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28 mars 2008

Conseil municipal. Installation du maire

Allocution de Djoudé Merabet, maire d'Elbeuf

Cher Didier,
Cher Françoise,
Cher(e)s collègues,
Mesdames Messieurs,


C’est avec beaucoup d’émotion, mais également un profond sentiment de responsabilité que je prends la parole pour m’adresser à vous.

Je tiens d’abord à remercier mes collègues du conseil municipal, qui m’ont accordé leur confiance pour diriger l’équipe municipale.

Merci à toi, Didier, qui m’a donné le goût de la chose publique, et m’a très tôt confié des responsabilités, me faisant découvrir la force de l’action collective.

J’ai beaucoup appris à ton contact, et si je suis fier de te succéder dans ce fauteuil de maire, j’ai surtout appris de toi qu’on occupe une fonction élective pour agir, et apporter sa pierre à l’édifice. Je saurai m’inspirer de ton exemple, et m’appuyer sur tes conseils pour continuer à porter une politique ambitieuse au service de tous les habitants.

Merci également à l’ensemble de mes collègues. En m’investissant de ce rôle, ils me manifestent leur estime et leur amitié. Je ferai mon possible pour me montrer digne de votre confiance, et coordonner l’action de l’équipe municipale, en ayant toujours à l’esprit que nous avons été élus sur un programme, ambitieux et solidaire, et sur une promesse : celle d’être à l’écoute de tous les habitants, disponibles et accessibles.

Je n’oublie pas que nous sommes élus, elbeuviens parmi les elbeuviens, pour diriger la commune en ayant toujours comme cap le bien vivre ensemble et comme boussole l’intérêt général.

En ces temps difficiles, nous savons que nos concitoyens attendent de nous aide et soutien, pour faire face à aux difficultés de l’existence, et amortir les effets d’une politique nationale toujours plus dure pour les plus modestes. Face aux remises en cause du droit du travail et de la solidarité nationale, à l’affaiblissement de la sécurité sociale et aux coups portés contre l’école de la République par un gouvernement qui ne veut pas entendre le message des urnes, nous mènerons une politique solidaire et généreuse, tournée vers chacun des habitants de notre ville.


Je ne vous cache pas que je suis ému ce soir. Emu, car il y a quatorze ans de cela, je prenais place dans cette assemblée en tant que conseiller municipal.

C’était en mars 1995.

A l’époque, la salle me paraissait immense et je ne réalisais pas encore que l’action publique au service de ma ville guiderait mes choix de vie.

Agir pour le bien commun est exigeant, difficile. Lorsque l’on s’engage, pour décider et agir au nom de ceux qui nous ont élus, il faut faire preuve de détermination et d’humilité. J’espère que je ne manquerai ni de l’un ni de l’autre.

L’action publique met l’individu face à ses choix et ses responsabilités. Dès 1995, plus jeune conseiller municipal d’Elbeuf, j’ai choisi à cette époque de prendre les miennes, déjà.

Depuis cette date, je n’ai eu de cesse de remplir le mandat qui m’avait été confié avec sérieux, rigueur, fidèle à mes convictions et en privilégiant le contact permanent avec les elbeuviens.

J’ai beaucoup écouté, beaucoup appris, j’ai appris à sentir cette ville et à prendre la mesure de l’attente de la population à l’égard de ses élus.

Les elbeuviens attendent que nous soyons les bâtisseurs du « mieux vivre ensemble, du mieux vivre tous ensemble ».
Ils attendent de nous que nous défendions l’intérêt général car il ne faut jamais oublier que c’est l’essentiel. Ils attendent de l’élu qu’ils apportent des solutions à leurs préoccupations immédiates, qu’il soit l’élu du quotidien.

Mars 1995, mars 2008, sachez mesdames, messieurs que l’émotion au moment où je vous parle est la même qu’au premier jour.

*****
Je parlais de mon sentiment de responsabilité, car je mesure l’importance de la mission que tu m’as confiée Didier.

Je travaille à tes côtés déjà depuis longtemps et je connais tes qualités. Je me suis beaucoup imprégné de celles-ci et je continuerai à le faire.

Les Elbeuviens t’ont de nouveau accordé leur confiance et portent en toi les espoirs de voir une ville qui avance, qui les écoute, qui les protège même.

Ces espoirs se lisent dans l’ensemble des actions que tu as proposées pour ce nouveau mandat qui commence.

Agir pour tous les âges de la vie, concilier aspirations personnelles et intérêt de tous, construire notre avenir commun, amener tous les elbeuviens à s’investir plus encore dans la vie de la cité, développer la citoyenneté, voilà notre fil conducteur.

Je veillerais à ce que ce fil ne se distende pas pour que l’ensemble des engagements prévus soit tenu comme cela à été le cas dans le mandat précédent, sous ta direction et celle de Françoise.

Pour m’aider dans cette mission, je sais que je pourrais compter sur mes collègues adjoints et conseillers municipaux qui s’engagent comme moi avec toi, avec sérieux, fidélité et loyauté.

Je sais aussi que je pourrai compter sur une administration efficace, réactive qui sait s’adapter aux évolutions de notre ville et des ses habitants.

Enfin, garant de cette équipe municipale, je sais que je pourrai compter sur toi pour m’épauler, me conseiller, m’orienter.

Tes qualités, ton dynamisme, ta rigueur, tes valeurs nous avons appris à les partager avec les seinomarins depuis 4 ans. Ils ont encore besoin de toi.

Tu peux compter sur mon amitié pour te permettre de remplir les fonctions qui sont à nouveau les tiennes depuis jeudi dernier.

