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19 décembre 2007

Pouvoir d’achat ! fracture sociale ! ça vous parle ????

En 1995,Jacques Chirac dénonçait durant sa campagne le creusement d’une certaine fracture sociale.
Symbolisée par une forte croissance du chômage (12%).il en avait fait son cheval de bataille.
12 ans plus tard cette fracture est toujours là, elle s’est même aggravée.
Le comble est que même travailleur on reste pauvre.
En mieux on stagne.

Aujourd’hui,c’est le descendant de Chirac qui est au pouvoir : Nicolas Sarkozy.
Ce dernier n’a pas hésité à reprendre le même thème sous une autre appellation; le pouvoir d’achat pour parler aux francais.
Serait il plus efficace que son mentor ?

Au point où nous en sommes, je ne pense pas vu les premières mesures prise par lui :

Les 15 milliards attribués, d’entrée, aux plus aisés ne font que conforter l’opinion publique dans l’idée que Sarkozy est le porte parole des plus riches.
Ceux là, leur pouvoir d’achat était il mis en question ?


L’exonération d’impôt sur les successions n’engendreront aucun bénéfice pour l’emploi.
Donc pas d’augmentation du pouvoir d’achat non plus. Au contraire cela serait la promotion de l’accumulation patrimoniale.


Les heures supplémentaires défiscalisées ne sont que des leurres pour dédouaner les mesures scandaleuses citées au dessus.
Ce n'est qu’une couche de vernis social, histoire de dire que je n’oublie pas la majorité qui travaille.
Franchement aurons nous le choix de faire des heures supplémentaires ?
Déja de très nombreux salariés faisant ces heures ne sont pas payées.
Ce dispositif a donc ses limites.

Nicolas Sarkozy nous joue le même jeux que Jacques Chirac avec sa fracture sociale.

Le pouvoir d’achat, ce fourre tout, pour ne pas parler de la pauvreté ou de l’augmentation des salaires cache en vérité une dérive qui risque de tirer la majorité vers le bas.
Quand on revendique plus de pouvoir d’achat cela ne veux pas dire forcément une augmentation des salaires mais cela peut être des baisses de prix, cela laisse à croire que cela revient au même, en tout cas sur le plan de la consommation .
Mais sur le plan de la reconnaissance ? le travailleur a le droit à l’évolution aussi!

Nicolas Sarkozy a peut être bien compris cela pour ne plus évoquer ces notions de pauvreté, d’augmentation de salaire…et d’insister sur la notion de pouvoir d’achat pour ne pas s’impliquer dans la revendication salariale.
Pardon, il s’est impliqué une fois pour augmenter de 200% le salaire d’un certain Sarkozy Nicolas

Texte rédigé par Sayah Jalouali

11 décembre 2007

Visite de Kadhafi à Sarkozy

Quelques heures après la visite de Kadhafi, les deux présidents jouent au jeu du poker menteur.
Qui dit la vérité?
L'agence France Presse s'en fait l'écho.


PARIS (AFP) - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été reçu mardi avec les honneurs à l'Assemblée nationale à Paris et, au deuxième jour d'une visite déjà controversée, a contredit le président Nicolas Sarkozy sur la question particulièrement sensible des droits de l'Homme. Evènement

Mouammar Kadhafi a affirmé ne pas avoir évoqué le sujet des droits de l'Homme, alors que le chef de l'Etat avait insisté la veille sur le fait qu'il avait demandé au dirigeant libyen de "progresser" sur ce dossier.

"Tout d'abord nous n'avons pas évoqué, moi et le président Sarkozy, ces sujets", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision publique France 2. "Nous sommes des amis assez proches, nous coopérons", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a bien "parlé" des droits de l'Homme avec son hôte, lors d'un entretien lundi et du dîner officiel, a immédiatement répliqué Claude Guéant, secrétaire général de la présidence. "J'en ai été témoin", a-t-il dit.

Ces déclarations risquaient d'attiser la polémique sur la venue du dirigeant libyen en France , la première depuis 34 ans.

En fin de matinée, Kadhafi a été reçu avec les honneurs à l'Hôtel de Lassay, résidence officielle du président de l'Assemblée, où avait été déroulé le tapis rouge et où il a été salué par la garde républicaine, conformément au protocole prévu pour les chefs d'Etat.

L'opposition de gauche a boycotté la rencontre dans un lieu aussi symbolique, ainsi que certains élus de la majorité.

Le chef du parti socialiste, François Hollande, s'est demandé "ce que venait faire" le colonel Kadhafi à l'Assemblée nationale, et le député socialiste Pierre Moscovici a critiqué la venue d'un "dictateur" dans le "temple de la démocratie".

M. Kadhafi n'a toutefois pas pu s'adresser, comme il l'avait souhaité, aux élus réunis dans l'hémicycle, un honneur auquel avaient eu droit des chefs d'Etat comme l'Américain Bill Clinton ou l'Algérien Abdelaziz Bouteflika.

Il a été reçu par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, avant de s'adresser à des parlementaires.

Prenant la communauté internationale à rebrousse-poil, le leader libyen a alors rejeté toute "internationalisation" du dossier du Darfour.

"Si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même", a-t-il affirmé, au moment où l'ONU s'apprête à déployer sa plus importante mission de paix dans cette province du Soudan, une stratégie qu'appuie Paris.

Il a aussi affirmé qu'il fallait "un seul Etat démocratique" israélo-palestinien, jugeant "pas faisable de séparer" les Israéliens et les Palestiniens.

A l'issue d'un dîner au palais de l'Elysée, une série de contrats ont été signés lundi soir, portant notamment sur la fourniture d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires destinés au dessalement de l'eau de mer.

Tripoli a également confirmé l'achat de 21 Airbus, et, selon une source à la présidence française, envisage d'acheter 14 Rafale --l'avion de combat que Dassault Aviation n'a jamais réussi à exporter-- ainsi que 35 hélicoptères et autres équipements militaires pour une valeur de 4,5 milliards d'euros.

M. Sarkozy a annoncé attendre des retombées commerciales de 10 milliards d'euros de la visite.

Le quotidien de gauche Libération ironisait sur "le doux bruit du stylo sur le vélin des contrats", qui "couvrira les plaintes des prisonniers politiques de Tripoli".

Venu avec une délégation pléthorique de plusieurs centaines de personnes, le colonel est resté fidèle à son image: il a fait dresser une tente bédouine sur la pelouse de l'hôtel Marigny, résidence officielle des chefs d'Etat étrangers en visite en France.

Le "guide" libyen est également accompagné de nombreux gardes et d'une poignée de ses célèbres "amazones" en treillis qui assurent sa garde rapprochée.

Mardi après-midi, Mouammar Kadhafi devait rencontrer des intellectuels dans un palace parisien, avant de prononcer une allocution dans les locaux de l'Unesco devant des membres de la communauté africaine en France.

02 décembre 2007

Pouvoir d'achat: Réaction de Laurent Fabius

Invité des 4 vérités sur France 2, Laurent Fabius prédit que les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour améliorer le pouvoir d’achat vont provoquer la déception des Français qui attendaient "des espèces sonnantes et trébuchantes".

On va désormais "vers la fin du régime des 35 heures" ce qui ne permettra plus d’avancement salarial.

"Je crois qu’il va y avoir une certaine déception parce que le verbe de M. Sarkozy est haut mais le pouvoir d’achat restera bas", a-t-il déclaré.

"Les gens attendaient des espèces sonnantes et trébuchantes et Nicolas Sarkozy dit ’il n’y a plus de grain à moudre’. S’il n’y a plus de grain à moudre à l’automne, c’est parce qu’on a vidé le silo en juin", a-t-il ironisé.

"Les gens vont être déçus, ils attendaient des mesures sur le coût du carburant, il n’y a rien. Ils attendaient des mesures sur la prime pour l’emploi, sur la négociation salariale et le Smic et il n’y a rien", a déploré le député PS, pointant également la situation des retraités.

Il a estimé qu’il était nécessaire de rénover les universités qui sont "souvent (...) crasseuses" mais aurait préféré "qu’on trouve des ressources plus pérennes" que la vente de 3% du capital d’EDF annoncée jeudi soir par le chef de l’Etat.

29 novembre 2007

Réformes, ils ont dit réformes...

Réforme des régimes spéciaux de retraite, de la Fonction publique, de l'Education Nationale, des Universités, de la Justice, du droit du Travail, la liste n'est pas close ...
Réformes ...
A l'ère d'Internet, il peut s'avérer utile d' ouvrir un dictionnaire afin de vérifier le sens d'un mot dont on finit par douter tant il semble usé par un usage abusif.

Réforme : changement opéré en vue d'une amélioration.
Le projet est donc noble et chargé de progrès et provoque l'adhésion si l'on accepte que l'effort éventuellement requis soit équitablement réparti, dans le sens de l'intérêt général.

Mais qu'en est-il dans les faits avec le pouvoir actuel ?
Amélioration dans le sens de l’intérêt du plus grand nombre, de ceux qui produisent la richesse ou qui assurent les services publiques, des jeunes générations qui s'interrogent sur leur avenir ?

On connait la très approximative règle des 80/20, qui pourrait s'exprimer comme suit : 20% des priviligiés disposent de 80% des richesses et réciproquement, 80% des moins favorisés se partageent les 20% restant.

Au delà de la discutable justesse de cette règle, on voit l'amalgame : on voudrait nous faire croire que les 500 000 ressortissants des régimes spéciaux profitent de privilèges exorbitants dont la suppression serait en mesure de profiter à l’amélioration de la situation des 26 millions de salariés du régime général.

Qui croira que l’amélioration voulue par le plus grand nombre repose sur les 200 millions d'économies escomptées à comparer aux 15 milliards d'euros de cadeaux fiscaux consentis par an aux contribuables les plus aisés, aux parachutes dorés et autres stock-options ? Le compte n'y est pas. On nous refait le coup du lampiste.

Une nouvelle fois, l'objectif est de dresser des salariés contre d'autres afin d' amener les seconds à consentir à de nouveaux sacrifices. La prétendue réforme des services spéciaux imposée par ce gouvernement n’exprime qu' une volonté de retour en arrière imposée à une catégorie de salariés avant de s'attaquer à d'autres.

