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09 septembre 2012

Jeux olympiques et jeux paralympiques : deux poids deux mesures


Alors que les premiers ont occupé notre espace télévisuel pendant trois semaines, pour les deuxièmes inutile d’aller chercher des retransmissions sur France Télévision, il faudra se contenter d’une brève en fin de journal. Remercions nos athlètes tricolores de nous apporter des médailles, sinon nous aurions à peine connaissance de l’existence des jeux paralympiques. Et là encore il faut ajouter un bémol avec des informations succinctes et superficielles qui du coup limitent l’intérêt : si vous souhaitez savoir à quoi correspondent les catégories T37 et T44 de nos deux médaillées d’or du 100 mètres, cherchez donc sur Internet. Il ne s’agit pas d’évaluer ou de comparer les performances des athlètes valides ou des athlètes en situation de handicap ils sont tout autant méritants. Qu’on s’appelle Usain Bolt ou Marie-Amélie Le Fur un 100 mètres reste un 100 mètres, l’athlète paralympique n’est juste pas médiatisée. Avec leurs nombreuses médailles, les français font briller le sport adapté sans bruit. Bien que le préfixe pourrait nous y faire penser les jeux paralympiques ne sont pas des jeux en parallèle des autres, étymologiquement paralympique est la contraction de paraplégie et olympique. Ce sont de vrais jeux, avec de vraies médailles et de vrais athlètes.

Texte rédigé par Magali Adam

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