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28 février 2013

Débat "Droits des Femmes"

Djoudé MERABET et les membres du Bureau de la Section du 
Parti Socialiste d'Elbeuf organisent :

un débat sur les "Droits des Femmes" 
animé par Magali ADAM et Aline PENALVER
en présence de Christine DUNET, déléguée fédérale du PS 
aux droits des Femmes

Mercredi 6 mars 2013
18H00
Salle du rez-de-chaussée
Maison des Associations-Quartier Blin
ELBEUF

21 février 2013

Le non-cumul des mandats doit entrer en vigueur en 2014.


Le Bureau National du Parti socialiste réaffirme la nécessité d’adopter au plus tôt une législation pour faire entrer en vigueur le non-cumul des mandats dès les prochaines échéances électorales, en 2014.

Le cumul des mandats est une exception française, qui n’existe quasiment dans aucun pays d’Europe. Il est temps d’y mettre un terme.

C’est une exigence de rénovation de notre vie publique. Depuis le début du quinquennat, François Hollande a multiplié les initiatives pour approfondir l’exercice de la démocratie dans notre pays : la nomination du premier gouvernement paritaire, la baisse de la rémunération des ministres et du Président, la priorité donnée au dialogue social et à la concertation, une nouvelle étape de la conquête de l’égalité des droits avec la loi du mariage pour tous.

Le Parti socialiste soutient pleinement cette action. Il appelle à prolonger cet élan avec la mise en œuvre du non-cumul des mandats, engagement majeur approuvé lors des élections présidentielles et législatives par les Français.

Les militants socialistes se sont exprimés, lors de notre congrès de Toulouse, en faveur de cette avancée indispensable pour nos institutions. Le non-cumul s’inscrit dans notre volonté de renforcer le rôle du Parlement. Il répond à un devoir d’exemplarité et permettra le meilleur exercice de chaque mandat. Il devra s’accompagner de la création d’un véritable statut de l’élu local. Le non-cumul des mandats permettra d’accroître la confiance entre les citoyens et leurs représentants.

Le non-cumul est une condition du renouvellement et de la parité. Il permettra de partager l’exercice des responsabilités. C’était l’esprit des Primaires citoyennes qui ont permis à plusieurs millions de Français de s’exprimer.

Les socialistes, qui portent le combat pour la justice sociale autant que pour le renouveau démocratique, réaffirment donc leur engagement pour le non-cumul des mandats qui sera une respiration essentielle pour notre vie publique.

Mardi 19 février 2013
Communiqué du Bureau national


L’égalité territoriale et les quartiers populaires, priorité pour la gauche


Le Parti socialiste salue la concertation menée par François Lamy, ministre chargé de la ville, qui a permis la mobilisation des acteurs de terrain, des citoyens et des élus locaux en faveur de nos quartiers. Elle est à la hauteur des urgences.

Le taux de chômage des jeunes est près de deux fois supérieur à celui des agglomérations où ils vivent. Un habitant sur quatre renonce à des soins pour raisons financières. Un habitant sur trois vit sous le seuil de pauvreté.

Ce travail vient conforter les constats dressés par la Cour de Comptes en septembre 2012 : politique insuffisamment pilotée, manque d'articulation entre la rénovation urbaine et les enjeux sociaux, répartition insatisfaisante des crédits spécifiques de la politique de la ville. Depuis plus de 10 ans, la politique de la ville ne permet pas d’enrayer l’accroissement des inégalités entre les territoires.

L’accompagnement des quartiers relevant de la politique de la ville se fait trop souvent au détriment de la mobilisation de l’ensemble des politiques publiques dites de droit commun.

Face à cette situation, c’est toute la République qui doit se mobiliser en faveur de ces quartiers en matière :

  • d’emploi, ce qui est fait avec les emplois d’avenir et les nouveaux emplois francs ;
  • d’éducation avec la priorité donnée à l'enseignement primaire avec le dispositif "plus de maîtres que de classes" dans les ZUS, notamment pour permettre la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans ;
  • de santé avec le développement des maisons et centres de santé ;
  • Enfin, en matière de sécurité avec la création des zones prioritaires de sécurité et surtout avec un effort de prévention accru et une nouvelle relation police - population.

