Rechercher dans ce blog

30 décembre 2009

Mieux vaut ne pas tomber malade en 2010

Plus que quelques heures avant de se souhaiter des voeux de bonheur, de joie et de santé...
Sur ce dernier point, l'année 2010 va encore nous réserver son lot de mauvaises surprises, toujours plus difficile pour les français les plus fragiles.
Voici un inventaire des mauvaises nouvelles :

- Augmentation du forfait hospitalier qui passera de 16 euros à 18 euros à partir du 1 er janvier - nouvelle série de déremboursement de médicaments leur taux passant de 35 % à 15 % - Exonération fiscale des indemnités versées aux accidentés du travail plafonnée à 50 % - Augmentation du prix des mutuelles de santé de 5 % en moyenne.

En France, sous Sarkozy, mieux vaut ne pas tomber malade...

27 décembre 2009

Le cadeau de Noêl de la section à lire

Ce clip de l'UMP où l'on voit des ministres faire du play back sur une bande son dont les jeunes de l'UMP ne possédaient même pas les droits est le prototype même d'une com' ratée, ridicule.
Les ministres n'ont pas fini d'en parler, les socialistes ayant par exemple imité Darcos pendant une séance à l'Assemblée Nationale.
Il ne manquait plus la réaction de Nicolas Sarkozy pour savoir ce qu'il pensait de ce clip.
Dans ce cas de figure, il faut se tourner vers la page 2 du Canard Enchainé, où l'on trouve les propos rapportés par des sources toujours bien renseignées.
" Ce n'est pas drôle, c'est risible" a commenté Sarko. Xavier Bertrand n'aurait jamais dû passer ça. Son rôle c'est aussi de contrôler les jeunes. Je passe mon temps à dire que les ministres doivent etre sérieux. J'ai engeulé Hortefeux pour ses propos à Seignosse et ils me font cette merde. Ils sont dingos".
Même son de cloche pour une fois, à Matignon." C'est ni fait, ni à faire" a dit Fillon. C'est ridicule. Ces ministres qui veulent exister à tout prix comme ça, c'est vraiment triste".

Source : Le Canard Enchainé n°4651, 16 12 2009, page 2

Trouvé sur le site Politique.net

22 décembre 2009

Inscrivez vous sur les listes électorales

En mars 2010 auront lieu les élections régionales.
Pour y participer, pensez à vous inscrire sur les listes électorales.

Les eléctionsrégionaes ont pour objet d'élire les conseillers régionaux qui siégent à l'assemblée délibérante de la Région, le Conseil Régional.
Celui ci, est notamment compétent pour promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la Région et l'aménagement du territoire.
Les conseillers régionaux sont élus au suffrage universel direct.



Vous avez jusqu'au 31 décembre pour vous inscrire.
Contactez votre mairie.

21 décembre 2009

Budget 2010 de la ville d'Elbeuf


Depuis le début du mandat municipal, la feuille de route de l'équipe socialiste reposait sur les principes suivants: -le maintien de l'offre de service public aux usagers- la maitrise des dépenses de fonctionnement-le maintien des taux de fiscalité locale- le recours modéré à l'emprunt.

En appliquant cette méthode, la ville a pu mettre en place son projet municipal en poursuivant le renouvellement de la ville tant sur le plan du cadre de vie que de l'offre de services de proximité de qualité, au travers d'une politique visant à renforcer la citoyenneté.

Pour 2010, le budget de la ville s'éléve à 23 810 000 euros.

Sur le plan des recettes, les seules qui restent dynamiques proviennent des bases fiscales, grâce aux efforts déployés depuis de nombreuses années pour favoriser la construction de nouveaux logements sur la ville.
Cependant pour la première fois, l'évolution des dotations de l'Etat sera négative en 2010 et confirme le désengagement progressif de celui ci.

Sur le plan des dépenses, ce budget permettra de continuer le travail entrepris sur la politique éducative en consolidant les moyens qui y sont consacrés.
Sur le logement, 700 000 euros seront consacrés à soutenir les campagnes de ravalement de façades ou les propriétaires effectuant des travaux dans le cadre du Programme d'Intêret Général ( PIG ) de l'agglomération ou dans le cadre du périmètre de restauration immobilière.
De plus, un effort important sera fait en 2010 sur la culture avec le projet de redynamisation du Theâtre des Bains Douches avec 650 000 euros consacrés à moderniser ce lieu.
La médiathéque fera l'objet d'une réflexion pour fédérer autour d'un projet global l'ensemble des initiatives destinées à renforcer l'attractivité du lieu.
Une nouvelle fête de la ville associant davantage de partenaires sur l'ensemble de la journée permettra de dynamiser cet évenement et s'inscrira cette année sur le thème de l'impressionnisme.

Ce budget permet de préserver les acquis construits les années précédentes, en maintenant un niveau élevé de qualité des services, en poursuivant l'embellissement de la ville et en lui donnant un rayonnement culturel ambitieux.


19 décembre 2009

Copenhague...un sommet pour presque rien

Finalement, la montagne Copenhague aura accouché d'une petite souris...
Alors que l'on nous annonçait une véritable révolution écologique de la bouche de Borloo, parti à l'assaut des pays du monde, alors que le président Sarkozy s'était personnellement impliqué dans ce dossier en se donnant l'image d'un VRP de l'écologie, voilà que l'accord des pays engagé dans ce processus est un accord à minima.
On repousse à plus tard des décisions qu'il aurait fallu prendre maintenant.
S'il affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport à l'ére préindustrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réductions de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, l'engagement de mobiliser 100 milliards n'aura lieu qu'en 2020 et ne sera pas une obligation.

17 décembre 2009

Quand la droite dérape....

Le parti socialiste condamne fermement les propos de M. Thierry Mariani, député UMP, justifiant l'expulsion des ressortissants afghans au nom de la lutte contre les talibans.
Un élu de la République ne peut jouer avec les malheurs de tout un peuple pour justifier les misérables actions de son gouvernement.
Les expulsions d’Afghans sont pour les socialistes, et pour beaucoup de Français, une honte.
La fuite des Afghans de leur pays est le résultat direct de la guerre en Afghanistan.
Pour certains, il s'agit de préserver ce qu'il leur reste, à savoir leur intégrité physique, puisqu'ils n'ont plus rien là-bas.
Pour ceux-là, qui ont choisi la France, M. Mariani devrait aussi avoir de l'estime.
Il en va de l'honneur d'une démocratie, et de la République française plus que toute autre, de protéger les citoyens de pays en guerre, conformément au droit international et en cohérence avec ce qui fonde l'identité de la France.
La lâcheté et le cynisme sont désormais la marque de fabrique d'un pouvoir qui n'hésite plus à faire des thèses les plus dures d'une partie de l'extrême droite son bréviaire gouvernemental. Expulsions des Afghans, clichés sur les jeunes musulmans, débat sur la burqa, confusion volontaire entre identité nationale et questions d'immigration sont autant de signes d'une inquiétante dérive.
Les Français ne tomberont pas dans le piège qui leur est tendu : pour éviter d'avoir à répondre de son bilan catastrophique, le gouvernement est prêt à tourner le dos aux valeurs qui fondent notre pacte républicain : la défense intransigeante des droits de l'homme.

15 décembre 2009

Discours de Didier Marie à l'Assemblée Départementale des Maires


Monsieur le Préfet,
Mesdames, Messieurs, les parlementaires,
Monsieur le Président du Conseil Régional,
Monsieur le Procureur Général,
Monsieur le Président de la Chambre régionale des Comptes,
Mesdames, Messieurs les Conseillers généraux,
Mesdames, Messieurs les Conseillers régionaux,
Mesdames, Messieurs les Maires,
Monsieur le Président du Sénat,

J’ai une nouvelle fois, beaucoup de plaisir à vous accueillir à l’Hôtel du Département, salle Pierre Bérégovoy, pour l’assemblée générale annuelle de l’Association des maires de Seine-Maritime. Un plaisir et un symbole du lien fort qui existe entre nos deux niveaux de collectivité, communes et département, garantes de l’action publique de proximité.

Nous arrivons au terme d’une année bien difficile marquée par une crise financière, économique, et sociale comme on n’en avait plus connue depuis très longtemps.

Notre département et nos communes sont particulièrement concernés.

De nombreuses entreprises ont été touchées, notamment dans les filières de l’automobile, du verre, de la chimie, ainsi que dans l’agriculture.

Les conséquences sociales sont rudes.

Le taux de chômage a sensiblement augmenté et le nombre d’allocataires du RSA est passé en 3 mois, de juin à septembre, de 35.315 à 38.574 soit plus de 1.000 personnes supplémentaires par mois (en dehors des allocataires salariés modestes), rythme qui ne faiblit malheureusement pas.

Nos permanences, celles de nos CCAS ou CMS, débordent de personnes, surendettement, loyer, cantines, santé, pour lesquelles nous sommes les premiers recours et souvent le dernier espoir, gonflant fortement nos dépenses d’aides d’urgence et d’accompagnement social.
La crise a aussi fortement impacté nos ressources avec l’effondrement des droits de mutation (- 37 Millions d’Euros pour le département).

Nous avons hâte que cela se termine mais soyons réalistes, nous en avons pour de nombreux mois.
Mais au-delà de la crise, qui n’est pas terminée, loin de là, cette année aura été marquée par le lancement de deux réformes qui nous inquiètent parce qu’elles vont profondément modifier nos capacités d’action.

