Conseil de sécurité
réuni en urgence exigeant que toute la lumière soit faite,
déclaration du Président de la République François Hollande,
demandant aux experts internationaux sur place de se rendre sur les
lieux pour savoir ce qui s’est passé, le bombardement dramatique
opéré par le régime de Bachar el Assad dans la banlieue de Damas
ce 21 juillet à l’aube, soulève des protestations très vives de
la communauté internationale.
En effet, 1300 personnes,
hommes femmes et enfants, auraient trouvé la mort suite à ce qui
serait un bombardement effectué par armes chimiques. Déjà à
plusieurs reprises, le régime de Damas avait été accusé par
l’opposition syrienne d’avoir eu recours à ce type d’armes.
Cette fois des images vidéos, des commentaires effectués par des
médecins syriens sur place, semblent indiquer que ces armes
redoutables auraient bien été employées, l’absence de blessures
apparentes, la suffocation, autant de signes qui attesteraient de
cette utilisation qu’il reste cependant à confirmer.
Ce mercredi matin, le
Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, très soucieux du
sort des populations civiles, s’est exprimé solennellement sur ce
dernier bombardement. Il a exigé que Bachar El Assad laisse les
enquêteurs se rendre sur place pour faire la vérité, « Si
les Syriens refusent, ça veut dire qu’ils sont pris la main dans
le sac ». Dans le cas où ces faits seraient avérés, le
Ministre français plaide pour une solution internationale qui doit
être « une réaction de force », incluant dit-il les
Anglais, les Américains, les Français, « et pourquoi pas les
Russes », tout en excluant l’envoi de troupes au sol. Les
Russes qui rappelons-le, sont en cours de discussion avec Assad pour
un nouveau prêt financier, et qui devront, affirme Laurent Fabius,
prendre leurs responsabilités.
Pour
le moment, l’armée syrienne poursuit son offensive contre les
forces d’oppositions dans les faubourgs de la capitale, bombardant
avec intensité ce jeudi après-midi de nombreux quartiers dont une
nouvelle fois le secteur visé par cette possible attaque chimique.
André Piazza
Délégué fédéral à l’International
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