 60 000 bénévoles des Restos vont se mobiliser pour combattre la crise et ses effets de plus en plus néfastes.
25 % de personnes supplémentaires ont été accueillies au cours des trois dernières années, alors que les ressources sont menacées par Bruxelles avec la remise en cause du programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) finalement reconduit pour parer à l’urgence 2012 – 2013. Se pose toutefois la question pour l'après 2013.
L’équation « faire plus avec moins » fait peser un grand risque sur l’aide qu’apportent les Restos.
Vingt-sept ans après leur création par Coluche, les Restos reçoivent en effet 12 fois plus de bénéficiaires qu'à ce moment-là (aujourd’hui, de plus en plus de jeunes et de familles monoparentales sont également touchés). Pour le bénévole, «c'est l'échec de toute notre société, qui manque de solidarité, de programmes structurants pour s'attaquer à la pauvreté».
C’est le triste bilan que l’on peut tirer après 5 années de sarkozysme et d’une politique qui favorise les plus riches et ne s’encombre pas des plus démunis qui sont au contraire culpabilisés et montrés du doigt. Cette politique, d’où l’être humain est oublié, est uniquement motivée par les agences de notation et l’argent-roi.

Pour amorcer la décrue du nombre de ses pauvres, la France n’aura pas d’autre choix, au cours des prochaines années, que de remettre l’homme au coeur de sa politique et de ses préoccupations.