Nous pensons tout autant aux difficultés des usagers qui utilisent les moyens de transport collectifs pour se rendre à leur travail et dont le pouvoir se souvient opportunément qu'ils ne sont pas les simples clients qu'ils étaient encore naguère. Combien d'entreprises ont adhéré à à la difficulté de leurs salariés en ces moments difficiles, sans leur ajouter davantage de stress ?
Sans doute pas celles qui n'ont fait que suivre les recommandations du MEDEF.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne pouvons que souhaiter un résultat favorable pour les salariés des transports publiques dans les négociations aujourd'hui engagées. Chacun d’entre nous doit être profondément convaincu que rien de bon ne sortira d'une politique qui consiste à susciter la division entre salariés du secteur public et ceux du privé, entre salariés et usagers.

En toute responsabilité, le Parti socialiste rappelle la nécessité d'une véritable réforme des retraites, garantissant la pérennité du système par répartition, réforme à laquelle ne répond en aucun cas le projet gouvernemental.

Texte rédigé par Jean Pierre Boumeziren

27 novembre 2007

Violence à Villiers Le Bel

Les mêmes causes produisant les mêmes effet, je vous invite à prendre connaissance d'une interview dans Libération de Claude Dilain, maire de Clichy.
Rappelez vous, Clichy en novembre 2005.

Pourquoi, avant même de connaître les circonstances de la mort des deux jeunes de Villiers-le-Bel, a-t-on assisté à une flambée de la violence ?

Il y a deux ans, j’avais développé ma théorie de la poudrière et de l’étincelle. Depuis l’automne 2005, la situation ne s’est pas améliorée. Les habitants des quartiers se sentent oubliés. Des dossiers tels que le désenclavement, l’amélioration des transports n’avancent pas alors que les attentes sont très fortes. L’action publique est si lente qu’elle devient intolérable pour des gens qui subissent des frustrations depuis trop longtemps.

Sont-ce les seules raisons ?

Fondamentalement, le regard que la société française porte sur les quartiers n’a pas changé. C’est un regard de mépris, d’épouvantail, de caricature. La banlieue n’est vue qu’au travers du prisme de la violence ou de l’insécurité. Les habitants de toute une ville subissent des amalgames inacceptables. Je reçois des lettres de toute la France me disant, en substance, que Clichy est une ville de délinquants et que je suis leur complice.

Quel rôle peut jouer un maire en période de tensions ?

Il faut aller sur le terrain à la rencontre des familles, des habitants du quartier pour leur dire que nous partageons leur douleur, que nous comprenons leur colère, mais que cette colère ne doit pas s’exprimer par des actes de violence. Les autorités doivent éviter toute déclaration blanchissant d’emblée la police. La recherche des responsabilités éventuelles revient à la justice. Il faut montrer aux habitants que les faits seront établis en toute objectivité.

24 novembre 2007

Pour une vraie réforme des Universités, contre la LRU

Sous le joli nom de loi de liberté et de responsabilités des universités ou encore loi sur l’autonomie se cache en fait une condamnation du système d’enseignement supérieur français.
Il s’agit tout d’abord de redistribuer les pouvoirs.
Le président élu par un conseil d’administration restreint devient un chef d’entreprise.
Il n’a plus à venir du monde de l’enseignement et gère le budget de l’université selon le principe de la rentabilité.
Justement c’est sur la base de cette notion que la réforme ouvre les universités au financement privé.
A terme, il peut être craint un désengagement financier de l’Etat, l’augmentation des frais d’inscription et la disparition de certains UFR ou même d’universités.
Les statuts des enseignements déjà fragiles, sont remis en cause et redivisés. L’enseignement pourrait donc être de moindre qualité.
C’est à la suite d’une mise en place préventive de la réforme que les facultés de lettre, sciences humaines et psycho-socio de l’université de Rouen sont rentrés en résistance.
Ces facultés sont en blocage filtrant depuis le 29 octobre.
Les étudiants réclament plus de moyens pour la recherche et l’enseignement.
Ces nouvelles ressources doivent venir du budget de l’Etat

21 novembre 2007

L'épreuve de force

Le gouvernement a encore une fois tenté l'épreuve de force.
Dans le cadre de la journée d’action pour la défense du pouvoir d’achat dans la fonction publique, les grévistes se sont joints aux cheminots et aux étudiants.
Le mouvement a été très suivis dans l'ensemble du pays.
A Rouen, la manifestation a réuni plusisuers milliers de manifestants.
Tous étaient d'accord pour dénoncer la méthode Sarkozy: passer en force en donnant le sentiment de vouloir négocier sur tous les sujets.
L'homme de la rupture devient l'homme de la cassure.
A chercher le pourrissement ou à tenter de lever les français les uns contres les autres, le gouvernement ne résoudra rien.

Le Parti socialiste demande dès lors à celui ci d’ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d’emploi prévues dans le budget 2008, et d’engager avec tous les acteurs concernés (cheminots compris) une réflexion en profondeur sur les contours et l’avenir de la fonction publique.

A l'instar de nombreux militants, continuons notre mobilisation dans les mouvements sociaux.

16 novembre 2007

Communiqué de presse de Didier Marie

Didier Marie, Président de l’Agglo d’Elbeuf et de Seine-Maritime, a de nouveau écrit à Rachida Dati, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, afin de lui faire part de son opposition à la réforme annoncée de la carte judiciaire qui se traduirait par la suppression des tribunaux d’Elbeuf (Tribunal d’Instance, Tribunal de Commerce, Conseil des Prud’hommes).

Ces annonces faites sans concertation mettent à mal le service public de la justice, en éloignant la justice des citoyens, dont un grand nombre renonceront à faire valoir leurs droits.

De nombreux élus et acteurs locaux, y compris des parlementaires issus des rangs de la majorité présidentielle, dénoncent cette réforme inacceptable, inefficace et inéquitable.

La justice ne sera plus rendue aussi rapidement par des tribunaux plus éloignés et déjà saturés. De plus, cette décision ne fera pas réaliser d’économies au Gouvernement, le coût de cette justice de proximité, en grande partie bénévole, étant porté principalement par les collectivités locales.

Fort des centaines de signatures d’habitants de l’agglomération exprimant leur attachement au maintien de ces juridictions de proximité, Didier Marie a demandé à être reçu par M. le Préfet, avec une délégation d’acteurs locaux : Maires, Président de la CCI, Président du tribunal de Commerce, Président du Conseil des Prud’Hommes, Avocats et Huissiers, afin de faire valoir ces arguments et exiger le retrait des décisions concernant les juridictions elbeuviennes.

13 novembre 2007

Immigration, le faux problème !!

Depuis le début des années 70, l’immigration a été présentée comme la préoccupation majeure en raison d’une situation économique moins florissante et d'une augmentation du chômage.

Depuis cette période, au travers des différentes politiques, des reformes plus ou moins radicales, vont se multiplier à un rythme effréné.
La stigmatisation de l’étranger est à son apogée.
La droite n’ a cessé de souffler sur la braise à chaque rendez vous électoral, et aller au-delà en construisant des barrières juridiques et physiques, l’étranger est mis au cœur des problèmes des français.

L’immigration est elle un réel problème?
La France n’avait elle pas besoin ,à une époque de son histoire , de cette immigration ?
Aujourd’hui, au regard du problème démographique, l’immigration n’est elle pas une réponse aux problèmes sociaux et économiques?

A la sortie de la deuxième guerre mondiale, la France entame son développement économique mais toute seule était-elle capable de se relever?

Aux Etats Unis, un plan Marshall.

Et de l’autre coté, en France, la venue massive, essentiellement d’Afrique, d’une main d’œuvre même non qualifié n’a-t-elle pas complété le dispositif mis en place pour la grande relève économique ?

Aujourd’hui la population européenne en général et francaise en particulier ne cesse de veillir.
25% de francais ont plus de 60 ans ,l’espérance de vie augmente tous les ans ,la natalité baisse.
Les paramètres sont réunis pour mettre en péril cette prospérité économique.
Que reste t il à faire ?

L’immigration à l’instar des débuts des trente glorieuses, n’est elle pas aujourd’hui aussi, et sous condition, l’antidote a ce problème démographique et économique?

Une grande politique d’intégration s’impose.
Nous ne pouvons plus rester sourds et aveugles face au repli communautaire qui s’installe peu a peu.
Nous allons droit dans un mur avec en prime un choc brutal irréversible.
Il est peut être encore temps de remédier à cela.
Il suffit de démontrer au francais que l’immigration n’est pas un problème, au contraire elle était une solution à la prospérité économique et sociale.
Elle est et restera la solution au défi actuel et futur du pays

Publié par Sayah Jalaouali

Assez de divisions.

Le pays constate, amer, tous les mensonges du pouvoir.

On ne gagnera pas plus même en travaillant plus. Partout, la contestation s’installe. Parmi les salariés et les retraités en difficulté avec leur pouvoir d’achat, dans les professions libérales avec la nouvelle carte judiciaire, chez les jeunes avec les étudiants, les pêcheurs, les agriculteurs, les fonctionnaires, mais aussi dans la culture sans oublier le tollé éthique à propos du recours à l’ADN pour maîtrise de l’immigration.Dans tout le pays, on proteste, on manifeste y compris dans l’actuelle majorité !

Et c’est précisément à ce moment-là que l’on tente de faire revivre la division des socialistes et de la gauche à propos du débat européen.

La division est déjà insupportable, elle est aujourd’hui intolérable ! Nous avons nos convictions. Nous nous respectons. Nous refusons la stigmatisation ou la revanche. Nous voulons tourner la page, nous voulons l’union.

Nous lançons un appel : Assez de divisions !

Retrouvons notre devoir d’opposition et de reconstruction !

Ce texte a déjà été signé par plus de 50 parlementaires socialistes, dont :

Claude Bartolone, Pierre Bourguignon, Jean-Christophe Cambadélis, David Habib, Benoît Hamon, Danièle Hoffmann-Rispal, Marietta Karamanli, Serge Lagauche, Jean-Marie Le Guen, Philippe Martin, Sandrine Mazetier, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Christian Paul, René Rouquet, Odile Saugues, Simon Sutour, Catherine Tasca, Jean-Jacques Urvoas, Henri Weber, etc.

29 octobre 2007

Diversité et refondation



Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l'autre à la fois dans son identité et dans son altérité.
Proverbe africain


Nous sortons à peine d’une grande période électorale : avec la présidentielle et les législatives.
Le parti socialiste les a perdus.