Elles font l’objet de beaucoup de discussion tant dans les associations d’élus comme ce fut le cas lors du congrès de l’AMF, qu’au Parlement ou dans la presse, habituellement peu sensibilisés même si au final concernés, et vous comprendrez que je les aborde, ici, comme je suis convaincu que le Président du Sénat le fera.

Quelques remarques d’abord sur la forme et la façon dont ces débats ont été lancés.
Que nous-a-t-on expliqué, du moins à nos concitoyens :
Qu’il y avait trop de collectivités, qu’elles étaient trop couteuses et qu’il y avait trop d’élus, bref qu’elles étaient responsables de la mauvaise santé des comptes publics.

A chacune de ces assertions, permettez-moi un commentaire.

On nous dit, trop de collectivités : mais faut-il rappeler que notre constitution en reconnaît 3 et pas plus : les communes, les départements et les régions.

En avons-nous plus que d’autres ? Ca dépend à qui l’on se compare, nous en avons plus que 3 pays européens majeurs : Malte-Luxembourg-Lituanie.
23 autres en ont autant que nous au sein de la communauté européenne.
Tout le reste, syndicats, communautés de communes, pays, agglo, communautés urbaines ne sont que des outils que tout le monde est d’accord pour simplifier.
La seule différence notable avec le reste de l’Europe, c’est notre nombre de communes : 36.700 et 745 en Seine-Maritime.

Faut-il en supprimer ? J’y suis pour ma part fermement opposé, car la commune reste le berceau de la démocratie, le lieu de la rencontre et de l’élaboration collective le plus proche de nos concitoyens, la structure qui permet de freiner le galop de l’individualisme.

Ces 36 700 communes sont une richesse extraordinaire pour la France, ne l’oublions pas.

2ème assertion : nos collectivités seraient trop couteuses.
Faux : toutes collectivités et regroupements confondus, leurs dépenses représentent 11,3% du PIB quand la moyenne de leurs homologues en Europe se situe à 12,7%.

Mieux la dette a baissé, elle représentait 9% du PIB en 1995, 7,1% en 2008.
Faut-il rappeler par ailleurs, que les déficits nous sont interdits et que les collectivités ont dégagé en 2008 27,2 millions d’euros d’épargne (autofinancement) qui représentent 73% de la commande publique.

3ème assertion : trop d’élus, trop chers
Mais c’est le contraire, que ferions-nous sans nos 500 000 élus dont 90% ne sont pas indemnisés ?

Qui les remplacerait pour animer les villages, accompagner les plus démunis, s’occuper des plus âgés ?

Que serait notre pays sans ses femmes et ses hommes au dévouement admirable qui ne courent ni après les honneurs, ni après l’argent et sont au service de la collectivité, au détriment souvent de leur vie de famille, qui servent l’intérêt des autres plutôt que le leur ?

Cette richesse là, elle coûte mille fois moins qu’elle ne rapporte, c’est l’identité de la France et il faut la préserver.

Bien sûr, certains me diront la main sur le cœur, qu’il n’est pas question de toucher aux communes, ni aux élus.

Mais si tel est le cas aujourd’hui, après les avoir pointé du doigt, c’est parce qu’ils ont réagi et, qu’études d’opinion à l’appui, d’aucun s’est rendu compte que les Français étaient bien plus attachés que l’on ne le croyait à la démocratie locale.
Ne soyons pas pour autant naïfs et rappelons nous les propos de Messieurs ATTALI et BALLADUR lors de la présentation de leur rapport respectif, il faut d’ailleurs leur rendre hommage pour leur franchise, ils préconisent l’un et l’autre, non pas la suppression mais l’évaporation progressive des communes et des départements, et pour le dernier la diminution d’un tiers des élus, et je n’ai pas à ce jour entendu nos plus hauts responsables les démentir.

Venons en donc au fonds de ces réformes. D’abord pourquoi régler le problème du financement des collectivités avant de s’intéresser à ce qu’elles doivent faire. Je rejoins sur ce point bon nombre de responsables de la majorité présidentielle qui s’en sont émus. Car si le postulat, c’est la réduction des capacités financières, ça se traduira nécessairement par la réduction des services à la population.
Or, je suis de ceux qui pensent que dans notre pays, même s’il bénéficie d’un haut niveau d’équipement, nous n’avons pas trop de crèches, d’écoles, de logements, d’équipements sportifs et culturels, de salles polyvalentes, d’EHPAD, de structures pour handicapés, de services publics, etc. et que nous devons continuer d’aménager notre territoire, ce qui nécessite d’en avoir les moyens !

Mesurons d’abord les besoins, mettons nous d’accord sur quelle collectivité doit les satisfaire et ensuite affectons les moyens correspondants.
En l’état le problème a été pris volontairement à l’envers et la suppression de la TP est source d’une grande inquiétude, même si c’est moins pire.
Je ne rentrerai pas dans le détail mais je vais vous illustrer mon propos en prenant l’exemple du département.
En 2009, nous avons perçu 282 Millions d’Euros de la TP, déjà plafonnée de 36 millions d’euros.
En 2010, nous percevrons le même montant alors que nous aurions dû recevoir 15 Millions d’euros de plus avec l’actualisation des bases (6,9 % sur 80%). Résultat, nos recettes n’augmentent que de 0,45%.
En 2011, la nouvelle CET rapportera au département environ 130 Millions d’euros, soit 150 de moins. Ils seront après transfert du FB de la région, qui perd toute autonomie fiscale, l’augmentation de la part de TSCA et l’impôt forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER) et la perte de la TH, compensée à hauteur d’environ 50 millions d’euros soit un manque de recettes fiscales de plus de 100 Millions d’euros.
Résultat : perte de l’autonomie fiscale (environ 20%), dépendance d’une dotation, risque de voir celle-ci s’effilocher au gré du temps qui passe.

Si les communes et leurs groupements dans le débat sénatorial ont récupéré la totalité de la cotisation foncière et 26,5% de la valeur ajoutée, mieux que ce qui leur était destiné, il n’en reste pas moins :
- qu’il manque 7 Milliards d’euros (compensation par transfert sur les ménages), que le gouvernement s’engage à compenser mais où les trouvera-t-il ? Créera-t-il un nouvel impôt ou une taxe au niveau national ? Aggravera-t-il le déficit ? Ou fera-t-il un renvoi sur les impôts locaux sachant que seules les communes et les intercommunalités conserveront une réelle liberté ?
- qu’il fonde un nouveau lien rigide impôt ménage/impôt éco puisque les communes et les EPCI les prélèveront
- que nous enregistrons une perte globale d’autonomie
- qu’il reste un sujet de préoccupation, celui du devenir du FDPTP (Fonds Départemental de Péréquation de Taxe Professionnelle)
- que l’on assiste à un enrichissement des plus riches via la valeur ajoutée.

Et puis, permettez-moi d’exprimer au moins un regret : si la taxe professionnelle est un impôt imbécile – d’ailleurs, faut-il remplacer un impôt imbécile par un impôt idiot ? – la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti ne sont pas mieux. Les associations d’élus avaient fait des propositions pour les rendre moins injustes mais leurs suggestions n’ont pas été retenues.

Va venir d’ici quelques jours, le débat sur la réforme territoriale en tant que telle. Je crains que ce deuxième étage de la fusée n’accentue nos difficultés, en tout cas je le perçois comme tel à la lecture des propositions du gouvernement.

On nous dit simplification, clarification mais on maintient communes, syndicats, communautés de communes, agglo, communautés urbaines et on y ajoute trois nouvelles formes d’organisation : communes nouvelles, métropoles, pôle métropolitain.
Certes les Préfets seront chargés de simplifier la carte de l’intercommunalité. Espérons que cela se fera dans un esprit de consensus.

Un mot sur les communes nouvelles : de quoi s’agit il sinon de regroupement et donc de la disparition des communes. Pas par arbitraire mais par obligation, via l’incitation financière.
Quant aux pôles métropolitains et aux métropoles, ils devraient avoir des compétences moindres mais il s’agit d’être méfiant car ils vont se faire au détriment des départements.

On nous dit proximité, mais on instaure le scrutin de liste proportionnelle dans les communes de 500 à 3500 habitants et on crée un conseiller territorial, super élu, cumulard qui siègera à la fois au Conseil général et au Conseil régional, dans des cantons plus grands, sans parler du mode de scrutin uninominal à un tour qui à mes yeux, mais aussi à bon nombre d’élus de la majorité présidentielle, n’est pas conforme à notre tradition républicaine.

On nous dit efficacité, mais on supprime la clause de compétence générale aux régions et aux départements, leur interdisant à l’avenir, et c’est le plus grave, l’innovation, l’adaptation aux réalités de chaque territoire et surtout l’accompagnement de la vie associative, laissant seules les communes.

Je crains, mes Chers collègues, que si les projets restent en l’état, tout cela se traduise par un affaiblissement des services locaux, une dépendance accrue aux dotations et donc au bon vouloir de l’Etat, bref à une remise en cause des 27 années de décentralisation qui pour certains ne doivent être qu’une parenthèse dans l’histoire de nos institutions. La question est transpartisane, de gauche ou de droite, elle nous interpelle et pose celle de l’organisation de notre République, qui dans la constitution est maintenant décentralisée.

Aussi, mes Chers collègues, puisqu’approche la période des vœux, j’en formulerai un :
Que l’on prenne le temps, ça nous changera, et que l’on écoute les élus de terrain que nous sommes pour aboutir à une réforme juste et équilibrée.

