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27 avril 2011

A Elbeuf, tous mobilisés le 1er mai 2011 pour le progrès social

Le Parti socialiste appelle les Françaises et les Français à manifester le 1er mai 2011 aux côtés des syndicats et du mouvement social pour que notre pays retrouve l’ambition du progrès social.
Cette année la fête du travail se déroule au coeur d’une crise économique en l’Europe, amplifiée, pour la France, par le sarkozysme et ses décisions faites d’injustice et d’inefficacité économique.
Alors que les conséquences désastreuses de la politique libérale et réactionnaire du gouvernement se mesurent chaque jour plus durement pour notre pays, les dernières décisions de N. Sarkozy sont d’autant scandaleuses : cadeaux au plus riches et fausses promesses pour les autres.
La mobilisation de cette année sera donc clairement marquée par les revendications sur le pouvoir d’achat des Françaises et des Français et d’une politique publique ambitieuse pour la création d’emplois stables et protecteurs pour les salariés.
Le 1er mai est également une journée de solidarité internationale qui prend toute son ampleur au moment même d’un mouvement d’ampleur dans le monde arabe pour la démocratie.
Alors que dans notre pays et en Europe, les perspectives de progrès social s’éloignent à mesure que la droite reste au pouvoir, l’espoir est venu de l’autre côté de la méditerranée où des femmes et des hommes se sont engagés pour conquérir de nouveaux droits politiques, économiques et sociaux.
Le 1er mai, fête du travail, est une journée durant laquelle les espoirs des travailleurs du monde entier doivent s’affirmer en réclamant des politiques publiques donnant la priorité à l’emploi, au partage des richesses, à la défense du pouvoir d’achat de tous les salariés et à la défense des services publics.
Il est temps d'affirmer, avec les syndicats et les travailleurs, qu'une autre politique est possible et nécessaire.Le Parti socialiste sera dans la rue, aux côtés des Français, pour dire sa solidarité avec le mouvement de démocratisation du monde arabe, et son espoir, partagé avec lui, d’un monde porteur de démocratie et de progrès social.

A Elbeuf, la manifestation partira de l'Hotel de Ville à 10h30 et circulera dans les rues d'Elbeuf.
Les socialistes sont invités ensuite à la traditionnelle cérémonie d'hommage à Jaurés place de la mairie à Caudebec Les Elbeuf.

24 avril 2011

Café Actu sur la dépendance

Samedi dernier, la section d'Elbeuf a organisé un Café Actu sur le théme de la dépendance.
Nouvelle formule d'échange et de débat à destination des militants et des sympathisants, plus d'une vingtaine de personnes ont écouté avec attention l'intervention de Jean Michel Caudron délégué fédéral à l'alliance entre les générations.
Au moment où le gouvernement avec la bénédiction de Sarkozy souhaite légiférer avant fin 2011 sur ce vaste sujet, les premiéres annonces faites notamment sur la question du financement sont dangereuses et inappropriés.
En effet, la droite souhaite privilégier la piste d’une généralisation du recours à l’assurance privée.
Cela est inadmissible.
La question du financement est essentielle.
Elle doit etre suffisante et assuré principalement par la solidarité nationale.

08 avril 2011

Politique de la Ville: un demi-million d'Euros en moins pour le territoire de la CREA, le Gouvernement refuse de revenir sur son désengagement.