Dès décembre, le Premier ministre s’est engagé dans la bataille en mobilisant des crédits au sein de l’ensemble des ministères et des services publics pour concentrer leur action vers ces territoires. Le Parti socialiste salue et soutient cette démarche volontariste de promotion de l’égalité républicaine.

Avec une nouvelle génération de contrat, l’État s’engagera tant pour ces fonds de droit commun que pour ceux de la politique de la ville qui retrouveront leur vocation de renforcer l’effort. La France est fière de ses quartiers populaires et la République ne peut accepter qu’existent en son sein des villes pauvres et des territoires de relégués.

La nouvelle géographie permettra d’identifier des «quartiers prioritaires» et créer les conditions d’un véritable effet levier au service de l’égalité territoriale et enrayer les logiques de saupoudrage des crédits précédents.

L’implication des habitants est un enjeu prioritaire. C’est une condition de réussite pour ces territoires car elle exige de restaurer « un véritable pouvoir d’agir » des citoyens sur leur quartiers et sur leur destin.

Le Parti socialiste est fier de la réforme ambitieuse proposée par François Lamy qui rompt résolument avec la démarche de la droite.

Le gouvernement propose ainsi une réelle réponse qui allie développement humain et urbain pour les huit millions d’habitants des quartiers populaires et marque ainsi le retour de l’Etat.

Mardi 19 février 2013
Communiqué du Bureau national


18 février 2013

La démocratie tunisienne mise à mal


L’assassinat de Chokri Belaïd a mis au grand jour les fortes dissensions existantes non seulement dans le giron politique mais également dans la société tunisienne post révolution de jasmin. Jamais depuis l’adieu à Habib Bourguiba, la population n’était aussi nombreuse descendue dans la rue pour manifester à la fois sa colère devant ce crime abject et la défense des acquis remportées sur la dictature de Ben Ali. En assassinant Chokri Belaïd, les extrémistes religieux ont voulu faire taire l’homme de progrès, le leader laïc, et au-delà les valeurs de démocratie de tolérance. Comme l’a précisé dès le meurtre connu JC Cambadèlis au nom de Parti socialiste : il faut constater « que la sécurité en Tunisie ne s’améliore pas, regrettant les tensions persistantes entre les différentes forces politiques ». Ajouté aux dernières exactions des « barbus extrémistes » envers les démocrates et les femmes, aux atteintes au patrimoine national comme la destruction du mausolée de Sidi Bou Saïd, ce crime met très mal à l’aise le parti islamiste dominant au pouvoir, Ennahada, suspecté de manœuvrer en sous-main certaines milices terroristes.
Même en son sein, le parti religieux connaît des remous puisque le premier ministre, Hamadi Jebali, menaçant de démissionner, a été désavoué par son mouvement alors qu’il souhaitait mettre en place un gouvernement technique afin de sortir de la crise, crise autant politique que sociale et économique. Cette proposition était bien accueillie par l’opposition laïque et notamment par le parti Ettakol (Parti Démocratique pour le Travail et les Libertés), membre de l’Internationale socialiste, qui appelait le premier ministre non seulement à constituer rapidement un tel gouvernement mais aussi à reprendre d’urgence le dialogue social prôné par l’UGTT, le principal syndicat tunisien, concernant le contrat social entre l’Etat et les partenaires sociaux, devant consacrer enfin un environnement favorable à l’investissement et à l’emploi. Le Parti Ettakol regrettant par ailleurs les récents propos prononcés en Tunisie par JL Mélenchon, propos « sans nuance et discernement dans l’analyse de la politique tunisienne, souvent réduite à une bataille entre laïcs et islamistes ».
Plus que jamais les Tunisiens aspirent, dans leur très grande majorité, à un climat enfin serein, respectueux des personnes, propice aux avancées de la démocratie, à un redressement économique du pays, soucieux également d’un islam tolérant, à l’image de celui pratiqué en Tunisie depuis des siècles. Ainsi que le disait un responsable musulman dans les médias, « Une religion qui devient une idéologie s’éloigne des hommes, personne ne réussira à nous couper de nos traditions ».
A l’heure où s’écrivent ces lignes, la crise gouvernementale se poursuivait, Ennahda ne voulant pas quitter le pouvoir au profit d’un gouvernement de sortie de crise et le parti du Président de la République Marzouki, connaissant également la scission d’une partie de ses cadres.