Cela est possible et c’est souhaitable, car il y a besoin d’approfondir la décentralisation mais je veux rappeler qu’aucune réforme de ce type ne peut se faire contre les élus.

C’est avec eux et grâce à eux que l’on pourra donner un avenir à nos territoires et des réponses à nos concitoyens.

13 décembre 2009

Cadeaux de Sarkozy aux médias...


Un amendement UMP réduisant le taux de la taxation des recettes publicitaires pour les chaînes de télévision privées en 2009 a été adopté vendredi par les députés.

Dénoncé par la gauche comme un "cadeau de Noël" du pouvoir aux chaînes privées comme TF1, le texte a été adopté dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2009 que le Sénat examinera à son tour les 17 et 18 décembre.

Le taux sera de 0,5% pour les chaînes dont le chiffre d'affaires baisse de plus de 5% et de 1% pour celles dont le chiffre d'affaires baisse de moins de 5%. En 2010, il s'établira entre 1,5 et 3%.


Encore une fois, "le Pere Noël Sarkozy "vient de découvrir la liste des cadeaux que les patrons des grands groupes viennent de lui adresser...


11 décembre 2009

Une manifestation réussie à Elbeuf

La manifestation pour la sauvegarde de l'emploi sur l'agglomération a permis de montrer l'unité des organisations syndicales, politiques et associatives sur le territoire.
En présence de nombreux élus socialistes de l'agglo d'Elbeuf, de secrétaires des sections socialistes et de militants venus en nombre, les rues d'Elbeuf se sont "colorées" des drapeaux des syndicats et ont résonné des slogans appelant à la mobilisation de tous.
Les salariés de NPC, Autoliv, Renault et d'autres entreprises étaient déterminés pour sauver l'emploi industriel sur l'agglomération à un moment où l'inaction voire l'inefficacité du gouvernement est criante.

08 décembre 2009

Téléthon 2009 à Elbeuf

De nombreuses associations elbeuviennes ont participé à cette édition du Téléthon 2009 et ont largement contribué à collecter la somme de 50.000 euros sur l’ensemble du territoire de l’agglomération.
Toutes ces associations elbeuviennes ont uni leur force dans un même combat.
Des manifestations en tout genre ont témoigné d’une mobilisation encore très forte cette année. Des bénévoles, parfois les mêmes qu’on retrouve lors des rendez-vous conviviaux de la section, ont travaillé d’arrache-pied pendant 2 jours avec beaucoup d’enthousiasme pour faire de ce téléthon une grande fête de la solidarité loin de toute polémique.
Dans une situation économique et sociale rendue difficile à cause des décisions gouvernementales, les elbeuviens ont répondu présents et se sont montrés généreux.
Rendons leur hommage.
La solidarité, la générosité et le bénévolat ont compensé une nouvelle fois le désengagement de l’Etat dans la recherche.

Tous à la manifestation du 10 décembre à Elbeuf

La situation de l'emploi sur notre agglomération est inquiétante, chaque semaine apportant son lot de mauvaises nouvelles...
Dernier épisode en date, la situation de l'entreprise NPC à Caudebec Les Elbeuf où les 141 emplois restant sont menacés.
Pour défendre l'emploi sur notre commune et notre agglomération, la section d'Elbeuf appelle tous ses militants et sympathisants à participer nombreux à la manifestation
jeudi 10 décembre
à 16h30
place du Champ de Foire.

06 décembre 2009

Désignation de la liste des socialistes pour les élections régionales de 2010

Les militants de la section d'Elbeuf se sont prononcés jeudi pour désigner la liste des socialistes que conduira Alain Le Vern à l'occasion des élections régionales de 2010.
A une trés large majorité, plus de 90%, ils ont montré leur confiance à une liste renouvelée, compétente, diverse et rajeunie...

A l'issue de ce vote, la présentation de la liste à la presse a été faite ce samedi à Evreux.

Pour consultez, l'article du Paris Normandie

http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/269424/Elections_regionales___Le_Vern_devoile_sa_liste_a_Evreux

27 novembre 2009

Réforme territoriale et fiscale

Alors que les conseillers généraux se sont réunis en assemblée plénière vendredi 20 novembre dernier, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime rappelle sa conclusion sur le débat des orientations budgétaires :

« Les réformes des finances locales et des collectivités territoriales ont été au centre
de notre débat sur les orientations budgétaires.
Alors que les associations d’élus dans toutes leurs diversités ont demandé une vraie réforme, juste, équitable et progressive, le gouvernement passe en force et règle la question de la fiscalité
avant de répondre à la question des compétences des collectivités.
C’est l’exemple-même d’une occasion manquée.
En 2002, il n’y a eu de décentralisation que des transferts de charges et de compétences obligatoires.
En 2009, on coupe les recettes.
Quelle belle suite logique pour asphyxier les collectivités territoriales, les stigmatiser et faire passer une réforme qui va les déshabiller !
Qui peut faire croire aujourd’hui que supprimer des élus, des fonctionnaires et des services publics va nous permettre d’équilibrer notre budget ?
Est-il raisonnable de faire croire à nos concitoyens qu’ils paieront moins ?
La vérité est tout autre : sous couvert de cette réforme le gouvernement diminue les contributions des entreprises et va faire peser plus d’impôts sur les ménages.
En Seine-Maritime, les entreprises supportaient jusqu’à présent 52% de l’effort fiscal contre 48% pour les ménages.
Demain, cette tendance va s’inverser et la part des entreprises va passer à 32% contre 68% pour les ménages.
Là est la vérité sur l’avenir : le transfert de la fiscalité se fera sur le dos de nos concitoyens, ils paieront !
Demain notre Département va être un des plus touchés par la réforme fiscale.
C’est un département industriel, la part de la taxe professionnelle ainsi que son rendement y sont forts.
Nous avons un taux de chômage plus importants et la part des dépenses obligatoires de solidarité sont bien au-dessus du niveau national.
Nous perdons sur tous les critères car il n’y aura aucune péréquation sociale.
Nous nous engageons dans une bataille politique face cette triple régression : moins de ressources, moins de services publics et moins de démocratie locale.
Au Département de Seine-Maritime, nous maintiendrons le cap et préparerons le budget sur les priorités que nous nous sommes fixées : les solidarités, l’égalité des chances et l’aménagement du territoire pour continuer à améliorer la vie des seinomarins.
Les militants réunis hier soir en réunion de section n'ont pas manqué de faire part de leurs craintes et des leurs incompréhensions face à ce projet de réforme qui sous ses ascpects techniques impactera lourdement le quotidien des français.

21 novembre 2009

L'incohérence du gouvernement et les droits de l'enfant

A l’occasion du 20 ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant, la municipalité d’Elbeuf a souhaité commémorer cette date en invitant les délégués de parents d’élèves, les délégués des classes élémentaires de la ville, les directions d’écoles et les partenaires éducatifs à la médiathèque d’Elbeuf afin de découvrir une exposition accessible pour tous.
Des élèves de nos écoles ont par ailleurs chanté la chanson de l’artiste OXO PUCINO créé à l’occasion de cet anniversaire.

Au moment où le 2Oème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant est fêté partout en France, rappelons quelques vérités :

- Comment fêter dignement cet acquis important de nos sociétés modernes au moment où le gouvernement supprime la fonction de défenseur des enfants dans notre pays.
Sachant que l’une des missions de la Défenseure des enfants est de promouvoir les droits de l’enfant tels qu’ils sont énoncés par la CIDE et de veiller à ce qu’ils soient respectés

- Comment fêter dignement cet acquis important de nos sociétés modernes quand la France avec une contribution gouvernementale de 7,5 M € en 2001, reconduite en 2002, vient au 12ème rang des contributeurs gouvernementaux. Ce chiffre a été revu à la baisse par le gouvernement Sarkozy.
La terre est la patrie des droits de l’Homme, souvenons nous en.

- Comment fêter dignement cet acquis important de nos sociétés modernes quand Sarkozy donneur de leçon à l’étranger, feint d’oublier le traitement qu’il administre aux enfants de parents sans papier contraint à la rupture forcée.

Les socialistes appellent le gouvernement à plus d’autocritique….

20 novembre 2009

Hommage à Jaurés des socialistes de l'agglo d'Elbeuf



L'hommage rendu par les socialistes de l'Agglo d'Elbeuf a l'occasion du 150 ème anniversaire de la naissance de Jaurés nous fait prendre conscience, encore plus aujourd'hui de la force de ses messages et de son combat.
Les valeurs, l'idéal que transmettait Jaurés au peuple de gauche sont aujourd'hui mis à mal par ce gouverment et par le président.
C'est ce que n'ont pas manqué de rappeler Guillaume Bachelay conseiller général, Katia Cousin, militante socialiste adjointe au maire de Caudebec Les Elbeuf, Djoudé Merabet maire d'Elbeuf et secrétaire de section d'Elbeuf et Christophe Bouillon premier secrétaire fédéral et député de Seine Maritime lors de leur prise de parole.
En présence de trés nombreux militants de notre agglomération et même au delà, un dêpot de gerbe a été fait sur la stéle de Jaurés à Caudebec Les Elbeuf.
Acte 2 de cet hommage, la conférence qui a suivie à Cléon a été un bon moment d'échanges et nous a permis de découvrir encore plus cet homme d'Etat.
En écoutant Pierre Largesse, président de la sociéte d'Histoire de l'agglomération d'Elbeuf, Alain Bergougnoux Historien et membre du Parti Socialiste et Dominique Jamet journaliste, les nombreux socialistes présents ont pu découvrir encore plus un homme qui reste pour les socialistes modernes une boussole idéologique de premier plan.






