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31 décembre 2010

Voeux de Christophe Bouillon aux militants

Vous trouverez ci dessous les voeux de Christophe Bouillon Premier Secrétaire Fédéral


Christophe Bouillon - Edito
envoyé par federationps76. - L'actualité du moment en vidéo.

30 décembre 2010

Triste anniversaire

Cela fait un an jour pour jour que les journalistes de France 3, Hervé Ghesquières et Stéphane Taponier, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans, Mohammed, Gulam et Satar, ont été enlevés par un groupe de talibans à l’est de Kaboul en Afghanistan.
Ils font partie, avec leurs collègues, Kauffmann, Carton, Fontaine et Seurat, des journalistes français retenus en otages le plus longtemps à l’étranger.


Rappel des faits : Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier effectuaient un reportage sur la reconstruction d'une route près de Kaboul pour le magazine "Pièces à conviction" de France-3.
Ils ont disparu le 30 décembre 2009, après avoir indiqué à leurs confrères qu'ils souhaitaient « aller au contact des villageois », dans la province de Kapisa au nord est du pays, à 60 km de la capitale.
Ils avaient passé les trois précédentes semaines aux côtés des troupes françaises installées sur place. Au moment de leur enlèvement, ils n’étaient plus sous la protection de l’armée.

Dans un premier temps, pour ne pas risquer une éventuelle surenchère dans les négociations, le gouvernement français impose la discrétion.
France Télévision s’y plie et évoque le sort les otages sans montrer d’images et ne citent que leurs prénoms, Stéphane et Hervé.
Mais c’était sans compter sur le porte-parole de l’UMP de l’époque, Frédéric Lefebvre et le député UMP Eric Raoult, qui mettent en cause les journalistes en dénonçant « le risque qu’il y avait à effectuer un reportage dans une zone en guerre sans être encadré par l’armée française ».
Puis, Jean-Louis Georgelin, quelques semaines plus tard, alors chef d’état-major des armées, ose chiffrer publiquement : « nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire ».
Il déclarera également sur Europe 1 : « J’appelle à la responsabilité des uns et des autres ».
La profession est outrée mais maintient la discrétion autour de cette affaire.

Trois mois après leur enlèvement, les ravisseurs envoient une cassette vidéo qui brise l’anonymat : les français découvrent, d’abord sur Internet, puis dans les journaux télévisés le visage des otages.
Le message énoncé par les otages, sous la pression de leurs ravisseurs, est le suivant : « Nous exigeons que cette vidéo soit diffusée sur les chaînes françaises (…) nous sommes en danger de mort (…) c’est la dernière fois que nous parlerons dans une vidéo ».

Les comités de soutien se créent.
En octobre, France Télévision - employeur des journalistes retenus en otage - a organisé, à l’occasion de leur 300ème jour de détention, un grand concert gratuit de soutien au Zénith de Paris.
Le gouvernement français, de son côté, évoque des négociations difficiles avec les ravisseurs : leurs demandes sont à la fois financières et politiques.
Ils exigent une forte rançon et veulent la libération de leurs compagnons détenus par les forces de l’OTAN. Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec Hamid Karzaï, président de l’Afghanistan en exercice, sur le sort des otages. Les négociations s’enlisent et de longs mois passent.
Certains hommes politiques continuent néanmoins d’évoquer une issue heureuse dans de « brefs délais ». Ce qui provoque la colère des familles des otages : « On espérait une libération en septembre, puis à Noël… C’est toujours reporté. Je préférerais qu’ils ne disent rien » proteste Arlette Taponier, la mère de Stéphane.
Cette semaine, une nouvelle cassette vidéo, datant semble t-il de mi-novembre, a été diffusée par le Ministère des Affaires étrangères aux familles des détenus.
Selon Gérard Taponier, le père de Stéphane : « Ils sont en bonne santé. Un point c’est tout, on en sait pas plus. C’est très court comme message. Ils demandent qu’on les libère le plus rapidement possible, que le gouvernement fasse le maximum. Ils sont très amaigris, mais ils ont bon moral ».

Les autorités françaises ont beau déclarer, à l’instar de Michèle Alliot-Marie : « La libération de tous nos compatriotes retenus en otage est une priorité absolue pour le président Nicolas Sarkozy », rien n’y fait : les familles et les comités de soutien n’y croient plus.

Aujourd’hui, au 365ème jour de leur détention, les familles des otages, Reporter Sans Frontières (RSF), Florence Aubenas (elle-même détenue pendant près de cinq mois en Irak en 2005) tous mobilisés pour la libération des otages, commémorent ce triste anniversaire et expriment leur ras le bol.
« Les familles sont plus qu’agacées » déclare Jean-François Juliard, secrétaire général de RSF.
 A l’issue de la projection pendant 90 minutes des visages des otages sur l’Arc de Triomphe, il ajoute : « Personne ne souhaitait qu’on arrive à cet anniversaire, et on y est. Le but de cette opération c’est de secouer l’opinion publique et de dire ‘ça suffit !’ ».
Montrant les deux portraits des journalistes de France 3 affichés sur la façade de l’Hôtel de Ville de Paris, Florence Aubenas, marraine du Comité de soutien, précise : « Un an ! Libérons-les. On se demande toujours à quoi ça sert de se mobiliser. J’ai été détenue en Irak. Ca sert à ça ».
A propos de cette journée d’action : « On a voulu faire quelque chose d’un peu visible, voyant et fort, pour dire ‘ne les oublions pas !’ ».

Pour sa part, Martine Aubry a déclaré : « Je tiens à exprimer, au nom du Parti Socialiste, notre totale solidarité à Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et leurs accompagnateurs afghans, capturés il y a un an aujourd'hui, alors qu’ils exerçaient leur métier d'observation et d'analyse, avec professionnalisme et responsabilité, au service de l'information des Français.
Un an d’inquiétudes pour leurs familles, leurs collègues, leurs amis. Un an de souffrances, de peurs, de privations pour eux. Leur détention porte atteinte à la liberté d'information, liberté fondamentale sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie.
En ce triste anniversaire, je veux aussi penser à tous les journalistes emprisonnés ou menacés tout simplement parce qu'ils font leur métier celui de collecter, rassembler et commenter des faits pour les porter à la connaissance du public, et aussi à tous les otages retenus à travers le monde, particulièrement aux six français actuellement retenus en Afrique. »

De nombreux événements et des concerts de soutien sont organisés partout en France pour sensibiliser le pays tout entier à cette cause.

Il faut que tous sachent que nous ne les oublions pas.

Texte rédigé par Frédéric Penalver

28 décembre 2010

La droite ose tout… c’est même à cela qu’on la reconnaît !

Communiqué du Bureau National

Une quarantaine de députés UMP ont déposé mardi 21 décembre une proposition de loi d’orientation sur les investissements et les services dans les territoires ruraux, proposant textuellement l’instauration d’un « bouclier rural », plagiant une proposition du Parti socialiste.
Les signataires de cette proposition de loi – dont le député Jean Auclair qui avait sévèrement raillé le bouclier rural sur son blog le 10 novembre 2010 - ont copié sans complexe les propositions figurant dans la convention égalité réelle du Parti Socialiste : le développement des infrastructures numériques et routières, la défense des services publics et des critères d’accès aux services publics.


Le Parti Socialiste se félicite tout naturellement que la droite, manifestement à court d’idées devant son bilan désastreux, reprenne ses propositions.

Le problème, en l’espèce, c’est que la droite est seule responsable de la fragilisation sans précédent des territoires, de la fermeture en cascade de services publics, de l’abandon volontaire et assumé du monde rural.
Le problème, c’est que la droite a choisi de sacrifier les territoires et les services publics locaux sur l’autel de l’austérité.
Le problème, c’est que la droite a voté une réforme territoriale qui ne fera qu’accentuer les difficultés du monde rural en asphyxiant financièrement les collectivités territoriales.

Totalement incohérent avec la politique du gouvernement, ce plagiat est ridicule.
Le monde rural mérite mieux que cette manifestation de malhonnêteté intellectuelle.

Le Parti Socialiste appelle les citoyens ruraux à se mobiliser massivement contre le mépris, l’arrogance et l’incompétence de la droite lors des élections cantonales des 20 et 27 mars prochains.

24 décembre 2010

Le chiffre du jour

En novembre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en France métropolitaine a augmenté, toutes catégories confondues.
Selon les chiffres diffusés, vendredi 24 décembre, par le ministère du travail, il y a 21 300 personnes sans aucune activité de plus, portant leur nombre à 2,698 millions.
En incluant les personnes en activité réduite, le nombre de chômeurs a augmenté de 33 600 pour un total de 4,019 millions.

Source Le Monde.fr

23 décembre 2010

Education : le gouvernement n’a rien compris !

156 postes supprimés à la rentrée 2011 dans le 1er degré de l’Académie de Rouen.
L’Ecole de la République est une nouvelle fois mise en danger par des choix politiques désastreux.