Mais il a su rester la principale force d’opposition dans le pays.

Quel est aujourd’hui son avenir ?

Que n’a-t-il encore pas fait, Mr Sarkozy pour tenter de le démembrer ?

Les 101 propositions de 1981 ont permis au Parti Socialiste d’accéder au pouvoir.
C’était un souffle de valeurs humanistes qui a balayé la France.

Ce creuset social «melting pot » qui composait ce pays s’est soudain senti considéré.
La promesse du droit de vote des étrangers aux élections locales était sentie comme une victoire.
26 années sont passées sans aboutir à concrétiser cette fameuse promesse.
La gauche n’a pas réussi à la mettre œuvre.
La question se pose : Jusqu’à quand laisserons-nous toute une catégorie des contribuables sans aucun pouvoir de décision locale ?

Sans la moindre contribution dans la vie politique du pays qui s’apparente à une confiscation ?
Le mot confiscation est peut être fort, mais que diriez vous de quelqu’un qui vous empêche de vous exprimer dans un isoloir ?

Ne vous sentez vous pas atteint ?

Que dire aussi de ces générations qui se succèdent et qui ne savent plus sur quel pied danser ?

Nous rentrons dans une nouvelle ère de la politique française.

Le Parti Socialiste doit réussir sa mutation au travers des travaux lancés dans le cadre de sa refondation.
Ne laissons pas le soin aux autres de puiser dans les énergies et les bonnes volontés grouillantes dans notre parti, à l’image du président Sarkozy qui a semé la pagaille.
Ne donnons pas l’impression que le Président Sarkozy nous a devancé en nommant à des postes clés de la république des têtes issues des minorités visibles ?
Harlem Désir, Bariza Khiari ou encore Kofi Yamgane ont ouvert la voie.

Aujourd’hui, avec les élections municipales, nous avons une formidable occasion de montrer qu’on est tous citoyens à part entière.
Pour déjouer les tentations du communautarisme, consolidons ensemble un fil conducteur d’où se dégage une cohésion et une unité qui s’épanoui dans sa dimension multiculturelle.

Notre parti doit appuyer fort là où réside notre richesse, celle qui découle de nos différences culturelles.

Jamais en France on composera sans tenir compte de ces différences : après tout, nous sommes ce que nous votons.


Texte rédigé par Sayah Jalaouali.

28 octobre 2007

Interview de Laurent Fabius publiée par Le Parisien / Aujourd’hui en France.

Voterez-vous le projet de traité simplifié adopté à Lisbonne, qui se fixe pour objectif de désembourber l’Europe ?

Laurent Fabius. Le projet, avec ses 250 pages et ses 297 amendements, n’est pas plus « simplifié » que le précédent. En 2005, le peuple s’était prononcé par référendum.

Ce qui a été décidé par référendum ne peut être réexaminé que par référendum. Une autre procédure ne serait pas vraiment démocratique. Sur cette base, j’espère que ce sera l’occasion pour les socialistes de se rassembler.

Au final, voterez-vous oui ou non ?

Je ne vois pas comment on pourrait approuver un déni de démocratie. Chacun, socialiste tenant du oui ou du non, devrait être prêt à faire un effort pour tenir cette position.

Les tenants du non, comme vous, feraient eux aussi un « effort » ?

Ce serait logique. Je souhaite que nous adoptions la position la plus démocratique et susceptible de nous rassembler. C’est d’ailleurs ce qu’a préconisé le rapporteur du PS chargé de ces questions, Benoît Hamon.

Mais Nicolas Sarkozy, comme il l’avait dit lors de la campagne présidentielle, prévoit une ratification cette fois par le Parlement !

C’est le peuple qui doit décider. D’ailleurs, je pense qu’une majorité de Français souhaitent comme moi un référendum.

Ségolène Royal et Bertrand Delanoë appellent déjà à voter oui...

Nous disions tous, il y a quelques semaines, qu’il faudrait un nouveau référendum. Pour ma part, je ne l’ai pas oublié.

Souhaitez-vous que, comme en 2005, le PS consulte ses militants par référendum interne ?

On n’est pas obligé de se tendre à soi-même un piège. (Sourire.)

Comprenez-vous une grève dirigée contre la réforme des régimes spéciaux de retraite ?

Le mouvement a été très suivi, mais les gens sont partagés...

... Et vous-même, êtes-vous partagé ?

Je pense que les régimes spéciaux doivent évoluer, mais après une vraie négociation. De plus, leur remise en cause est vécue par beaucoup comme un ballon d’essai par rapport à la question plus générale des régimes de retraite. Le candidat Sarkozy a répété le slogan « Travailler plus pour gagner plus ». Avec les multiples taxations nouvelles, les augmentations de prix, les reculs de toutes sortes, on constate de plus en plus qu’il s’agit en réalité de « travailler plus pour gagner moins ». On ne peut pas être d’accord.

Mais le statu quo en matière de retraites est-il concevable ?


Il faut des évolutions, mais sur la base d’efforts partagés. Donc une discussion générale sur l’ensemble des retraites, et pas la stigmatisation d’une catégorie de salariés.

Pourquoi souhaitez-vous que le Conseil constitutionnel censure le texte sur les tests ADN, désormais très restrictif ?

Si le texte ne concerne vraiment qu’un tout petit nombre de personnes, à quoi sert-il ? Ce qui me paraît dangereux, c’est l’addition de deux idées qu’il contient, chacune dangereuse : l’idée que notre parcours dans la vie, et surtout le rapport parents-enfants, serait entièrement déterminé par la génétique ; et l’idée que l’étranger serait une sorte de délinquant potentiel, une menace. J’espère que le Conseil constitutionnel annulera cette mesure avec un argument principal : on ne peut pas traiter différemment un enfant adopté et un enfant qui ne l’est pas, ce qui serait le cas avec les tests ADN.

« Dans le scandale de l’UIMM, il faut désigner un juge »

Etes-vous hostile à l’idée de contrôler plus strictement les conditions du regroupement familial ?

Ce n’est pas parce qu’on récuse les tests ADN qu’on est pour une immigration massive et sans règles ! J’ai une autre approche sérieuse, responsable, autour de trois principes, que nous devons gérer dans le cadre européen : 1. l’impératif du codéveloppement ; 2. pour les immigrés en situation régulière, le droit à une vie comme les autres, donc au regroupement familial ; 3. le fait que la France ne peut accueillir « toute la misère du monde » et qu’il faut lutter contre les filières et trafics de clandestins. Trop souvent, l’immigration sert de filon électoral à la droite pour faire oublier son échec sur le plan économique et social. Je refuse cette dérive malsaine.

Faut-il aller jusqu’au bout de la présidentialisation du régime ?

Cessons de jouer avec les mots ! Il faut davantage de pouvoirs au Parlement, un meilleur contrôle des décisions du président, une écoute plus attentive du suffrage populaire. Le rapport du comité Balladur me paraît plutôt intéressant, mais qu’en restera-t-il ?

Souhaitez-vous toute la vérité sur les caisses noires de l’UIMM alors que certains syndicats et même des députés en auraient, dit-on, profité ?

C’est le monde à l’envers ! C’est bien le scandale UIMM. Pourquoi le présenter comme l’affaire des syndicats ou des politiques ? Il faut qu’un juge soit désigné et fasse la lumière rapidement.

Quel doit être le profil du futur premier secrétaire du PS ?

Le PS a bien des défis à relever. Oui ou non, devons-nous revendiquer nos valeurs socialistes ? Je réponds clairement oui. Oui ou non, devons-nous adapter un certain nombre de nos propositions ? Je réponds oui et j’ajoute que notre règle, ce doit être ce que j’appellerai « l’économie sociale et écologique de marché ». Devons-nous adopter une stratégie qui nous isolerait à gauche ou, comme je le crois, nous fixer comme objectif le rassemblement le plus large autour de nous ? Vastes enjeux. C’est cela notre tâche, et non pas de nous disputer en 2008 pour savoir qui sera notre candidat en 2012, 2017 ou 2022 !

D’ici au congrès PS de 2008, que comptez-vous faire ?

Je travaillerai activement à des propositions pour répondre aux préoccupations de fond (emploi, pouvoir d’achat, vieillissement, vivre ensemble, pollutions, mondialisation financière...). Je vais aussi alerter et mobiliser contre les mesures injustes, par exemple la scandaleuse taxe sur les malades. Et poser au pouvoir des questions concrètes, en souhaitant des réponses précises. Oui ou non, le gouvernement s’engage-t-il dans les cinq ans qui viennent à ce qu’il n’y ait pas d’augmentation de la TVA ? Même question pour la CSG et la CRDS. Si l’on refuse de me répondre ou si, comme c’est le cas jusqu’ici, l’on répond à côté, cela voudra dire qu’après les municipales les Français auront à payer une addition encore plus douloureuse et injuste qu’aujourd’hui.

17 octobre 2007

Taxes sur les malades

50 centimes sur chaque boîte de médicaments, 50 centimes sur les actes de kiné ou les soins infirmiers, 2 euros sur chaque transport en ambulance...
Voici ce qui attend les français à partir du mois de janvier 2008.
Le gouvernement Sarkozy s'apprete encore une fois à taxer les malades alors qu'il y a quelques mois, il a distribué 15 milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux ménages les plus aisés.
Afin de dénoncer cette injuste réforme, la section participera à la campagne départementale et distribuera aux elbeuviens une carte pétition.

15 octobre 2007

Touche pas à mon ADN


Hier, dimanche 14 octobre, a eu lieu un grand meeting concert contre les tests ADN au Zénith de Paris.

Isabelle Adjani, Josiane Balasko, Bénabar, Emmanuelle Béart, Carla Bruni, Stomy Bugsy, Phil Darwin, Fellag, Julie Gayet, Claude Leroy, Mélissa, Michel Piccoli, Renaud, Sanseverino, Soprano, Niels Tavernier, Les têtes raides, Tiken Jah Fakolly, Philippe Torreton, Youssoupha ont répondu présents.

Se sont joints à eux Clémentine Autain, François Bayrou, Laurent Fabius, René Frydman, François Goulard, Bernard-Henri Lévy, François Hollande, Axel Khan, Valérie Lang, François Léotard, Corinne Lepage, Aurélie Philipetti…

Vous trouverez ci après l'intervention de Laurent Fabius.

