Cérémonie du 11 novembre à Elbeuf sur Seine

Extrait du discours de Djoudé Merabet maire d'Elbeuf sur Seine

« L'affirmation de la paix est le plus grand des combats".
 C’est Jean Jaurès, dont nous fêtons également le centenaire de la mort cette année, qui nous engage à y prendre part.  
Malheureusement ce combat-là, il le perdit le 31 juillet 1914, en tombant sous les balles de la folie nationaliste.
Son message n’en reste pas moins une boussole précieuse pour tous ceux qui savent que notre civilisation ne peut évoluer positivement qu’en ayant la paix pour fondation.

Cette paix durable nous la connaissons aujourd’hui grâce à la construction européenne que nous avons voulue avec nos amis allemands.

Et je remercie Heinz Tellermann pour sa présence qui symbolise aujourd’hui avec force ce symbole de fraternité entre les peuples que nous voulons faire vivre de façon permanente.

Ferdinand Gilson, poilus français, nous rappelle « qu’Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sang ne font plus qu'un » 
Ce à quoi la célèbre phrase de Jaurès fait écho : 
« C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l'humanité »

Tous, jeunes et moins jeunes, nous devons garder en mémoire que la valeur de chaque vie humaine est notre patrimoine commun.

Nous devons garder en mémoire que notre engagement commun pour la paix dans une Europe à la solidarité encore fragile, nécessite de lutter contre tous les égoïsmes, le repli sur soi ou à la peur de l’autre.

Nous devons conserver cette mémoire mais aussi la transmettre aux générations futures qui sont l’avenir de nos nations.

« A ces générations futures, je dirais : soyez les messagers de la paix...Soyez les passeurs de la mémoire de la Grande Guerre, car cette tragédie ne devra jamais être oubliée. Sinon elle risque de recommencer. » 
Cette phrase c’est Charles Kuentz, Alsacien, dernier vétéran français de l'Armée Impériale de Guillaume II, qui la prononça.