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30 janvier 2008

Stop ou encore

Derriére les scrutins du 9 et 16 mars 2008, il est indéniable que se joue la première confrontation du peuple contre l'UMP, le gouvernement et le Président Sarkozy.
Stop ou encore...voici la petite musique que nous ne cesserons de rappeler aux habitants de notre ville.
Sarkozy ne peut se dédouaner de cette échéance.
Il est intéressant de voir que dans les rangs de l'UMP la cacophonie s'installe et que certain candidat souhaiterait voir le président en déplacement à l'étranger comme il sait si bien le faire ou mieux en voyage "de noce prolongée".
Dans le même temps, nous montrerons à travers notre projet municipal et cantonale que notre vision de la société et des personnes qui la composent s'oppose à celle de la droite.
Plus solidaire, plus ouverte, plus attentif, plus courageuse...


Carton jaune

Laurent Fabius appelle les électeurs à adresser un carton jaune à la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon.

Les élections municipales et cantonales seront l'occasion de se prononcer sur la politique mise en oeuvre et à venir du gouvernement Sarkozy-Fillon. Des mauvais coups ont été portés depuis neuf mois : baisse du pouvoir d'achat des salariés et des retraités, taxes médicales, coupes sombres dans les effectifs de la fonction publique, remise en cause de la laïcité, alignement sur la diplomatie de Bush, refus d'organiser un référendum sur le nouveau traité européen. D'autres décisions négatives sont en préparation : augmentation de la TVA et de la CSG, taxes diverses notamment sur les téléphones mobiles et les abonnements à l'Internet, démantèlement du code du travail et du système de retraites par répartition, etc.

Dans 40 jours, en se rendant aux urnes et en choisissant le bulletin socialiste, les Français auront la possibilité d'adresser un carton jaune à la politique actuelle.

Afin de faciliter le travail de mobilisation sur le terrain, nous mettons en ligne sur le site www.laurent-fabius.net un "carton jaune à la droite". S'ils le souhaitent, les sympathisants, les militants, les candidats peuvent le télécharger et l'utiliser lors du porte à porte, sur les marchés, dans les réunions publiques.

20 janvier 2008

Elections cantonales de mars 2008

La Fédération du Parti Socialiste, représentée par Christophe Bouillon, 1er secrétaire fédéral de la Seine-Maritime, a présenté, à Yvetot, coeur du département, les 35 candidats qui représenteront la majorité départementale lors de l’élection cantonale, le 9 mars prochain.
A cette occasion, il était accompagné de Didier Marie, président du Département, qui a présenté les propositions du projet départemental qui sera défendu par chaque candidat sur son canton.

Sur le canton d'Elbeuf, Didier Marie sera notre candidat supplée par Annie Jaouen.

Décliné sous forme d’un document de 32 pages, intitulé “Seine Maritime , la vie en mieux“, ce projet prolonge les nombreuses initiatives prises par la majorité départementale depuis 2004 sous l'impulsion de Didier Marie, action qui impulse un nouveau souffle indispensable à notre territoire.
Retrouvez ce programme sur www.lavieenmieux.fr site de campagne des candidats de la Majorité Départementale.

13 janvier 2008

Voeux de la section

A l'occasion des voeux de la section d'Elbeuf, plus de 210 militants et sympathisants ont répondu à notre invitation pour déguster dans la convivialité la galette républicaine traditionnelle.
Didier Marie a lancé le coup d'envoi de la campagne pour les élections municipales et cantonales de mars 2008.
Djoudé Merabet secrétaire de la section a lui aussi lancé les hostilités.

Voici l'intégralité de son discours.

"Chers amis, chers camarades, militants, sympathisants,

Chère Françoise, Chère Annie, Cher Didier,

Merci d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation pour ce moment fraternelle et convivial des vœux de la section d’Elbeuf et de La Londe.

Ces moments de rencontre sont toujours pour nous un plaisir et particulièrement en ce début d’année où la tradition nous invite à vous souhaiter à vous et à vos proches une bonne et très heureuse année 2008.

