A la veille des congés scolaires les militants du Mouvement des Jeunes Socialistes se sont mobilisés pour encourager les jeunes elbeuviens à s'inscrire sur les listes électorales.
Au lycée Ferdinand Buisson ou Maurois les jeunes engagés ont pu aller à la rencontre des lycéens afin de les sensibiliser aux élections municipales et européennes de 2014.
Face à la montée des extrémismes, une arme : le bulletin de vote
Local de la Section : 23 place de la République à Elbeuf. Permanences le samedi de 10H00 à 12H00
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23 décembre 2013
12 décembre 2013
CENTRAFRIQUE : EVITER LE CARNAGE !
« On est fatigué
d’avoir peur »…. « On veut que ça s’arrête ! »…
Voilà ce que disait un habitant de Bangui il y a quelques jours en
apprenant l’intervention française tant attendue. En trois jours
près de 400 morts ont été dénombrés, et cela n’est
malheureusement qu’un décompte provisoire. Les tueries et les
pillages en tous genres ne cessent depuis des semaines, massacres de
bandes avides de pouvoir, de fanatiques religieux de tous bords, cela
dans un pays dont les gouvernants actuels sont issus d’un coup
d’Etat opéré par une coalition de milices, la Seleka. Il faut
dire que depuis des années, malgré des ressources naturelles
importantes, hélas insuffisamment développées, la République
centrafricaine vit difficilement, dans un climat de tensions, de coup
d’Etat et de régimes autoritaires, chacun se souvient de la
dictature de Bokassa, exemple même du produit d’une politique
passée de la France à caractère colonial.
A ces maux endémiques
s’ajoutent désormais une guerre civile meurtrière qui frappe
indistinctement hommes, femmes et enfants, victimes des balles et des
coups de machettes venant de milices rivales qui opèrent dans le
pays et notamment dans sa capitale, Bangui. Fallait-il laisser
faire ? Pouvions-nous, nous Français, dont nous savons les
liens existants avec ce pays, sa population, rester inactifs ?
Alors même que la France est le seul pays ayant les moyens
d’intervenir rapidement dans cette région de l’Afrique ?
Certes non ! Et ceux qui par esprit polémique disent le
contraire auraient été les premiers à dénoncer le laisser-faire
de la France si le Président de la République n’avait pas décidé
cette intervention. Avec l’appui unanime de l’ONU, le soutien de
l’Union européenne, 1600 soldats français sont arrivés dans le
pays et ont commencé, encouragés par une population soulagée, à
désarmer certaines milices et à rétablir une plus grande
tranquillité. Reste qu’il s’agit là d’un exercice extrêmement
périlleux, deux de nos soldats y ont trouvé la mort, et qu’il ne
pourra être pleinement efficace qu’autant que la force africaine
mandatée assure également ses missions de pacification.
Comme l’a affirmé le Président de
la République à Bangui même où malgré le danger il s’est
rendu, pour rendre notamment hommage aux jeunes soldats décédés :
« Il n’était plus temps de tergiverser »… « La
mission de la France est nécessaire si on veut éviter qu’il se
produise ici un carnage. » Entouré par le Ministre des
affaires étrangères, L.Fabius, et la Ministre de la justice,
C.Taubira, François Hollande, a ainsi mis en avant l’attachement
de la France, à contribuer à ramener la paix en Centrafrique, à
répondre aux appels angoissés de la population, sans autre
objectifs que ceux-là. La « françafrique », c’est
terminé comme l’a dit le Premier Ministre JM Ayrault, l’action
de la France en République centrafricaine, comme au Mali, est en
pleine cohérence avec les valeurs universelles de la République, de
solidarité et de défense des Droits de l’Homme. C’est là un
langage bien loin du discours paternaliste de Dakar de l’ancien
Président, les Africains les premiers en sont convaincus.
Texte rédigé par André Piazza, Délégué fédéral
chargé de l’International
Madiba : Le long chemin continue...
Le 5 décembre décembre dernier, Nelson Rolihlahla Mandela nous quittait.
Ce même jour, le président sud-africain Jacob Zuma déclarait : « la Nation a perdu un fils et le peuple a perdu un père. »
Ce n'est pas seulement le peuple sud-africain qui a perdu un père, la preuve en est, quelques jours plus tard, le 10 décembre, c'est le monde entier qui lui rendait hommage au stade de Soweto.
Soweto, symbole de toutes les années d'oppression et de lutte, symbole du combat mené par Madiba.
Nelson Mandela, le plus illustre combattant de la liberté a pourtant marqué l'Histoire, non seulement par ses années de lutte contre l'apartheid ( dont 27 années d'emprisonnement) mais aussi et surtout par sa volonté de réconcilier le peuple sud-africain et de fonder la nation Arc-en-ciel.
Le courage, le pardon, la réconciliation...sont les mots qui définissent le mieux Madiba.
Voici ce qu'il a déclaré lors de son procès le 20 avril 1964, alors qu'il risquait la peine de mort : « Toute ma vie je me suis consacré à la lutte pour le peuple africain. J’ai combattu contre la domination blanche et j’ai combattu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie avec les mêmes opportunités. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.»
Durant ses années d'emprisonnement, il a écrit un ouvrage exposant son combat et son idéal : « Un long chemin vers la liberté »
Ce long chemin, c'est maintenant à chacun d'entre nous de le continuer, de marcher dans les pas de ce géant.
Barack Obama dans son discours d'hommage à Soweto a déclaré : « Mandela me donne envie d'être un homme meilleur »
C'est là, le plus bel hommage que nous puissions rendre à Nelson Mandela faire de chacun d'entre nous un être humain meilleur pour construire un monde meilleur.
Texte rédigé par Aline Penalver
04 décembre 2013
Un rendez-vous annuel solidaire
Vendredi 6 et samedi 7 décembre, de
nombreux malades avec des milliers de bénévoles se retrouveront
pour la grande fête du téléthon.
Combat ou rage pour les premiers
et solidarité pour les deuxièmes se mêleront pour défier les
maladies. Incroyable événement fédérateur, le téléthon
rassemble 5 millions de personnes avec 20 000 animations
orchestrées par 200.000 bénévoles.
Au delà de ce constat, ce qui
importe pour les malades c’est le montant des dons, ces dons qui
permettent de lancer des essais cliniques, qui permettront un jour
de mettre des médicaments sur le marché, l’objectif n’étant
pas forcément de collecter toujours plus, mais de collecter
suffisamment pour que les recherches se poursuivent.
Le téléthon, à
travers l’Association Française contre les myopathies, ce n’est
pas que de la recherche c’est aussi un accompagnement des malades
confrontés à des parcours de soins et des parcours de vie
difficiles. De la (re)connaissance des maladies rares au lancement de
nouveaux programmes de thérapie génique ou cellulaire en passant
par le développement des aides techniques , l’AFM agit sur
tous les fronts. Elle a définitivement clos cette période pas si
lointaine ou les malades condamnés au néant ne bénéficiaient
d’aucune prise en charge.
A ceux que le téléthon agace, qui
n’y voient que du misérabilisme, je leur propose de partager le
quotidien d’une famille touchée par une maladie neuromusculaire.
Ce week end nous parlerons argent sans complexe, parce que de
l’argent il en faut beaucoup pour aider des familles à faire des
achats de matériel toujours exorbitants, et pour lancer des
programmes thérapeutiques porteurs d’espoir.
Texte rédigé par Magali Adam, déléguée fédérale au handicap
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