Je suis sûr qu’ensemble, élus, personnels territoriaux, acteurs économiques, associatifs, et habitants nous ferons en sorte de faire un pas serein vers l’avenir.

Chers Collègues, Mesdames Messieurs, au moment de terminer mon allocution, j’ai une pensée pour les élus qui ne sont plus là et avec qui j’ai traversé ces années, notamment René Youinou.

J’ai une pensée pour mes amis, pour ma famille, mes parents notamment qui m’ont toujours soutenu enfin Claire toujours présente et les yeux de mes enfants qui me motivent encore plus aujourd’hui dans l’action que je mène au service des elbeuviens.

Avec votre soutien à tous, je répondrai présent pour construire une ville en mieux.

10 mars 2008

Une campagne victorieuse à Elbeuf

La campagne électorale s'est achevée et les résultats du Parti Socialiste aux élections cantonales et municipales sont prometteurs.
Prometteurs car ils confirment la confiance que les elbeuviens accordent à Didier Marie et à ses équipes pour conduire les projets qu'il a presenté grâce à l'appui de nombreux militants et sympathisants.

Avec 100% et 3786 voix ( je rappelle que seule la liste "Elbeuf, la ville en mieux" était en lice ), Didier Marie confirme le travail mené depuis de nombreuses années au service des habitants de notre ville.

La recette est finalement la bonne:
- Beaucoup de proximité, d'écoute et de contact avec les habitants
- Une confrontation des projets avec les associations, les partenaires et les elbeuviens

Le projet présenté, l'équipe renouvelée aux profils divers et à l'image de notre ville a séduit les électeurs.
Je remercie les militants socialistes qui ont su relayer avec enthousiame et énergie l'équipe dans la confrontation de ce projet à la population.

En ce qui concerne l'élection cantonale, le résultat est à la hauteur du travail accompli par Didier Marie au sein de cette collectivité.

Avec 74.51% et 6742 voix , le nouveau conseiller général de notre canton ( Elbeuf, St Aubin les Elbeuf, Orival et La Londe) montre là aussi que les orientations prises par le Département depuis 2004 étaient les bonnes et que le projet départemental ( et sa déclinaison pour notre canton) allaient dans le sens de l'intêret collectif et des préoccupations individuelles.

01 mars 2008

Meeting du Parc Expo

Article paru dans Le Monde

Laurent Fabius a affirmé hier soir, vendredi au Grand-Quevilly, près de Rouen, qu’il y avait “une solidarité totale” entre Nicolas Sarkozy et François Fillon et que celui-ci n’était que “l’exécutant” de la politique présidentielle récusée par les Français, selon les sondages.

” On en vient à nous expliquer que, puisque le président de la République baisse dans les sondages et que le Premier ministre monte, cela signifie que la politique du gouvernement est acceptée, incontestablement. Et que, non moins incontestablement, le Président ne souffre que d’un léger trouble personnel, que cela ne saurait durer et que les choses vont rentrer dans l’ordre “, a ironisé M. Fabius.

Le député de Seine-Maritime tenait un meeting avec les candidats aux municipales et cantonales, dont Valérie Fourneyron à Rouen et Laurent Logiou au Havre, et les présidents ou premiers vice-présidents PS des Conseils généraux des deux départements de Haute-Normandie et des conseils régionaux de Haute et Basse-Normandie.

“L’efficacité du gouvernement, je ne la vois pas“, a affirmé M. Fabius, s’en prenant au discours officiel sur la flambée des prix.

Selon lui, “François Fillon est un homme habile, non pas pour gouverner, mais pour présenter. S’il est populaire, ce n’est pas pour ce qu’il fait, c’est pour ce qu’il ne fait pas“.

” Il y a une solidarité totale entre le président de la République et le Premier ministre. M. Sarkozy a décidé, M. Fillon a appliqué“, a poursuivi l’ex-Premier ministre en prenant l’exemple des franchises médicales, du “refus d’augmenter le SMIC” et de la fermeture de tribunaux.

” Il n’y a pas de différences entre eux. C’est UMP et UMP. Sarkozy est l’exécutif, Fillon est l’exécutant“, a-t-il conclu sur ce point, réfutant “la thèse du découplage “.

M. Fabius a aussi combattu “la dépolitisation” du scrutin municipal à laquelle s’essaye la droite.

” Le jour où le ministère de l’Intérieur annoncera les résultats, si, partout où il n’y a pas le sigle UMP (sur le matériel de campagne, ndlr) il décide qu’ils sont +sans étiquette+, la colonne +sans étiquette+ va grimper par rapport à la dernière fois ! “, a-t-il raillé.

Devant plus de 1.500 personnes, le député de Seine-Maritime s’est montré prudent sur l’issue des scrutins des 9 et 16 mars, en raison de “l’inconnue” de la participation. Il a demandé aux militants d’”expliquer inlassablement” aux électeurs que, selon qu’ils voteront ou pas, “une partie de leur vie changera” ou non.

“Il y a une nécessité, une action d’intérêt général à sortir le carton jaune. C’est à notre portée“, a-t-il dit.

Répondant à François Fillon qui avait affirmé le même jour à Blois que les socialistes n’avaient “pas de programme“, Laurent Fabius a affirmé que les socialistes “avancent des projets“. “Des projets de solidarité - PS signifie aussi projets de solidarité - et pour construire l’avenir“.

“Nous avons des propositions. Là où François Fillon dit qu’il n’y a pas de propositions, c’est en fait que nos propositions ne sont pas du tout celles du gouvernement“, a-t-il appuyé.