Je tiens aussi en particulier à remercier les nouveaux membres de nos sections arrivés cette année, nombreux et ceux qui vont nous rejoindre dans les mois qui viennent.

Ces vœux ont une résonnance particulière cette année.

Ils sont à la charnière entre notre échec à la présidentielle et nos victoires possible aux élections municipales et cantonales et je laisserais juste après moi le soin à Didier de nous en parler.

Nous avons dépassé le stade de la culpabilisation mais nous devons toujours tenir compte des erreurs passées pour corriger le futur.

Et que nous apprends le passé :

- qu’il n’y a de victoire possible que si le discours tenu est à la hauteur des attentes des français
- que le Parti Socialiste ne gagne qu’à partir du moment où il affirme son identité et ses valeurs
- que les rapprochements contre nature avec le centre droit ne peuvent qu’ébranler la gauche toute entière
- et qu’il n’y a de victoires possibles qu’avec le rassemblement de toute la gauche

Ces erreurs ont un coût et ce coût s’appelle Nicolas Sarkozy.

Nous voici donc avec le pur produit de la droite libérale, réactionnaire et individualiste qu’on nomme maintenant le sarkozysme.

Concentration de tous les pouvoirs, loi du plus fort, hypocrisie organisée entre ministres et collaborateurs, effets de manches et tour de passe passe télévisuelle.
La solennité de la fonction présidentielle a été remplacée par l’excès de luxe et sa démesure…

La vie privée devient un argument de campagne et même de rase campagne.

Dans l’esprit de Sarkozy , le people a remplacé le peuple, ses yeux sont pleines de paillettes.

Mais derrière tout cela, la réalité est tout autre, j’oserais même dire le top model cache la forêt.

Les retraites stagnent pour de nombreuses personnes âgées comme ici à Elbeuf, les services publics sont saignés comme dans notre agglomération avec les tribunaux, les médicaments coutent plus chers pour tous, la durée du temps de travail est menacée pour les travailleurs, les universités sont privatisées, la laïcité est menacée…

C’est pourquoi, le rendez vous du mois de mars doit être le premier signe de révolte de la part de tous les français qui souffrent de cette politique.

Le 9 et 16 mars, c’est demain.
Le temps est court, les journées s’égrènent.

Nous avons commencé à nous mettre en ordre de marche pour aller au contact des elbeuviens et plus largement des habitants de ce canton.

Je remercie les militants qui se sont déjà engagés à tes cotés Didier pour ces campagnes et j’invite les autres qui le souhaite à nous rejoindre.

La recette est la même et elle est notre marque de fabrique, beaucoup de proximité, de contact et d’enthousiasme.

Nous multiplierons les présences sur les marchés de la ville tous les samedis matins, nous irons au devant des elbeuviens en multipliant le porte à porte dans toute la ville, nous distribuerons les documents de campagne dans toute les boites aux lettres….

Chacun trouvera sa place.

La section d’Elbeuf est à l’image de notre ville : Solidaires, multiples, portées vers l’avenir.

A tes cotés Didier depuis de longues années, j’ai beaucoup appris.
Les militants de notre section le savent eux aussi.

Tu m’as appris la rigueur, la force de conviction, le respect des engagements, les valeurs, l’amitié.
Ce que j’ai appris de toi, je m’efforce de le transmettre aux militants qui m’entourent et je sais car ils l’ont montré à de nombreuses reprises que tu peux aussi compter sur eux.

Je le disais, le 09 et le 16 mars, c’est demain.

Alors, chers amis, dès maintenant, mettons nous en ordre de marche pour continuer le travail entrepris à Elbeuf, dans ce canton et je l’espère au Département.

11 janvier 2008

La police de proximité ressuscitée

Une fois de plus, Sarko 1er et sa cour (ou son gouvernement parait-il) montrent leur totale improvisation et leur incohérence.
En effet après avoir entre autres; favoriser les rentiers et le capital en prétendant vouloir valoriser le travail, augmenter les retraites que de 1.1%, le SMIC et les minimums sociaux moisn que l’inflation tout en ayant dit, « je serai le président du pouvoir d’achat » - en oubliant de préciser qu’il parlait du sien-, voici qu’il ressuscite un dispositif qu’il avait enterré lorsqu’il était Ministre de l’Intérieur.