De trop nombreux postes supprimés, conséquence également du principe de non remplacement d'un départ sur deux à la retraite qui fragilise les services publics, une « réforme » de la formation des enseignants inepte et dangereuse, des instructions envoyées aux inspecteurs d’académie visant à accroître encore le nombre d’élèves par classe, à réduire la scolarisation à deux ans et le nombre d’enseignants chargés de lutter contre la difficulté scolaire, etc.
Un chaos provoqué par les attaques systématiques de la droite contre l’école et qui a été pointé par des résultats catastrophiques dans les évaluations internationales.

Pour la réussite de tous, priorité à l’éducation !

C’est dès le plus jeune âge que se forgent les inégalités. Il est temps aujourd’hui de remettre l’Ecole au coeur de notre projet de société en lui donnant les moyens nécessaire à la réussite de tous.

Christophe BOUILLON Premier Secrétaire Fédéral 
Joël MERCIER Délégué Fédéral à l’Education

16 décembre 2010

La ville d'Elbeuf vote son budget pour 2011

Le budget présenté en conseil municipal le 10 décembre 2010 repose sur les mêmes principes que le budget précédent : maintien de l’offre de service public aux usagers, maitrise des dépenses de fonctionnement maintien des taux de fiscalité locale,  recours modéré à l’emprunt.
Il est de 29 136 130 millions d’euros dont 8 579 890 millions d’euros d’investissement.

Pour Didier Marie « ce budget s’élabore dans un contexte économique et sociale défavorable. L’accroissement de la précarité, le chômage qui progresse n’épargne pas la commune ».
La rigueur de la gestion municipale permet donc de concilier l’affectation des moyens pour faire fonctionner des services publics de qualité en réponse aux besoins croissants de la population, tout en dégageant les marges de manœuvre nécessaires pour autofinancer des projets d’équipements et d’aménagement urbain structurants pour dessiner une ville attractive, dynamique et inscrite dans la modernité.

Pour agir pour tous les âges de la vie en 2011, la ville confortera les moyens alloué au CCAS et augmentera les crédits alloués aux départs de nos enfants en classes de découverte ( 8 cette année). L’enveloppe financière destinée à nos séniors pour les sorties sera doublée.

Pour agir pour bien vivre ensemble en 2011, le Théâtre des Bains Douches sera réhabilité et la Médiathèque modernisée en y intégrant la Ludothèque.

Pour agir aujourd’hui pour préparer l’avenir en 2011, la ville envisage de requalifier la rue des Martyrs et la Rue de la République et lancera une étude pour établir une stratégie globale sur le commerce à Elbeuf.

Le projet d’aménagement du quartier du Parc St Cyr va débuter avec la reconstruction de logements au Parc St Thérèse et la démolition de l’immeuble les Bruyères.
L’implication de la ville dans le développement durable s’étoffera par la création d’un Jardin Pédagogique au Jardin René Youinou.

10 décembre 2010

C’est reparti pour les Restos du Cœur !

La semaine dernière, les Restos du Cœur ont lancé leur 26e campagne d’hiver dans toute la France.  
Deux fois par semaine, ses centres de distribution recevront des familles qui subissent la crise de plein fouet et qui savent qu’elles trouveront là, outre des denrées alimentaires, réconfort, chaleur et convivialité.
Grâce au travail et l’engagement constant de ses 58 000 bénévoles, aux dons des particuliers, des associations et des entreprises, les Restos du Cœur, qui interviennent sur tout le territoire, ont permis d’offrir, durant  la campagne 2009-2010, 103 millions de repas à plus de 830 000 personnes accueillies dans ses centres installés partout en France. 
Sur le territoire elbeuvien, le nombre de bénéficiaires a encore augmenté cette année.
Cet élan de solidarité exemplaire n’agit pas seulement sur le plan alimentaire mais apporte aussi aux bénéficiaires les moyens leur permettant d’accéder à l’autonomie. 
Car les Restos du  Cœur -on a tendance à l’ignorer-  ce n’est pas seulement la distribution des repas : c’est aussi une aide apportée à tous ceux qui fréquentent ses centres de distribution, notamment dans le domaine du retour à l’emploi. Les chantiers d’insertion, par exemple, mis en place par les Restos, ont ainsi permis la signature de plus d’un millier de contrats aidés qui se sont conclus, pour  plus d’un quart d’entre eux, en embauches définitives. 
Cela est  possible avec le concours de l’état et des départements qui apportent des soutiens financiers.  Mais des changements récents dans les politiques d’accompagnement ont mis en péril une centaine de ces chantiers en France, d’où l’appel des Restos au respect des engagements pris et au versement régulier des aides sur plusieurs années afin que ces chantiers ne soient pas soumis aux aléas des décisions budgétaires. 
Cela concerne en particulier l’aide de 10 millions d’euros que le gouvernement a versée l’an dernier et qui n’est pas encore votée à ce jour  pour  cette année. 
Ils tiennent, de plus, à faire savoir qu’ils conservent leur indépendance, qu’ils ne sont pas un service public et qu’ils sont au seul service des plus démunis, fidèles, en cela, à l’idée lancée par Coluche il y a vingt-cinq ans déjà.
Les Relais du Cœur interviennent également auprès des ménages ou des familles mono parentales qui rencontrent des difficultés pour  élever leurs enfants, en leur apportant aide et conseil et en fournissant du petit matériel de puériculture.
Enfin, les Resto agissent aussi auprès des sans-abris en distribuant, lors de tournées régulières en camion, des repas chauds et  en effectuant également des maraudes lors des périodes de grand froid.
Les Restos du Cœur ont toujours démontré qu’avec une saine gestion - saluée à deux reprises par la Cour des comptes - qu’ils pouvaient faire beaucoup plus que n’importe qu’elle administration disposant d’un budget similaire.
Comme pour  le récent Téléthon, saluons la générosité des donateurs, la disponibilité et  l’engagement des bénévoles qui agissent tous pour améliorer, durant chaque campagne hivernale, le quotidien de chacun.
 
Texte rédigé par Frédéric Penalver

07 décembre 2010

Téléthon 2010 : on ne baisse jamais les bras à Elbeuf

Un peu moins de don cette année au compteur du 23ème téléthon qui vient de s'achever ce week end, mais la victoire sur les maladies reste belle. Le résultat au niveau national est en baisse mais pas localement, les dons récoltés sont équivalents aux dons de 2009 (52000 euros pour l'agglomération).
Une nouvelle fois, les habitants de l'agglomération elbeuvienne se sont montrés généreux et solidaires malgré un contexte économique difficile.
Ils ont répondu en masse à l'appel des associations organisatrices en bravant le froid et la neige.
Du tournoi de foot au loto ou à la vente de crêpes, les bénévoles ont travaillé sans relâche aux cotés des associations.
Des enfants du centre de loisirs du Parc St Cyr sont venues prêter main forte à une association elbeuvienne. Tous unis pour faire avancer la recherche.

Solidarité, générosité c'est ce qui caractérise au mieux les elbeuviens.

04 décembre 2010

Vote sur le texte de la convention "Egalité Réelle"


Jeudi dernier, les militants de la section d'Elbeuf se sont prononcés sur le texte de la convention " Egalité Réelle" lors d'un vote.
Le cycle de convention qui aura largement permis aux militants d'échanger, de débattre, de confronter nos idées s'achéve.
Nous devons l'annoncer avec fierté car ce travail collectif de mutualisation des idées marque le départ d'une réflexion plus large à mener pour présenter aux français un projet présidentiel pour 2012.

Le résultat pour la section d'Elbeuf est le suivant :

- POUR : 114 soit 88,37%
- CONTRE : 5 soit 3,88%
- ABSTENTION : 10 soit 7,75%

30 novembre 2010

Convention Egalité Réelle à Elbeuf

Dans le cadre de la convention fédérale sur l'Egalité réelle, la section d'Elbeuf a eu le plaisir d'accueillir une réunion sur l'égalité Hommes-femmes.
Aprés une premiére réunion sur l'égalité des savoirs puis l'égalité des territoires, cette réunion animée par Najwa El Haité Déléguée fédérale chargée de la lutte contre les discriminations et les questions de société, Dominique Sopo Président de Sos Racisme et Réjane Sénac-Slawinski Enseignant-chercheur au CNRS spécialiste des questions d'inégalités sociales et de la parité nous a permis de débattre sur le texte proposé aux militants, de confronter nos idées et d'échanger plus largement.


Merci aux nombreux militants et sympathisants présents.

28 novembre 2010

Campagne d'inscription sur les listes électorales


Inscrivez vous sur les listes électorales!
envoyé par PartiSocialiste. - L'actualité du moment en vidéo.

La section du Parti Socialiste d''Elbeuf va lancer sur Elbeuf une campagne d'inscription sur les listes électorales dans les prochains jours.
Distributions, débats et porte à porte seront au rendez vous.

20 novembre 2010

Débat d'orientations budgétaires au Département

En conclusion du débat d’orientations budgétaires de ce jour, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, a donné les grandes lignes du budget 2011.