"Pourquoi le recours aux tests ADN pour contrôler l’immigration régulière est-il inacceptable ? Parce qu’il est au croisement de deux thèses elles-mêmes inacceptables.

La première, c’est la "génétisation" de la société. Par un usage perverti de la science, certains voudraient, contre la tradition philosophique et juridique de notre pays, faire dépendre le destin des individus de la génétique et les sélectionner sur cette base.

On dira : pourquoi cette émotion, c’est une affaire ponctuelle, sans passé ni lendemain. L’ennui, c’est que le précédent Ministre de l’Intérieur proposait, il y a peu, de dépister les comportements pré-délinquants chez les enfants à partir de 3 ans. L’ennui, c’est qu’un candidat à l’élection présidentielle affirmait dans un entretien avec un philosophe que la pédophilie et le suicide sont inscrits dans les gènes. Et voilà qu’on voudrait maintenant fonder le regroupement familial sur l’inné. Ce biologisme heurte le principe d’égalité. Il est aussi contradictoire avec les odes à la liberté que les partisans du test ADN entonnent volontiers.

La génétisation de la société se croise avec une seconde thèse, également inacceptable, la stigmatisation des immigrés. Quatre lois en quatre ans sur les immigrés ou plutôt contre eux. Les préfets sommés de "faire du chiffre", quitte à organiser la "chasse" aux enfants de sans papiers. Et voilà qu’on nous parle maintenant - c’est la prochaine initiative - de "quotas d’immigrés régionaux" avec débat chaque année au Parlement. La proposition d’un test ADN, c’est laisser entendre qu’un étranger serait par nature un risque et même potentiellement un délinquant. Il est temps de porter un coup d’arrêt. Sinon, l’immigration servira de plus en plus comme bouc émissaire de tous les problèmes et comme un filon pour multiplier les clins d’œil à l’extrême droite.

Un dernier point. Je ne pense pas que ce soit le seul Monsieur Mariani, auquel on doit cette offensive anti-égalité, anti-liberté, anti-immigré. Dans notre système institutionnel, il faut savoir que les textes de loi s’ils émanent du gouvernement subissent le contrôle du Conseil d’Etat alors que les amendements d’origine parlementaire, eux, en sont dispensés. Il est donc fort possible que les tests ADN ont été proposés par un député pour éviter que le Conseil d’Etat adresse un carton rouge. Ne considérons pas non plus que l’amendement que nous combattons cesserait d’être un scandale parce qu’il serait allégé d’une partie de sa substance puisque c’est précisément pour faire scandale et flatter une certaine opinion qu’il a été proposé et accepté. Ma conclusion est simple : l’amendement ADN doit être mis à la poubelle et, avec lui, les idées qu’il porte. C’est le sens de mon engagement et, je crois, aussi du vôtre".

08 octobre 2007

Banquet républicain du 05 octobre à Elbeuf

Comme chaque année, les militants et sympathisants du PS d'Elbeuf étaient venus nombreux pour le traditionnel banquet républicain de la section.
Amitié et convivialité ont été au menu de ces rencontres qui font le plaisir de nombreux compagnons de route de notre agglomération.



En présence de Laurent Fabius, Didier Marie, Françoise Guillotin, Christophe Bouillon et Djoudé Merabet, mais aussi des secrétaires de section et de nombreux maires de l'agglomération, le début de cette soirée a été l'occasion pour les participants d'écouter avec attention les interventions de Djoudé, Didier et Laurent.



Après avoir rappelé l'implication de la section dans les campagnes présidentielles et législatives, Djoudé Merabet a rappelé qu'avec la droite, commme nous l'avait prédit le président, tout est possible.
Surtout quand il s'agit d'offrir des cadeaux fiscaux aux plus riches, de détruire les services publics, de démanteler le droit du travail ou le droit de gréve.

Avec sincérité et profondeur, Didier Marie a rappelé son attachement à la ville et à ses habitants qu'ils cotoient depuis 1989 en tant qu'adjoint au maire.
Puis aprés avoir succédé à René Youinou et conduit la liste des socialistes en 2001 jusqu'à la victoire, il a marqué de son empreinte le renouveau et le dynamisme qu'a connu progressivement la commune.

C'est donc tout naturellement qu'il a déclaré avoir solliciter le vote des militants pour conduire l'équipe socialiste lors de l'élection municipale de mars 2008.
Enfin, Laurent Fabius nous a fait état de l'actualité politique nationale et de la probable fin de l'état de grace du président Sarkozy.
En exhortant les socialistes à plus de résistance, il a affirmé que l'on devra compter sur lui tant au niveau local que national.

03 octobre 2007

Pétition contre les tests ADN

En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’amendement Mariani, adopté par l’Assemblée nationale, fait entrer la génétique dans l’ère d’une utilisation, non plus simplement médicale et judicaire, mais dorénavant dévolue au contrôle étatique. Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.

Tout d’abord, des problèmes d’ordre étique. En effet, l’utilisation des tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d’emblée cette question : depuis quand la génétique va-t-elle décider de qui a le droit ou non de s’établir sur un territoire ? Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont père ou mère les personnes qui apportent amour, soins et éducation à ceux et à celles qu’ils reconnaissent comme étant leurs enfants.

Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi sur la bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.

Enfin, cet amendement s’inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble.

Car tout le monde s’accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d’enfants anuellement concernés et au regard de l’absence de raison substancielle qu’il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu’ils sauraient ne pas être les leurs ? Autrement dit, l’amendement instaurant les tests ADN n’a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.

Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble, introduit des changements profondément négatifs.

C’est pourquoi nous, signataires de cette pétition, appelons le président de la République et le gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l’idée que l’on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d’un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l’immigration.

http://www.touchepasamonadn.com/

30 septembre 2007

Journée nationale d'échanges et de réflexions de Rassembler à gauche

Plus de 800 personnes se sont retrouvées samedi 29 septembre à Sciences-Po pour participer aux deux tables rondes et écouter le discours de clôture de Laurent Fabius. L'affluence a été telle que nous avons dû ouvrir une seconde salle avec retransmission en direct par vidéoconférence.
Les points clefs du discours :

- "Nous avons besoin de déconstruire la droite et de reconstruire la gauche." Déconstruire la droite, c'est comprendre les mécanismes par lesquels le gouvernement endort l'opinion et manie les médias.

- Le paquet fiscal est inefficace et injuste. Il pourrait bien s'avérer être un "boulet fiscal".

- La droite va se cogner au réel. Elle sera confrontée, c'est pour les prochains mois, à un "contre choc de méfiance". Elle tentera d'allumer des contre-feux en divisant ou en utilisant par exemple la question de l'immigration pour faire oublier ses échecs économiques et sociaux. Face à cela, le Parti socialiste doit mener une opposition claire et responsable.

- Les socialistes doivent revendiquer leurs valeurs, qui sont parfaitement actuelles : la liberté, l'égalité, la solidarité et la laïcité.

- Pour répondre aux nouveaux enjeux, il faut des propositions audacieuses et novatrices.

Quatre propositions concrètes :

- Pour assurer le respect de la démocratie, inscrire, dans la Constitution, l'exigence d'une expression pluraliste des radios et télévisions, un tiers pour le Président, ses collaborateurs et les membres du gouvernement, un tiers pour la majorité parlementaire, un tiers pour l'opposition.

- Pour limiter les rejets de CO2 dans l'atmosphère, mettre en place une pollutaxe climat-énergie.

- Pour financer les dépenses liées à l'allongement de la durée de la vie (retraites, dépendance, santé), mettre également à contribution les revenus du capital.

- Pour être offensif dans la mondialisation, mettre en place une Communauté européenne de la Recherche et de l'Innovation, ces deux matières premières du futur, Communauté qui pourrait constituer la première « coopération renforcée » effectivement mise en place, notamment avec les pays de l'Euro.

- Clarifier notre stratégie. "Nous sommes pour le rassemblement à gauche ; nous n’écartons pas par principe de ce rassemblement des personnes ou des forces qui ne s’y trouvaient pas auparavant mais à la condition incontournable qu’existe une cohérence politique. Cohérence nationale, c’est-à-dire refus des accords à la carte. Cohérence de projet, c'est-à-dire affirmation d’objectifs nationaux et locaux communs avec ces partenaires et d'abord le rejet de la politique économique, sociale et fiscale actuelle. Force est de reconnaître que cette cohérence n’existe pas aujourd’hui."

- Construire un grand Parti socialiste capable de rassembler 35% des voix au premier tour. "Quand je réfléchis à plus long terme, j'ai même à l'esprit un mouvement rassemblant encore plus largement que le PS aujourd’hui les sensibilités de la gauche, un mouvement socialiste et progressiste. C'est dans cette perspective de l'unité la plus large qu'il faut reconstruire."

Réunion publique contre les franchises médicales

A l'appel d'un collectif unitaire constitué du PS, du PC, du PRG, de la LCR, d'ATTAC, de la Ligue des Droits de l'Homme, du Collectif anti-raciste, un rassemblement a été organisé ce samedi sur le marché pour dénoncer le projet de franchise médicale.
Nous avons voulu alerter les elbeuviens sur ce projet de "taxation des soins" dangereux pour les plus démunis.
Ce que ce mauvais projet nous apprend, c'est que la droite au gouvernement, petit à petit, démantéle notre Sécurité Sociale pour passer d'une logique de solidarité nationale à une logique qui laissera la place aux assurances privées.
Une réunion publique est organisée le 09 octobre 2007 à 18h00 à Elbeuf.
Contact: 06.18.92.89.94

28 septembre 2007

Des militants offensifs

Il est toujours agréable de constater que les militants de la section d'Elbeuf répondent toujours avec enthousiame à nos réunions politiques.
En effet, hier soir, à 19h00 la salle était trop petite pour accueillir les presque cent militants venus assister à ce rendez vous de rentrée.
L'actualité politique a été abordée avec l'inventaire de tous les mauvais coups de la droite au pouvoir.
Les sujets qui fâchent n'ont pas manqués.
Tentative de destruction de la retraite par répartition qui privilégiera les plus riches, réforme de la carte judiciaire qui éloignera encore plus les français de la justice, cacophonie du gouvernement sur la scéne internationale en Lybie et maintenant en Iran, instrumentalisation de la question de l'immigration en recourant aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial,nouvelle taxation avec la franchise médicale etc...
Sur cette question précisement des franchises, la section d'Elbeuf s'est associée au collectif unitaire crée à l'occasion pour dénoncer aux elbeuviens le danger d'une telle mesure.
Parce que nous ne voulons pas qu'encore un fois les plus démunies souffrent de cette taxation supplémentaire des médicaments ou des actes médicaux, nous serons mobilisés dès samedi sur le marché.