17 novembre 2009

Didier Marie s'oppose à la réforme des collectivités territoriales

Communiqué de Didier Marie président du Département

Nos collectivités locales sont en danger et font l’objet d’une attaque en règle du gouvernement.
Non content d’avoir transféré des charges nouvelles aux Villes, Départements et Régions sans les compenser intégralement, le gouvernement s’attaque désormais directement à leurs ressources et menace de les démanteler sous prétexte de simplification.
Les collectivités sont ainsi progressivement asphyxiées alors que leurs dépenses, notamment sociales, augmentent mécaniquement malgré les efforts de gestion rigoureuse.
Les effets de la crise économique sont bien réels et les réponses sont souvent locales.
La suppression de la Taxe Professionnelle prévue dans le projet de loi de finances 2010 est dénoncée par de nombreux élus, quelle que soit leur couleur politique.
Cette mesure prive les collectivités d’une ressource dynamique, sans qu’aucune garantie ne
soit apportée quant à la progression de la recette qui doit s’y substituer.
Quand on connaît l’évolution des concours de l’Etat aux collectivités locales ces dernières années,
on ne peut qu’être inquiets.
Plus hypocrite encore est la prétendue réforme des collectivités territoriales.
Sous prétexte de simplification du fonctionnement de nos institutions et d’économies budgétaires, le gouvernement propose tout simplement de les priver de leurs moyens d’agir en spécialisant chaque collectivité dans un champ d’activité spécifique.
Concrètement, cela signifie une baisse du soutien au monde associatif et aux communes qui éprouveront les plus grandes difficultés pour mettre en oeuvre de nouveaux projets alors que l’Etat se retire inexorablement.
Cette asphyxie progressive et délibérée des collectivités locales s’inscrit dans une volonté de recentralisation du pouvoir.
M.Sarkozy se méfie des pouvoirs locaux, qui sont pourtant l’expression de la vie démocratique et ne cache pas ses ambitions de les mettre au pas. Les nouvelles règles électorales - l’élection de conseillers territoriaux en remplacement des conseillers généraux et régionaux, dans le cadre d’une élection uninominale à un tour avec une part de proportionnelle - ne visent qu’à reprendre d’une main ce que le suffrage universel lui a retiré, la majorité des Départements et des
grandes et moyennes villes de France étant gérée par la Gauche, ainsi que la quasitotalité
des Régions.
Grâce à ce tour de passe-passe, il compte reprendre des Régions et des Départements et affaiblir ainsi ces contre-pouvoirs locaux, qui se sont pourtant révélé de puissants amortisseurs de la politique de casse sociale mise en oeuvre par son gouvernement.
Les prétendues économies réalisées en divisant ainsi par deux le nombre d’élus locaux ne représentent même pas un pour mille des budgets de fonctionnement des collectivités !
A travers ces fausses réformes, c’est la lente agonie de la démocratie locale que le gouvernement organise.
C’est dangereux pour la démocratie, cela pénalise nos territoires, et surtout, c’est synonyme de régression pour nos concitoyens, menacés d’un recul sans précédent des services publics locaux.

Pour les Seinomarins, je me battrai contre ce mauvais coup porté à nos collectivités.

15 novembre 2009

Une réforme dangereuse pour les associations

Alors qu'elle pourrait apparaitre comme une réforme ne concernant que les initiés, la réforme des collectivités territoriales et notamment la proposition de supprimer la clause de compétence générale va bouleverser l'action des Régions, des Départements et des communes.
Un peu d'explication...
La clause dite de compétence générale permettait jusqu'à présent à une collectivité de se saisir de compétences autres que celles strictement définies par la Loi du moment qu'elle jugeait utile de le faire.
On parlait de compétences volontaires librement consenties par rapport aux compétences obligatoires imposées par le législateur.
Elle donnait la possibilité aux collectivités d'intervenir dans tout domaine sur la base de l'intérêt public local, départemental ou régional.
Concrétement, de nombreux projets portés par les associations qui bénéficiaient de crédits des Départements et des Régions ne pourront plus voir le jour pour les uns ou exister pour les autres.
C'est un véritable "hold up" que le gouvernement organise en menaçant la vitalité du tissu associatif local.
Il est nécessaire que les bénévoles associatifs, qui font du bon travail, parfois depuis de très longues années s'emparent de ce dossier le plus tôt possible afin de faire plier le gouvernement de Sarkozy.

11 novembre 2009

Un dévoir de mémoire


Le 11 novembre est le moment privilégié pour les municipalités de saluer la mémoire de tous ces combattants de la première guerre mondiale qui ont lutté contre l'oppresseur.

A Elbeuf, la municipalité a souhaité saluer cette mémoire en organisant une cérémonie mettant l'accent sur la transmission de cette histoire aux plus jeunes de la commune.

Ainsi, aprés la remise de médaille aux anciens combattants effectuée par Didier Marie , président du département et le discours de Djoudé Merabet maire d'Elbeuf, les enfants de l'école primaire Molière encadrés par leur directeur et une jeune elbeuvienne encadrée par les associations Citoyenneté, Civisme et Partage et Anim Elbeuf ont lu des textes qui se faisaient l'écho ce ce conflit meurtrier.

Les associations d'anciens combattants qui ont participé à ce travail ont salué l'effort des partenaires à faire perdurer au délà des années le souvenir de ce conflit qui a meurtri l'Europe toute entière.

A l'issue de cette cérémonie empreinte d'un protocole indispensable, les elbeuviens venus nombreux ont pu assister à une représentation théatrale des collégiens du Mont Vallot évoquant des tranches de vie d'une famille elbeuvienne avant, pendant et aprés la guerre et profiter d'une exposition proposée par la Société d'Histoire d'Elbeuf.

Un bon travail à encourager...



08 novembre 2009

Pour la Poste, la mobilisation continue...

Afin de continuer la mobilisation, la section PS d'Elbeuf et le comité local pour la sauvegarde de la Poste ont organisé un rassemblement le jeudi 5 novembre pour continuer à exiger du président le respect de la votation du 3 octobre, le retrait du projet de loi de l’ordre du jour du Sénat et de l’Assemblée Nationale, l’ouverture du débat public et la tenue d’un référendum sur l’avenir du service public postal.

Les militants de la section ont diffusé et fait signer la carte pétition adressée au Président de la République éditée par le comité national sur le marché ce samedi.


04 novembre 2009

Identité nationale ou diversion gouvernementale...

Communiqué du bureau national

L’injonction du président de la République et de son ministre de l’immigration et de l’identité nationale, convoquant sans délai dans les préfectures « les forces vives du pays », est irrecevable.
La France mérite mieux qu’un discours polémique bricolé à la hâte à des fins électorales.
La droite, de plus en plus déchirée, fragilisée par son échec économique et social, instrumentalise un sujet sérieux sur lequel on ne devrait pas chercher à diviser les Français.
Nous ne sommes pas dupes de cette manipulation.
Les socialistes ne serviront pas de caution à cette mise en scène racoleuse qui mobilise indûment et dans l’improvisation les Préfets dont ce n’est pas le rôle.
Les Français sont attachés à l’identité républicaine de la France. Ils n’acceptent pas ses remises en cause.
Forgée dans l’histoire, dans les grands combats républicains, sociaux, ouvriers, féministes, l’identité de la France est d’abord constituée des principes communs que la République a su faire partager à tous les Français, et qui sont aujourd’hui bafoués : la France des droits de l’Homme, du droit du sol, de la laïcité, de l’école publique, de l’égalité sociale, du programme du Conseil national de la Résistance, de l’universalisme et de l’ouverture au monde.
La France fidèle à son identité, la France qu’on aime, c’est une France qui défend son modèle social, qui promeut les services publics, de l’école à l’hôpital, de la mairie à la Poste, parce qu’ils sont les moyens de l’égalité.
C’est une France de l’émancipation de l’Homme, qui s’engage pour les libertés, notre bien commun, et pour ne pas laisser confisquer la démocratie par un pouvoir sans limites.
C’est une France qui défend sa langue. C’est une France qui assume sa diversité, s’attaque enfin aux discriminations et aux obstacles qui barrent l’accès aux entreprises ou aux responsabilités publiques. C’est une France du XXIème siècle, profondément européenne, qui puise sa force dans le respect de cet héritage républicain.
Faire vivre l’identité de la France et l’originalité de son modèle est au cœur des préoccupations du Parti socialiste.
Depuis septembre, les socialistes ont engagé un dialogue direct avec les Français dans le cadre du tour de France du projet, lors d’étapes qui permettent à des citoyens de toutes les origines et de toutes les histoires d’affirmer une identité commune.
Les Français ne doutent pas de leur identité, ils nous demandent surtout de la défendre et d’y être fidèles.
Fidèles à notre histoire, nous revendiquons une vision civique et républicaine de la nation, et non pas ethnique ou particulariste qui laisserait l’identité s’enfermer dans des critères d’appartenance et donc d’exclusion.
C’est cette approche, inhérente à l’existence d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale, qui est contraire à l’identité de la France et à son génie.
Alors que par ses discours et sa politique, la droite attaque les piliers de la République, les socialistes portent aujourd’hui l’identité de la France.