« Le Département de Seine-Maritime, comme les 102 Départements français, est confronté à une dégradation de la situation et sociale.
En Seine-Maritime, comme en attestent encore les mauvaises nouvelles pour Renault Sandouville, la situation des entreprises et de l’emploi reste difficile.
Une situation économique et sociale de plus en plus dégradée en Seine-Maritime. En 2011, comme en 2010 et les années précédentes, les éléments de contexte que la majorité départementale devra prendre en compte sont des éléments de contraintes imposés par le gouvernement à sur l’ensemble des Départements.

Le nombre de demandeurs d’emplois n’a quasiment pas cessé d’augmenter depuis juin 2008. On dénombrait 66 400 demandeurs d’emplois en mai 2008 dans notre département. Leur nombre est passé 91 800 fin septembre 2010.
Plus de 25 000 demandeurs d’emplois recensés en moins de deux ans et demi, une augmentation de près de 40 %. Il nous faut donc prévoir que la courbe des dépenses engagées au titre du RSA poursuivra sa croissance.
Les effets de ces difficultés font que des familles, de plus en plus nombreuses, vont devoir faire face à des fins de mois plus que difficile pour face à leur charges.
Au total, un demi-milliard d'euros manque aux Seinomarins, soit 400€ par habitant.
C’est le moment qu’a choisi le gouvernement pour réduire ses interventions et malmener les collectivités. Depuis 2002, l’Etat cumule une dette de 400 M€ sur les seuls transferts de charge.
A cela s'ajoute la perte de ressources avec les réformes successives de la taxe professionnelle et la perte de l’évolution des bases, soit un coût global de près de 87 M€.
Un demi-milliard d’euros, c’est donc le coût cumulé des transferts de charges et des réformes de la fiscalité locale à ce jour.
Et d'autres décisions gouvernementales viendront encore pénaliser les Départements : le gel des dotations et la réforme des collectivités locales.
Notre réponse : Un budget utile et responsable sans augmentation d'impôt pour les ménages.
Dans ce contexte, nous proposerons un budget utile et responsable.
Nous assumerons à la place du gouvernement la solidarité due aux personnes âgées, aux personnes
handicapées et aux bénéficiaires du RSA.
Nous poursuivons un programme utile à la vie quotidienne des Seinomarins sans augmenter les impôts, avec plus d’aides pour l’emploi, plus de places de crèche ouvertes ; plus de réponses aux attentes de nos aînés ; plus de considération pour les initiatives associatives dans les domaines culturels, sportifs, citoyens ; plus de qualité et plus de chances offertes aux collégiens ; plus d’équipements soutenus dans les territoires et plus de partenariats pour ces équipements.
Par contre, le gouvernement ne peut pas à la fois nous priver de ressources, nous imposer de payer la Solidarité Nationale à sa place et nous demander de financer les investissements dont il a la
 responsabilité.
Nous gèlerons donc toute participation du Département à des opérations relevant de la responsabilité de l’Etat et des grands établissements publics dont l’Etat est le seul actionnaire, comme les Grands Ports Maritimes.
Nous engagerons une nouvelle négociation avec les territoires en fonction de nos priorités mais surtout au regard de l’engagement de l’Etat.
Face à la situation contrainte que nous connaissons, le Département de Seine-Maritime mettra en oeuvre tout ce qui est possible et utile pour construire une Seine-Maritime plus solide. Ce volontarisme continuera de marquer le budget utile et responsable pour l’année 2011. »

18 novembre 2010

Actualité politique avec Christophe Bouillon

Christophe Bouillon revient, en vidéo, sur l'actualité du mois de Novembre, riche en action pour les socialistes.



Web TV : Edito Novembre 2010
envoyé par federationps76. - L'info internationale vidéo.

17 novembre 2010

Conseil Municipal du mois de novembre

Les élus du conseil municipal d'Elbeuf ont débattu des orientations budgétaires du Budget Primitif 2011 avant son adoption en décembre.
Sur le plan national, la situation économique reste très dégradé.
Après une stagnation en 2009 et en 2010, l’inflation devrait atteindre + 1,6% alors que le projet de loi de finances prévoit + 1,5% pour 2011.
Les perspectives pour les finances publiques se sont encore assombries avec un déficit public et une dette en constante augmentation.
Sur ce point, Didier Marie a rappelé que ce déficit, même s’il était aggravé par la crise économique, ne pouvait s’exonérer des mauvais choix de gestion budgétaires et des choix politiques du gouvernement.
Sur le plan des finances local, les recettes de l’Etat baissent : Gel des dotations, baisses de 11% des allocations compensatrices, baisse des reversements à la commune des recettes des amendes de police. Seule embellie, la légère augmentation de la Dotation de Solidarité Urbaine en raison de la faiblesse du potentiel fiscal.
Les recettes n’augmenteront que de 0,2 % pour 2011.
Néanmoins, afin de préserver les habitants eu égard au contexte national et économique difficile, malgré les contraintes financières, il n’y aura pas d’augmentation d’impôts cette année.
Par ailleurs, l’effort constant des services pour maitriser leurs dépenses par la recherche systématique d’économies et la vigilance permanente sur la masse salariale permettront de limiter l’évolution des dépenses de fonctionnement.
Cette gestion rigoureuse permettra de dégager des marges de manœuvre nous permettant de délivrer n service de qualité et de poursuivre les projets de transformation de la ville.

16 novembre 2010

Deux millions d'enfant dans la précarité

Près de deux millions d'enfants vivent dans une famille en situation de précarité, très souvent de grande précarité pour des familles monoparentales ou des familles nombreuses qui vivent très en dessous du seuil de pauvreté de 950 euros.
C'est le terrifiant constat que nous livre Dominique VERSINI dans son dernier rapport rendu public ces jours-ci.
La Défenseure des Enfants ne limite la précarité pas à une seule approche financière, elle dresse la liste des conséquences de la précarité sur les plus jeunes, conséquences insupportables à notre époque.
D'un point de vue sanitaire d'abord les problèmes de surpoids, de contraception ou les problèmes bucco-dentaires sont deux fois plus importants, pire encore le saturnisme qui fait son son apparition chez des très jeunes enfants qui font leurs premiers pas dans un habitat insalubre.
Insalubrité, surpopulation, bruit, absence de confort sont autant de freins à la réussite scolaire.
Pas de lieu pour travailler, à cela s'ajoute pas de moyens pour le matériel ou les sorties scolaires... Privations de consommation, ruptures de liens familiaux sont là encore des conséquences désastreuses de la précarité sur la construction intellectuelle, économique et sociale de l'enfant ou de l'adolescent.
Dominique VERSINI dresse un constat saisissant qui ne devrait pas faire sursauter notre nouvelle ministre de la solidarité, occupée à ranger ses dossiers de sport ou de santé (on ne savait plus très bien).
D'ailleurs inutile qu'elle se donne du mal la politique de Sarkozy pour rendre les riches plus riches n'a que faire des pauvres qui sont plus nombreux, plus jeunes, plus pauvres.

Texte rédigé par Magali Adam Revert

15 novembre 2010

Aung San Suu Kyi enfin libre !

« Aucune machinerie d’Etat, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de ressurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé ».
Ces mots de Aung San Suu Kyi résument son combat et le sens qu’elle donne à tout pouvoir politique.
Après avoir gagné, avec son mouvement, La ligue nationale pour la démocratie, les élections en 1990, le scrutin est annulé par la junte militaire qui prend le pouvoir, et elle, emprisonnée.
Des années durant elle va poursuivre la lutte, refusant de quitter le pays, vivant loin de ses enfants mais soutenue par les forces progressistes du monde entier quand ses partisans sont également emprisonnés ou directement supprimés.
Libérée ce 13 novembre, grâce à la pression internationale, mais après la tenue le 7 novembre d’élections tronquées, le prix Nobel de la Paix a immédiatement fait savoir qu’elle reprenait le combat pour la démocratie et la réconciliation nationale.

Dès sa libération, au nom du Parti socialiste, Martine Aubry a salué le courage de Aung San Suu Kyi.
Elle a exprimé sa joie et demandé à ce que la France et l’Union européenne maintiennent la pression à l’égard du pouvoir dictatorial birman afin que rien maintenant ne vienne contredire cet immense espoir pour tous les démocrates.

Texte rédigé par André Piazza

12 novembre 2010

Cérémonie du 11 novembre 2010 à Elbeuf

Sous une pluie battante et un vent qui l'était tout autant, Djoudé Merabet maire d'Elbeuf, les élus municipaux, les associations d'anciens combattants et de nombreux elbeuviens ont célébré la commémoration du 11 novembre sur la place de l'Hotel de Ville.
la maire a salué "le travail de transmission de la mémoire accompli par les associations d’anciens combattants, la Société d’Histoire d’Elbeuf, les enseignants de l’école Molière, l’association Anim’Elbeuf et du collège du Mont Vallot.

La participation des enfants à cette cérémonie, qui ont lu des textes, et ont jouer de courtes scènes de théâtre a démontré que cette mémoire n’était pas morte, figée entre deux pages de livres d’histoire.
Notre mémoire ne doit pas faiblir, et l’hommage annuel rendus aux victimes du premier conflit mondial nous permet d’entretenir la flamme.

