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27 août 2013

Didier Marie sur le terrain pour rencontrer les enseignants et les collégiens

A l’occasion de la rentrée scolaire 2013, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, maintient l’éducation au coeur des priorités départementales.
« La politique éducative est une priorité essentielle pour le Département, avec un budget pour les collèges multiplié par deux depuis 2004. Nous avons fait le choix politique de mettre en place des actions innovantes pour nos collèges, résolument décidés à ne pas nous cantonner dans un simple rôle de guichet pour les établissements. Nous poursuivons notre objectif de renforcer l’égalité des chances et de développer des dispositifs pour la mise en oeuvre de projets pédagogiques permettant aux élèves de s’épanouir dans leur établissement et d’étudier dans les meilleures conditions.

Depuis 2005, 15 nouveaux établissements ont été livrés pour un montant global d’investissement de 250M€. 
A la rentrée scolaire 2013-2014 le nouveau collège Alain à Maromme est mis à disposition des collégiens et des enseignants.

En 2013, ce sont près de 70 M€ qui sont consacrés aux collèges seinomarins. Dotations diverses, actions innovantes, nouveaux établissements, cuisines et autres équipements sportifs, le cadre de vie quotidien des jeunes Seinomarins s’améliore d’années en années.

Le Département est aussi le partenaire actif des Seinomarins pour la rentrée scolaire. Bourses d’éducation, accès à la culture et aux sports pour tous, tout cela constitue aujourd’hui un véritable « coup de pouce » pour les familles et un plus pour la réussite éducative et personnelle

26 août 2013

Une rentrée plus inclusive

Si beaucoup d’entre nous ne retiendront que les nouveaux rythmes scolaires pour cette rentrée scolaire 2013-2014, pour les parents d’enfants handicapés, elle sera synonyme d’espoir. Jusqu’à maintenant, faute d’une vraie reconnaissance du métier d’auxiliaire de vie scolaire (AVS), l’intégration d’enfants handicapés était pour de nombreux parents, une véritable source de stress en n’offrant aucune stabilité dans l’accompagnement de leur enfant, se demandant à chaque rentrée si leur enfant serait accompagné et avec qui.
Avec un statut particulièrement précaire et des formations rarement dispensées, le turn over des avs était évidemment conséquent, beaucoup d’entre eux étaient contraints de cumuler avec d’autres emplois ou d’abandonner leurs missions au détriment d’une activité professionnelle plus décente financièrement. Les fins de contrats brisaient bien souvent des liens forts entre l’avs et l’enfant, liens qui pouvaient mettre du temps à s’établir selon les pathologies.
En reconnaissant le vrai métier d’auxiliaire de vie scolaire, et en pérennisant leurs missions par la signature d’un CDI (3 000 pour cette rentrée, puis entre 3 000 et 9 000 par la suite, selon les années), le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault offre aux parents d’enfants en situation de handicap, la perspective d’une école plus inclusive. En améliorant la qualité de l’accompagnement le gouvernement nous rappelle son attachement à la réussite de tous.
Parallèlement, il permet à plus de 28.000 avs qui fournissent bien souvent un travail remarquable et, indispensable à en juger la demande exponentielle des besoins, d’avoir une expectative de carrière. A la fin de 2014, les AVS pourront obtenir un diplôme d’état de niveau CAP par le biais de la formation ou de la validation des acquis de l’expérience. Le premier ministre donne une vraie place aux AVS dans l’organisation scolaire, une place très largement méritée.
Texte rédigé par Magali ADAM - Déléguée Fédérale au Handicap



24 août 2013

Université du Parti Socialiste

En cette fin du mois d'août les universités d'été des formations politiques alimentent l'actualité nationale.
Nichées dans les JT entre la déception des vacanciers de reprendre leurs activités et les images de supermarché rayon  fournitures scolaires, elles annoncent la reprise des travaux des parlementaires, des élus et des militants toutes générations confondues.
Elles marquent la fin d'une courte pause estivale où chacun a pu prendre la mesure des échéances à venir et des enjeux qu'elles portent.
Et elles sont regardées par les français avec beaucoup plus d'attention que l'on ne pourrait imaginer.