31 octobre 2009

Campagne de sauvegarde de la Poste




Aprés le succés de la votation citoyenne organisée le 03 octobre dernier, la section d'Elbeuf et le comité local de défense de La Poste ont renforcé leur mobilisation pour maintenir la pression contre le gouvernement afin qu'il retire son projet.

Des cartes pétitions ont été distribué ce samedi aux elbeuviens afin de contraindre le président de la République de prendre en compte le résultat de la dernière consultation.


Présents toute la matinée, les militants d'Elbeuf et des partenaires issus du comité local ont pu constater que l'opposition à ce projet était toujours aussi fort parmi la population.




Prochain rendez vous le 5 novembre à 17h30 pour un rassemblement devant La Poste.



21 octobre 2009

Réforme des Collectivités : réaction de Didier Marie

Pour faire suite à l’intervention du Président de la République sur la réforme territoriale, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, réaffirme son opposition à ce mauvais coup porté à nos concitoyens :

« La confirmation de la suppression de la taxe professionnelle, cadeau aux représentants du
MEDEF, va non seulement coûter cher à l’Etat et aux collectivités mais sera aussi compensée
par les impôts des ménages.
Alors que le président Sarkozy refuse de remettre en cause le bouclier fiscal, de s’attaquer aux niches fiscales, de revoir les exonérations sociales et fiscales des grosses entreprises - bref, après s’être vidé les poches en faisant des cadeaux, il décide maintenant de faire celles des collectivités et des contribuables locaux.
En Seine-Maritime, ce sont 282 M€ de recettes versées par les entreprises qui disparaissent. Elles seront compensées la première année par une dotation de l’Etat abondée par les impôts des
ménages.
Pour la suite, pas d’évolution, c'est-à-dire en clair, une perte de ressources.
Cette décision fait suite aux transferts massifs de charges de l’Etat sur le Département : 180 M€
non compensés, - 56M€ de plafonnement de la taxe professionnelle depuis 2007.
En 2009, la dette du gouvernement aux Seinomarins s’alourdit chaque jour de 191 781 €.
M. Sarkozy asphyxie les collectivités locales et réduit à 15% leur autonomie financière.
Autant dire qu’il nous passe les menottes fiscales et les accroche aux grilles de la préfecture
qui décidera de nos ressources.
Le président de la république a par ailleurs confirmé l’engagement d’une réforme de
l’organisation territoriale malgré l’opposition de toutes les associations d’élus dans leur
diversité.
Il programme ainsi la fin de la décentralisation et l’affaiblissement des services publics
locaux.
La suppression de la clause de compétence générale réduira le champ d’action du
Département.
Nous en prenons immédiatement acte et ne ferons plus crédit au gouvernement que ce soit pour le fonctionnement des services de l’Etat ou pour les investissements relevant de sa responsabilité.
De même si la réforme devait être adoptée en l’état, elle amènerait le Département à revoir toutes ses politiques contractuelles et à reconsidérer les aides qu’il apporte aux territoires au-delà de ses compétences obligatoires.
Enfin le président de la république joue de la démagogie et bafoue la démocratie en fusionnant
les mandats des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
Il va diviser le nombre d’élus par deux : la belle affaire ! En fait il ne supprimera, pour des visées exclusivement partisanes, qu’1% des élus.
En supprimant les conseillers généraux et les conseillers régionaux et en créant qu’un seul mandat pour les collectivités, le président de la république institutionnalise le cumul des mandats alors que nos concitoyens demandent au contraire plus de disponibilité et de proximité. Ainsi il organise la reprise en main politique des collectivités en reprenant par la loi ce que son camp avait perdu par les urnes.
Le président de la république en centralisant le pouvoir marque son mépris et celui du
gouvernement pour les élus de proximité, aggrave les difficultés des ménages et affaiblit une
fois de plus les services publics locaux.
Cette réforme va profondément modifier l’organisation des institutions de la république et avoir
des répercussions très dures pour nos concitoyens.
Le président de la république doit par conséquent les consulter par référendum.
C’est ce message que je porterai en novembre prochain au Palais des Congrès de Paris lors de
la réunion des 4 200 conseillers généraux de France et lors du Congrès des Maires.
Cette réforme n’est pas inéluctable dès lors qu’au-delà des prises de positions partisanes, une
majorité d’élus locaux et parlementaires veulent défendre l’efficacité de la

20 octobre 2009

Fermeture de l'usine NPC à Caudebec Les Elbeuf : Communiqué de Didier Marie

Alerté par les syndicats de l’entreprise NPC (ex EMT Composants) de Caudebec les Elbeuf, j’ai appris avec stupéfaction que le site caudebécais de l’usine du groupe suédois Autoliv était menacé de fermeture.
La direction de NPC a en effet annoncé son intention de procéder au licenciement des 141 salariés de l’équipementier automobile avant la fin de l’année 2009.
Cette décision est un véritable scandale, et j’ai aussitôt saisi M le Préfet lui demandant de réagir face à cette décision qui représente un très mauvais coup pour l’emploi dans l’agglomération elbeuvienne et en Seine-Maritime.
Trahissant les engagements pris lors de la reprise de l’entreprise il y a moins d’un an, engagements formalisés dans un plan détaillé validé par le Tribunal de Commerce, Autoliv et NPC n’ont jamais donné leur chance au site caudebécais : contrairement à leur promesse de porter le chiffre d’affaire de l’entreprise à 18 millions d’euros, la direction du groupe et de l’entreprise n’ont pas confié suffisamment d’activité à l’entreprise pour qu’elle puisse dégager des bénéfices, la maintenant ainsi dans une situation extrêmement fragile de manière délibérée et organisée.
J’ai fait part aux syndicats de l’entreprise de mon soutien et de celui des élus de l’Agglo dans ce combat pour sauvegarder l’emploi.
Nous serons à leurs côtés pour éviter ce gâchis humain et industriel que constituerait la fermeture de l’usine NPC de Caudebec

15 octobre 2009

Loi Carle ou comment la droite piétine la Laicité

Fin septembre 2009 une proposition de loi préalablement adoptée au Sénat, dite loi Carle (sénateur UMP ) est venue en discussion sur les bancs de l'assemblée nationale.
Son titre assez long pour une très courte loi en dit beaucoup sur les objectifs sournois visés par la majorité UMP et ses affidés.
« Garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat d’association lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence »
La loi prévoit que la commune de résidence participera obligatoirement à cette dépense si elle ne dispose pas de la capacité d’accueil dans les écoles publiques sur son territoire, ou lorsque l’élève est scolarisé à l’extérieur de la commune pour des motifs contraignants liés aux obligations professionnelles des parents, à l’inscription d’un frère ou d’une sœur dans un établissement scolaire de la même commune ou à des raisons médicales.
Voilà remise sur le tapis cette loi qui prétend remédier aux difficultés d'application de la loi du 13 Août 2004 , article 89 , relative aux libertés et responsabilités locales, article controversé que souhaitait , à juste titre, voir simplement abroger le groupe SRC ( la gauche ) à l'assemblée;
Ainsi donc la droite et le nouveau centre , au pas de charge ,son héraut Vanneste et son ministre Chatel en tête, l'amplifie aux prétexte de la clarifier pour mieux nous préparer de façon à peine voilée, à l'arrivée du chèque éducation, promesse du candidat -président Sarkozy.
Au nom de la liberté d'enseignement, brandie comme un étendard vierge et républicain, évidemment, mais hypocritement !
Cette loi vise cyniquement à mettre encore plus à mal notre école publique en favorisant outrageusement l'école privée: depuis 2002 le Gouvernement a supprimé plus de 50 000 postes dans les écoles publiques ; il a supprimé la carte scolaire, mettant à mal la mixité sociale ; il menace la maternelle ; il abandonne l’éducation prioritaire ; il offre aujourd’hui des subventions au secteur privé pour qu’il s’installe dans les quartiers défavorisés ( plan espoir banlieues )
Le premier motif d'obligation, porte sur l’absence de capacité d’accueil dans la commune de résidence.
Ce critère pourrait sembler justifié, mais ce serait oublier un peu vite le principe issu du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que « l’organisation de l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés, est un devoir de l’État ».
Il devrait, en conséquence, n’y avoir aucune commune ou regroupement de communes dépourvu d’école publique.
Il y en a hélas!
Et à n'en point douter, en ne remplissant pas ces obligations constitutionnelles, ce gouvernement aura beau jeu de prétendre alors, que la loi était utile, et qu'elle doit donc s'appliquer.
La loi Carle va encourager le consumérisme scolaire, mettre en oeuvre le marché de l'enseignement, la mise en concurrence (mot sacré pour la droite) des écoles.
Elle favorisera l'exode déjà préparée par l'abandon de la carte scolaire sous les motifs personnels d'obligations de travail ( 90 % des emplois en zone urbaine ), sous les motifs d'un rapprochement de fratrie dans la commune; d'aucuns avanceront l'argument de la scolarisation du grand frère dans le collège ou le lycée de ville pour mettre les soeurs et frères en école élémentaire privée.
La loi utilise le vocable de parité !
Ce principe est antirépublicain et anticonstitutionnel !
Seul compte le principe d'égalité des citoyens. Entre les écoles il n'y aurait de parité qu'à égalité d'obligations et de charges.
Or ce n'est pas le cas car, c'est son honneur laïque, notre école publique a seule l'obligation d'accueillir tous les élèves sans conditions morales, philosophiques ou religieuses, ainsi que d'appliquer le principe de gratuité qui, aujourd'hui peut-être plus que jamais, est pour toutes les familles la garantie d'un égal accès à l'école.
L'école privée n'a pas cette mission de service public!
La loi d'obligation s'attaque même au pouvoir du Maire en se passant complètement de son accord; c'est le piétinement de la libre administration des communes. Elle cherche par idéologie ultra-libérale à tuer l'école publique à privatiser et sectoriser l'enseignement au nom d'une liberté individuelle opposée à la liberté collective.
Nos parlementaires ont prévu un recours devant le conseil constitutionnel.
Nous devons souhaiter leur réussite et rester vigilants devant ces lois qui sont autant d'atteintes renouvelées au principe de la laïcité républicaine.