Commémorer le 11 novembre 1918, c’est accomplir notre devoir de mémoire vis-à-vis de ceux qui ont légué les valeurs de courage pour la défense de la Nation et de la démocratie mais aussi celle du pacifisme.
C’est également espérer, à travers leurs engagements, dans un avenir que l’on souhaite toujours meilleur et solidaire.

Il n’est donc pas vain d’associer à ce souvenir les batailles quotidiennes pour combattre, sans relâche, ce qui divise : l’indifférence, l’intolérance, la xénophobie, l’individualisme et le repli sur soi.

10 novembre 2010

Réforme territoriale : Communiqué de la FNESR

Le Sénat a adopté le projet de réforme des collectivités tel qu'il a été proposé par la commission mixte paritaire, par 167 voix contre 163… à peine quatre voix.
Le projet que le Gouvernement et l'UMP imposent n’est pas une réforme mais une régression pour notre pays.

Ce n’est pas une « simplification » mais une complexification, avec la création d’un échelon supplémentaire de collectivités.

Ce n’est pas une clarification mais une confusion, avec la création d’un élu hybride entre départements et régions.

Ce n’est pas un progrès de la cohésion de notre pays, mais l’avènement du « chacun pour soi », avec la création d’un « délit de solidarité territoriale » entre collectivités.

Ce n’est pas une démocratisation mais un changement des règles de la démocratie pour que l’ump gagne les élections locales, avec les modes de scrutin du conseiller territorial, qui limiteront en outre la parité et la diversité politique.

Le Gouvernement se comporte avec la morgue de celui qui sait pouvoir faire plier les parlementaires, les syndicats, les collectivités territoriales.
La vraie victoire d’un gouvernement, ce n’est pourtant pas d’arracher le vote d’un texte punitif, au mépris de toutes les propositions constructives, de gauche et de droite.
La vraie victoire d’un gouvernement, c’est lorsque ses politiques publiques produisent des effets bénéfiques pour la population.
En ce qui concerne l’organisation de notre territoire national, comme en ce qui concerne notre modèle social – retraites ou sécurité sociale –, il ne peut y avoir de vraie victoire du gouvernement si les Français et les collectivités locales se prononcent aussi clairement contre ses propositions.
Sur un sujet tel que l’organisation de nos collectivités territoriales, un vote aussi serré, sur un texte aussi régressif, est la marque de fabrique d’une loi inapplicable.

Menacer de punir plus est à la portée de tous les gouvernements.
Mais cela ne s’appelle pas réformer le pays.
Pour construire un avenir meilleur, pour améliorer l’organisation de notre pays, les voies du dialogue démocratique, respectueux de chacun, sont les seules qui s’offrent à nous.

C’est en tout cas dans ce sens que nous commençons déjà à préparer la véritable réforme des collectivités territoriales telle que nous la mènerons en 2012.

08 novembre 2010

La phrase du jour

" Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France et parmi les principaux problèmes qu'il faut régler et qu'il est temps que la parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 soit refermée".

Dominique de Villepin au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien

07 novembre 2010

Et de 8...

C’est en effet la huitième fois que les opposants à la réforme des retraites se sont retrouvés hier à Rouen sur le cours Clémenceau malgré une pluie battante.
Les élus et militants du Département avaient une fois de plus répondu à l’appel et se distinguaient en portant fièrement drapeaux et ballons aux couleurs du PS.
Certes, la réforme a été votée.
Certes, les manifestants étaient moins nombreux (10 à 15 000 selon les organisateurs) que les fois précédentes, mais une fois encore, ils ont montré qu’ils n’abandonnaient pas la lutte même si celle-ci s’oriente désormais vers d'autres revendications comme le chômage des jeunes, l’emploi des seniors et les conditions de travail.
Un fort sentiment de rejet de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement était également palpable : « Sarko ton CDD ne sera pas renouvelé » ou encore « Sarko on s’en rappellera en 2012 » fusaient du cortège.
Les organisations syndicales et les formations politiques, bien que constatant moins de participants, se réjouissaient de voir que les opposants à la politique du gouvernement pouvaient encore se mobiliser, voyant là une force qui pourrait s’unir à l’avenir pour d’autres combats.

Au soir de cette journée d’action, sur le plan national, on dénombrait environ 1,2 million de manifestants au sein de 240 cortèges.
Le PS prenait acte du recul de la participation, Benoît Hamon se félicitant néanmoins du bilan global du mouvement, "exceptionnel par le témoignage de solidarité entre les Français du public et du privé, entre jeunes et moins jeunes durant les cinq mois où les gens sont descendus dans la rue".
Martine Aubry, quant à elle, se montrait plus offensive, estimant que Nicolas Sarkozy ne serait "pas quitte" de cette loi, même une fois promulguée.
La première secrétaire a promis que "jusqu'au bout, les socialistes seront avec les Français et avec les syndicats », et a ajouté que « les manifestations seront sans doute d'une autre nature, mais qu’il faudra continuer à dire au président de la République qu'on ne prend pas des décisions de cette nature contre les Français".
Rappelant une nouvelle fois que notre parti s'est engagé à revenir sur cette réforme en cas de victoire aux prochaines présidentielles, la maire de Lille a chargé frontalement Nicolas Sarkozy : "On ne gère pas notre pays en le divisant, comme il le fait dans d'autres sujets, entre les Français et les non-Français par exemple. On ne dirige pas le pays sans préparer l'avenir, sans donner le cap, et en créant jour après jour des inégalités."
Une autre journée d’action, prévue courant novembre, doit être décidée dans les prochains jours par les organisations syndicales.
Les elbeuviens ne manqueront pas de s'y associer.

Texte rédigé par Fréderic Penalver.

05 novembre 2010

Réforme territoriale : aux parlementaires d’assumer leurs responsabilités !

La réforme territoriale voulue par le Président Sarkozy, bâclée, élaborée sans
concertation des élus suscite, depuis presque un an qu’elle est discutée dans les
deux Assemblées, la colère des élus locaux et l’hostilité des parlementaires, y
compris parfois dans la majorité.
L’Assemblée Nationale et le Sénat ayant voté en deuxième lecture deux textes
diamétralement opposés, c'est à une commission mixte paritaire, composée de
sept députés et sept sénateurs, que revenait la tâche de concilier les conceptions des deux Assemblées : cette commission qui devait initialement se réunir le 13 octobre, avait été repoussée, à la demande officieuse du gouvernement qui redoutait un échec, au mercredi 3 novembre.
Malgré la pression présidentielle et gouvernementale, le texte de « compromis » n’a été accepté que de justesse, par 7 voix pour, 6 contre et une abstention.
L’issue de la Commission Mixte Paritaire, obtenue grâce au ralliement d’un
sénateur centriste, ne préjuge pourtant pas de l’adoption définitive du texte.
Un troisième vote dans les deux Assemblées est nécessaire pour parvenir à
l’adoption définitive du texte.
Le Parti Socialiste appelle l’ensemble des parlementaires à prendre leurs
responsabilités, à assumer leur hostilité à la contre-réforme du gouvernement, et à exercer leur devoir d’élus républicains en votant contre ce compromis inadmissible et indigne des exigences de la décentralisation.

04 novembre 2010

Visite de Hu Jintao en France

Le renforcement de l’amitié et de relations économiques et politiques fortes entre la France et la Chine est nécessaire et positif pour l’avenir de nos deux pays comme pour répondre ensemble aux grands défis mondiaux.
Pour être utile, la visite en France du président chinois Hu Jintao, devrait être l’occasion d’aborder ouvertement et franchement avec lui un certain nombre de sujets de préoccupation commune.
Puissance incontournable, la Chine fait face à de nouvelles responsabilités qu’elle doit accepter d’assumer.
Une meilleure régulation du commerce est la condition d’une mondialisation juste.
Les échanges commerciaux avec la Chine doivent à l’avenir reposer sur des
principes de réciprocité et de juste échange.
Les désordres monétaires, dont la sous-évaluation de la monnaie chinoise est une des causes, doivent faire place à une gestion coordonnée et équilibrée des taux de change.
La Chine n’évolue pas suffisamment sur cette question, qui doit être l’objet d’une discussion franche.
L’amélioration des normes sociales et environnementales, condition d’un
développement chinois durable, doit également être à l’ordre du jour.
Concernant l’environnement, chacun comprend que la duplication par les chinois de l’ancien modèle de développement occidental, lui-même en voie d’épuisement, n’est pas possible.
Plusieurs planètes n’y suffiraient pas. Il est dans notre intérêt commun d’inventer ensemble un nouveau modèle de développement.
C'est aussi en respectant la Chine dans ce qu'elle peut apporter au monde que la France peut et doit assumer de lui parler franchement des droits de l'Homme.
Personne ne nie que la Chine a évolué depuis 1989.
Chacun peut constater qu'à la faveur de la croissance chinoise, les droits sociaux sont désormais au coeur des débats publics en Chine.
Mais la censure continue de contenir la liberté d'opinion et de conscience.
La promotion de la démocratie y est toujours interprétée comme une menace au lieu d’être perçu comme un atout, malgré les récentes déclarations, encourageantes, du Premier ministre Wen Jiabao qui n’ont malheureusement pas été suivies d’effet.
En Chine comme ailleurs, il n'est pas de développement pérenne sans respect des libertés fondamentales.
Un de ces signes attendus est plus que jamais d'actualité : la libération du Prix Nobel de la Paix Liu Xiabo.
Cette visite pourrait ainsi être l'occasion pour N. Sarkozy de donner du sens et de la consistance à la politique étrangère de la France, loin des gesticulations, des improvisations et des postures

02 novembre 2010

Les élus inaugurent le carré militaire


Ce 1 novembre les élus elbeuviens ont inauguré le carré militaire au cimetiére St Jean à Elbeuf.
Cette inauguration a été le fruit d'un long travail des élus et du souvenir français local et départemental présents pour l'occasion.
Dans son allocution, Djoudé Merabet a rappelé qu'"une énorme tâche nous est confiée, celle de rendre vivaces les jours horribles que ces femmes et ces hommes vécurent, et d’éduquer notre jeunesse, pour qu’à son tour, elle puisse transmettre aux générations futures leur souvenir."
Comprendre le passé pour vivre son présent...

