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22 février 2009

Gréve à l'université



Comment dialoguer avec un gouvernement qui ne veut rien entendre ?
Comment être visible lorsque les études que nous faisons sont qualifiées d’inutiles et sans but ?
Comment répondre aux attaques incessantes d’un gouvernement roublard sans passer aux yeux de l’opinion publique pour des râleurs et des mécontents chroniques ?
Voici le genre de questions que se posent les membres de la grande famille de l’université.
Il est vrai que notre université française a besoin de réformes mais il ne peut la brader.
L’université de Rouen est en résistance comme de nombreuses autres universités. Depuis cette semaine, les enseignants-chercheurs de l’UFR de lettres et sciences humaines ont mis en place des cours alternatifs.
Les enseignants restent en grève mais accueil les étudiants dans des cours qui ne sont pas au programme mais qui parle de l’actualité et de leurs objets d’études. Ainsi, les membres du personnel et les étudiants se réapproprient l’université.
Les journées sont rythmées par les assemblées générales étudiantes et des membres du personnel, par les cours alternatifs et les activités proposées par des groupes d’étudiants.

Les étudiants sont aussi concernés par la crise économique et s’associent aux revendications sociales qui viennent de la société entière.
Jeudi 19 février nous étions plus de mille dans la rue pour tenter de faire comprendre à ce gouvernement de sourds que le mouvement universitaire ne s’arrête pas. Il nous faut plus que fausses promesses et de mauvaises réformes.
Il faut une réelle réflexion sur l’avenir de l’éducation nationale et sur la recherche.
Il faut enfin que le gouvernement s’intéresse au long terme.

Texte rédigé par Cécilia Bilyk

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