Alors que la situation économique et sociale reste difficile pour de nombreux habitants de la CREA, en
particulier dans les quartiers populaires, le Gouvernement poursuit son désengagement des politiques
de solidarité.
Pour l’année 2011 il a annoncé une baisse des crédits du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)
de - 23%. Cela représente une perte sèche de près d'un demi-million d'Euros[1], au détriment de 17
communes de la CREA et de nombreuses associations qui portent des projets importants pour l'emploi,
l'insertion, l'éducation, la prévention de la délinquance, la santé, la justice...
Laurent Fabius, Président de la CREA, a saisi par écrit le Préfet pour que l'Etat réexamine en urgence
cette décision, au besoin en mobilisant des moyens de droit commun.
A la suite de ce courrier, une délégation d'élus de la CREA et des communes concernées[2], conduite par Valérie Fourneyron, Députée-Maire de Rouen, Vice-Présidente de la CREA responsable des Finances et Christine Rambaud, Vice-Présidente chargée de la politique de la Ville, a été reçue mardi 5 avril 2011 par le
Directeur de Cabinet du Ministre de la Ville, Maurice Leroy.
Les élus ont indiqué que le désengagement de l'Etat, s'il était confirmé, menacerait l'existence-même
de nombreux projets.
Ni la CREA ni les communes ne sont en capacité de compenser une telle régression. Ils ont demandé que le Gouvernement s'engage pour que les actions menées dans le cadre du CUCS puissent disposer le plus tôt possible des fonds nécessaires.
Le représentant du Ministre a confirmé la baisse des crédits CUCS.
Il a reconnu que le montant compensatoire envisagé par les services préfectoraux (25 000 Euros seulement, contre un demi-million de pertes !) n'était pas à la hauteur et a promis de réexaminer la mobilisation de nouveaux crédits de droit commun, sans toutefois s'engager sur un montant.
Le compte n'y est donc pas.

Alors que le Ministre n’a même pas daigné les recevoir en personne, les élus de la CREA restent
mobilisés pour que ce nouveau désengagement du Gouvernement, qui s'ajoute à beaucoup d'autres,
ne vienne pas injustement pénaliser les associations et les habitants de notre territoire.

[1] - 463 092 euros répartis entre les territoires rouennais (- 338 756 euros) et elbeuvien
(- 124 336 euros).
[2] Christophe BOUILLON, Député-Maire de Canteleu; Alain OVIDE, Maire de Cléon; Jean-Marie
MASSON, Maire de Saint-Aubin-lès-Elbeuf; Djoudé MERABET, Maire d'Elbeuf-sur-Seine; Joachim
MOYSE, 1er adjoint au Maire de Saint-Etienne du Rouvray.
Contacts

06 avril 2011

Dérapages (in)contrôlés ?

Avec ses airs de premier de la classe et le calme qui le caractérise, Claude Guéant débite des insanités que ne démentiraient pas les Le Pen père et fille et leur clique ultra droitière : « C’est vrai que l’accroissement du nombre des fidèles de cette religion, un certain nombre de comportements, posent problème».
Ces propos, qui ont provoqué un tollé général, ont été condamnés par le Mrap et par SOS Racisme, qui ont décidé, une fois de plus, de porter plainte.
Car ce n’était pas la première fois que le ministre de l’Intérieur et des Cultes s’en prenait aux musulmans en particulier et à l’Islam en général, à l’instar de son interview sur Europe 1 le mois dernier : « Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale».
Au match de la petite phrase raciste et islamophobe qui l’oppose à son prédécesseur, Brice Hortefeux, Guéant prend la première place et peut désormais recevoir la carte de membre d’honneur du FN promise par Marine Le Pen.
Il faut dire que depuis ces dernières années avec la libération de la parole raciste et les prétendus débats de société sur l’identité nationale et la laïcité, voulus par l’Elysée, les frontières entre droite et extrême droite s’étiolent : tous les écarts sont permis.
Chacun y va de sa petite phrase.
Il n’y a qu’à voir avec quel sens de la solidarité les membres du gouvernement et de la majorité s’insurgent contre le tollé provoqué par la dernière sortie de Guéant : « c’est un procès d’intention », « ces propos ont été extraits de leur contexte », « ce qu’il dit n’est qu’un constat ».
Le parti présidentiel, avec ces dérives xénophobes, ébranle les fondements de la société, divise les français et part en campagne présidentielle en faisant de l’immigration et de l’islam son cheval de bataille.
En fait, on voit bien que cette campagne raciste du gouvernement vise à occulter son bilan désastreux, à faire oublier ses échecs et ses promesses non tenues et tend à reléguer la question sociale au second plan alors que les restructurations, le chômage, la précarité, la vie chère, les inégalités restent au centre des préoccupations et des difficultés des français.
Enfin, tel que l’a déclaré Harlem Désir en réponse aux propos malsains de Guéant « Ce qui pose problème en France actuellement, ce n’est pas le nombre de musulmans, c’est l’accroissement du nombre d’irresponsables à l’UMP qui par leurs dérapages attaquent quotidiennement les principes de la République ».

Texte rédigé par Frédéric Penalver