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02 juillet 2015

Mise à mort du contrat 276 par les présidents des Départements

Communiqué de presse des groupes socialistes à la Région Haute-Normandie et aux Départements de Seine-Maritime et de l'Eure ainsi que de l'ensemble des parlementaire socialistes haut-normands


Mise à mort du contrat 276 par les présidents des Départements: la
partialité ne sert pas l'intérêt général et la droite ne sert pas les
Normands.



 Depuis plusieurs années, la Région Haute-Normandie et les Départements de l'Eure et de la Seine-Maritime ont rassemblé dans une démarche vertueuse unique en France: le contrat "276", qui vise à financer ensemble de très nombreux investissements, mais également des associations sportives et de solidarité. Le "276" permet de concilier efficacité de l'action publique et bonne gestion. Il a été salué par la Cour des Comptes dès 2009. En un mot, il a fait ses preuves. En février dernier, un nouveau contrat de près de 900 millions d'euros a été signé, pour la période 2015-2020, préparant l'entrée de nos territoires dans la grande Normandie, en faisant vivre sans attendre les projets d'avenir.
A l'issue des élections départementales de mars, le Président de la Région Nicolas Mayer-Rossignol a exprimé publiquement son souhait que le "276"perdure, dans un esprit républicain de rassemblement et dans l'intérêt des départements haut-normands.

Malheureusement, nous apprenons par voie de presse que les nouveaux Présidents de Départements ont décidé de mettre un terme à cette coopération pourtant exemplaire: "le 276 est mort", ont-ils décrété hier.
Nous avions mis en garde les Eurois et les Seinomarins, durant la campagne électorale, sur l'absence de projet de la droite.
A la tête de Départements depuis seulement trois mois, elle montre maintenant sa vraie nature: celle d'élus qui ne sont pas là pour construire mais pour détruire.

La "mort" du 276, annoncée hier, est le premier exemple de cette stratégie de la terre brûlée.
La violence dans les mots révèle d'ailleurs celle de la décision, qui met à "mort" de nombreux projets conçus avec la Région et les élus locaux pleinement investis derrière leurs projets et connaisseurs des priorités de leurs territoires.

Tous les Haut-Normands, particuliers, entreprises, collectivités, associations, doivent donc savoir que les projets qui étaient inscrits au contrat "276" pour 2015-2020, ne disposent désormais d'aucun financement et ne pourront donc voir le jour.

Nous dénonçons cette mauvaise décision, prise sans concertation, pour des raisons politiciennes, à quelques mois des élections régionales. La présence d'Hervé Morin à la réunion des Présidents de Départements le prouve.
Au moment où la Normandie se crée, l’intérêt général commandait pourtant de se rassembler pour agir, sans esprit partisan. Les projets étaient pensés et budgétés. La droite seinomarine avait même voté tous ces projets, en commission permanente, avant les élections.
Malheureusement, sitôt majoritaires, ces élus n'hésitent pas à détruire un outil innovant mutualisation souvent cité en exemple au niveau national.

En enterrant avec cynisme le "276" et les projets concrets qu'il comportait à destination des territoires et de leurs habitants, la droite confirme qu'elle n'est pas là pour servir les Normands mais pour s'en
servir.

Signataires :

Laurent Logiou, Président du Groupe Socialiste et DVG à la Région Haute-Normandie
Nicolas Rouly, Président du groupe d'opposition Socialiste au Département de Seine-Maritime
Janick Léger, Présidente du groupe d'opposition Socialiste au Département de l'Eure
Valérie Fourneyron, Députée de Seine-Maritime
Luce Pane, Députée de Seine-Maritime
Guillaume Bachelay, Député de Seine-Maritime
Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime
Sandrine Hurel, Députée de Seine-Maritime
Catherine Troallic, Députée de Seine-Maritime,
Estelle Grelier, Députée de Seine-Maritime
Dominique Chauvel, Députée de Seine-Maritime
Jean-Louis Destans, Député de l'Eure
François Loncle, Député de l'Eure
Didier Marie, Sénateur de Seine-Maritime
Nelly Tocqueville, Sénatrice de Seine-Maritime
Marc-Antoine Jamet, Vice-président de la Région

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