29 octobre 2010

Toujours mobilisés




Il y avait encore beaucoup de monde ce jeudi à Rouen pour manifester contre la réforme des retraites.
Malgré le vote du Sénat de ce texte de loi, malgré le recours qui sera déposé par le PS mardi 2 novembre au Conseil Constitutionnel, malgré les éléments de langage du gouvernement sur l’essoufflement du mouvement et les débordements des « bloqueurs » et des « casseurs », la ferveur et la détermination des manifestants étaient intactes.
Comme pour les journées d’action précédentes, les syndicats ouvraient le cortège, suivis des formations politiques.
Les sections locales du PS, emmenées par nos élu(e)s, rassemblaient encore, une bonne centaine de militants.
Plus qu’une journée de lutte supplémentaire, la manifestation de ce jour voulait démontrer que le mouvement ne faiblit pas et qu’il sera encore présent le 6 novembre prochain.
Les slogans, qui jusqu’à présent exhortaient le gouvernement au dialogue, contestaient la réforme, demandaient son retrait, portaient, désormais, sur Sarkozy et son gouvernement, son mépris pour le peuple, ses petits arrangements aves ses amis riches, ses mensonges et son arrogance.
Le défilé s’est élancé vers 10h du Cours Clémenceau, a franchi les ponts et longé les quais de Seine pour s’étirer jusqu’à la gare SNCF, le tout dans un joyeux – mais déterminé – tintamarre, composé de musiques, de cornes de brume, de klaxons et autres sifflets.
Rendez-vous est donc pris pour le 6 novembre prochain.

Texte rédigé par Fréderic Penalver

27 octobre 2010

Les jeunes UMP remettent ça...

Sur le blog officiel de Benjamin LANCAR, le président des Jeunes de l'UMP compare le courage des Jeunes Populaires dans le fait de défendre le projet de retraites de Sarkozy avec l'engagement de Guy MOQUET a défendre la France, ce qui déjà fait montre d'une facilité historique déconcertante !!!
Mais de plus, il loue le courage de Pierre LAVAL, qui a redressé économiquement la France en 1932.
Oser dans un même papier mettre sur le même plan, un jeune de 17 ans mort pour son idéal, et un collaborateur notoire, seul ce triste personnage pouvait le faire. Enfin........ "seul" on l'espère !!!!

Article tiré du blog PS Plateaux Caux Cailly

26 octobre 2010

Banquet républicain à Elbeuf



Un rendez vous militant attendu...
Le banquet républicain de la section d'Elbeuf a été l'occasion pour de nombreux militants et sympathisants du territoire d'Elbeuf de se retrouver pour ce moment de politique et de camaraderie.
Tour à tour, Djoudé Merabet secrétaire de section, Didier Marie président du Département et Christophe Bouillon premier secrétaire fédéral ont remercié les 300 personnes présentes ce vendredi 22 octobre 2010.
Les élus des villes voisines étaient nombreux : Nadia Mezrar, Laurent Bonnaterre, Guillaume Bachelay, Alain Ovide, Claude Vochelet, Vincent Rabillard, Patrice Desanglois...
Les militants d'Elbeuf et des sections voisines encore plus.
Les discours prononcés par Djoudé, Didier et Christophe avaient une tonalité particuliére en ce moment de mobilisation contre la réforme des retraites et d'arrogance du gouvernement sourd à toute critique.
Par ailleurs, à la veille d'échéance électorale départementale, le coup d'envoi de la campagne a été donné.
Coup d'envoi particulier car même si les cantons d'Elbeuf ne sont pas renouvelables, les socialistes du territoire ont fait une offre de service aux militants des cantons concernés.



24 octobre 2010

Présentation des candidats du PS à l'élection cantonale de mars 2011


La Fédération a présenté à la presse les futurs candidats titulaires et suppléants qui représenteront le Parti Socialiste à la prochaine élection cantonale en Seine Maritime de mars 2011.
En présence de Christophe Bouillon premier secrétaire fédéral et de Didier Marie Président du Département, les candidats désignés par les militants de nos sections sont la démonstration de la bonne marche de notre Parti,
En effet, l'équipe qui portera les couleurs du PS sera une équipe renouvelée et féminisée, diverse dans les parcours politiques, syndicaux ou associatifs.
Fort d'un bilan et riche d'un projet, les hommes et les femmes qui composent cette liste sont déjà dans les startings blocks.

18 octobre 2010

Forte mobilisation des seino-marins à la manifestation du samedi 16 octobre


Contrairement aux affirmations de la droite tendant à faire croire à un essoufflement du mouvement entamé depuis 5 semaines et malgré la pluie, nombreux étaient les manifestants à avoir répondu présents et à défiler dans les rues de Seine Maritime samedi dernier.
Cette fois encore les manifestants réclamaient la suspension du débat actuel sur les retraites au Sénat et le retrait pur et simple de cette réforme injuste du gouvernement.

A Rouen, comme à l’accoutumé, les organisations syndicales ouvraient le cortège, suivies des partis politiques.
Comme les fois précédentes, la représentation des socialistes Seino-marins était visible, forte d’une centaine de militants dont ceux de la section d’Elbeuf.
De nombreux élus marchaient en tête du cortège.
Les lycéens et collégiens étaient également de la partie et défilaient, eux aussi, pacifiquement, au milieu du cortège.
Le parcours du défilé, cette fois-ci, partait à 14h du cours Clémenceau, passait le pont Corneille, longeait le quai Corneille, repassait la Seine par le pont Boeldieu, redescendait le long du quai Jean Moulin pour reprendre le pont Jeanne d’Arc et remontait la rue Jeanne d’Arc jusqu’à la gare SNCF.
On pouvait voir alors, de la gare, que la rue Jeanne d'Arc était bondée de manifestants jusqu'à la Seine.
Le nombre de manifestants est, comme d’habitude soumis à controverse, la police annonçant 14 000 manifestants, les syndicats avançant le chiffre de 50 000.
Mais, selon les observateurs présents dans le cortège, il semble néanmoins que l'ampleur de la mobilisation était comparable à celle du 2 octobre dernier.

Quelques exemples de participation aux manifestations en Seine Maritime :

- Au Havre, la tête du cortège a fait le tour du bassin du commerce et s’est dirigée vers l'Hôtel de Ville. Plus de 30 000 personnes ont défilé selon les syndicats (8 000 selon la police).
- A Fécamp, où la manifestation a eu lieu le samedi matin, le rassemblement semble n'avoir jamais été aussi fort.
Au départ de la mairie, les rangs n'ont cessé de gonfler tout au long du cortège.
On dénombrait 2 000 manifestants (un peu plus de 800 selon la police).

Pendant ce temps, à Paris, on a compté jusqu’à 310 000 manifestants (50 000 selon la police).
Les syndicats ne comptent pas en rester là : blocage des raffineries, des dépôts de carburant, entrée dans le mouvement des routiers et maintien d’actions dans les transports.

Une nouvelle journée d’action est d'ores et déjà prévue mardi 19 octobre, la veille du jour fixé pour l'adoption de la réforme des retraites par le Sénat, journée pour laquelle les socialistes ne manqueront pas de se mobiliser.

Texte rédigé par Frédéric Penalver

17 octobre 2010

Journée mondiale de l’alimentation

Faute d'une volonté politique traduite en actes, 1 être humain sur 6 souffre de la faim.
Alors que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) célèbre cette année son 65ème anniversaire, 925 milliards d'êtres humains souffrent toujours de la faim.
Un enfant meurt toutes les six secondes à cause de problèmes liés à la malnutrition. La Journée mondiale de l'alimentation est l'occasion de rappeler l'urgence de mettre en oeuvre, dans les pays confrontés aux crises alimentaires, des dispositifs de lutte contre la pénurie et des programmes d'aide sociale.