Ainsi, c’est avec un certain plaisir que j’ai accueilli le retour de la police de proximité, qui rappelons-le avait été supprimée en 2003 par Sarkozy lors de son intervention à Toulouse sous ses termes « les policiers n’ont pas vocation à organiser des tournois de foot ».
Quelle incompétence, quel mépris, quelle suffisance !!!

Car il faut être de Neuilly et croire que seules ; la répression, la haine et la violence (intervention d’Argenteuil) peuvent répondre à la difficulté d’être dans notre société, quand le hasard de la vie vous a fait naître dans l’abandon.

Là où, seules des mesures empreintes de citoyenneté et de valeurs républicaines peuvent apporter des solutions durables.

Dans ce cadre la « polprox » mise en place en 1997 par Jean-Pierre Chevènement, proposait le retour du dialogue, de l’écoute et de la reconnaissance de l’autre.
Mais 5 ans après sa suppression, aujourd’hui dans les quartiers, c’est la catastrophe, tout le monde a peur de tout le monde, dans un grand double miroir paranoïaque.

Cinq années ont ainsi été perdues.
De nouveau, il faudra reconstruire ce que la droite a détruit, mais n’oublions pas que ce n’est pas l’unique mesure à prendre : l’école, les services publics, le soutien aux familles monoparentales, les services aux personnes âgées ou en grandes difficultés ont besoin d’être présents dans ces quartiers.

La présence de l’état protecteur et républicain pour redonner de l’espoir et retrouver le respect de l’esprit citoyen dans les quartiers les plus défavorisés est indispensable.

Mais je crains une fois de plus que ce ne soit qu'un effet d’annonce.

Voici un nouvel exemple de l’incohérence et de l’incompétence de Sarkozy.

Texte rédigé par Bruno Jeannet

Rassemblement des socialistes à la Mutualité

Intervention de Laurent Fabius à l’occasion du rassemblement des secrétaires de section à la salle de la Mutualité, pour marquer le lancement de la campagne nationale du Parti socialiste en vue des élections du 9 et du 16 mars.

Chers camarades, je m’exprime ici d’abord comme candidat aux élections municipales à Grand-Quevilly où nous avons 72 % de logements sociaux, ce qui montre qu’on peut atteindre les 20 % sans drame.

La question est parfois posée, elle a été fort bien posée, et ensuite écartée bien sûr par Bertrand, par Ségolène : élection nationale ou élection locale ? La réponse est évidente : locale d’abord. Les conseillers généraux, les élus municipaux ont des projets locaux à faire valoir. Pour avoir pris connaissance de pas mal de ces projets locaux, je crois que le mot principal à travers nos cinq propositions, c’est le mot « solidarité », car c’est celui-là qui fait le lien avec tous les autres et qui nous distinguent fondamentalement des listes de droite.

Mais au-delà, est-ce que ce sera un scrutin national ? Bien sûr que oui. D’abord parce que, excusez l’évidence, c’est la première fois, depuis les élections législatives et présidentielles, que tous les Français sont appelés aux urnes. Ensuite, parce que le Président de la République lui-même, dans ce temple de l’objectivité républicaine qui s’appelle le conseil de l’UMP, avec son ami Tony Blair, a dit qu’il entendait s’impliquer dans les élections municipales et départementales. Et puis parce que nous-mêmes, nous nous apprêtons à faire la même chose, parce que ces élections auront bien sûr un impact sur la vie nationale et parce que, c’est l’élément supplémentaire que j’apporte, selon le résultat de ces élections, la politique qui sera suivie ne sera pas la même.

Si au soir du deuxième tour, j’allais dire « Dieu nous en garde ! », c’est un succès de la droite, qu’entendra-t-on ? Le président de la République qui, une fois n’est pas coutume, apparaîtra à la télévision nous dira : « Ma politique a été confirmée, je continue et même, je double. »

Si c’est la gauche, comme nous le souhaitons tous, qui l’emporte, il y aura nécessairement des inflexions.

