Meeting de Rouen : François Hollande au Zénith

Mercredi 15 février, François Hollande était de retour dans sa ville natale de Rouen pour son deuxième grand meeting de campagne après le Bourget. De nombreux militants venus de toute la région s’étaient portés volontaire pour aider à la préparation de ce grand moment. Dès 9 heures du matin tous se sont retrouvés au Zénith pour participer à l’organisation de cet événement, en étroite collaboration avec les membres de la Fédération de Seine Maritime et l’équipe de campagne de François Hollande. Tous se sont activé dans le hall, dans les travées et dans les coursives pour déposer sur chaque siège le matériel fourni par le national (drapeaux, banderoles, pancartes), pour préparer les stands de vente de produits (badges, tee-shirts…), installer les points de restauration et les comités de soutien. Vers 15 heures, une nouvelle vague de militants s’est présentée dans le hall du Zénith pour étoffer l’équipe du Service d’ordre national. A l’ouverture de portes, tout était prêt pour accueillir les nombreux visiteurs qui patientaient à l’extérieur.
Vers 18h30, c’est dans un Zénith plein à craquer (10.000 personnes), après une intervention de Laurent Fabius et une présentation de sa porte parole Najat Vallaud-Belkacem, que François Hollande a commencé son intervention devant un parterre d’élus (Estelle Grelier, Guillaume Bachelay, Valérie Fourneyron, Didier Marie, Jean-Louis Destans, Nicolas Mayer-Rossignol, Christophe Bouillon …) et de personnalités (Denis Poladyles, Albert Algoud, Robert Hue, Eva Darlan…).
Dans son discours François Hollande a commencé par rappeler les atouts de la Haute-Normandie, l'excellence de sa production industrielle - l'énergie, la chimie, l'automobile -, les ports qui sont aujourd'hui sa fierté, le savoir-faire des ouvriers, la qualité de l'agriculture, le haut niveau de la recherche et de l'université. Il a évoqué le sort de Petroplus et M’Real qui ne doivent pas fermer. Mais il a également rappelé que cette région souffre : un millier d'entreprises qui ont fermé depuis trois ans, 750 000 emplois industriels qui ont disparu depuis dix ans. Il a indiqué qu’une autre voie était possible, qu’une ré-industrialisation était nécessaire et qu’il fallait miser sur les innovations technologique, sociale et environnementale pour sortir le pays de la crise et retrouver la croissance.
Ensuite, il a énuméré les principales propositions qui constituent l’armature de son programme pour le changement, notamment les mesures pour l’éducation, la jeunesse, la sécurité et la justice. Il a commenté, non sans ironie, le non-événement de ce soir-là : l’annonce télévisée de la candidature du président sortant, passant du statut de « président-candidat à candidat-président ».
Enfin, il a conclu en rendant hommage aux grands hommes de gauche (Mendès France et Bérégovoy) entrés dans l’Histoire, rappelé que c’est la Gauche qui a permis les grandes avancées sociales du pays et appelé le rassemblement de toutes et tous pour permettre à la France de créer le Changement et de redonner l’espoir au peuple français au soir du 6 mai prochain.
Retrouvez l'intégralité du discours : http://www.parti-socialiste.fr/articles/francois-hollande-en-meeting-a-rouen

Un grand merci aux camarades de la section d'Elbeuf qui ont apporté leur contribution militante dans l'organisation de ce rendez vous.