19 septembre 2007

Jour de marché

Ce samedi 22 septembre sur le marché d'Elbeuf, les militants de la section étaient présents auprès des elbeuviens pour faire campagne contre la droite.
Pouvoir d'achat, éducation, justice, tous les thèmes abordés répondaient aux préoccupations de la population qui commencent à sentir les effets dévastateurs de la politique du gouvernement de droite.
Nous seront présents réguliérement afin de dénoncer cette politique dure avec les plus démunies et complaisantes avec les plus forts.

Réaction de la Fédération de Seine Maritime

A l’heure où le projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile a été voté à l’Assemblée Nationale, nous déplorons :

- la frénésie législative et médiatique qui semble, plus que jamais, partie prenante de la stratégie présidentielle et gouvernementale. Rappelons ici la succession de lois depuis 2003 qui durcissent les conditions d’accès des étrangers au territoire national (relèvement du plancher de conditions de ressources et durcissement des conditions de logement, tests de maîtrise de la langue et de connaissance des valeurs de la république jamais exigées pour les Français, tests ADN à la charge des étrangers…), y compris dans le cadre de demandes d’asile politique (les menaces en matière de seule liberté n’étant plus recevables). En l’espèce, il s’agit bien d’un nouveau projet de loi contre l’immigration car, ce texte et le discours l’accompagnant, entretenant une suspicion généralisée à l’égard des candidats à l’immigration supposés frauder et détourner la loi à leur profit, participent bien de cet effort nouveau de définir l’identité nationale par la négation de l’immigration et par son rejet.

Or, immigrer n’est jamais décision simple et s’apparente souvent à une véritable rupture culturelle et parfois familiale, d’où la nécessité d’adopter une politique certes raisonnée mais humaniste, notamment en matière de regroupement familial.

- l’instauration d’une politique d’exception à l’égard des étrangers à travers la traçabilité génétique de ceux-ci proposée par le député Thierry MARIANI. Outre la méthode consistant à introduire une telle disposition via un simple amendement, nous rappelons que l’article 16 du Code Civil interdit toute étude génétique hors l’intervention directe et expresse d’un magistrat dans le cadre d’une procédure de recherche de liens filiaux ou dans le cadre de recherches scientifiques, ce qui semble d’emblée frapper d’inconstitutionnalité une telle disposition.

Politique d’exception d’autant plus qu’en France, la reconnaissance de la parenté est déclarative et témoigne d’un vouloir-vivre ensemble – totalement abouti en matière d’adoption – plus que d’une filiation biologique qui n’est pas nécessairement garante d’amour et de respect de la dignité de l’enfant.

Y compris dans les rangs de la majorité, des voix s’élèvent contre ces dispositions tout à fait inacceptables et contraires au droit français, la filiation n’étant pas génétique en soi.

D’une manière plus globale, les dérives gouvernementales et présidentielles actuelles témoignent bien d’une volonté de naturaliser et d’ethniciser es politiques publiques. Aux déclarations du candidat à la présidence de la République consistant à faire de la pédophilie une tare génétique et à sa tentation de repérer les délinquants sur les bancs des écoles maternelles, nous pouvons déplorer cette dérive déterministe qui tendrait à classifier, dès leur naissance, les citoyens en bons et en mauvais.

- l’accusation dont font l’objet les « pays d’émigration » quant à leur complicité en matière de production d’actes d’état civil frauduleux, accusation qui ternira davantage l’image de la France à l’étranger, notamment dans les pays francophones et qui s’apparente à un néo-colonialisme.

Le rapport MARIANI explique ainsi que « (…) la fraude aux actes de l’état civil se manifeste par la production auprès des autorités françaises de documents falsifiés ou frauduleux, délivrés avec la complicité des autorités locales, ainsi que de jugements supplétifs ou rectificatifs concernant des naissances ou des filiations fictives et des reconnaissances mensongères d’enfants. La fraude documentaire touche essentiellement les anciennes possessions françaises dans l’Océan indien et en Afrique subsaharienne (…). »

- la fixation par le Ministère de l’immigration aux Préfets d’objectifs quantitatifs en matière d’expulsions, reléguant, par cette logique strictement arithmétique, aux placards de l’histoire une tradition républicaine humaniste en matière d’accueil des étrangers dans la patrie des droits de l’homme.

- le règlement de compte entre ministres sur le dos des étrangers. En effet, le projet de loi présenté à l’Assemblée Nationale envisage le transfert de la tutelle, s’agissant de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), du ministère des Affaires Etrangères au Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Aux logiques politiciennes relatives à l’équilibre du pouvoir au sein de la majorité présidentielle et dont Michèle ALLIOT-MARIE semble faire les frais, s’ajoute une tendance de fond qui consiste à grignoter progressivement les libertés individuelles.

Plus grave, à travers ce projet de loi, nous pensons que le gouvernement tente de détourner l’attention quant aux véritables lacunes en matière d’intégration nationale et sociétale dont les principales causes sont à chercher dans le ralentissement de la croissance et dans l’aggravation du chômage et des pathologies sociales en découlant.

Plus que dans d’autres secteurs, nous pensons qu’en matière d’immigration, l’Etat doit faire preuve de justice et de justesse incompatibles avec l’inclination sensationnaliste de la ligne politique fixée par le Président de la République depuis son élection.

Projet de loi sur l'Immigration

Encore une fois, la précipitation et l'idéologie malsaine sont au rendez vous des discussions de l'Assemblée Nationale.
Le projet de loi relatif à la maitrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile présenté par le porte-flingue de Sarkozy Brice Hortefeux en porte les marques.
Précipitation car sans faire le bilan des 6 lois consécutives votées depuis 2003, le gouvernement remet à l'ordre du jour un nouveau texte, à un moment où l'état de grâce du président marque une "rupture".
6 lois qui n'ont rien changé mais qui malheureusement ont provoqué des drames familiaux comme cet été.

Idéologie malsaine car tout est fait pour faire de l'immigration un problème majeur menaçant l'unité de la Nation.
Cette position est contraire à la tradition humaniste et universaliste de la France, terre d'asile depuis des siècles, pays des droits de l'homme.
On stigmatise encore une fois l'étranger, accusé de tous les maux.

Ainsi, après avoir fait pression sur les préfets pour faire du chiffre, le gouvernement prépare sous la plume du Ministre et du député Mariani, un projet de loi visant à instaurer des tests ADN à la charge des étrangers pour rendre plus difficile le regroupement familial.




Après avoir accusé les pays d'origine de "malversations administratives" ou de complaisance, la droite nie la réalité des situations de déchirement familial que vivent la grande majorité des ressortissants étrangers.

Par ailleurs, il oublie pertinemment que la filiation n'est pas génétique en soi et qu'elle recouvre des réalités qui seraient valables pour les uns ( la recomposition familiale entre autres) et pas pour les autres, notamment les candidats au regroupement familial.

Ce texte est une honte et déjà dans l'opposition et même dans la majorité, dans les milieux intellectuels et le monde associatif, des voix s'élévent pour condamner ce projet.

Le groupe socialiste à l'assemblée nationale va demander la saisine du Comité Consultatif Nationale d'Ethique.

12 septembre 2007

La chasse aux sans papiers est ouverte


Curieuse convocation que celle envoyée par le Ministre de l'Immigration Brice Hortefeux à 19 préfets de notre pays.
Plagiant son mentor Nicolas Sarozy quand il était Ministre de l'Intérieur, Hortefeux se lance dans une nouvelle chasse aux sans papiers et réprimande les prefets qui n'ont pas obtenus les résultats attendus.
Une stricte analyse comptable de la situation des sans papiers en France est inhumaine et inopérante.
On ne pourra résoudre ce problème qui dépasse les frontières hexagonales qu'à travers une grille de lecture strictement arithmétique.
Les objectifs annoncés par le président de 25 000 expulsions en 2007 ne seront jamais atteint et ne servent qu'à entretenir la peur pour les uns, le populisme pour les autres.
En restant flou sur le contenu de cette convocation, le ministre prend la posture du professeur qui distribue les mauvais points aux mauvais élèves que sont ces 19 préfets.
Nous appelons le ministre a plus de sérénité, nous l'invitons à regarder l'immigration autrement et nous lui conseillons d'ouvrir un vrai débat.

Les politiques d'immigration ne doivent pas servir exclusivement la publicité gouvernementale aux mépris des droits humains.

De nouveaux camarades

"Ouvrir les portes et les fenêtres de notre Parti."
A chaque défaite éléctorale, ce délicat refrain revient dans la bouche de nombreux responsables nationaux comme si le Parti Socialiste vivait en vase clos, coupé du monde et de ses réalités.

A Elbeuf, nous avons permis depuis longtemps à de nombreux elbeuviennes et elbeuviens à venir nous rencontrer, à nous rejoindre pour mener nos combats passés et futurs.

Ce lundi 10 septembre, entouré de Didier Marie et des membres du bureau, nous avons accueilli les nombreux nouveaux militants qui nous ont rejoint dernièrement.

" Une section à l'image de notre commune", " des militants porteurs de valeurs d'égalité et de transformation sociale", " des combats à mener prochainement pour faire contre feux à la politique de destruction sociale du gouvernement Sarkozy", tel a été la teneur des échanges entre les camarades et nous.

Notre porte a toujours été grande ouverte, nous n'attendrons pas d'autres échéances électorales pour continuer.

05 septembre 2007

Une croissance revue à la baisse.

Aprés l'INSEE, la Commission Européenne, la Banque de France et l'ensemble des instituts de prévisions des banques privées, l'OCDE vient d'annoncer une révision très sensible de sa prévision de croissance pour la France qui est ramenée à 1.8% pour 2007.

Prévisions à la baisse par rapport au 2.4% de croissance annoncée par la Ministre de l'Economie qui ne prend pas acte de cette estimation.

Cette correction est inquiétante car elle n'intégre pas les conséquences de la crise des prêts hypothècaires américains qui avait ébranlé les places boursières dernièrement.