Je souhaite, c’est le message que je veux apporter à notre réunion, que ces élections dans sept semaines soient des élections carton jaune. Je m’explique : carton jaune d’abord sur la question de l’amputation du pouvoir d’achat.

Le président de la République a fait campagne, non pas comme on le dit souvent, pour dire : « Je serai le président du pouvoir d’achat », non ; la formule exacte est : « Je serai le président de l’augmentation du pouvoir d’achat ». Tous les mots y sont, simplement pas dans le bon ordre : l’augmentation du pouvoir d’achat du Président, oui !

Quand on regarde, vous êtes sur les marchés en ce moment pour la campagne, que nous dit-on ? « Tout augmente, sauf les salaires. » Alors je sais bien qu’il y a le « travailler plus pour gagner plus », mais je n’ai pas vu beaucoup de salariés se précipiter avec leur feuille de paie, disant : « M. le député, M. le candidat au conseil municipal ou au conseil général, regardez comme ma paie a augmenté ! » Il y en a sûrement, le regretté François Mitterrand disait : « Il y a des poissons volants, mais ce n’est pas la majorité des poissons. »

Les chômeurs en tout cas, pas concernés ; les temps partiels, pas concernés ; les retraités, pas concernés ; les retraités, en tant que premier adjoint à la mairie de Grand-Quevilly, à la fin de l’année, j’ai eu le banquet des personnes âgées et j’ai fait le tour des tables, comme chacun d’entre nous le fait, et qu’est-ce que j’ai entendu ? « 1,1 % : on se moque de nous ! » 25 % qui était promis, as-tu dit Ségolène, 1,1 %. Et on pourrait continuer la liste. Carton jaune contre l’amputation du pouvoir d’achat.

Vous me direz : « Mais si tout le monde était appelé à l’effort », oui, mais tout le monde n’est pas appelé à l’effort. On rappelait le bouclier fiscal, et il ne faut pas citer les choses de manière abstraite, il faut citer les chiffres dans le Nord-Pas-de-Calais qui n’est quand même pas la région la plus riche de France, 111 personnes ont reçu en moyenne un chèque du Trésor public de 89 500€. Et j’invite tous ceux qui font campagne, c’est-à-dire vous tous, à se procurer la moyenne dans chaque région, car elle est publique.

Si encore l’effort avait été demandé à tous les Français pour mettre l’accent sur les priorités, oui : éducation, recherche, PME, innovation, mais rien ! Rien ! Alors cela mérite un carton jaune. Mais le carton jaune, nous n’avons pas la possibilité d’expulsion ! Mais le carton jaune doit aller plus loin et servir d’avertissement pour la suite, car dès après les élections de mars, il y aura des décisions.

Cette année, par une coïncidence extraordinaire, avril tombe après mars, et on nous a annoncé en avril des décisions sur l’assurance maladie ; en mai, des décisions sur la retraite ; en juin, un collectif budgétaire et une modification des règles du contrat de travail. Que se passera-t-il ?

On va reparler, mais il faut en reparler dès maintenant, de l’augmentation de la TVA, de l’augmentation de la CSG, de l’allongement de la CRDS, de l’aggravation des taxations médicales et de ce qui se prépare si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Oui, sans doute, on gardera la durée légale du travail mais on fera en sorte que dans chaque entreprise où le salarié est en situation de difficulté, de faiblesse par rapport à l��employeur, on puisse avoir des dispositions plus défavorables que la loi. C’est cela qui est dans les tuyaux. Et il faut donc, au soir du 9 et du 16 mars, qu’il y ait une protestation, un carton jaune de la population française pour dire : « Non, il faut changer de politique, n’aggravez pas une politique qui d’ores et déjà a échoué. »

Carton jaune aussi, mes camarades, sur ce que j’appellerai pudiquement la « pratique du pouvoir ». L’autre jour, dans sa conférence de presse, le président de la République a pris à parti un journaliste parce qu’il avait eu l’audace de parler de monarchie. Mais quand on prend l’étymologie, quand un seul concentre toutes les décisions, cela s’appelle quand même comme ça. Les citoyens ont élu un président de la République, et ils se retrouvent avec une monarchie élective.