Texte rédigé par André PIAZZA, délégué fédéral.

12 février 2013

8ème anniversaire plutôt discret de la loi de 2005 sur l’égalité des chances


Dans une actualité toujours très riche, le handicap a du mal à se frayer un chemin. Pourtant à deux ans de l’échéance de 2015, il serait temps d’en faire un sujet d’actualité de premier plan correctement médiatisé.
Il faut dire qu’en 8 ans il ne s’est pas passé grand-chose en matière d’accessibilité notamment, au passage on pourra se demander pourquoi avoir laissé un délai de 10 ans pour rendre la société accessible, alors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975.

Même si cette loi du 11 février 2005 a permis quelques avancées significatives comme la suppression de l’abattement sur le salaire des personnes handicapées dont le rendement professionnel était diminué, en matière d’accessibilité, son efficacité est très relative, voire nulle si on évoque l’accessibilité chez les commerçants.
En cause sans doute, en dépit d’une échéance fixée à 2015, l’absence de plan d’actions ou de calendrier, ajoutée à cela aucune réelle politique de mise en œuvre engagée par le précédent gouvernement.
Les diagnostics n’avaient pas été faits, qu’on entendait ici et là que l’accessibilité coûtait cher. Certes, elle a un coût mais on a pris conscience qu’elle profitait à tous.

Aujourd’hui sous l’impulsion de notre gouvernement, de notre ministre Marie-Arlette Carlotti et de la sénatrice Claire-Lise Campion, la loi sort de sa somnolence.
François Hollande lui a redonné du sens.
Les actions entreprises attestent de la volonté de notre gouvernement d’appréhender le handicap dans toutes ses dimensions : scolarisation des enfants en situation en handicap, augmentation de l’allocation de l’adulte handicapé, formation, accès à l’emploi, accessibilité…

Nous sommes sur les chemins d’une société inclusive où chacun aura sa place dans le respect des différences. L’agence nationale de l’accessibilité universelle que notre Président prévoit de créer, sera la prochaine étape.

Magali Adam
Déléguée fédérale au handicap

Contractualisation entre Etat et entreprises

Communiqué de presse de presse du mercredi 6 février 2013

La contractualisation entre Etat et entreprises : un nouvel outil au service de l’industrie française

Le Parti socialiste se félicite de la stratégie industrielle exposée par le Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, au Conseil National de l’Industrie (CNI).

La stratégie de filières décidée par le Gouvernement permettra de renforcer et de moderniser les filières historiques de l’industrie française – telles que l’automobile, le nucléaire ou l’aéronautique – et de faire émerger des filières d’avenir, en particulier dans les domaines des éco-industries et du numérique.

Cette stratégie industrielle repose sur la mise en place de contrats partenariaux entre Etat et industriels dans chacune des 12 filières identifiées.

Le Parti socialiste se réjouit de cette avancée : la contractualisation, qui implique des obligations réciproques entre l’Etat et les entreprises, doit devenir un outil essentiel de la politique industrielle et de la politique économique française. Les entreprises, qui reçoivent chaque année 75 milliards d’euros d’argent public, pourraient s’engager, en contrepartie, à investir dans la recherche, relocaliser, favoriser les plans de formations par exemple. La méconnaissance de ces engagements donnerait lieu à des sanctions de nature contractuelle.

Ces accords donnant-donnant redonneront à l’Etat la capacité d’intervenir efficacement dans l’économie afin d’éviter les comportements opportunistes d’actionnaires peu soucieux de l’intérêt général économique et d’engager l’industrie sur la voie du redressement productif.

Juliette Méadel, Secrétaire Nationale à l’Industrie


Tunisie : un opposant assassiné


Communiqué de presse du mercredi 6 février 2013

Le Parti socialiste a appris avec consternation l’assassinat ce matin du Secrétaire général du Mouvement des patriotes démocrates, Chokri Belaïd. Il adresse ses sincères condoléances à sa famille et condamne vivement ce meurtre d’un élu de l’opposition tunisienne.