Le Parti socialiste dénonce les spéculations sur les produits alimentaires et condamne les achats des terres cultivables des pays du Sud par les pays du Nord.
Ces comportements contribuent aux pénuries et à l'instabilité des prix des matières premières, dont les plus pauvres sont les victimes.
Il faut agir contre les politiques spéculatives et encourager les investissements dans l'agriculture maîtrisée par les populations.
Les terres cultivables des pays les plus pauvres doivent être destinées prioritairement aux cultures permettant d’assurer l’autosuffisance alimentaire des peuples.

Il est temps d'élaborer de nouveaux mécanismes de régulation internationale et de nouvelles règles pour les échanges commerciaux et la coopération avec les pays du Sud. Les institutions financières et commerciales doivent être mises au service du développement.
Premier des objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000 par les Nations unies, la réduction du nombre de sous-alimentés de 20% à 10% de la population mondiale avant 2015 ne sera pas atteinte sans une véritable volonté politique.

13 octobre 2010

Ce n'est pas la rue qui gouverne...

Ces paroles étaient celles d'un ancien Premier Ministre de droite...
Mais la rue s'exprime et avec force comme mardi dernier à Rouen où la mobilisation a été exceptionnelle au détriment du voeux pieux du gouvernement qui s'était lancé dans un exercice de désinformation lamentable.
Encore plus nombreux, encore plus déterminés, encore plus solidaires, les syndicalistes, les formations politiques de gauche, les forces vives ont montré leur volonté de ne pas se relacher.
Comme à son habitude, le Président feint d'avoir entendu la rue mais maintient les grands axes de cette réforme mal financée et mal préparée.
A droite, des fissures apparaissent dans l'armure de la droite française.
Il appartient aux socialistes de continuer à etre présents auprés des syndicalistes dans les cortéges de manifestants.
Rendez vous samedi prochain...

10 octobre 2010

Didier Marie au tribunal administratif pour exiger 263 M Euros de l'Etat

Depuis plusieurs années, le Département de Seine-Maritime alerte le gouvernement sur
le montant des transferts de charges non compensés et le compteur de la dette de l’Etat tourne toujours.
Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, est décidé à obtenir de l’Etat la juste compensation due au titre des extensions de compétence en matière d’aides sociales, principalement le RSA et l’APA.
Avec les élus de sa majorité, il s’est rendu au greffe du tribunal administratif pour déposer un recours contentieux devant la juridiction administrative et remettre en mains propres le mémoire juridique du Département réclamant remboursement des 263 M€ non compensés par l’Etat.
Pour les deux transferts de l’APA et du RSA, il est clair que les modalités de
compensation sont manifestement insuffisantes : en ce qui concerne le RSA, la compensation calculée sur le seul montant des dépenses effectuées en 2003 est en inadéquation avec l’évolution économique et sociale connue par la France actuellement et pour l’APA, la compensation de l’Etat est en baisse constante et ne couvre que 27% en moyenne des dépenses.
De ce fait, l’absence de compensation financière véritable porte atteinte aux
principes reconnus en faveur des collectivités locales : la libre administration et
l’autonomie des collectivités.
En juin dernier, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime a demandé au Préfet de procéder au paiement des sommes dues au Département, soit 263 103 707 € au 31 décembre 2009 : 175 747 122€ au titre de l’APA de 2002 à 2009 et 87 356 585€ au titre du RMI puis du RSA pour 2004 - 2009.
Le Préfet y a répondu par la négative. La procédure continue donc devant la juridiction administrative pour faire annuler cette décision.
En parallèle, Didier Marie, comme ses collègues de la majorité de l’Assemblée des Départements de France, a écrit au Premier ministre pour qu’il procède aux modifications qui s’imposent pour assurer le respect du principe de libre administration des départements selon l’article 9.2 « les ressources financières des collectivités locales doivent être proportionnées aux compétences prévues par la constitution ou la loi ».

05 octobre 2010

Conseil Municipal à Elbeuf

La ville d’Elbeuf a engagé une stratégie de reconquête des berges de Seine qui s’est concrétisée par la réalisation de travaux d’aménagement entrepris sur la voie sur berge et par la construction en front de Seine d’équipements publics et de logements.
Pour Didier Marie qui a présenté ce projet « avec l’Ilot Marignan la commune va parachever le projet global de requalification de la façade fluviale entamé depuis de nombreuses années ».
L’étude menée en 2005 et en 2010 a conduit la ville à valider l’aménagement de ce secteur par une procédure de Zone d’Aménagement Concertée ( ZAC).
A travers cette procédure, les objectifs sont de créer une identité forte à un nouveau quartier d’habitat en développant une offre de logements mixte (publique/privée, location/accession à la propriété).
Plus de 300 logements devront être réalisés sur ce nouvel ilot.
La ZAC devra aussi favoriser l’implantation d’activités en rez de chaussée. De ces logements.
De plus, ce nouveau secteur proposera des formes urbaines moins consommatrices d’énergie.
Le caractère paysager du site sera renforcé par la réalisation de nombreux espaces plantés, qui serviront aussi à la mise en place d’un traitement de l’eau par hydraulique douce. Une promenade plantée accompagnera les berges de la Seine.
La procédure de la ZAC se déroulera en 3 étapes :

- le lancement de la concertation
- l’approbation du dossier de création de la ZAC
- l’approbation du dossier de réalisation et du programme des équipements publics.

Une réunion publique sera mise en place lors de laquelle seront présentées par l’équipe de maitrise d’œuvre le parti d’aménagement et les orientations envisagées, une exposition sera présentée dans le hall de la mairie.
Un registre sera mis à disposition des elbeuviens sur une durée d’un mois suite à la réunion publique.

04 octobre 2010

Encore une fois dans la rue pour nos retraites




La mobilisation n'a pas faibli...
De nombreux militants et d'élus de la section d'Elbeuf se sont retrouvés samedi à l'occasion de la manifestation contre la réforme des retraites.
Malgré "les intoxications médiatiques" du gouvernement et de l'UMP, les milliers de personnes retraités ou actifs, rejoint par de plus en plus de jeunes se sont donnés rendez vous à Rouen.
Autour de Laurent Fabius, Didier Marie et Christophe Bouillon, banderoles à la main, slogans rodés, les opposants se sont montrés déterminéés à continuer la lutte.
La droite ne peut rester sourde aux revendications.
Prochain rendez vous le mardi 12 octobre.

30 septembre 2010

Mauvais coup porté aux collectivités locales avec l'annonce du budget

Alors que le Gouvernement persiste à mener une politique fiscale injuste au profit des plus riches - avec le maintien du paquet fiscal et le refus d'une contribution plus forte des revenus du capital - et inefficace en matière d'emploi et de croissance, le ministre du Budget vient d'annoncer le gel des dotations de l'Etat aux collectivités locales.
Ce gel, du fait des critères de répartition des enveloppes budgétaires, va entraîner une baisse de la dotation globale de fonctionnement pour 20 000 des 36 000 communes.

Cette mesure est injuste car elle frappe les collectivités locales que l'Etat avait déjà affaiblies en supprimant la taxe professionnelle et en ne compensant pas l'intégralité des charges transférées.
Elle est injuste aussi car les collectivités représentent moins de 10% du total de la dette publique et que chacun de leur emprunt est adossé à un investissement alors que l'Etat emprunte pour payer ses dépenses quotidiennes.

Cette mesure de gel des dotations est une mesure dangereuse.
Dangereuse pour l'activité économique alors que les collectivités représentent plus 70% de l'investissement public. Associés au projet de réforme des collectivités, ce gel des dotations va entraîner un recul fort et néfaste de l'investissement public aux dépens de la croissance.
Les élus socialistes et républicains regrettent et dénoncent cet acharnement de l'UMP sur les collectivités locales qui sont aujourd'hui le dernier rempart face aux désengagements de l'Etat et au recul des services publics.

La FNESR prépare un projet de refonte globale de la démocratie locale et de l'aménagement du territoire. Fiscalité, compétences, organisation, partenariats et statuts des élus locaux doivent être traités dans un même texte. En 2012, nous abrogerons la réforme des collectivités imposée par l'UMP et nous rétablirons un lien de confiance entre l'Etat, les collectivités locales et les citoyens pour garantir le développement de tous les territoires et réduire les inégalités.

27 septembre 2010

Tous sur le pont pour la défense de nos territoires





Ce samedi 25 septembre, comme dans de très nombreuses villes françaises les élus et militants socialistes se sont mobilisés pour dénoncer le projet de réforme territoriale du gouvernement.
Présent sur le marché d'Elbeuf et à St Aubin Les Elbeuf, les militants socialistes ont fait signer une pétition pour expliquer cette régression et cette attaque aux territoires, aux collectivités, au monde associatif.
La pétition a eu un très bon accueil, les signataires ont été nombreux.
Puis, un débat a eu lieu avec les responsables associatifs du Pays d'Elbeuf en présence de Didier Marie, président de l'Union des Elus Socialistes et Républicains.
Les bénévoles associatifs ont répondu présent et l'échange a été d'une grande richesse.