Pour les forces de gauche, la séquence électorale à venir est essentielle: municipales et européennes en 2014, départementales et régionales en 2015.

La droite revancharde, perdue idéologiquement, sans boussole, guidée par les valeurs de l’extrême droite est aux abois.
Elle ne recule devant aucun reniement continuant au nom de ce droit d'inventaire à exacerber les haines et les confrontations, à désigner des coupables et des boucs émissaires.
Elle a pris durant l'été le teint blafard de l'extrême droite au point d'en mimer les attitudes ou d'en copier les propos.
L'héritage de Sarkozy sera bien celui là : il aura laissé sur le bureau de l'UMP la copie du mode d'emploi du FN.
Alors les mois qui viennent sont décisifs.

Une bataille électorale nécessite que l'on affûte ses armes et que l' on rassemble ses troupes.

Quand les écologistes s'interrogent sur une participation ou non au gouvernement ils font le jeu de l'UMP et du FN.
Quand le Front de Gauche par la voix de son leader vocifère à la moindre déclaration présidentielle il fait le jeu de l'UMP et du FN.
Rien ne se gagnera sans le rassemblement de la gauche, c'est le message que nous devons porter auprès des français et notamment celles et ceux qui souffrent dans notre pays.
Cette gauche qui n'a pas perdu son logiciel, cette gauche solidaire et unie qui sait gagner collectivement dans ses différences.

Ces universités d'été sont essentielles et elles doivent être le point de départ d'une mobilisation collective en appui du gouvernement.

Gageons que l'Université  d' Été du parti socialiste donnera le tempo.


22 août 2013

Armes chimiques sur Damas : Laurent Fabius souhaite une « réaction de force »


Conseil de sécurité réuni en urgence exigeant que toute la lumière soit faite, déclaration du Président de la République François Hollande, demandant aux experts internationaux sur place de se rendre sur les lieux pour savoir ce qui s’est passé, le bombardement dramatique opéré par le régime de Bachar el Assad dans la banlieue de Damas ce 21 juillet à l’aube, soulève des protestations très vives de la communauté internationale.

En effet, 1300 personnes, hommes femmes et enfants, auraient trouvé la mort suite à ce qui serait un bombardement effectué par armes chimiques. Déjà à plusieurs reprises, le régime de Damas avait été accusé par l’opposition syrienne d’avoir eu recours à ce type d’armes. Cette fois des images vidéos, des commentaires effectués par des médecins syriens sur place, semblent indiquer que ces armes redoutables auraient bien été employées, l’absence de blessures apparentes, la suffocation, autant de signes qui attesteraient de cette utilisation qu’il reste cependant à confirmer.

Ce mercredi matin, le Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, très soucieux du sort des populations civiles, s’est exprimé solennellement sur ce dernier bombardement. Il a exigé que Bachar El Assad laisse les enquêteurs se rendre sur place pour faire la vérité, « Si les Syriens refusent, ça veut dire qu’ils sont pris la main dans le sac ». Dans le cas où ces faits seraient avérés, le Ministre français plaide pour une solution internationale qui doit être « une réaction de force », incluant dit-il les Anglais, les Américains, les Français, « et pourquoi pas les Russes », tout en excluant l’envoi de troupes au sol. Les Russes qui rappelons-le, sont en cours de discussion avec Assad pour un nouveau prêt financier, et qui devront, affirme Laurent Fabius, prendre leurs responsabilités.

Pour le moment, l’armée syrienne poursuit son offensive contre les forces d’oppositions dans les faubourgs de la capitale, bombardant avec intensité ce jeudi après-midi de nombreux quartiers dont une nouvelle fois le secteur visé par cette possible attaque chimique.

André Piazza
Délégué fédéral à l’International