Alors que les premiers ont occupé
notre espace télévisuel pendant trois semaines, pour les deuxièmes
inutile d’aller chercher des retransmissions sur France Télévision,
il faudra se contenter d’une brève en fin de journal. Remercions
nos athlètes tricolores de nous apporter des médailles, sinon nous
aurions à peine connaissance de l’existence des jeux
paralympiques. Et là encore il faut ajouter un bémol avec des
informations succinctes et superficielles qui du coup limitent
l’intérêt : si vous souhaitez savoir à quoi correspondent
les catégories T37 et T44 de nos deux médaillées d’or du 100
mètres, cherchez donc sur Internet. Il ne s’agit pas d’évaluer
ou de comparer les performances des athlètes valides ou des athlètes
en situation de handicap ils sont tout autant méritants. Qu’on
s’appelle Usain Bolt ou Marie-Amélie Le Fur un 100 mètres reste
un 100 mètres, l’athlète paralympique n’est juste pas
médiatisée. Avec leurs nombreuses médailles, les français font
briller le sport adapté sans bruit. Bien que le préfixe pourrait
nous y faire penser les jeux paralympiques ne sont pas des jeux en
parallèle des autres, étymologiquement paralympique est la
contraction de paraplégie et olympique. Ce sont de vrais jeux, avec
de vraies médailles et de vrais athlètes.
Texte rédigé par Magali Adam
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