24 septembre 2010

Manifestation à Rouen



Encore une fois ce 23 septembre, les Seinomarins ont montré leur détermination face à la réforme des retraites votée à l'Assemblée Nationale.
Prés de 60 000 personnes se sont mobilisées à Rouen pour montrer leur volonté et exiger le retrait de cette loi qui ne résoudra en rien le probléme des retraites.
Syndicalistes, militants associatifs, partis politiques de gauches, étudiants, salariés du privé et du public, tous ont battu le pavé avec un seul mot d'ordre: Une autre réforme des retraites est possible.

12 septembre 2010

| 7e Rencontre des maires et présidents de structure intercommunale

Alors qu’il recevait les maires et les président de structures intercommunales au Zénith le 11 septembre dernier, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime a proposé aux élus locaux d’engager une démarche collective, résolue et ambitieuse pour écrire ensemble un nouveau projet de territoire pour les années 2011-2014 :

« Je suis fondamentalement persuadé que le couple communes-Département demeure incontournable, pour protéger nos concitoyens, aménager durablement le territoire, offrir à chacun l’opportunité de s’épanouir dans son environnement. Seulement les mauvaises nouvelles s’accumulent : recettes départementales limitées en 2011 à 0,73%, dépenses contraintes en augmentation de 8 %, conséquences de la crise, ralentissement de l’activité économique et multiples désengagements de l’Etat. Les incertitudes liées à la réforme des collectivités locales constituent un autre motif d’inquiétude. Lorsque le Département est visé ce sont les communes qui sont touchées. In fine, ce sont nos concitoyens les principales victimes.

Face aux mutations de nos territoires, nos collectivités vont pourtant devoir résoudre une équation complexe : répondre à de nouvelles attentes, à de nouveaux besoins, alors qu’elles disposent de moins de moyens, de moins de marges de manœuvres, et d’une moindre visibilité de leur avenir institutionnel.

Nous avons l’habitude de nous dire franchement les choses : le contexte actuel, et notamment le contexte financier, nous oblige à réinventer nos modalités d’intervention. J’aurais pu décider de réviser seul les engagements du Département, avant de réunir les maires et leur annoncer à quelle sauce ils seraient mangés. Je n’ai pas opté pour cette solution. Ni attentiste, ni désabusé, je leur propose aujourd’hui de nous engager dans une démarche collective, résolue et ambitieuse. D’écrire ensemble un nouveau projet de territoire pour les années 2011-2014.

Bien conduite, la remise à plat des politiques départementales ne doit pas être vécue comme une contrainte : elle peut se révéler être un élément dynamisant pour nos territoires. Certes, nous agissons sous la pression d’une réduction sans précédent de nos moyens d’action. Mais il faut transformer cette contrainte en atout. Nous entendons faire avancer notre partenariat autour d’un projet de territoire, défini au plus près du terrain, avec les maires et l’ensemble des élus locaux, dont l’expertise et l’expérience sont irremplaçables.
Il ne s’agit pas d’imposer d’en haut un projet clef en main, à décliner territoire par territoire. Tout au contraire, je propose de tisser un nouveau canevas, faire de la dentelle territoriale. Ce projet sera également défini en cohérence avec les travaux que la Région a réalisés dans le cadre du Schéma régional d'aménagement et de développement du territoire.

Ce travail se déclinera en deux volets, thématique et territorial. Il sera fondé sur un échange avec l'ensemble des élus de la Seine-Maritime, associant également les milieux économiques et associatifs, des échanges ouvert à nos concitoyens. Dès à présent notre Conseil Consultatif de Développement sera mobilisé pour réfléchir à la mise en œuvre concrète de cette grande consultation départementale.

L’enjeu pour tous est de dépasser les incertitudes qui pèsent sur les collectivités pour nous projeter vers l’avenir. Notre Département bouge, l’ensemble de ses acteurs se sont mis en mouvement : il faut prolonger cette dynamique, et continuer d’avancer, d’innover, pour inventer la Seine-Maritime de demain. A nous de faire de la Seine-Maritime ce territoire d’expérience et un Département d’excellence ! »

08 septembre 2010

RSA jeunes, la fausse bonne idée du gouvernement

Alors que le ministre de la Jeunesse va rencontrer les partenaires sociaux pour tirer le bilan du plan « Agir pour la jeunesse », Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime dénonce cette fausse bonne idée du gouvernement :
« Les jeunes sont les premières victimes du chômage et la Seine-Maritime
n’est pas épargnée avec 16 282 jeunes concernés en mai 2010.
A ce fléau s’ajoute la précarisation de l’emploi (temps partiels, CDD, intérim).
En septembre dernier, Nicolas Sarkozy annonçait à Avignon un plan de 460 M€ pour la jeunesse avec comme principale mesure, la mise en place d’un « RSA jeunes », au 1er septembre 2010.
Seulement on assiste là encore à une vérité bien terne si on se remémore les
promesses du gouvernement.
Selon l'Elysée, 160.000 jeunes devaient être concernés à terme pour un coût en année pleine de 250 M€.
En réalité, cette cible était surestimée et n’était qu’un leurre. Leurre d’ailleurs déjà dénoncé par Martin Hirsch.
En effet, le gouvernement n’a inscrit que 20 M€ pour verser la prestation entre octobre et décembre.
D’aucun pense que cette somme ne pourra permettre de verser l’allocation
qu’à moins de 15.000 personnes.
Et à ce jour, il n’y a pas de ligne budgétaire spécifique pour financer le RSA jeunes.
Pour toutes ces raisons, je considère que le « RSA Jeunes » est la fausse bonne idée du gouvernement.
Il ne s’adresse pas aux jeunes sans activité ni aux jeunes étudiants salariés.
Bref, ce « RSA jeunes » pose tellement de conditions restrictives (2 ans à
temps complet de travail dans les 3 dernières années avant la demande,
périodes de chômage non comptabilisées, etc.) qu’il ne concernera qu’un tout petit nombre de jeunes.
Le résultat est sans appel : pour notre Département, la cible était estimée à
près de 3 200 jeunes.
Au final, il n’y aura que 350 bénéficiaires du RSA jeunes ! »

07 septembre 2010

Une belle manifestation à Rouen

Les rues de Rouen se sont remplies d'un flot de manifestants tous déterminés pour dénoncer le projet de loi du gouvernement et de Sarkozy sur les retraites.
Slogans, banderoles, pancartes, drapeaux étaient sortis massivement et formaient un patchwork de couleurs trés plaisants.
Dans le cortége en présence de Laurent Fabius, Didier Marie et Christophe Bouillon, les militants socialistes de tout le Département étaient nombreux.
La section d'Elbeuf était trés représentée.

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05 septembre 2010

A Elbeuf, un rassemblement républicain réussi


De trés nombreuses associations, syndicats, partis politiques et notamment le parti socialiste étaient présents ce samedi 4 septembre pour dénoncer la dérive sécuritaire et xénophobe du gouvernement et notamment du Président Sarkozy.
Autour de Didier Marie, président du Département, de Djoudé Merabet maire d'Elbeuf et Nadia Mezrar conseillére générale, les militants ont montré par leurs présences nombreuses leur détermination à faire reculer la haine de l'autre entretenue par la Droite.
A l'occasion du 140e anniversaire de la IIIe République, les elbeuviens de défendre ont montré leur attachement à la devise "Liberté, Egalité, Fraternité".

02 septembre 2010

Rentrée scolaire : Zéro pointé pour le gouvernement

En cette période de rentrée scolaire, les mauvaises surprises et les annonces inquiétantes se succèdent : le Gouvernement continue de démanteler le service public de l’Education, et patauge entre improvisations hasardeuses (réforme du lycée) et désintérêt !
Pendant que le gouvernement démolit l’école, le Département et la Région la modernisent et la défendent avec force.
L’avenir de nos enfants est en jeu : défendons le service public de l’Education !

Florilège des mauvaises nouvelles de la rentrée :

 Cette année, 16.000 postes d’enseignants ont été supprimés, et le gouvernement envisage d’en retirer 17.000 de plus l’année prochaine ! Au total, 49 500 postes ont été retirés en 6 ans, c’est le plus grand plan social du pays !
En Seine-Maritime, malgré l’augmentation du nombre des élèves, 51 classes ont été fermées en primaire,40 postes d’enseignants et 174 postes administratifs supprimés dans les collèges.
 La réforme de la seconde, faite dans la précipitation et sans concertation, doit s’appliquer dès cette année : de nombreux élèves de seconde feront leur rentrée sans
manuels et leurs parents devront payer 200 €.
 16 000 nouveaux enseignants vont faire leur rentrée sans formation pédagogique, le Gouvernement ayant décidé de s’en servir comme remplaçants.
 La scolarisation des plus jeunes (moins de trois ans) est de plus en plus difficile, faute de postes suffisamment nombreux. Elle n’est plus assurée dans de nombreuses écoles maternelles.
 Les dispositifs et les moyens pour venir en aide aux élèves en difficulté sont affaiblis ou démantelés : suppression des RASED, des CLIS, des psychologues scolaires ...
 Les écoles maternelles, fierté du système éducatif français, sont menacées d’être remplacées par des « jardins d’éveil », garderies payantes dénuées de contenu éducatif et pédagogique.