Alors je pense qu’il faut dire ce qu’on pense de cela. Monarchie élective, non ; phénomène de cour, non ; Premier ministre autrefois collaborateur, maintenant paraît-il, cela changera ; les ministres faire-valoir, rivés à leur téléphone, attendant un signe d’encouragement pour passer une nuit calme, ce n’est pas possible.

La proximité avec les intérêts financiers et l’occupation, il n’y a pas d’autre terme, des écrans et des médias audiovisuels, c’est pourquoi j’insiste, François l’a fait l’autre jour, je l’ai fait aussi moi-même, sur la nécessité impérieuse d’établir dans ce pays l’égalité audiovisuelle parce que c’est une clé de la démocratie.

Qu’est-ce qu��on attend d’un président de la République en ce moment ?

Il y a de graves menaces et de graves crises ; il y a la menace du terrorisme, mais nous l’opposition, on ne nous informe de rien. Il y a la menace de la dissémination nucléaire ; je n’ai pas, a priori, d’opinion sur la question de savoir s’il faut ou non vendre des centrales à tel ou tel pays du Moyen-Orient, mais je sais que si la France veut faire de cela une politique, il faut qu’elle nous explique comment l’utilisation de ces centrales ne se traduira pas à terme par un risque d’augmentation de la dissémination nucléaire.

Il y a le risque, et pas le risque, la menace climatique et il y a la menace financière et c’est là-dessus qu’on attend le chef de l’Etat. Donc au lieu de s’occuper de t��ches latérales, qu’il explique au pays, à l’Europe et au monde ce que sont les solutions de la France pour en discuter et pour avancer.

Qu’est-ce que j’ai entendu en faisant campagne comme vous ? On attendait d’un chef de l’Etat dignité ; on attendait de l’efficacité ; on attendait une certaine sobriété et l’on a un étalage agité et parfois même immature.

Voilà ce que j’avais à dire, mes camarades.

Nous avions demandé un référendum sur le Traité européen. Il semble que M. Sarkozy fasse en sorte que ce référendum n’ait pas lieu. Oui, mais voilà, les élections du 9 et 16 mars, elles, ne pourront pas être annulées.

Nous les affrontons avec des atouts, et si nous ne gagnons pas, cela ne pourrait venir que de nos propres insuffisances. On les connaît, on les a pour une part expérimentées : il y a la division et de ce point de vue-là, le rassemblement d’aujourd’hui fait plaisir, et fera plaisir bien au-delà de nos rangs.

Il y a la dispersion qui consisterait à ne pas se concentrer sur cette échéance-là, et puis il y a la dilution qui pourrait faire croire à certains, à tort, que c’est en multipliant les œillades à la droite qu’on rassemble la gauche.

Le rassemblement oui, mais n’oublions pas d’abord notre base politique et sociale.

Ce que je veux dire pour terminer est tout simple : les 9 et 16 mars, on votera pour de bons candidats socialistes aux mairies ; pour de bons candidats socialistes dans les conseils généraux, mais on votera aussi je l’espère en brandissant un carton jaune contre l’amputation du pouvoir d’achat et contre les pratiques du pouvoir.

On rappellera à ceux qui nous président que notre conception des choses, celle des Français, n’est pas : « On est élu un dimanche et puis c’est le bon plaisir et puis rendez-vous cinq après ! » Non, entre temps, il y a les rendez-vous avec le quotidien des Français. Ce rendez-vous là, pour nous, c’est le 9 et le 16 mars et nous pouvons faire en sorte que ce soit un rendez-vous gagnant.

Avec Sarkozy, dire ne signifie pas forcément faire...

Platon l’écrivait déjà dans « La République » le plus grand danger pour la démocratie est que l’orateur prenne le pas sur le sage.

