Rechercher dans ce blog

27 octobre 2014

Hommage à une femme d'exception




Écoute plus souvent les choses que les Êtres, la voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.  
Écoute dans le  vent le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis : Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les morts ne sont pas sous la Terre : Ils sont dans l’arbre qui frémit, ils sont dans le bois qui gémit, ils sont dans l’eau qui coule, ils sont dans l’eau qui dort, ils sont dans la case, ils sont dans la foule : Les morts ne sont pas morts.

Ce poème de Birago Diop extrait du « Souffle des ancêtres a été prononcé par Djoudé Merabet maire d'Elbeuf Sur Seine à l'occasion du décès d'un pilier de la vie associative locale Paulina Dadioucoume.

Jamais le mot interculturalité n'a été aussi bien mis en avant dans la cité elbeuvienne que par la présidente de l'association Kakanda.


Un monde de tolérance, de solidarité, d’engagement, ce sont des valeurs que nous partageons et que Paulina portait avec toute la conviction que lui connaissait celle et ceux qui ont eu le plaisir de travailler avec cette femme au sourire communicatif.

Paulina est et restera un sourire éternel. 

Un sourire qui se promenait dans les rues d’Elbeuf. 

Un sourire qui évoque la douceur, la bonté, la simplicité, l’attention portée à l’autre quel qu’il soit.



Aucun commentaire: