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18 février 2008

Manifestation à Paris Ni pauvre, ni soumis



Plus de 30.000 personnes ont répondu samedi à l'appel du collectif d'associations de personnes handicapées Ni Pauvre Ni Soumis. Accidentés de la route ou malades, ils sont venus en nombre pour dire stop à une société qui exclut les personnes handicapées. Des promesses de revalorisation de l'allocation adulte handicapé (AAH) non tenues ont été le point de départ de ce mouvement.
Avec une allocation mensuelle de 628 € - montant maximum de l'allocation adulte handicapé – handicap et pauvreté font hélas bon ménage.
« Pouvoir d'achat, pouvoir de rien » tel était le slogan des manifestants.
En attendant des avancées pour un revenu décent, un premier rendez-vous vient d'être programmé avec le Ministre du Travail.
Mais l'accès à l'emploi n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg et n'apportera aucune solution à ceux qui ne peuvent pas travailler.
Ceux-ci devront se contenter d'une revalorisation de 5%.
On est loin de pouvoir crier victoire quand on sait que les bénéficiaires de l'AAH ne sont pas dispensés des franchises médicales.
Le Parti socialiste rappelle qu’il s’est prononcé pour l’objectif de parité de l’AAH avec le Smic, dans les plus brefs délais possibles. Il considère que l’annonce présidentielle ne répond absolument pas aux attentes des personnes handicapées.
Peu de temps après la manifestation Ni Pauvre Ni soumis, un autre cortège déambulait dans les rues de Paris, cette fois composé de personnes âgées qui plaidaient pour leur retraite.
Un nouveau genre de manifestants pour un nouveau modèle économique chaque jour un peu plus inacceptable.




Texte rédigé par Magali Adam Revert

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