Texte rédigé par Philippe Buisson

14 octobre 2009

13 octobre 2009

Banquet Républicain à Elbeuf






Comme chaque année, la section d'Elbeuf a organisé son traditionnel banquet républicain avec les militants et sympathisants de l'agglomération d'Elbeuf.
Les secrétaires des sections voisines étaient présents pour ce moment de convivialité.
En présence de Djoudé Merabet secrétaire de section, de Didier Marie président du Département et d'Alain le Vern président de Région, le top départ pour les élections régionales a été donné.
Cet échange avec les militants a été l'occasion pour Djoudé Merabet de dénoncer la politique du gouvernement.

Pour lui " soumis au rouleau compresseur d’un gouvernement irresponsable, les français n’envisagent l’avenir que d’un œil sombre.
Le PS du national au local doit être leur porte voix.
Difficultés sociales, chômage en hausse, atteinte aux libertés individuelles, justice bafouée…je continue…mise au pas des contres pouvoirs, ministre raciste, augmentation du forfait hospitalier, taxe sur vos indemnités journalières si vous êtes malades.
Ce constat, c’est le quotidien de nombreux français et c’est la France de Sarkozy
."
Didier Marie fait le constat " que comme les caisses de l’Etat sont vides, il faut par ailleurs trouver des économies à faire.
Après avoir vidé les poches des plus modestes, le gouvernement s’attaque aux services publics, qui sont , le bien de ceux qui n’en ont pas.
Et constate que si les caisses sont vides, ce n’est pas parce que la Droite aurait trouvé en arrivant aux affaires un Etat en faillite mais bien parce qu’elle a mené au cours des dernières années une politique économique aberrante, qui a démultiplié les effets de la crises, une politique fiscale injuste, qui a asséché les caisses de l’Etat, et une politique sociale inefficace, qui ne permet pas de remettre les Français privés d’emploi au travail.

Enfin, Alain Le Vern a appelé les militants et sympathisants "a s'engager dans cette campagne où la droite n'aura de cesse de multiplier les mensonges" par la voix d'un ministre-candidat, englué dans une crise du lait qu'il est incapable de résoudre.
Il a aussi rappelé le bon bilan de cette Région qui continuera d'agir pour les Hauts Normands.









12 octobre 2009

Les droits de l'enfant ne sont plus une priorité

Après la suppression du Secrétariat d'État aux droits de l'homme et celle du Juge d'instruction, Sarkozy et son gouvernement s'en prennent maintenant à la défense des droits de l'enfant.
Lors du Conseil des Ministres du 9 septembre dernier la suppression de l'institution du Défenseur des Droits de l'enfant a été annoncée.
Cette fonction serait noyée au sein d'un futur poste de Défenseur des droits dont les attributions et les contours sont actuellement mal définis.
Comme à l'accoutumée, c'est sans aucune concertation que ce projet a été lancé.
Les députés de la majorité comme de l'opposition, ainsi que l'actuelle titulaire du poste, Dominique Versini (1) n'ont pas été informés de cette décision qui semble être prise pour des raisons budgétaires mais surtout politiques : Mme Versini allait émettre des réserves sur le sort des mineurs étrangers en France...
A l'heure où l'on enferme des enfants, voire des nourrissons dans des Centres de Rétention Administratifs dans des conditions d'accueil épouvantables, à l'heure où l'on supprime des postes dans l'Education Nationale, notamment ceux liés à l'aide aux enfants handicapés (AVS) et aux enfants en difficulté (RASED), l'action du Défenseur des Droits de l'enfant est pourtant plus que jamais indispensable.
En effet, cette autorité indépendante a pour mission, entre autres, d'intervenir de façon neutre et impartiale en faveur des enfants dont les droits ne sont pas respectés et de façon plus générale sur la condition des mineurs dans notre pays.
De plus, la suppression de cette instance irait à l'encontre des préconisations du Comité des Droits de l'enfant des Nations Unies, qui, dans son rapport du 22 juin 2009, a demandé au gouvernement français de continuer à renforcer le rôle du Défenseur des Droits de l'enfant.

Nous devons nous mobiliser afin de maintenir cette institution, de réaffirmer son indépendance et sa liberté d'action. Pour cela, vous pouvez signer la pétition en ligne : http://www.petition-defenseurdesenfants.com./

(1) Nommée à ce poste le 29 juin 2006 pour un mandat de 6 ans, Dominique Versini est à l'origine de deux rapports portant, l'un, sur le thème de l'enfant au cœur des nouvelles parentalités et l'autre sur la question préoccupante des adolescents en souffrance.

Texte rédigé par Frédéric Penalver.

05 octobre 2009

La rénovation en marche, les élections régionales aussi



Les militants socialistes d'Elbeuf se sont prononcés le jeudi 1 octobre pour désigner la tête de liste aux élections régionales 2010 et pour la rénovation du Parti.
Alain Le Vern a largement été désigné pour conduire la liste des socialistes à cette élection face à une droite revancharde incarnée par son candidat-ministre.
Sur la rénovation du Parti, les militants ont souhaité accompagner la dynamique en se prononçant largement pour celle ci.
La section se mettra au travail.

03 octobre 2009

Grosse mobilisation pour la votation citoyenne à Elbeuf


Dés 8h du matin, à la Poste, sur le marché, place François Mitterrand et à l'Hotel de ville, les militants socialistes étaient à pied d'oeuvre pour ouvrir les bureaux de vote à l'occasion de cette votation citoyenne.
A la Poste, ce sont les salariés qui se sont précipités pour voter contre ce projet de privatisation, nous ont-il dit..
Des mots d'encouragements et de remerciements accompagnaient leur passage à l'urne.
Sur le marché,un flot ininterrompu d'elbeuviens s'est présenté soit avec le bulletin de vote dans les mains, arborant fiérement celui ci, soit attendant patiemment dans la file d'attente.
L'occasion pour les militants de continuer d'expliquer les dangers d'une privatisation rampante.
L'accueil était très chaleureux comme ont pu le constater Didier Marie et Djoudé Merabet présents aux premières heures avec les militants.
98% des 1464 votants se sont prononcés contre le projet de privatisation de la Poste
Démonstration est faite qu'à Elbeuf, les citoyens se mobilisent pour sauver leur service public.

27 septembre 2009

En campagne pour La Poste

Fabius en héraut du "non"
C’est son nouveau combat, celui qu’il aurait aimé mener à l’échelle nationale.


Laurent Fabius aurait tant voulu se battre dans toute la France contre la privatisation de La Poste. Appeler à voter « non » dans un référendum, il l’a déjà fait en 2005 contre le Traité constitutionnel européen, contre son parti aussi et parfois même contre ses amis.
Là, sur La Poste, "un des derniers services publics si appréciés par les gens dans les quartiers comme dans les zones rurales", Fabius aurait été suivi par les siens, les socialistes, bien sûr, mais aussi toute la gauche.
Le gouvernement en a décidé autrement : point de décrets d’application pour le référendum d’initiative populaire prévu par la révision constitutionnelle de juillet 2008, et point donc de référendum sur le changement de statut de La Poste.

A défaut de meetings nationaux, Fabius doit ainsi se contenter des tribunes qu’il se fabrique.
Le voilà, hier en fin d’après-midi, devant une table en plastique à l’entrée du Carrefour Market d’Elbeuf, au cœur de sa circonscription.
L’ancien Premier ministre veut que ses terres soient exemplaires de la bataille unitaire que la gauche mène pour cette cause.
La "votation citoyenne" culminera samedi prochain dans toute la France, mais en "Fabiusie", on fait déjà signer la pétition depuis plusieurs jours.
Et face à ceux qui viennent faire leurs courses avant le rush du week-end, Laurent Fabius se veut didactique.
A un SDF moustachu qui l’interroge, le député de Seine-Maritime répond, courtois : "C’est contre la privatisation de La Poste."
Et Fabius de tendre un stylo et la feuille sur laquelle son interlocuteur coche 'non' à la privatisation et aligne son identité et son lieu de résidence, Elbeuf"… avant de conclure : "Vous avez pas 50 centimes pour me dépanner ?"
L’ancien ministre des Finances s’isole et lui donne une pièce.

Plus de 80 signatures en une heure.

