La
contractualisation entre Etat et entreprises : un nouvel outil au
service de l’industrie française
Le
Parti socialiste se félicite de la stratégie industrielle exposée
par le Ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, au
Conseil National de l’Industrie (CNI).
La
stratégie de filières décidée par le Gouvernement permettra de
renforcer et de moderniser les filières historiques de l’industrie
française – telles que l’automobile, le nucléaire ou
l’aéronautique – et de faire émerger des filières d’avenir,
en particulier dans les domaines des éco-industries et du numérique.
Cette
stratégie industrielle repose sur la mise en place de contrats
partenariaux entre Etat et industriels dans chacune des 12 filières
identifiées.
Le
Parti socialiste se réjouit de cette avancée : la
contractualisation, qui implique des obligations réciproques entre
l’Etat et les entreprises, doit devenir un outil essentiel de la
politique industrielle et de la politique économique française. Les
entreprises, qui reçoivent chaque année 75 milliards d’euros
d’argent public, pourraient s’engager, en contrepartie, à
investir dans la recherche, relocaliser, favoriser les plans de
formations par exemple. La méconnaissance de ces engagements
donnerait lieu à des sanctions de nature contractuelle.
Ces
accords donnant-donnant redonneront à l’Etat la capacité
d’intervenir efficacement dans l’économie afin d’éviter les
comportements opportunistes d’actionnaires peu soucieux de
l’intérêt général économique et d’engager l’industrie sur
la voie du redressement productif.
Juliette
Méadel, Secrétaire Nationale à l’Industrie
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