Or aujourd’hui, nous avons ce risque en la personne de Nicolas Sarkozy qui usant et abusant de ses relations, entretient une relation malsaine avec les médias.
En effet ses amis : Bouygues, Bolloré, Dassault, et Lagardère sont à la fois, clients de l’état et propriétaires de grands groupes médiatiques lui permettant de se mettre en scène tel un avocat plaidant sa propre cause, effets de manche compris, et utilisant comme il se doit la mauvaise foi comme argument.

Utilisant alors un style incantatoire où le fond du discours peut se résumer en une seule formule : Je suis le plus beau, je suis le plus grand, je suis le meilleur et je dis ce que je veux.
Et ceci en étant sûr de ne jamais être contredit par ses interlocuteurs.

Il a dit : « je ne serai au service d’aucun lobby »
Il a menti :Je vends les rafales de mon ami Dassault à Khadafi.
J’offre une prime de 5000 € pour l’achat d’un véhicule électrique, dont mon ami Bolloré va être le principal constructeur.
Je supprime la publicité sur le service public permettant à mon ami Bouygues de voir le cours de l’action TF1 progresser de 15% en une demi-journée, ceci étant d’autant plus intéressant pour lui qu’il a l’intention de vendre TF1.
Je participe au montage fiscal qui permet à mon ami Lagardère de ne payer aucun impôt sur la vente de ses actions EADS lors d’un probable délit d’initié (Oh !une affaire dont on n’entend plus beaucoup parler.) !

Il a dit : » le paquet fiscal donnera du pouvoir d’achat et relancera la croissance ».

Rappel : le paquet fiscal contient trois mesures principales :

* L’exonération fiscale des heures supplémentaires :
Comme les 35h vont être supprimées il faudra travailler au moins plus de 39h pour pouvoir y accéder.

* La suppression des droits de succession :
Il faut savoir qu’auparavant déjà plus de 85% de la population en était exonérés, et que seuls les très gros patrimoines en tireront un grand bénéfice.

* Et surtout le bouclier fiscal à 50% qui a permis aux 5000 français les plus riches, dont beaucoup de ses amis, de se voir rembourser près de 7 MILLIARDS d’Euros et contrairement aux promesses qui avaient été faites, cette mesure n’a eu aucun effet sur la croissance; ses joyeux bénéficiaires préférant faire des placements juteux en Asie.

Or, en France environ 7 Millions de personnes vivent avec moins de 750 euros par mois, si ces 7 milliards leur avaient été distribués (soit 1000 euros par personne), nul doute qu’ils auraient été immédiatement injectés dans l’économie, créant ainsi de la croissance.

Mais quand ses amis journalistes (le service presse de TF1 a fêté la victoire au champagne à 19h) lui pose la question, il répond en mettant en avant les deux premières, et ses amis négligent ensuite de l’interroger sur la troisième.
Eh oui, médias quand on vous tient, on peut manipuler les français.

Ainsi effectivement, et là il ne ment pas, il peut affirmer que les caisses de l’état sont vides mais c’est lui qui les a vidées par des mesures économiques ineptes qui n’ont bénéficié qu’à une minorité de français qui n’en n’avaient pas besoin.

Alors j’aimerai l’entendre dire la vérité :

Je suis le président qui :

* A mis en place une franchise médicale de 50€ même pour les plus démunis.

* N’augmente les retraites que de 1.1% soit 7€ par mois en moyenne pour les petites retraites.

* Refuse de donner un « coup de pouce » au SMIC

* Refuse de mettre en place la TIPP flottante pour diminuer l’impact de l’augmentation du pétrole.

* Supprime l’exonération de la redevance pour les personnes âgées.

* Permet de travailler plus, 42 années de cotisation, pour toucher moins.

* Divise les français insidieusement, en les opposants à l’aide des commentaires des médias, essentiellement à l’encontre des ; fonctionnaires, cheminots, enseignants et chômeurs.

* Suis le président de tous les français mais je vais faire campagne sur le terrain pour l’UMP

* Défend les droits de l’homme avec mes amis Khadafi et Poutine.

* Force les patrons de grands groupes français, EADS et AREVA, à signer des contrats léonins avec la chine, car ils sont globalement déficitaires, uniquement pour annoncer du chiffre.