Les rencontres se suivent.
A ceux qui se demandent ce qu’il fait devant le supermarché en cette fin d’après-midi ensoleillé, Fabius déroule son argumentaire rodé : "Le gouvernement aurait dû organiser un vrai référendum sur cette question, mais comme il avait peur d’être battu, on doit le faire nous-mêmes" ; "Ils vont fermer des bureaux" ; "Pour nous tous, La Poste c’est l’intérêt général, c’est pas des marchands de soupe."
La formule fait tilt chez ceux qui ont leur compte à la Banque postale.
Ils signent.
En moins d’une heure, Fabius et ses amis ont récolté près de 80 paraphes, tous hostiles à la privatisation.
Exercice pratique pour le héraut de l’opposition frontale à Nicolas Sarkozy.
Et quand une ancienne employée de La Poste confie ses états d’âme à l’ancien Premier ministre – "A La Poste, ça a beaucoup changé, l’emploi se dégrade, les tournées s’allongent" –, Fabius lui lance : "Faut tenir ! Il y a toujours un moment où les gens en ont marre. Rien n’est écrit."
Fabius ou le plaisir de faire campagne, une dernière fois peut-être.

Extrait du Journal du dimanche

24 septembre 2009

Réunion de section



Dans le cadre de la campagne d'information concernant le projet de privatisation de la Poste par le gouvernement, la section d'Elbeuf a souhaité confronter son analyse à celle des syndicats, partenaires de cette mobilisation.
Ainsi, un représentant CFTC de la Poste est venu échanger avec les militants sur ce projet de loi, dangereux pour les usagers et le personnel de l'entreprise.
En faisant partager son expérience aux militants, cet échange a permis de saisir tous les enjeux de ce projet de loi qui n'aboutira qu'à la dégradation d'un service public indispensable sur notre territoire.

23 septembre 2009

Besson, le chasseur de la jungle

En refusant de signer les décrets d’application sur les tests ADN on se dit un bref instant que Besson a retrouvé ses esprits mais non.
Il s’agit simplement d’une hypocrisie, d’une entourloupe de la majorité pour faire de Besson le bon et Hortefeux la brute.
Inutile de chercher le truand ça va de soi.
Mais hier à Calais aucun doute la brute, c’était bien Besson.
En moins deux heures les 280 refugiés, dont la moitié d’enfants, ont été évacués du camp calaisien par des policiers venus en nombre, en très grand nombre (environ 500).
Sarkozy avait fermé Sangatte, Besson aura fermé Calais.
Le problème reste entier. Notre ministre a juste déplacé un problème sans y apporter de solutions concrètes et efficaces.
Nous avons assisté à une opération de communication qui laisse des hommes, des femmes et des enfants dans un désarroi un peu plus grand.
Des hommes déracinés de toute patrie qui continueront à vivre dans des conditions de précarité et de pauvreté, et qui sans doute auront perdu leurs espoirs d’une vie meilleure.

Texte rédigé par Magali Adam Revert

20 septembre 2009

Rencontre sur l'avenir de La Poste



Afin d'éclairer les militants et les sympathisants de la section d'Elbeuf sur le projet de privatisation de La Poste, une réunion est organisée ce lundi à partir de 19h30 à ELbeuf.
Un syndicaliste de l'entreprise viendra nous éclairer sur les menaces de ce projet tant en terme de condition de travail pour les salariés que de dégradation du service pour les usagers.

15 septembre 2009

Rentrée politique pour Christophe Bouillon et Didier Marie



Le Parti Socialiste tenait hier sa conférence de presse de rentrée en présence de Christophe Bouilllon, Premier secrétaire fédéral et de Didier Marie, Président de l’Union départementale des élus socialistes et républicains.

L’occasion pour le Parti Socialiste de Seine-Maritime d’affirmer sa volonté d’être présent, offensif et porteur de rénovation pour cette nouvelle période qui s’ouvre. Le calendrier sera chargé, avec le vote du 1er Octobre des militants sur le questionnaire préparé par le Bureau National. Au programme : cumul des mandats, primaires, diversité, charte éthique et renouvellement. Autant de sujets sur lesquels les militants auront le dernier mot.

L’occasion également de revenir sur les principales propositions socialistes pour la rentrée : remboursement de TVA de 200€ aux ménages les plus modestes (l’équivalent du coût de la baisse de la TVA dans la restauration), mise sous tutelle des entreprises qui licencient lorsqu’elles font des bénéfices. Une mesure d’urgence sociale qu’attendent nombre de travailleurs comme ceux de Serta ou de Timken dans notre département.

La rentrée a également été l’occasion de dénoncer les mauvais coups de la droite : sur les collectivités dont elle organise l’asphyxie financière ; sur les services publics avec les suppressions de postes dans l’éducation nationale et la future privatisation de la Poste ; sur le plan démocratique enfin, en redécoupant circonscriptions et cantons pour reprendre par la loi les mandats perdus dans les urnes.

Une conférence de Presse de rentrée qui aura démontré que le Parti Socialiste de Seine-Maritime est prêt et combatif pour les prochaines échéances électorales.

14 septembre 2009

Halte au feu…Hortefeux !

Une vidéo prise à l’arrachée, et voilà une bavure sémantique révélatrice d’un certain racisme ordinaire en France.
Sauf que cette fois et encore, l’interprète de cette bavure n’est autre que le Ministre de l’Interieur.
C’est pourquoi ces phrases prononcées par Brice Hortefeux sont plus indignes qu’ailleurs.

Monsieur Hortefeux n’est pas a sa première tentative, il s’est déjà illustré à
maintes reprises dans ce sport puant.

Azouz Begag qui fut son collègue dans le gouvernement Villepin avait déjà subi
cette violence verbale .
Dans son livre « un mouton dans la baignoire » Begag rapporte qu’un jour à l’assemblée nationale Mr Hortefeux s’est adressé à lui par un « fissa fissa dégage » ce que disaient les soldats francais aux arabes en Algerie précise Begag.

Ou encore envers Fadela Amara au moment de sa prise de fonction au ministère du travail, il présentait sa secrétaire d’état à la ville et la considère comme « compatriote » mais ajoute « comme ce n’est pas forcement évident, je le précise »…

Rama Yade n’échappe pas à la règle, elle en a fait le frais au moment d’une tournée africaine en compagnie du président Sarkozy , notre Brice aussi du voyage , l’a menacée de se voir interdire un retour en France.

C’est de l’humour nous dit on, mais c’est de l’humour vache, fort cimenté d’une dose réelle de racisme.
Brice Hortefeux s’en défend mais un fort doute s’est installé dans l’opinion

Vu sa revendication pour la création du ministère de l’identité nationale.
Vu sa tentative de mise en place des test ADN pour les étrangers demandeurs des visas dans le cadre du regroupement familial.
Vu la mise en place d’ une politique de chiffre en matière de reconduite aux frontières des étrangers illégaux.

Brice Hortefeux n’est pas rien dans notre république ,il est le Ministre de l’Intérieur et à ce titre il est censé défendre plus que tout autre les valeurs de la République.
Il ne doit pas jouer le pyromane , il a allumé un feu , il faut qu’il l’éteigne…

Texte rédigé par Sayah Jalouali

11 septembre 2009

Ouverture de classe à Elbeuf

Après les inquiétudes légitimes des parents d'élèves et des élus, la classe maternelle de l'école Brassens a été sauvé.
Le risque était de voir 32 enfants par classe au détriment des conditions d'accueil des enfants et d'enseignement indispensable.
La mobilisation des parents d'élèves a permis de faire comprendre aux autorités que l'Education ne pouvait être appréhendée de manière purement comptable.
Félicitons nous de ce sursaut de bon sens même si nous pouvons déplorer qu'au niveau national le nombre d'enseignant ne soit qu'une variable d'ajustement budgétaire du gouvernement.


Les élus satisfaits à l'heure de la rentrée

07 septembre 2009

Pour sauver la Poste, tous aux urnes...



Le Parti socialiste dénonce le choix par le gouvernement de présenter le projet de loi visant au changement du statut de la Poste en plein cœur de l’été.

Rien ne justifie un tel changement de statut : ni le financement du développement de l’entreprise et de sa modernisation, ni une « règle européenne » qui imposerait cette évolution ce qui n’existe pas !

En 2008, la commission Ailleret remettait au Président de la république son rapport sur l’avenir de la Poste, alors même que nombre des participants n’en partageaient ni l’esprit ni les conclusions.

Depuis les interpellations publiques se sont multipliées : partis de gauche, syndicats, associations d’élus. La volonté de garantir et de sauvegarder une entreprise publique dont l’utilité sociale et économique est reconnue par un grand nombre de français s’est donc affirmée.

Les enjeux sont lourds dont l’aménagement du territoire et le lien social dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires.
Comme à son habitude, le Gouvernement a choisi d’y répondre par le dédain, le cynisme et le silence.

L’avenir de la Poste concerne la nation et le débat ne saurait être confisqué.

Le Parti socialiste réitère sa demande de référendum et il est mobilisé pour faire de la votation citoyenne du Samedi 3 Octobre, un grand succès populaire.

En Seine-Maritime, les élus socialistes et républicains soutiennent cette nécessaire consultation de la population. La Fédération PS de Seine-Maritime, l’Union des élus socialistes et Républicains, les sections socialistes associées aux partis de gauche, aux syndicats, aux associations s’emploieront à réussir cette votation.

14 juillet 2009

Une cérémonie du 14 juillet sous le soleil

La cérémonie du 14 juillet à Elbeuf est toujours l'occasion pour de nombreux elbeuviens de se retrouver place Aristide Briand en présence des autorités locales, des représentants des associations d'anciens combattants ou des pompiers professionnels et volontaires.
Cette année encore, en présence de Laurent Fabius député de Seine Maritime, Didier Marie président du Département et de Djoudé Merabet maire d'Elbeuf, cette cérémonie a permis de mettre à l'honneur les soldats du feu et leur engagement si précieux.
Aprés le dépot de gerbe et l'allocution du maire, des récompenses ont été attribuées soulignant le parcours de certains d'entre eux.
Les sourires de leur famille venues les accompagner faisaient plaisir à voir.
Vient ensuite le moment de la Marseillaise, de la revue des troupes, du lacher de pigeon et du défilé des équipements des sapeurs pompiers.

