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16 février 2007

Fermeture de classe à Elbeuf

Intervention du groupe Socialiste au Conseil Municipal du 15 février 2007.

Nous avons appris la semaine dernière les menaces qui pèsent sur la rentrée scolaire 2007 dans notre collège et nos lycées.

Parce qu’elle est la clef de notre développement futur et la condition première de la réussite, l’éducation doit rester la première de nos priorités.
La ville continue d’investir massivement dans l’éducation (25% de son budget), et notre commune doit bénéficier d’efforts conséquents en matière de lutte contre l’échec scolaire, à travers le programme de réussite éducative que va piloter l’agglo d’Elbeuf.

A cela s’ajoute le programme de réussite éducative départemental qui va bénéficier au collège du Mont-Vallot : ce dernier se verra doté d’une enveloppe de 50 000 € pour mener des actions pédagogiques et éducatives.

Or, les annonces qui viennent d’être faites concernant les dotations horaires globales des établissements de l’Agglo d’Elbeuf sont en totale contradiction avec le discours volontariste du Ministère de l’Education nationale, et nous font mesurer l’écart qui peut parfois exister entre les paroles et les actes.

Le lycée Maurois serait ainsi touché par une fermeture de classe, et perdrait 130 heures d’enseignement soit 4 professeurs, portant les effectifs des classes de seconde à 35 élèves. Le lycée Buisson perdrait entre 4 et 6 professeurs, et une classe de terminale serait supprimée. Le collège du Mont-Vallot perdrait un professeur.

Les enseignants et les parents d’élèves se sont mobilisés pour obtenir de l’Inspection Académique qu’elle revienne sur sa décision concernant cette dotation horaire globale.

Ces mesures de restriction des moyens des établissements situés sur notre territoire risquent de pénaliser les élèves et les enseignants qui se battent au quotidien pour offrir à tous les jeunes un enseignement de qualité.

Au nom du groupe socialiste, nous soutenons et nous appelons les elbeuviens à soutenir le mouvement des enseignants et parents d’élèves.
Nous interviendrons auprès du recteur de l’académie pour obtenir le maintien des professeurs, des classes et que les dotations horaires globales soient revues à la hausse dans les lycées Maurois et Buisson et au collège du Mont-Vallot.

2 commentaires:

Alex76 a dit…

Il est vrai que des conditions d'éducation dans des classes surchargées ne sont pas admissible!
Il faut réellement se battre chaque année afin de sauver des classes, il devient urgent de le faire en masse!
je suis de tout coeur avec les élus.

Les voyageurs... a dit…

Personnellement, concernant l'éducation, je pense qu'il faudrait aller bien au-delà de ce qui est proposé voire murmuré. On s'aperçoit que depuis plusieurs décennies le système éducatif français se transforme en machine à perdre, en machine à faire des frustrés ; des jeunes plein de rancœur parce qu'on leur a menti, on leur a fait miroiter un avenir sinon souriant mais abordable.
Au final, la fabrique du crétin (de crétins) n'est capable que de promouvoir une élite, sorte de chaudron magique où les élus (pas forcément les élus du peuple) se reproduisent en eux pour assurer la survie de l'espèce. Le collège unique (entre autres) est une belle utopie mais il reste une utopie. Et comme toutes les utopies il doit rester un idéal.
C'est faire preuve d'une grande naïveté (ou bien d'une grande duperie) que de prétendre pouvoir enseigner à toute une classe d'âge la même matière au même rythme et d'obtenir de bons résultats.
Alors pour masquer la faillite du système, on tire le niveau vers le bas. Tous (sans exception) s'accordent pour dire que la valeur de nos diplômes n'a fait que décroître au cours de ces dernières années. Au brevet des collèges on peut obtenir la moyenne en dictée avec 15 fautes, certains le passent avec une moyenne de 7 !
Pas étonnant qu'ensuite ces jeunes se fassent remettre à leur place lorsqu'ils arrivent sur le marché du travail avec des diplômes dévalués.
Oui l'éducation (l'instruction devrait-on dire car il ne faut pas mélanger les genres) est la clé de voûte d'une société stable et saine, ne la sacrifions pas sur l'autel du politiquement correct, osons pour une fois dire ce qui ne va pas et tous ensemble agissons pour que nos enfants aient droit à un véritable avenir et non a un mensonge éhonté.