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07 novembre 2012

2013 : Un budget de combat contre la crise

Alors que les gouvernements précédents avaient laissé la dette doubler en dix ans, la France engage un effort historique pour préserver notre liberté de décider face aux marchés. Et elle le fait dans la justice, en préservant les classes populaires, les classes moyennes et les pme.

Un effort partagé et équilibré :
  • 10 milliards de recette sur les entreprises : À travers un rééquilibrage de la fiscalité, plus favorable aux petites entreprises qu’aux grands groupes.
  • 10 milliards de recette sur les ménages : Avec des mesures concentrées sur les foyers fiscaux qui ont le plus bénéficié des cadeaux fiscaux ces dernières années.
  • 10 milliards d'économie sur les dépenses publiques : Les gouvernements précédents n’avaient jamais réduit ainsi le train de vie de l’État. Seuls les secteurs prioritaires (Éducation, sécurité, justice) verront leurs effectifs progresser.

Priorité à l'emploi, au pouvoir d'achat et aux pme :
L’emploi :
  • Financement de 100 000 emplois d’avenir (150 000 à terme), des contrats de génération (500 000 à terme) et de 340 000 contrats aidés en 2013.
  • 40 000 recrutements dans l’Éducation nationale et de nouveaux emplois ces prochaines années dans les secteurs de la jeunesse, de la sécurité et de la justice.
  • 2 000 postes créés à Pôle emploi pour le suivi individualisé des demandeurs d’emploi.
Le pouvoir d'achat :
La hausse de la TVA votée sous Nicolas Sarkozy et qui allait faire peser 11 milliards de prélèvements sur l’ensemble des Français est abrogée, soit 400 euros par ménage, et par an.
Les PME :
Les avantages fiscaux des grands groupes, qui ont été largement épargnés ces dernières années alors que les PME subissaient la crise, seront strictement limités.

La justice fiscale :
  • Une taxation exceptionnelle à 75 % sera mise en place pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros. L’effort de redressement sera concentré sur les ménages qui ont le plus bénéficié des cadeaux fiscaux du précédent gouvernement.
  • L’impôt sur le revenu sera rendu plus progressif par la création d’une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 45 % à partir de 150 000 euros par an. Les ménages modestes bénéficieront d’un mécanisme de décote leur permettant de ne pas être concernés par la non-indexation du barème de l’impôt sur le revenu : les ménages non imposables le resteront.
  • La justice, c’est aussi des revenus du capital enfin imposés comme ceux du travail.
Le budget 2013, présenté par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, est un budget de justice. L’essentiel de l’effort demandé reposera sur les très hauts revenus et patrimoines, bénéficiaires d’exonérations et niches fiscales aussi inefficaces qu’injustes accordées sous la droite et qui ont gravement dégradé nos finances publiques.

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