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03 mai 2012

Un 1er mai de lutte et de souvenir sur l'agglomération elbeuvienne

Vous trouverez ci aprés un extrait du discours de Vincent Rabillard secrétaire de section de St Aubin Les Elbeuf

Aujourd’hui 1er mai, fête des travailleurs, je suis très heureux de m’adresser à vous, au nom de tous les secrétaires de section de l’agglomération elbeuvienne, et je vous remercie très chaleureusement de votre présence et de votre soutien.


Nous étions également nombreux à répondre présents tout à l’heure à Elbeuf, où nous avons pris part au défilé des syndicats et partis de gauche, comme nous le faisons depuis de nombreuses années ici, dans un climat certes revendicatif et de mobilisation pour les droits des travailleurs, mais aussi dans une ambiance de rassemblement et d’espoir.

Votre présence aujourd’hui n’est pas le fait du hasard ou une conséquence de la météo. Beaucoup parmi vous ne rateraient à aucun prix cet hommage à la mémoire de Jean Jaurès, ce moment convivial et politique qui nous permet de prendre un peu de hauteur dans un quotidien trépidant.

Il est toujours émouvant de se retrouver pour un hommage à Jean Jaurès, en ce jour symbole de la lutte pour les droits des travailleurs.

Le point de départ de cette journée symbolique de mobilisation des travailleurs, vous le connaissez tous : tout commence en 1891 par le combat acharné d’un militant socialiste, Culine, qui tente d’organiser la lutte des ouvriers de la ville de Fourmies. La répression sanglante qui s’en suit soulève l’indignation des hommes et des femmes de gauche, au premier rang desquels Jean Jaurès.

A l’injustice des conditions de travail imposées aux ouvriers par des forces réactionnaires ayant l’appui des autorités, s’ajoute l’horreur de la répression aveugle et barbare d’un mouvement légitime de revendication sociale pacifique : le 1er mai, fête du travail, est placé dès l’origine sous le double signe de la lutte et de la mémoire.
La lutte, parce que le progrès social n’est ni acquis, ni le résultat d’un mouvement automatique de l’histoire humaine, il se gagne ; la mémoire, parce que nous ne devons oublier ni les combats qui ont permis les avancées sociales majeures dont nous bénéficions aujourd’hui, ni les hommes dont nous poursuivons la tâche.

Mais le premier mai est aussi depuis 10 ans pour nous socialistes une date douloureuse. En effet, le 1er mai 1993, notre camarade Pierre Bérégovoy mettait fin à ses jours. Nous avons aujourd’hui une pensée particulière pour cet homme intègre, ce premier ministre efficace, ce militant de toujours qui a défendu et fait vivre les valeurs socialistes avec ardeur et courage.

Aujourd’hui, François Hollande a tenu a rendre hommage à Pierre Bérégovoy en se rendant à Nevers, et nous nous associons tous par la pensée à cet hommage à l’un des nôtres, qui passa une partie de son enfance ici même et qui a beaucoup fait pour la gauche.







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