« Aucune machinerie d’Etat, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de ressurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé ».
Ces mots de Aung San Suu Kyi résument son combat et le sens qu’elle donne à tout pouvoir politique.
Après avoir gagné, avec son mouvement, La ligue nationale pour la démocratie, les élections en 1990, le scrutin est annulé par la junte militaire qui prend le pouvoir, et elle, emprisonnée.
Des années durant elle va poursuivre la lutte, refusant de quitter le pays, vivant loin de ses enfants mais soutenue par les forces progressistes du monde entier quand ses partisans sont également emprisonnés ou directement supprimés.
Libérée ce 13 novembre, grâce à la pression internationale, mais après la tenue le 7 novembre d’élections tronquées, le prix Nobel de la Paix a immédiatement fait savoir qu’elle reprenait le combat pour la démocratie et la réconciliation nationale.
Dès sa libération, au nom du Parti socialiste, Martine Aubry a salué le courage de Aung San Suu Kyi.
Elle a exprimé sa joie et demandé à ce que la France et l’Union européenne maintiennent la pression à l’égard du pouvoir dictatorial birman afin que rien maintenant ne vienne contredire cet immense espoir pour tous les démocrates.
Texte rédigé par André Piazza
1 commentaire:
Cette libération est une très bonne nouvelle. Cela prouve si besoin était que le vrai combat politique, sincère, loyal et obstiné existe encore.
Néanmoins l'avenir d'Aung San Suu Kyi est des plus incertain.
En effet, son parti politique a été dissous et la junte birmane va guetter la moindre occasion pour l'emprisonner de nouveau.
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