09 juillet 2009

Laurent Fabius défend la motion de censure à l'Assemblée Nationale

Laurent Fabius a défendu mercredi 8 juillet la motion de censure déposée par le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) contre la politique du gouvernement. S’exprimant sans notes, il a rappelé la situation économique et sociale déplorable de la France et démontré la responsabilité de Nicolas Sarkozy, du Gouvernement et de la droite, au pouvoir depuis 7 ans. Se situant sur le fond, Laurent Fabius a présenté les propositions concrètes des socialistes pour changer de politique, faire face à l’urgence et préparer l’avenir

07 juillet 2009

Quand militer rime avec convivialité...

En prélude de la trêve estivale, et pour remercier les militants de leur participation active à la campagne européenne, la section d'Elbeuf a organisé son traditionnel barbecue républicain.
De très nombreux militants et sympathisants qui nous accompagnent dans nos campagnes se sont réunis sous un soleil radieux et une fumée flairant bon les odeurs de viandes grillées.
Moment d'échange amical et convivial...
Tout le monde a pu prendre des forces pour repartir de plus belle dès septembre.

01 juillet 2009

Un coup porté à l'Education

A l’approche de la fin de l’année scolaire, des menaces pèsent sur les emplois et les
auxiliaires de vie scolaire (EVS-AVS) dont les contrats à durée déterminée arrivent à
terme le mardi 30 juin.

Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime interpelle le Préfet de Région pour qu’il maintienne les postes :

«Les vacances approchent et le Gouvernement est toujours aussi muet sur
l’avenir des contrats des Emplois et Auxiliaires de vie scolaire (EVS-AVS) dans
nos établissements.
Il s’agit de près de 600 personnes sur notre territoire qui
occupent ces emplois indispensables pour améliorer et accompagner la vie
des jeunes dans leurs écoles, collèges ou lycées.
Leur rôle est primordial pour garantir l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation.
Et que fait le Gouvernement ?
Une nouvelle fois, il organise un coup dur pour
l’éducation et pour l’avenir des jeunes Seinomarins et prépare un plan de
licenciement orchestré à la veille des vacances scolaires.
Voilà des années que les gouvernements de droite refusent de faire de
l’Education une priorité.
Aujourd’hui, le plus gros plan social de France est celui qui concerne l’Education Nationale : 11 200 suppressions de postes en 2008, 13 500 en 2009 et plus de 60 000 depuis six ans.
Aujourd’hui ce sont près de 30 000 auxiliaires de vie scolaire qui vont être licenciés !
Tout cela résulte d’une même logique : en ne se donnant pas les moyens d’une
politique d’éducation ambitieuse, le Gouvernement fait au plan local de très
nombreuses victimes.
Evidemment, les Seinomarins sont concernés au premierchef : ils sont nombreux à s’inquiéter pour l’avenir de leurs enfants, ils sont nombreux à pressentir que ces funestes décisions constituent un danger pour l’égalité des chances sur ce territoire.
Nous demandons aujourd’hui au Préfet de Région de préserver l’emploi de ces 600 agents. »

25 juin 2009

Quand la solidarité est punie...

Évoqué au moment de la sortie du film « Welcome » (histoire d'un jeune migrant kurde qui veut traverser la Manche), le « délit de solidarité » doit mériter plus d'attention.
Certes il s'agit d'un mythe selon notre ministre de l'immigration, Mr BESSON, qui prétend que le « délit de solidarité » n'existe pas.
A faire l'autruche on voit pourquoi il a été reconduit dans ses fonctions.
Peut-être aura-t-il plus de temps pour se pencher sur le rapport de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme sur le « délit de solidarité ».
Rapport accablant qui fait état de nombreuses situations d'abus de pouvoirs.
Gare à vous si vous voulez aider des sans-papiers !
Interpellations, placements en garde à vue, intimidations, les témoignages sont précis et sans équivoque. Au delà des exemples expliqués, le rapport donne quelques éléments chiffrés.
On retiendra le chiffre de 5000.
C'est le nombre d'interpellations pour aide illicite au séjour d'un immigré, à atteindre en 2009, objectif fixé par le Président à son ministre.
Devant cet objectif de résultat on comprend mieux pourquoi l'assistance aux étrangers en situation irrégulière, qu'elle soit exercée à titre individuel ou dans le cadre d'une association, est très mal vue voire punie.

Texte rédigé par Magali Adam Revert

14 mai 2009









Estelle Grelier, n 2 de la liste des socialistes de la Région Nord Ouest aux élections européennes a fait campagne sur Elbeuf et notre agglomération ce mardi 12 janvier.
A l’écoute des difficultés des salariés et de la situation économique des entreprises de l’agglomération, en présence de Didier Marie, Guillaume Bachelay, Djoudé Merabet, Vincent Rabillard et Laurent Bonnaterre, elle a rencontré successivement la direction de NPC( ex EMT) et les syndicats et les syndicalistes de l’usine Renault à Cléon.
L’après midi s’est conclue par une réunion publique qui a réuni plus de 150 militants et sympathisants de gauche.
L’ensemble des secrétaires de section de l’agglomération était présent pour faire de ce moment un moment de mobilisation et d’encouragement pour aller sur le terrain convaincre les électeurs que l’Europe avait besoin d’un nouvel élan, plus social et plus solidaire.

10 mai 2009

2 années de Sarkozy

Deux année sont passées depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy.
Qu'en est- il aujourd'hui ? Qu'a-t-il concrétisé de ses promesses de campagne présidentielle ? Et comment s'est il pris pour diriger le pays ?

Le 6 mai 2007, Sarkozy gagnait le second tour de l'élection présidentielle face à Segolene Royal en promettant des merveilles aux francais.

Tant des promesses affichées pendant la campagne et tant des déceptions après deux années de pouvoir.
N-a-t-il pas promis qu'il serait le président de pouvoir d'achat des francais ?

Oui mais pour qui ?
Sa toute première décision, ( ça en dit long sur sa marque de fabrique),ce fut d'éxonérer les plus aisés d'une partie des impôts , le bouclier fiscal à 50% permet à ces derniers de bénéficier d'un solde conséquent sous la forme d'un trop perçu auprès du trésor .
Pour l'année 2007, ils sont 2398 contribuables qui ont partagé la somme de 121 107 041 euros : soit en moyenne 50 OOO euros par personne.

Ces contribuables là peuvent vraiment dire merci à une promesse tenue.
Mais Sarkozy ne s'est pas tenu qu'à cela ; l'éxonération des droits de succession, la déduction de l'impôt sur la fortune, l'éxonération des heures supplémentaires des cotisations sociales, la mise en place d'une franchise de soins non remboursable pénalisant ainsi les plus précaires :plus on est malade moins on est remboursé.

La reforme de la carte judiciaire a eu comme conséquence un désert de service public : fermeture à tour de bras des tribunaux partout dans le territoire .

Et la liste peut encore s'allonger...

Aujourd'hui par temps de crise, Nicolas Sarkozy n'a t-il pas tout simplement échoué?

Oui il a mis a terre tout un pays. Et de quelles manières ?

La chère rupture prônée a révélé un tout nouveau président puissamment marqué par le luxe, un jet- seteur en plein essor qui affiche sa victoire dans un cadre luxueux ( fouquets) entouré des gothas de la finance n'a tout simplement que du mépris envers la majorité des francais.
Tout au long de ces deux années, il n'a cessé de s'octroyer tout les pouvoirs avec une majorité godillot au parlement : l'Elysee propose, décide et les parlementaires paraphent avec entre les deux un premier ministre effacé.
Main mise aussi sur les médias, c'est lui aujourd'hui qui nomme le président de France télévision.
Pour les chaînes privés n'en parlons même pas, cela fait longtemps qu'elles sont sous la main de l'Elysée.

Deux années de pouvoir et un pays en crise profonde, que peut on dire de plus si ce n'est que ce double temps de crise ( nationale et internationale) saura t il se transformer bientôt en temps de cerise?

Texte rédigé par Sayah Jalouali

04 mai 2009

un 1 er mai rassembleur




Comme à notre habitude, les militants et sympathisants du Parti Socialiste de l'agglomération d'Elbeuf se sont réunis à l'occasion de ce 1 mai.
Etape 1, le traditionnel dépot de gerbe à la stéle de Jaurés à Caudebec Les Elbeuf pour célébrer cet humaniste de gauche, au moment où son image et son message est détourné par l'extreme droite.

Etape 2, à l'appel des secrétaires de section et de Didier Marie, de trés nombreux camarades socialistes ont rejoint le cortége des manifestants réunis à l' Hotel de Ville pour arpenter les rues elbeuviennes.
La mobilisation a répondu à nos attentes.
Depuis trés longtemps, les socialistes n'avaient pas été aussi nombreux dans une manifestation locale.
Les socialistes demandent notamment à Nicolas Sarkozy de supprimer le bouclier fiscal et l'ensemble des mesures fiscales injustes, d'arreter le plan de suppression de postes dans la fonction publique et d'abord dans l'éducation et l'hopital et d'accompagner les salariés licenciés et d'empecher les licenciements boursiers.
Le combat doit se prolonger.