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04 février 2007

Ne dites pas que vous n’avez pas été prévenu

Sarkozy est pour une mondialisation sauvage et brutale.
Dans son programme, il affirme que celle-ci n’est qu’une bonne chose « la mondialisation : ce sont des peuples qui accèdent au développement, aux libertés, à la démocratie… ».
Ces valeurs sont les mêmes qui ont été affirmées lors du dernier sommet Chine –Afrique en novembre dernier.
Il était dit « la Chine œuvre à développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par l’égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique ».

En vérité, ces propos, comme d’ailleurs ceux de Sarkozy, ne sont que des déclarations pompeuses.
Sur le terrain, nous constatons bien l’énorme décalage.
En Afrique , par exemple, nous assistons a une mondialisation sauvage et féroce avec un seul but ,la spoliation des richesses au mépris des lois de travail.
Les ouvriers africains ont étés enrolés(ou enroulés)dans des entreprises chinoises dans le but de produire au maximum avec des conditions de sécurité inexistantes : Rappelons nous de ces cinquante malheureux ouvriers qui ont péri en 2005 dans la mine chinoise (Non-Ferrous compagny, African Mining of China) à 400 Km au nord de la capitale zambienne Lusaka, suite à une explosion due aux mauvaises conditions de sécurité et de travail.

Cette mondialisation là est bien celle de Sarkozy, où les plus puissantes compagnies domineraient la masse ouvrière du tiers-monde, celle ci ne serait que l’outil nécessaire à la prospérité des plus puissants.

Par nous, la mondialisation, la vraie, c’est celle qui est réguleé et qui place l'homme en son coeur.
Le monde aujourd’hui est un village où plus personne ne peut ignorer ce qui se passe à côté.
Nous avons intérêt à nous respecter l’un et l’autre en bâtissant une vraie coopération nord-sud.

Sarkozy a bel est bien installé une coopération sauf qu’elle n’est consacrée qu’à la préparation du terrain pour expulser ,de France, et en masse des populations.

Rédigé par Sayah Jalouali.

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