Le Parti socialiste constate avec inquiétude que la sécurité en Tunisie ne s’améliore pas, et il regrette les intimidations récurrentes ainsi que la tension persistante entre les différentes forces politiques.

Le Parti socialiste souhaite que toute la lumière soit faite rapidement sur ce crime d'une extrême gravité.

Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international
Pouria Amirshahi, Secrétaire national aux transitions démocratiques et à la Francophonie

08 février 2013

Communiqué de Didier Marie : Pétroplus


Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, réagit à la situation des salariés de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne.

« Le dossier Pétroplus est un dossier très difficile et je tiens à souligner la qualité du travail mené par les représentants du personnel et les élus locaux.
Ensemble, nous ne pouvons que déplorer qu’aucun candidat n’ait fait d’offre jugée sérieuse, à cette heure. Mais, la motivation de certains repreneurs potentiels doit permettre de garder l’espoir d'une poursuite de l'activité.

Je souhaite confirmer mon soutien aux salariés de l’entreprise, aux sous-traitants et à leurs familles qui doivent prendre ce nouvel épisode comme un obstacle. Je comprends aussi le travail engagé autour d’un plan social et je serai vigilant pour qu’il soit exemplaire.

Je tiens enfin à souligner le rôle du gouvernement qui accompagne la démarche acceptant de prendre une participation minoritaire s'il y avait une offre crédible. Il reste deux mois pour faire aboutir ces offres, c'est un nouveau délai pour trouver une solution et il doit être utilisé à 100%.

Ce dossier montre combien il est important aujourd’hui de travailler sur la réindustrialisation de notre territoire. »

06 février 2013

Lutte contre le mal-logement : de nouvelles perspectives


La Fondation Abbé Pierre a présenté vendredi 1er février son 18e rapport annuel sur l'état du mal-logement en France. Le constat est sans appel : les problèmes d'accès au logement et les difficultés dans le logement restent pressants, dans un contexte économique et social difficile.

Le changement de majorité en juin dernier a permis un véritable renouveau des perspectives en matière de politiques du logement, ce que la Fondation Abbé Pierre n’a pas manqué de souligner.

La loi sur la mobilisation du foncier public en faveur du logement et sur le renforcement des objectifs de production de logement social a d'ores et déjà permis de mettre en œuvre deux propositions fortes pour une nouvelle politique de logement de la Fondation Abbé Pierre sur lesquelles François Hollande s’était engagé lors de la campagne présidentielle : 
-la possibilité pour l'Etat et ses établissements publics de céder moins cher voire gratuitement des terrains aux collectivités territoriales pour y construire du logement social.
-le relèvement des objectifs de la loi SRU en matière de production de logement social de 20% à 25% dans les zones tendues.

François Hollande a reçu les représentants de la Fondation Abbé Pierre à la veille de la présentation de leur rapport, attentif à leurs remarques et à leurs propositions.

La mobilisation du Gouvernement pour répondre à l’urgence sociale et économique de la crise du logement est au rendez-vous. Le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale annoncé par le Premier ministre contient, en matière de logement, plusieurs mesures réclamées de longues dates par les associations. 
Une grande loi-cadre « logement et urbanisme » est par ailleurs en préparation pour permettre l’accès de tous à un logement, dans une logique de solidarité et de mixité sociale.

Le Parti socialiste se réjouit du fort volontarisme politique du Gouvernement en faveur du logement, chantier abandonné par la droite depuis plusieurs années.

Carole Delga, Secrétaire nationale au logement et à l’égalité des territoires
Audrey Linkenheld, Secrétaire nationale adjointe au logement

04 février 2013

Le gouvernement s'engage pour refonder l'école de la République


Après 10 ans de casse par la droite, le système éducatif français n'a cessé de régresser dans toutes les évaluations internationales.

Le gouvernement agit pour la réussite de tous les enfants, Vincent Peillon place l’intérêt de l'élève au coeur du dispositif de refondation de l'école tel que François Hollande l'avait exprimé dans ses engagements pour la jeunesse et l'éducation.

Pour retrouver toutes les informations sur la refondation de l'école, cliquez sur le lien ci-dessous :