Comme le confirme l'OCDE, cette piètre performance est la résultante des choix économiques et fiscaux de la majorité qui a préféré abaisser massivement les impôts acquittés par les ménages les plus aisés au lieu d'investir dans la recherche, l'éducation, l'innovation...

Les français vont donc payer une deuxième fois le paquet fiscal car la dégradation de nos finances publiques est désormais inévitable.
En refusant de réviser ses prévisions de croissance, le gouvernement refuse l'évidence de réalité.

Ou nous prépare un plan de rigueur...dèjà annoncé.

Rentrée scolaire, inquiétude des enseignants et menace du gouvernement

A la veille de la tenue du Comité Départemental de l¹Education Nationale,
Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, fait part de
son inquiétude après les déclarations du Président de la République et
du Gouvernement qui vont à l'encontre de l'intérêt des élèves.


« La suppression de 11.200 postes de personnels prévue au budget 2008, n’est pas "un chiffre dérisoire" comme le dit M.Darcos, Ministre de l’enseignement. Le gouvernement fait une erreur en supprimant les postes car la clé de l’avenir, comme chacun le sait, est l’éducation.

Après quatre années de coupes consécutives, la rentrée nous donne des raisons d'être inquiets.
Nous assistons encore à des effets d’annonces sur des décisions prises sans aucune concertation.

Parmi ces soi disantes nouveautés, le Ministre de l’Education Nationale a annoncé des heures de soutien scolaire.
Nous avons déjà mis en place, en Seine-Maritime, un tel dispositif, le Contrat de Réussite Départementale (CRED).

Nous espérons que le gouvernement y consacrera les moyens nécessaires et ne décidera pas encore unilatéralement des conditions de mise en place qui reporteraient des dépenses supplémentaires sur le Département.

Chacun connaît la réalité en Seine-Maritime : le niveau des élèves baisse années après années. Seulement 52,1% des élèves seinomarins entrant au collège ont réussi l’évaluation nationale contre 57,1 % en France), l’écart se creuse car notre résultat était de 61,9% en 2004.

À la lecture de ces chiffres, je soutiens que le gouvernement ne se mobilise pas suffisamment sur notre territoire : par exemple, sur les 56 collèges relevant de l’éducation prioritaire seuls 11 sont concernés par le dispositif « Ambition réussite ». Tout cela est insuffisant.

Devant ces mauvais coups répétés chaque année, nous regrettons que notre demande de moratoire sur la diminution des moyens de l’éducation nationale ait été refusée l’année passée et demandons au Gouvernement, une nouvelle fois, un plan global de rattrapage pluriannuel établi en concertation avec les organisations représentatives syndicales, les associations de parents d’élèves et les collectivités locales concernées. »

Pour sa part le Département de Seine-Maritime a fait de l’éducation « sa priorité des priorités ».
Le budget total consacré aux collèges par le Département de Seine-Maritime est passé de 56 millions d’euros en 2004 à 117 millions d’euros en 2007.
- 31 millions d’euros assurent le fonctionnement des collèges

À cela s’ajoute le Contrat de Réussite Educative Départementale (CRED) qui permet aux établissements volontaires de disposer chacun d’une enveloppe de 50 000 euros pour mener des actions de soutien scolaire et d’animation culturelle, sportive, citoyenne, ou de prévention. 38 collèges ont expérimenté avec succès le CRED pour l’année scolaire précédente, le dispositif est étendu à 71 établissements pour l’année 2007/2008.
- 86 millions d’euros sont investis dans les collèges :
Le volume d’investissements consacrés aux collèges et à leurs équipements est passé de 36 millions d’euros en 2004, à 86 millions d’euros au budget 2007.
Cet été, 10 millions d’euros de travaux ont été programmés dans le cadre des gros travaux d’été, au bénéfice de 83 collèges publics.
Les aides à la disposition des familles sont aussi nombreuses :

- les aides départementales à l’enseignement
- le Pass'culture pour les collégiens
- l’agenda scolaire pour tous les collégiens qui rentrent en sixième
- le pass’sport76
- les aides aux transports en commun"

09 juillet 2007

Réforme de l'université, précipitation ou passage en force

La méthode utilisée par Sarkozy pour décider de l’avenir de nos universités est inadaptée aux enjeux nécessaires à l’avenir de notre jeunesse.
Nous nous félicitons que la mobilisation de l’ensemble de la communauté universitaire ait conduit le Président de la République à reprendre l’examen du projet de loi sur les universités et à ouvrir de nouvelles discussions.
Sous la pression des syndicats et notamment de l’Unef, le gouvernement s’est résigné à rediscuter de ce projet.
Les syndicats rappellent par ailleurs que les étudiants n’étaient pas demandeurs d’une loi sur l’autonomie mais qu’ils réclament depuis longtemps des moyens financiers conséquents pour faire face aux nombreuses difficultés que connaient l’université : la démocratisation, la lutte contre l’échec en premier cycle, l’orientation, l’insertion professionnelle, les conditions de vies des étudiants.

Pour le Parti Socialiste, rien ne peut être envisagé pour l’université sans le rétablissement de moyens financiers et de moyens humains adéquats.

03 juillet 2007

Réforme dangereuse pour nos services publics

L’intervention de notre collègue communiste au Conseil Municipal du vendredi 27 juin 2007 a été l’occasion pour Didier Marie de rappeler notre volonté farouche de défendre l’ensemble des services publics présents sur notre ville ou notre agglomération.
Le Président de la République en souhaitant légiférer vite avec sa réforme de la Justice tente encore une fois un coup de force au détriment des français les plus fragiles.
Ainsi cette réforme prévoit la suppression de nombreuses juridictions sur l’ensemble du territoire français (Tribunaux, Conseil de prud’homme etc…).
Dès l’annonce de cette réforme, en sa qualité de Président de l’Agglomération et du Département, Didier Marie est intervenu auprès du Préfet pour lui faire part de son extrême vigilance sur ce projet de réforme.
Pour lui, la justice ne peut être appréciée de manière « comptable » uniquement comme le conçoit la Ministre chargée de ce dossier.
Elle se doit d’être proche des gens qui en ont besoin.
Nous serons attentifs et combatifs si ce projet de loi devait avoir des incidences sur notre agglomération.

27 juin 2007

Discours de Didier Marie



Vous trouverez ci après le discours de Didier Marie Président du Département de Seine Maritime prononcé lors de l'Assemblée Pléniére du mardi 26 mai 2007.

"Le bilan électoral de ces élections législatives est un des plus mauvais pour la droite.

Elle perd trois sièges :
- Rouen
- Dieppe – Eu – Le Tréport
- Lillebonne – Saint Romain – Bolbec

La Gauche est non seulement majoritaire en sièges (7 sur 12), mais aussi en voix avec 53,38 % contre 46,62 %

J’y vois trois éléments de réflexion :

1 – Un avertissement au Président de la République, à son Gouvernement et à sa majorité UMP.

La Droite dispose de tous les pouvoirs, qu’ils soient :
- politique : Présidence de la République – Matignon – Assemblée Nationale –Sénat –Conseil Constitutionnel –Conseil Supérieur de l’Audiovisuel,

- économique : appui du MEDEF, du monde de la finance,

- médiatique : une grande partie des médias.

La droite devra toutefois compter :

- sur une opposition résolue à défendre le pouvoir d’achat, les acquis sociaux (droit de travail, droit de grève, sécurité sociale), les services publics (dont l’école).
- sur une opposition moderne, constructive qui dans la confrontation des idées préparera l’alternance.

2 – Pour notre majorité en Seine-Maritime, une invitation à poursuivre notre action.

Il n’est pas anodin que notre Département soit celui qui gagne les plus de sièges pour la Gauche.

C’est le fruit des politiques publiques volontaristes en faveur de l’emploi durable, des solidarités actives, de l’égalité d’accès à l’éducation, à la culture et au sport et d’un aménagement équilibré du territoire privilégiant un environnement de qualité.

C’est le fruit d’une politique de terrain, proche des préoccupations de nos concitoyens, lisible au quotidien et appuyée sur de vraies valeurs de Gauche, des politiques publiques


C’est aussi le produit d’une volonté de rassemblement, bien éloignée de l’image que vous souhaiteriez en donner, un rassemblement construit sur le dialogue et des objectifs partagés, non seulement avec les forces politiques progressistes, mais plus largement avec tous les acteurs associatifs, économiques et sociaux qui veulent que notre Département avance. Notre mot d’ordre depuis 2004 est : agir

3 – Vous avez, Messieurs les Parlementaires de Droite, toutes les cartes en main pour aider nos collectivités.

En premier lieu, en veillant à ce que le Gouvernement qui, pour la première fois depuis bien longtemps ne compte dans ses rangs ni Ministre de l’Aménagement du Territoire, ni Secrétaire d’Etat aux Collectivités Locales (Cette dimension n’apparaissant qu’au dernier rang des compétences du Ministre de l’Intérieur), n’asphyxie pas plus les collectivités territoriales.


Vous avez toutes les cartes en main pour faire avancer les grands dossiers concernant notre territoire qu’il s’agisse :

- Des infrastructures
* RN 27 et RN 31
* contournement de Rouen
* desserte rapide Le Havre/Rouen/Paris par voie ferrée
* aménagements fluviaux – maritimes, pour faciliter l’écoulement de Port 2000

- De la santé
* rétablissement indispensable des équilibres budgétaires des hôpitaux publics
* lutte contre la désertification médicale.

- De l’éducation
* en premier lieu la demande que nous avons faite, réitérée encore une fois cette année, de moratoire sur les suppressions de postes.

Et bien d’autres sujets encore.

A compter d’aujourd’hui, votre majorité, votre Gouvernement et le Président de la République, une obligation de résultats pour la France, mais aussi pour la Seine-Maritime. Nous ferons d’ici quelques mois le premier bilan de votre action.
Vous pouvez compter sur nous pour vous rappeler le moment venu, vos obligations.

Pour ce qui nous concerne, nous continuons notre chemin, malgré les embûches mis en travers de notre route par le Gouvernement précédent que vous souteniez, que ce soit par le plafonnement de la taxe professionnelle qui obérera nos capacités d’investissement ou les transferts de charges mal comprises pour plus de 75 M € qui impactent nos capacités d’action.

Nous continuerons notre chemin, pour que les Seinomarins aiment vivre en Seine-Maritime.

