Si
beaucoup d’entre nous ne retiendront que les nouveaux rythmes
scolaires pour cette rentrée scolaire 2013-2014, pour les parents
d’enfants handicapés, elle sera synonyme d’espoir. Jusqu’à
maintenant, faute d’une vraie reconnaissance du métier
d’auxiliaire de vie scolaire (AVS), l’intégration d’enfants
handicapés était pour de nombreux parents, une véritable source de
stress en n’offrant aucune stabilité dans l’accompagnement de
leur enfant, se demandant à chaque rentrée si leur enfant serait
accompagné et avec qui.
Avec
un statut particulièrement précaire et des formations rarement
dispensées, le turn over des avs était évidemment conséquent,
beaucoup d’entre eux étaient contraints de cumuler avec d’autres
emplois ou d’abandonner leurs missions au détriment d’une
activité professionnelle plus décente financièrement. Les fins de
contrats brisaient bien souvent des liens forts entre l’avs et
l’enfant, liens qui pouvaient mettre du temps à s’établir selon
les pathologies.
En
reconnaissant le vrai métier d’auxiliaire de vie scolaire, et en
pérennisant leurs missions par la signature d’un CDI (3
000 pour cette rentrée, puis entre 3 000 et 9 000 par la suite,
selon les années), le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault offre aux
parents d’enfants en situation de handicap, la perspective d’une
école plus inclusive. En améliorant la qualité de l’accompagnement
le gouvernement nous rappelle son attachement à la réussite de
tous.
Parallèlement,
il permet à plus de 28.000 avs qui fournissent bien souvent un
travail remarquable et, indispensable à en juger la demande
exponentielle des besoins, d’avoir une expectative de carrière. A
la fin de 2014, les AVS pourront obtenir un diplôme d’état de
niveau CAP par le biais de la formation ou de la validation des
acquis de l’expérience. Le premier ministre donne une vraie place
aux AVS dans l’organisation scolaire, une place très largement
méritée.
Texte rédigé par Magali ADAM - Déléguée Fédérale au Handicap
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