Au côté des communes, le Département de Seine-Maritime (en charge des collèges) et la Région Haute-Normandie (en charge des lycées et de l’apprentissage)agissent pour protéger et améliorer les conditions d’éducation :

Partenaire des élèves : deuxième jeu de livre pour les collégiens, carte région pour les lycéens et apprentis (30 € pour des dépenses culturelles et de 30 à 100 € pour l’achat de livres scolaires ou de matériel), pass’culture pour les collégiens (40 €)
Partenaire des familles : bourses d’éducation, participation aux frais de restauration pour les collégiens et les lycéens demi-pensionnaires ; financement par le Département du surcoût engendré par les repas bios servis dans les collèges.
Partenaire des équipes éducatives, enseignants et personnels : budget des collèges doublé depuis 2004 ; 300 millions d’euros de gros travaux depuis 2005 ; 31 collèges
rénovés ou reconstruits en 6 ans ;1OO% des lycées rénovés entre 2007 et 2010 ; mise en place du Contrat de Réussite Educative Départemental (CRED) avec une dotation de 50.000 € par collège.

Pendant que le gouvernement démolit l’école, le Département et la Région la modernisent et la défendent avec force.
L’avenir de nos enfants est en jeu : défendons le service public de l’Education !

01 septembre 2010

Rentrée scolaire: Communiqué de Didier Marie

Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, a défendu mercredi matin au collège Jean Lecanuet de Rouen une politique offensive en matière d’éducation.
« Malgré un climat de défiance entre le gouvernement, les organisations syndicales et la communauté éducative, je confirme ma volonté de maintenir l’éducation comme la priorité phare de la majorité départementale.
Pour cette rentrée, le gouvernement frappe fort dans notre département : selon les syndicats, 40 emplois à temps plein en moins dans les collèges seinomarins, 116 postes au total dans le secondaire sur l’académie, effectif moyen des classes porté de 23 à 28 élèves,démantèlement des RASED, etc.
Sur les quatre dernières années scolaires, 49 400 postes ont été supprimés dans l’Education nationale, c’est le plus grand plan social engagé par le gouvernement. J’ai écrit à Luc Chatel pour lui faire part de mes inquiétudes face à ces dérives qui sembleraient être prolongées l’année prochaine avec de nouvelles suppressions de postes.
A ce moment crucial où le gouvernement se désengage sur un sujet aussi fondamental, je réaffirme ma volonté de maintenir l’éducation comme priorité départementale et de faire le pari de la formation et de la jeunesse.
Pour cette rentrée, notre collectivité assure ses compétences au côté de la communauté éducative et va au-delà pour privilégier le « Bien apprendre ».
Les moyens en fonctionnement pour les collèges représentent en effet aujourd’hui plus de 32M€, soit une augmentation de 54% sur 6 ans.
Des actions innovantes permettent de donner aux jeunes les meilleurs outils : 17 000 clés USB intelligentes pour les nouveaux élèves de 6ème, contrats de réussite départemental pour aider les élèves en difficulté et mettre en place des projets citoyens, sans oublier l’allègement des cartables, les repas « Bio et terroir », etc.
Il est tout autant important pour les collégiens de se sentir épanouis dans leurs établissements et je veux offrir à tous le « Bien vivre » dans des établissements de qualité équipés de défibrillateurs, avec un budget de plus de 60M€, en augmentation de 87% sur 6 ans.
En 6 ans nous avons construit 31 nouveaux collèges, 20 équipements sportifs, 19 pôles de restauration.
Mais la rentrée est aussi difficile pour le pouvoir d’achat des familles que le gouvernement n’a pas épargné avec de nombreuses augmentations de prix.
Il est donc important d’être aux côtés des Seinomarins avec des aides départementales très concrètes et 100% utile comme les bourses d’éducation, les Pass’Culture 76 et Pass’Sports 76.
Le Pass’Transport annuel à 30€ pour les jeunes permet par exemple aux familles de faire une économie de 870€.
Toutes nos actions constituent aujourd’hui un véritable « coup de pouce » au pouvoir d’achat et « un plus » pour la réussite éducative et personnelle des jeunes. »

Une vie au service des autres

C'est un résumé de la personnalité de notre camarade et ami Jacky Ansermet décédé cet été des suites d'une longue maladie.
Militant à la section d'Elbeuf, puis à la section de St Pierre Les Elbeuf, élu municipal, il s'occupait particuliérement des questions sportives.
Jacky était un militant et un élu disponible tourné vers les autres, la générosité et la joie de vivre l'animant au quotidien.
Il était un homme de valeur défendant ses convictions et n'acceptait pas les injustices.
Citoyen engagé, c'est comme sapeur pompier volontaire qu'il continue à se mettre au service des autres.
Jacky a commencé sa carriére de pompier à l'age de 16 ans.
Ouvrier chez Renault à 18 ans, il finira sa carriére comme superviseur du poste central de sécurité.
Beaucoup de monde connaissait Jacky et beaucoup l'aimait sur le territoire elbeuvien et au delà.
Son socle, cette respiration qui nous ait nécessaire quand une passion nous anime, c'était sa famille.
C'est pour eux aussi que nous avons une pensée.

31 août 2010

Des elbeuviens à la Rochelle



C’est la première fois qu’un vieux militant comme moi participait à l’université d’été.
J’ai pu assister à plusieurs ateliers et surtout à la séance de clôture du dimanche 29 août.
J’ai pu vraiment apprécier le travail de fond qui était réalisé à tous les niveaux du Parti.
Et surtout ce travail de réflexion, d’élaboration de notre projet qui doit nous conduire au rendez-vous de 2012 si important pour notre pays à été conduit avec nos partenaires extérieurs au Parti : syndicalistes, Intellectuels, scientifiques, membres des Partis de gauche
J’ai constaté un Parti au travail à l’écoute des français.
J’ai été impressionné par l’exemplaire mobilisation des élus.
J’ai aimé l’ambiance de franche camaraderie.
J’ai adoré la mobilisation et le travail des jeunese du MJS
Enfin, c’est regonflé à bloc que j’ai quitté La Rochelle après l’intervention de notre Premier Secrétaire Martine AUBRY.

Elle a été sans concession pour Sarkozy et toute sa clique de l’UMP et du Fouquets.
Avec force, elle a rappelé le bilan catastrophique pour la France et les Français des trois ans de sarkozysme.
Elle nous a exhortés à être présent dès la rentrée auprès des travailleurs pour défendre les retraites.
Elle nous a demandé de poursuivre le travail de réflexion sur le Projet Socialiste qui au travers de nouvelles conventions doivent mobiliser l’ensemble de notre parti.
Le Projet devant être opérationnel au printemps 2011.
Nous devons être la hauteur pour incarner le recours tant attendu.
Il s’agit pour tous les socialistes et pour toute la gauche de proposer un autre projet pour une autre France apaisée et plus juste.


Discours Martine Aubry - La Rochelle 2010
envoyé par PartiSocialiste. - L'actualité du moment en vidéo.

Voici un exemple d’ateliers auquels j'ai participé.
Ils doivent nous permettre de rassurer et mobiliser le tissu associatif Elbeuvien face à l'abandon du gouvernement.

Défendre et promouvoir la vie associative.

« La vie qu’on veut, elle se construit avec les associations » ; tel est le message délivré par les socialistes lors de cet atelier présidé par Farid Boudaoud, faisant intervenir tant des élus, que des responsables d’associations, de coordinations et de fédérations associatives, locales et nationales.
Les associations sont essentielles à la démocratie, elles structurent la société civile, participent à la formation des citoyens et développent des projets essentiels à la cohésion sociale.
Dans un contexte de crises - économiques, sociales, etc.- que traverse notre société, et qui engendrent des inégalités criantes, les associations apparaissent comme des acteurs essentiels, auxquels les citoyens accordent largement leur confiance.
Pourtant plusieurs intervenants ont souligné que les politiques actuellement menées par le gouvernement mettent gravement en danger les structures associatives : baisse drastique des financements de l’Etat, instabilité des modes de financement, ‘réforme’ des collectivités territoriales qui menace l’action publique en direction des associations

Replacer le fait associatif au coeur de la réflexion et du projet socialiste.

Cet atelier a aussi été l’opportunité pour nos partenaires, d’interpeller le Parti socialiste sur les attentes du monde associatif.
Travailler ensemble pour garantir l'intérêt général.
Cet atelier a été alimenté par l‘intervention des nombreux militants socialistes engagés dans la vie associative et présents dans la salle.
Ainsi s'est affirmée la volonté de poser le fait associatif comme une priorité politique du Parti socialiste, de dialoguer avec nos partenaires associatifs, au niveau local et national, afin de construire et servir l’intérêt général.

Texte rédigé par Albert Lannes