18 juin 2007

Une large victoire de Laurent Fabius

Résultat de la 4 ème circonscription

Laurent Fabius : 67.54%
Marie Héléne Roux : 32.46%

Avec plus de 67% des suffrages, Laurent Fabius a été largement réelu dans notre circonscription.
A Elbeuf, le résultat de notre député socialiste est même en progression.
Avec 66,19% des suffrages, Laurent Fabius fait mieux qu'en 2002 et améliore son score de plus d'un point.
C'est la marque de la confiance renouvelée des elbeuviens et des elbeuviennes à notre député et à son suppléant Didier Marie.
Je remercie les électeurs de notre commune qui se sont rassemblés pour offrir aux socialistes dans leur ensemble une large victoire.

Je tiens également à féliciter les militants et sympathisants de plus en plus nombreux qui nous ont accompagnés durant cette campagne et qui doivent être largement associés à cette victoire.
Par leur travail, par leur présence, nous avons su être proche de nos concitoyens pour défendre nos valeurs et nous opposer à l'hypocrise de la droite et de sa candidate.

12 juin 2007

Chaque voix compte

Dimanche 10 juin, les habitants de la 4éme circonscription ont placé Laurent Fabius et Didier Marie largement en tête, pour l'élection du député et du suppléant, avec plus de 49% des voix.

A Elbeuf, le résultat est à la hauteur de la volonté des habitants de défendre les valeurs de gauche incarnées par nos candidats socialistes.
Je remercie les électeurs de notre ville qui ont fait confiance à 51% à Laurent Fabius et Didier Marie.

C'est un très bon résultat mais, pour quelques voix manquantes, l'élection se jouera seulement au second tour.

Au premier tour, il y a eu presque 40% d'abstention dans notre circonscription.
C'et trop alors que nos communes sont habituellement parmi les plus citoyennes de la région et même du pays.

Dimanche 17 juin, face à la menace nationale d'un pouvoir absolu, et parcequ'il faudra chez nous aussi choisir entre deux bulletins, la mobilisation de tous reste nécessaire.

Pas une voix ne doit manquer à Laurent Fabius et Didier Marie pour exprimer notre attachement à leur travail comme à l'équilibre de la démocratie.

Par notre vote massif en leur faveur, nous pouvons aussi envoyer un message fort au gouvernement, pour qu'il ne se croie pas tout permis, à commencer sur les taxes sur la santé et la hausse de la TVA.

A nous de saisir cette occasion, la dernière avant longtemps.

Notre député et son suppléant forment une équipe solide et efficace pour nous défendre.

Avec davantage de voix, ils auront davantage de poids.

05 juin 2007

Une semaine avant le premier tour

Le temps particulièrement agréable samedi dernier sur le marché d'Elbeuf a permis aux elbeuviens de venir nombreux flaner dans les étals des commerçants.
Les militants de la section étaient aussi nombreux pour faire campagne autour de Laurent Fabius et de Didier Marie.
L'accueil a été encore une fois très bon et les marques de sympathies ou d'encouragements ont été très nombreuses.
Encore une fois, nous avons dénoncé avec force la volonté de l'UMP de vouloir détenir tous les pouvoirs afin de réduire au strict minimum toutes oppositions nécessaires dans une démocratie.
Après le Sénat, le Conseil Constitutionnel, la Présidence de la République, les pouvoirs économiques, les médias, l'UMP cherche à controler l'Assemblée Nationale.
Les elbeuviens ne sont pas dupes et comprennent la stratégie de l'UMP et du Modem qui parachutent des candidats sur notre circonscription à chaque élection législative.
A l'image de cette elbeuvienne qui dénoncent les candidats "touristes" qui se proménent dans la circonscription tous les 5 ans et qui disparaissent ensuite sans se préoccuper du quotidien des elbeuviens qui eux restent.



01 juin 2007

Communiqué de Didier Marie

Conformément à la tradition républicaine, Didier Marie, Président du Département de Seine-Maritime, s’est rendu à Boos le mardi 29 mai 2007 pour accueillir Nicolas Sarkozy, Président de la République, lors de sa venue en Seine-Maritime.

L’emploi constituant la première préoccupation des Seinomarins, le Président MARIE avait plus particulièrement l’intention d’évoquer avec le nouveau Chef de l’Etat, trois enjeux majeurs.

- Le désenclavement du département :
Avec la réalisation du contournement Est de Rouen, l’achèvement de la mise à 2X2 voies de la RN 27 vers Dieppe, l’amélioration de la RN 31 vers Gournay en Bray.
Ainsi que les conditions, aujourd’hui insatisfaisantes, de desserte ferroviaire avec le Bassin parisien.

- L’éducation et la santé :
Avec notamment la demande d’un plan de rattrapage pluri-annuel dans l’éducation pour mettre fin aux fermetures répétées de classes ainsi que d’un réel effort en termes de personnels de santé et de moyens donnés aux hôpitaux publics.

- Le développement économique :
Avec le désenclavement de l’agglomération havraise pour accompagner le développement de PORT 2000 et l’indispensable -et aujourd’hui vitale - anticipation de l’adaptation de la filière automobile (représentant aujourd’hui près de 20.000 emplois en Seine-Maritime) à « l’après pétrole ».
De manière plus générale, le Président MARIE entendait rappeler que les collectivités locales – toutes tendances confondues – devaient faire face aujourd’hui à des transferts de charges massifs résultant de l’insuffisante compensation financière par l’Etat à la suite de nouvelles compétences exercées par les collectivités depuis 2004.

27 mai 2007

Unité et combativité pour les législatives

Laurent Fabius, sonne la révolte à quelques jours des législatives.

Voici l'article paru dans le Journal du dimanche de ce week end.

"Je parcours la France pour soutenir de nombreux candidats socialistes, et je sillonne ma propre circonscription. Partout, je sens monter chez nos concitoyens, et d'abord chez ceux qui ont le coeur à gauche, de l'exaspération et même une certaine colère. A quinze jours du premier tour des législatives, ils nous demandent avec force deux choses : pas de divisions, mais de l'unité ; pas de défaitisme mais de la combativité. Une élection n'est pas perdue ou gagnée à l'avance. Le résultat est affaire de volonté et de pugnacité.

Les Français n'ont que faire des querelles internes du PS et des positionnements. Ils veulent nos propositions pour l'emploi, l'école, la santé, le logement, les services publics, l'environnement, l'Europe sociale. Ils veulent que nous dénoncions d'une même voix la propagande gouvernementale, l'augmentation de la franchise sur les soins médicaux qui va priver les moins favorisés de l'accès aux soins ou encore le contrat de travail unique, sorte de CPE généralisé, qui risque un peu plus de précariser la vie.

Je suis d'un naturel courtois et mesuré. Mais là, compte tenu de l'urgence, c'est non seulement d'un appel à la raison mais d'un véritable coup de gueule qu'il s'agit. Je demande aux dirigeant(e)s socialistes combativité et unité.

Le PS appartient à tous ceux qui ont besoin d'une gauche forte pour faire progresser notre pays et pour défendre leurs droits. J'espère, enfin, être entendu."

22 mai 2007

Point presse de campagne

Le directeur de cabinet de François Hollande a animé le point presse quotidien de campagne. Il ets revenu sur les progrès en matière de représentativité des candidats aux législatives : plus de 48% de candidates, 30% de candidats du renouvellement et 17 circonscriptions réservées aux candidats de la diversité. Stéphane Le Foll est aussi revenu sur la valorisation de la rente au détriment du travail par le gouvernement du fait de sa volonté de contenter les plus aisés avec par exemple le bouclier fiscal, ou la suppression des droits de succession.

20 mai 2007

Gouvernement Sarkozy

Le jury a tranché.
Voici enfin connu les nouveaux candidats à "la Sarko Académy" qui devront tenter de résoudre les problèmes des français.
Savant mélange de candidats déjas vus (Juppé, Fillon, Borloo, Bachelot...on prend les mêmes et on recommence),de candidats opportunistes ( Besson et Kouchner en ministres débauchés), de candidats coup de vent ( Dati qui devra supporter les affaires de la droite, Hirsch qui verra quel traitement la droite inflige à la pauvreté), ce gouvernement malgré toutes les promesses de travail, de résultat appliquera une politique dure et de droite.
Voici la liste.

Premier ministre: François Fillon
-Ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'Aménagement durables: Alain Juppé
-Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi: Jean-Louis Borloo
-Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales: Michèle Alliot-Marie
-Ministre des Affaires étrangères et européennes: Bernard Kouchner
-Ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement: Brice Hortefeux
-Garde des Sceaux, ministre de la Justice: Rachida Dati
-Ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité: Xavier Bertrand
-Ministre de l'Education nationale: Xavier Darcos
-Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche: Valérie Pécresse
-Ministre de la Défense: Hervé Morin
-Ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports: Roselyne Bachelot-Narquin
-Ministre du Logement et de la ville: Christine Boutin
-Ministre de l'Agriculture et de la pêche: Christine Lagarde
-Ministre de la Culture et de la communication, porte-parole du gouvernement: Christine Albanel
-Ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique: Eric Woerth
-Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement: Roger Karoutchi
-Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes: Jean-Pierre Jouyet
-Secrétaire d'Etat chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques: Eric Besson
-Secrétaire d'Etat chargé des Transports: Dominique Bussereau
-Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté: Martin Hirsch

17 mai 2007

Interview de Laurent Fabius

"Si l’on veut un contre-pouvoir, le meilleur moyen, c’est le bulletin de vote socialiste en juin. N’acceptons pas le rouleau compresseur de l’Etat-UMP."
16 mai 2007

Interview de Laurent Fabius publiée dans La Nouvelle République des Pyrénées, à l’occasion de son déplacement dans la région pour soutenir les candidats socialistes aux législatives.

1) Que pensez-vous de la nette victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle ? Quelles en sont, selon vous, les raisons principales ?

Les trois ingrédients du succès de N. Sarkozy sontun parti organisé, des idées de droite claires, et une capacité à incarner la fonction de chef de l’Etat. Pourtant, nous disposions pour l’emporter de puissants atouts : ces dernières années le PS a gagné toutes les élections intermédiaires - régionales, cantonales, européennes - et les mobilisations sociales ont montré le refus du tout libéral - souvenons-nous du retrait du CPE. Le bilan du gouvernement sortant était très médiocre. Les thèmes qui font le débat public sont le pouvoir d’achat, l’emploi, les délocalisations, l’école, le logement, les services publics, thèmes qui sont tous au cœur de l’engagement de la gauche. Dans les meetings, le grand homme de la campagne présidentielle fut Jean Jaurès. Tout cela n’est pas le signe d’un virage profond de la société à droite. Encore faut-il de notre côté assumer clairement nos valeurs, proposer avec précision et finalement convaincre. Malgré une magnifique mobilisation militante, cela n’a pas été suffisamment le cas.