* Contrôle les médias.

* Croît que dire c’est faire.

* Pense que l’Europe est une province de la France.

* Se prend pour une rock star.

Et pour conclure je suis le sarko des palaces qui prend aux pauvres pour donner à mes riches amis.

P.S je ne parle pas de sa vie privée car je ne veux pas lâcher la proie pour l’ombre, mais en soulignant toutefois qu’il se fait photographier ou filmer uniquement s’il le désire.
Et là encore il ment.

Il est notable que lors de sa conférence de presse les plus grandes occurrences sont, les mots liés à mensonges et vérité.

Texte rédigé par Bruno Jeannet

01 janvier 2008

Je vous invite à prendre connaissance d'une initiative du CNR ( Comité National pour un Référendum).
Il s'agit d'une lettre à destination des parlementaires.


Madame la députée, Monsieur le député
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur


Vous êtes certainement conscient(e) de l’importance que représenterait pour notre pays le nouveau traité européen signé à Lisbonne par les chefs d’Etat et de gouvernement.

Ce traité aurait une répercussion considérable sur la vie économique, sociale et politique de la France et de chacun de ses citoyens. D’ailleurs sa ratification exige préalablement une révision de la Constitution française.

Lors du précédent référendum sur le projet de traité constitutionnel, certains ont voté oui, d’autres ont voté non, mais en France, le peuple s’est prononcé librement, ce qui est tout à l’honneur de notre pays.

Comme une majorité de nos concitoyens, je considère que le nouveau traité doit également être soumis à référendum. Et cela dépend aussi de vous.

En effet, pour que ce traité s’applique, il faut passer par deux étapes successives, dont la première concerne la révision de notre Constitution, avant celle concernant l’adoption proprement dite du traité. Si cette première étape ne recueillait pas la majorité requise des 3/5 des membres du Congrès, le président de la République sera contraint de recourir au référendum. Beaucoup de voix venues de tous horizons se sont élevées pour qu’il en soit ainsi.

Quelle que soit votre opinion sur ce traité, je vous demande donc solennellement de voter contre la révision constitutionnelle lors de ce premier vote, puisque, compte-tenu de la décision du président de la République, c’est la seule façon d’obtenir que le peuple français tout entier puisse s’exprimer. Ce que le suffrage universel a décidé ne peut être tranché à nouveau que par le suffrage universel. C’est pourquoi je vous demande de ne pas prêter votre concours à ce qui serait un grave déni de démocratie.

Comptant sur votre accord, et en attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.


Pour le CNR, la tenue d'un référendum sur le traité de Lisbonne est une ardente nécessité démocratique.
C'est pourquoi des personnalités diverses, dont certaines avaient déjà pris l'initiative d'appels et de pétitions en faveur de cette consultation populaire, ont décidé de rassembler leurs efforts dans un Comité national pour le référendum.
Le CNR s'adresse à tous ceux, quelle que soit leur opinion sur le nouveau traité, qui affirment la nécessité que le suffrage universel se prononce sur ce traité.
Vous aussi, exigez que la décision revienne aux citoyens, soutenez la démarche du Comité National pour un Référendum.

Allocution de Sarkozy

Discours expéditifs et pompeux, propos convenus, décalage des propos avec la réalité vécue par des millions de français, ...
Après des vacances "Jet Set" qui ont alimenté nos journaux télévisées, le Président Sarkozy pour sa première intervention n'a pas donné aux français l'espoir que l'on aurait pu attendre.
Droit dans son costume élyséen, il a confirmé ce que nous avons combattu activement ces derniers mois.
Taxes sur les malades, démantélement de la justice de proximité ou de l'Etat, attaque du droit de grève.
Il a aussi confirmé par son absence de proposition ses échecs sur le plan du pouvoir d'achat alors que sur ce sujet des millions de personnes attendaient des actes.

La "Renaissance" que Sarkozy appelle de ses voeux n'est autre que celle de l'outrance financière avec grands restaurants, yachts et jets privés qui privilégie les uns et exclus les autres.


Combattons là...