2) Y a-t-il des responsabilités ? Lesquelles ?

Le moment venu, il faudra analyser en détail les causes de la défaite et en tirer toutes les conséquences. Pour l’heure, l’essentiel est de préparer les législatives qui ont lieu dans un mois. Face à une droite qui veut concentrer tous les pouvoirs, il faut envoyer un maximum de députés socialistes et de gauche à l’Assemblée, pour résister et pour proposer. C’est la priorité : être aux côtés de nos candidats dans les circonscriptions, comme je le fais cette semaine dans les Pyrénées, où d’ailleurs notre score présidentiel a été meilleur qu’ailleurs.

3) Alors que le conseil national du PS ce week-end aurait dû ramener de la clarté dans le camp socialiste, c’est tout le contraire qui se passe : S. Royal a appelé à désigner très tôt un candidat pour 2012, des personnalités socialistes sont consultées par N. Sarkozy, DSK rejette la responsabilité de la défaite sur Hollande. Où en est le PS ? Doit-il se rénover, se refonder ?

Je déplore le spectacle qui est actuellement donné. Plutôt que de préparer telle ou telle candidature présidentielle pour dans cinq ans, il faut penser à celles et ceux qui sont candidats aux législatives dans moins de cinq semaineset surtout aux préoccupations des Français ! J’appelle donc chaque dirigeant socialiste à se ressaisir. Les premières victimes d’un rouleau compresseur de droite à l’Assemblée, ce seraient les Français. Pensons à eux, soyons à leurs côtés, pratiquons moins le « je » et davantage le « nous ». Et n’enterrons pas le PS : il serait surprenant qu’une refondation commence par un sabordage ! Je plaide pour une « gauche décomplexée », à la fois fière d’être de gauche et consciente des évolutions du monde.

4) Craignez-vous une vague bleue à l’occasion des législatives ?

Rien n’est joué. Certes N. Sarkozy est un homme habile : il va chercher à faire illusion, confondre ouverture et débauchage, quitte à pratiquer la rupture libérale ensuite. Il n’est pas bon qu’un seul parti contrôle toutes les instances nationales, avec en outre de très puissants relais dans la finance et les médias. Si l’on veut un contre-pouvoir, le meilleur moyen, c’est le bulletin de vote socialiste en juin. N’acceptons pas le rouleau compresseur de l’Etat-UMP. Agissons pour faire redémarrer la France et défendre nos concitoyens. C’est l’enjeu de ces législatives.

13 mai 2007

La bataille de l'Assemblée

La section d'Elbeuf s'est immédiatement mis en marche pour l'élection législative du 10 et 17 juin 2007 dans la 4 éme circonscription.
L'enjeu est de taille.
Il s'agit d'éviter au président Sarkozy de rassembler entre ses mains tous les pouvoirs.
Pour éviter cela, il est primordial de continuer à faire campagne au plus près des habitants de notre ville.
Echanges directs, confrontations parfois doivent nous guider.
Vendredi après midi, nous nous sommes retrouvés avec Laurent Fabius et Didier Marie pour rencontrer les électeurs à Carrefour à Tourville La Riviére.
Samedi matin, de nombreux camarades étaient sur le marché d'Elbeuf en compagnie de Didier Marie pour montrer l'importance de faire barrage à l'UMP, à la droite, à Nicolas Sarkozy.

10 mai 2007

Communiqué de la FNESR

La FEDERATION NATIONALE DES ELUS SOCIALISTES ET REPUBLICAINS a rédigé ce communiqué.

Je vous invite à en prendre connaissance.

Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy a été élu président de la République. Les élus socialistes et républicains reconnaissent le choix d’une majorité de français. Ils jugeront les actes et les décisions qui seront prises, dans les mois à venir et surtout lors du vote de la loi de finances 2008.

17 millions de Français ont accordé leur suffrage à notre candidate, Ségolène Royal. Elle a fait une campagne pugnace et intelligente que les élus socialistes et républicains, fort de la confiance de leurs concitoyens, ont accompagnée avec talent et énergie durant tous ces mois.

Nous savons la déception et l’inquiétude que suscitent chez les français la victoire du candidat de droite. Ils comptent sur nous pour résister dans nos collectivités, pour défendre le pacte social républicain, pour préserver les services publics et préparer le renouveau.

Les élections législatives sont là, c’est notre combat d’aujourd’hui. La droite ne doit pas s’arroger tous les pouvoirs. Il faut au Parlement une gauche unie, rassemblée et solidaire pour agir et construire.

Les élus socialistes et républicains seront aux côtés de nos candidates et de nos candidats pour gagner.

08 mai 2007

2 éme tour de l'élection présidentielle

Dimanche 06 mai 2007, à 20h00, le résultat tombe.
Les français ont fait leurs choix.
Ségolène Royal ne sera pas présidente de la République.
Salle des actes de la mairie, la déception est énorme.
Les nombreux militants, sympathisants, jeunes et moins jeunes présents pour assister à la proclamation des résultats sont décus.
Le candidat de l'UMP obtient 53.2% des suffrages des français.

A Elbeuf, le résultat de la candidate du Parti Socialiste est encourageant.
Avec 57.24%, Ségolène Royal arrive en tête dans tous les bureaux de vote.
La participation des électeurs à ce scrutin est aussi encourageante car 80.03% des électeurs se sont rendus aux urnes.

Notre appel à se mobiliser durant cette campagne a porté ses fruits.
En faisant le choix de Ségolène Royal, les elbeuviens ont montré leur attachement à la gauche et à ses valeurs.

Dès maintenant, comme nous l'a rappelé Didier Marie présent à nos côtés, nous devons nous retrousser les manches pour empêcher la droite d'avoir tous les pouvoirs en France.
Les élections législatives du 10 et 17 juin 2007 seront déterminantes dans notre volonté de lui faire barrage.

La résistance commence aujourd'hui.

02 mai 2007

Discours de Ségolène Royal à Charlety

Devant plus de 60 000 personnes, Ségolène Royal s'engage à "rassembler toutes les énergies d'où qu'elles viennent" si elle était élue, disant avoir "entendu" à la fois les messages des candidats de gauche et des électeurs centristes.


01 mai 2007

A Elbeuf, un 1 er mai placé sous le signe de la mobilisation

La journée du 01 mai a été une journée particulièrement militante pour notre section.

Dès 10h30, de nombreux camarades, de nombreux sympathisants étaient présents à l'initiative des organisations syndicales place de l'Hotel de ville à Elbeuf.
Le camion sono des syndicats faisait résonner des airs révolutionnaires et engagés et offrait à ce rendez vous une tonalité chaleureuse.
Parmi les militants de la CGT et de l'UNSA fortement représentés, les militants socialistes arboraient avec fierté les couleurs du Parti Socialiste.

A 11h30, à l'initiative des sections socialistes de l'agglomération d'Elbeuf, la place du marché de Caudebec Les Elbeuf a accueilli de très nombreuses personnes engagées ou non.
L'enjeu du second tour de l'élection présidentielle est tel que jamais une commémoration à Jean Jaurès n'avait rassemblé autant de personne.
Depuis 30 ans, Didier Marie l'a rappelé, nous avons l'habitude de nous retrouver pour célébrer la mémoire de Jean Jaurès.
Au pied de la stèle remise à neuf, Didier Marie, président de l'agglomération, Claude Vochelet conseiller régional, Jacques Thoraval conseiller général et les maires des communes de l'agglomération ont déposé une gerbe de fleur saluant la mémoire de cet humaniste socialiste.
Successivement, Djoudé Merabet secrétaire de section d'Elbeuf et Didier Marie ont dénoncé l'entourloupe du candidat de la droite qui s'affranchit de son bilan au gouvernement.
Pour Djoudé Merabet, la droite nous déroule son programme qui se résume en quelques mots : casser tous les éléments de régulations du marché et les mécanismes de solidarité que la gauche à mis en place ; introduire la concurrence dans tous les domaines qui y échappent encore ; multiplier les cadeaux à destination de ceux qu’ils considèrent comme leur « clientèle » électorale, opposer les français les uns aux autres, les salariés contre les personnes au chômage, les grévistes et ceux qui ne le sont pas, les jeunes contres les séniors, les jeunes et la police, le public et le privé…….

Didier Marie quant à lui a insisté sur la nécessité de faire gagner Ségolène Royal, de faire gagner le Parti Socialiste et la gauche en s'appuyant les thèmes qui préoccupent les français; pouvoir d'achat, logement, lutte contre les précarités.

Pour tous les hommes et femmes de gauche présents ce 01 mai 2007, seul le bulletin Ségoléne Royal permettra d'incarner le changement au lendemain du 06 mai.


23 avril 2007

1er tour de l'élection présidentielle


Le 22 avril 2007 a été un jour de forte mobilisation citoyenne à Elbeuf.
Avec un peu plus de 79% de participation à l'élection présidentielle, les elbeuviens et les elbeuviennes ont montré leur attachement à cet acte démocratique, ils ont montré que voter est un droit mais aussi un devoir.
Je les en remercie.
7510 électeurs ont voulu montrer, en dépit du beau temps invitant à la balade et à la farniente dominicale, que cette élection était particulière.
Plus jamais de 21 avril 2002.
A Elbeuf, la candidate du Parti Socialiste a obtenu plus de 34% des scrutins.
Ségolène Royal est en tête au 1er tour.
C'est un très bon résultat qui montre l'attachement des électeurs de notre ville aux valeurs de gauche défendues dans le pacte présidentiel.
Une autre campagne s'ouvre maintenant devant nous.
Deux visions de la France s'affronte, celle pacifiées, celle rassemblées de Ségolène Royal et celle divisées, celle brutales de Nicolas Sarkozy.

Continuons à faire campagne pour que demain, après le 06 mai 2007, avec Ségolène Royal présidente, la France puisse retrouver la confiance qui lui faisait défaut.